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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 33     Les chapitres     5 Reviews    
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L'arrivée en Valinor

 

L'arrivée en Valinor

 

 

Elle monta dans le bateau avec « chaussette » et leur fit des grands gestes d’au revoir. Elle ria un peu quand elle vit Celebrian tirer l’oreille de son époux qui grimaçait de douleur. Elle hurla pour être entendu.

 

-Madame Celebrian, Monsieur Elrond avait vingt ans quand ils se sont rencontrés et ça n’a duré qu’une semaine. Au revoir, à bientôt en été.

 

Elrond souffla d’aise de n’avoir plus l’oreille tiré, il se tourna vers Boromir qui avait la bouche grande ouverte et ne paraissait plus avoir la possibilité de parler. Tous regardèrent le navire disparaître vers l’horizon, une larme coulant le long de leurs joues. Le trésor de la Lothlórien partait pour revoir les siens. Galadriel et Celeborn ne pouvaient s’empêcher de trembler à l’idée de perdre leur fille. Que Lysbeth soit trop bien en Valinor et ne veuille pas rentrer en Arda. Lysbeth regardait vers l’ouest et ne vit pas sa mère chanceler et s’évanouir de douleur dans les bras de son époux. Tous se précipitèrent vers la reine, mais ne purent rien faire à part aider le roi à la porter. Ils firent tous demi – tour et repartirent tristement la tête basse et les larmes aux yeux. Quand Lysbeth se retourna, elle ne vit plus personne sur le quai. La troupe reprit le chemin vers leurs royaumes respectifs. Quand Elrond et sa famille arrivèrent à Imladris, il n’y eut ni chant, ni fête, ni rire comme quand Thranduil retourna à Eryn Lasgalen. Quand Celeborn et Galadriel arrivèrent à Caras Caradhon, ils montèrent directement dans leur chambre et s’effondrèrent de douleur. Ils pleurèrent trois jours de suite comme leur peuple. Quand ils arrivèrent à Minas Tirith, Arwen se jeta dans les bras de son époux et éclata en lourds sanglots. Tous ressentaient la même chose, une douleur sourde et terrible au cœur. Et pourtant, ils n’avaient pas envie de mourir, malgré leur douleur, ils avaient envie de rire et de s’amuser.

 

Le voyage dura deux long mois durant lesquels Bilbon tentait d’apprendre à Lysbeth les échecs mais on ne peut pas dire qu’elle soit très douée à ce jeu. Elle se faisait battre en trois minutes top chrono, même une fois Bilbon avait réussi à la battre en une minute. De toute manière, elle n’aimait pas ce jeu préférant lire et jouer avec Milui et chaussette. Plus le voyage avançait, plus elle trouvait ce nom stupide, mais elle n’avait aucune idée de comment le renommer. Puis elle se dit qu’elle trouverait bien un jour ou l’autre, elle avait tout son temps. Elle chercha pendant longtemps un nom digne du petit cheval des plaines infinies du Rohan quand en regardant le firmament elle eut une idée. Pourquoi pas lui donner le nom d’une étoile ? Les elfes la virent courir comme une malade jusqu'à la chambre du capitaine et resta deux semaines à chercher le meilleur nom. Elle le trouva au début de la seconde semaine de recherche, Hilluin. Quand elle sortit toute contente de la pièce elle vit que le navire croisait près d’une terre. Elle alla voir le capitaine et lui demanda :

 

-Nous sommes arrivés à Valinor ?

 

-Non princesse, nous ne sommes qu’aux abords de Tol Eressëa, l’île solitaire. Quand nous aurons dépassé le cap là bas, il ne nous faudra qu’une journée pour arriver au port d’Alqualondë. Puis – je vous poser une question princesse ?

 

-Oui capitaine, quelle est – elle ?

 

-Qu’avez – vous fait durant ces deux dernières semaines ?

 

-Je cherchais un nom pour mon cheval. J’ai réfléchit et je trouve que Chaussette c’est pas un beau nom pour un cheval alors j’ai cherché le nom d’une étoile et j’ai trouvé.

 

-Et laquelle est ce ?

 

-Hilluin. C’est beau comme nom, non ? C’est mieux que chaussette.

 

Le capitaine pouffa de rire et lui dit :

 

-C’est sûr princesse Lysbeth, cela fait plus sérieux de crier noro lim Hilluin que noro lim chaussette ( oh ! les grands esprits se rencontrent ).

 

-Oui.

 

La fillette partie retrouver son cheval et lui appris son nouveau nom qui avait l’air de bien plaire au poulain. La journée passa assez vite. Lysbeth s’était endormie, son poulain sur ses jambes et son chiot sur le ventre. Quand elle se réveilla quatre heures plus tard, elle vit qu’ils avaient dépassé le cap et qu’ils étaient proches de Valinor. Lysbeth devenait de plus en plus excité et même Gandalf n’arrivait pas à la calmer. Les autres avaient depuis longtemps abandonné l’idée, même Lily qui pourtant était d’une patience d’ange et possédait une grande ténacité baissa les bras face à la pile du nom de Lysbeth ( plus puissante, plus endurante qu’energizer). Puis enfin, après un temps infini pour Lysbeth ( qui (entre parenthèses) ne dura en fait que trente minutes) , ils arrivèrent à Alqualondë. Il y avait un monde fou sur le quai, tous étaient là pour assister au retour de leur Beriawen adorée. Lysbeth trépignait littéralement d’impatience et quand enfin la passerelle fut mise, elle se faufila entre les jambes des elfes et se jeta dans les bras de ses parents qu’elle avait vu au milieu de la foule. Ils n’avaient rien pu faire à part voir une petite flèche leur foncer dessus en hurlant :

 

-PAPA, MAMAN !!!

 

Elle leur sauta au cou et Manwë la fit tournoyer dans les airs puis la serra fort contre lui en sentant les douces effluves forestières s’échapper de son petit corps plein de vie et lui murmura à l’oreille :

 

-Tu te souviens de ça ?

 

Il la prit dans sous les aisselles, la jeta en l’air et la rattrapa tout aussi rapidement et souplement. Elle serra fort le cou de son père et lui dit en riant :

 

-Oui, papa ! Je me souviens de tout. Elle se rembrunit en rajoutant : du bon comme du mauvais.

 

-Ma petite fleur de violette, je suis tellement heureux de te revoir. Ma choupinette.

 

-Ma choupinette ? C’est nouveau ça, marmonna Varda.

 

-J’ai entendu des parents d’Arda appeler comme cela leurs enfants.

 

-Ah ! D’accord. Mais tu pourrais quand même me la laisser que je puisse l’embrasser. C’est quand même ma fille.

 

-C’est vrai ?

 

-Oui, c’est vrai, un enfant cela se fait à deux, tu vois ? Depuis que tu sais que notre fille allait revenir, on dirait que tu es retombé en enfance.

 

-D’accord ! Tiens prend notre petite puce.

 

Manwë donna avec douceur son bien le plus précieux à son épouse tandis que les elfes regardaient cet échange émouvant et chaleureux. Varda prit avec douceur sa fille dans ses bras et fut surprise par la lueur qu’il y avait, elle compris que ce n’était pas Lysbeth qui la regardait, mais bien Beriawen. La fillette fondit en larme :

 

-Je suis désolée, maman. J’aurais du t’écouter quand tu me disais que Melkor ne pouvait être battu par un seul être.

 

-Tu ne l’as jamais affronté, tu ne pouvais pas savoir qu’il était aussi puissant Tiens si tu veux, on peut aller voir les deux arbres.

 

-Non ! Je ne veux pas les voir.

 

-Pourquoi cela ?

 

-Parce qu’ils m’ont séparé de vous et que je me souviendrais tout le temps de cette horrible journée. Il m’a fait tellement mal.

 

Tous écoutaient les larmes aux yeux Beriawen dans le corps d’une petite fille parler à ses parents. Varda lui dit les larmes aux yeux elle aussi :

 

-Tu sais ma chérie, quand nous avons entendu ton cri, nous nous sommes précipités sur la colline et tout ce qu’on a vu, c’était les deux arbres morts et une cercle de flammes noires qui finissait de s’éteindre et tu avais complètement disparu. Et là, ça a été le désastre le plus complet. Certains elfes ont tenté de se tuer afin de te rejoindre. Mais nous leur avons dit que tu étais parti pour un autre monde et que tu étais vivante. Que c’est – il passé là – bas ?

 

-Quand je suis arrivée sur terre, j’étais devenu une mortelle sans aucun pouvoir. J’ai découvert l’amertume de la mortalité et la cruauté des hommes. Les mortel(le)s de là – bas m’ont brûlé vive à cause de ma beauté. J’ai réussit à utiliser le peu de pouvoir qui me restait pour revenir dans le corps d’une de mes descendantes. Mais père, je t’en supplie, fait en sorte que nos personnalités ne fassent plus qu’une et que se soit Lysbeth qui vive, j’ai essayé, mais j’ai complètement échoué, je ne contrôle aucun de mes anciens pouvoirs.

 

-Bien, ma chérie.

 

Il leva les bras au ciel devant toute l’assistance médusée et triste de savoir que l’ancienne Beriawen allait totalement disparaître. Dans la tête de Lysbeth, tous les souvenir de Beriawen disparurent complètement et de grosses larmes se mirent à couler sur les joues de Manwë qui murmura :

 

-Adieu ma Beriawen chérie.

 

Varda avec un sourire triste murmura :

 

-Bonjour Lysbeth, ma fille adorée.

 

Lysbeth ne comprenait pas pourquoi son père pleurait. Elle se rapprocha de lui et lui demanda de sa voix cristalline :

 

-Papa, pleurs pas. Regarde, les oiseaux chantent, et puis les poissons ils dansent dans l’eau et…ooooooohhhhhhhhhhh !!! Il y a un arbre qui brille ! ! !

 

Manwë la regardait un instant interloqué puis se senti tirer par une petite furie qui courait vers l’intérieur des terres. Varda se mit à pouffer de rire et tous suivirent le roi de Valinor et la princesse des Valar. Manwë oublia vite son chagrin et éclata de rire, devant l’excitation de la fillette.Il suivit sa fille en marchant vite pour ne pas se laisser distancer. Elle s'agrippa avec encore plus de force à la main de son père et l’entraîna dans sa course folle. Elle ne regardait pas les elfes qui avaient une lueur joyeuse dans le regard. Le fait de retrouver Beriawen en vie, enfin une toute nouvelle Beriawen les remplissait d’un bonheur intense.

 

Après deux heures de course, elle s’arrêta devant la colline assez essoufflée.

 

-C’est comme dans mes rêves.

 

-Oui, mais là, c’est la réalité.

 

-Je peux monter en haut ?

 

-Lysbeth, aurais – tu oublié les leçons de Celeborn et de Galadriel ?

 

-Heu….elle fronça les sourcils cherchant de quoi il parlait puis l’illumination se fit. Oui, je me souviens de tout. Ouf, si je ne m’en étais pas souvenu, je n’aurais pas été digne d’avoir de tels parents.

 

-Oui, tu as raison ma chérie.

 

-Papa, on y va ?

 

-Je te suis, ma petite fleur de violette.

 

Lysbeth monta sur la colline suivit par son père tandis que les autres qui arrivaient tranquillement se postèrent en bas observant les évènements qui allaient arriver. Quand enfin elle arriva en haut de la colline, elle lâcha la main de son père et se jeta sur le tronc lumineux de Telperion comme elle l’avait fait à Ganderacine. Elle frotta doucement sa joue sur l’écorce rugueuse et lui murmura tendrement :

 

-Cela fait longtemps que je voulais te toucher en vrai et pas seulement en rêve. Je suis vraiment heureuse de te voir.

 

Elle lâcha l’arbre blanc et se jeta sur l’arbre doré et se frotta aussi la joue sur l’écorce rude de Laurelin.

 

-Tu es en vie, tonton Legolas m’avait raconté ton histoire Laurelin et je suis vraiment heureuse que tu éclaires à nouveau les terres de Valinor.

 

Elle se recula et regarda avec bonheur des deux arbres briller de milles feux comme s’ils tentaient de se surpasser. Toute joyeuse, elle se mit danser et à chanter les chants les plus joyeux de la Lothlórien autour des troncs pendant qu’une pluie d’or et d’argent lui tombait dessus. Son père, sa mère, les Valar et les elfes et toutes les créatures de Valinor pleuraient de joie, leur Valië préférée était de retour et elle était vraiment mignonne le visage barbouillé de rosé argentée et dorée et ils avaient hâte qu’elle redescende pour pouvoir la serrer dans leur bras. Mais pour le moment, la fillette était en train de sautiller partout en chantant, elle fut rejoint par Milui et Hilluin qui se retrouvèrent bien vite aussi trempé qu’elle. Soudain, une lueur bleue l’entoura et un vent d’une violence rare se leva, faisant même chanceler le roi des Valar. Puis, tout aussi rapidement le vent se calma.

 

Lysbeth s’arrêta brusquement et regarda intrigué les gens au pied de la colline. Elle voulu leur parler. Elle fit donc demi – tour, redescendit la colline, se prit les pieds dans l’ourlet de sa robe, dévala la pente comme une véritable fusée et percuta de plein fouet un elfe. Tous les deux tombèrent sur leur séant. Lysbeth regarda l’elfe, l’elfe regarda Lysbeth et au même instant se mirent à pouffer de rire, puis furent pris d’un fou rire terrible. Varda s’approcha doucement de sa fille et la releva tandis que deux elfes aidaient le premier à se relever. Il fallu à Lysbeth et à l’elfe dix minutes avant de se calmer. Elle prit une grand respiration, tendit la main vers l’elfe et lui dit :

 

-Bonjour, je me nomme Lysbeth Beriawen de la Lothlórien et de Valinor et à qui ai – je l’honneur ?

 

-Je me présente, je me nomme Finarfin, roi des Noldor de Valinor. Je suis le père de Galadriel, ta mère adoptive. Comment va – t – elle ?

 

-Elle va très bien, elle a eut avec papa un autre fils, ils l'ont appelé Finrod.

 

-C’était le nom de mon fils avant qu’il ne soit tué par Sauron. J’aimerais tellement qu’il soit vivant.

 

Lysbeth senti la tristesse qui vrillait le cœur de son grand - père mais ne sut pas quoi faire. Varda et Manwë ouvrirent des yeux horrifiés, ils prièrent Eru que Lysbeth ne fassent pas de folies comme de modifier le passé. Lysbeth était un peu, non en fait, elle était très fatiguée et se mit à bailler. Sa mère la prit dans ses bras, car même si Lysbeth avait sept ans, pour les elfes elle était encore un petit bébé et elle avait encore besoin d’une sieste de temps en temps, car elle se fatiguait très rapidement, ses pouvoirs lui pompaient toute son énergie. Lysbeth posa sa tête sur l’épaule de sa mère, ferma les yeux et Varda poussa un glapissement strident que personne n’avait jamais entendu en Valinor. Tous regardaient les yeux ronds, la fillette téter bienheureusement l’oreille de sa mère. Manwë se tenait les côtes de rire et reçu un regard noir de Varda. Après cinq minutes, le pouce de Lysbeth remplaça l’oreille dans sa bouche et la fillette s’endormit profondément et même les cries de joies des elfes qui croisaient Varda n’arrivaient pas à la réveiller. Varda posa tendrement sa fille sur son lit et d’un coup, fondit en larmes. Cela faisait plus de trente mille ans qu’elle n’avait pas vu sa fille et là elle était endormie devant elle. Elle sentit son époux lui entourer doucement les épaules d’un bras réconfortant et lui embrassa tendrement le cou.

 

-Notre fille est si belle. Elle n’a pas changé aux cours de tous ces millénaires.

 

-Oui, c’est notre œuvre la plus réussi. Tu ne trouve pas mon amour ? demanda Varda à son époux en séchant ses larmes.

 

-Oui, ma tendre épouse.

 

Ils entendirent un gémissement plaintif et virent une petite boule de poil se dandiner avec maladresse vers eux. Manwë se baissa et le prit dans les bras, lui caressa doucement la tête, le mit à la hauteur de son visage pour voir la bébête et récolta une douce léchouille sur le nez.

 

-Ce doit être l’un des descendants de Miel et d’Amaurëa. Il a l’air aussi doux que ses parents et il est tellement mignon.

 

-Oui, mon tendre époux. Met – le sur le lit, qu’ils dorment ensemble. Où est son petit cheval ?

 

-Il court dans la plaine et n’a pas l’intention de s’arrêter. Pour le moment, il fait la course avec Nahar le cheval d’Oromë.

 

-Les chevaux du Rohan sont magnifiques, aussi libres que les habitants de ce pays.

 

Manwë déposa avec douceur Milui qui avança avec maladresse vers sa jeune maîtresse puis se pelotonna contre la poitrine de Lysbeth qui le serra contre elle dans son sommeil. Les deux Valar embrassèrent tendrement leur fille sur le front et partirent rejoindre la fête la plus grandiose de ces quatre dernières années. Tous y allèrent, même Bilbon, Frodon, Lily et Gandalf sauf Mandos qui préférait le calme de sa demeure et aussi, il essayait de récupérer de la dernière beuverie qui avait eut lieu la veille. La fête dura toute la nuit les hobbits se crurent retourner en Comté, même si les musiques étaient différentes, la joie de vivre était la même. Frodon se sentait enfin serein, il était marié avec la hobbite la plus belle de toute la Comté, et ils se trouvaient tous les deux dans le pays le plus beau du monde, celui de Valinor. Gandalf avait abandonné son masque de vieillard pour celui du maia qu’il avait été avant son arrivé sur Arda. Il avait prit l’apparence d’un elfe de toute beauté, et la seule chose qui ne changeait pas, était son regard à la fois sage et jeune. La fête fut très joyeuse, les invités éclataient de rire en voyant Hilluin petit poulain de 6 mois tenter de battre le cheval le plus rapide de tous les temps, le poulain était vraiment obstiné et après s’être mesuré à Nahar et avoir été battu à plate couture, il fit la course contre gris poil et se fit battre à plate couture. Mais il continuait à s’obstiner et à courir afin de battre un jour Nahar et Gris poil.

 

La fête dura donc toute nuit et ne s’arrêta que très tard le lendemain et même si d’habitude les elfes n’avaient pas besoin de dormir, ce jour là, ils s’endormirent trop fatigué pour rester éveiller, comme les Valar. Ils se réveillèrent très tard et n’entendirent pas les sanglots d’une petite fille affolée de ne voir personne dans les grands couloirs et pourtant ce n’était pas faute d’appeler. Lysbeth, les yeux rougit par les larmes marchait droit devant elle en regardant à droite et à gauche et en tenant Milui dans ses bras. Après une marche de vingt minutes où elle ne rencontra pas âme qui vive, elle arriva devant une immense porte en bois. Elle déposa Milui à terre et poussa la porte. Celle – ci s’ouvrit sans difficulté. Elle reprit Milui dans ses bras et continua sa marche. Elle marcha longtemps, très longtemps mais elle ne rencontrait personne. Elle appelait de temps à autre, mais personne ne répondait. Alors elle continuait à marcher, le soleil commençait à se coucher et les deux arbres avaient mêlés leurs lumières. Cela faisait plus de 9 heures qu’elle marchait, elle était fatigué, elle avait faim et soif et Milui devenait lourd, mais dans la grande plaine, il n’y avait rien. Aragorn lui avait bien dit qu’elle ne devait jamais installer son campement en plein milieu d’une plaine pour ne pas être surprise par des ennemis alors en attendant de trouver une cachette adéquat, elle marchait. Alors que la lumière de Telperion était à son apogée, elle vit une grotte dans un flanc de montagne, comme elle commençait à avoir froid, elle s’y dirigea et y entra. La caverne était noire et très longue, et elle n’avait pas l’air naturelle. Sa curiosité naturelle, elle, étant aiguisée, elle continua à avancer. Elle marchait lentement et vit que le plafond était constitué d’ailes de chauve – souris et marcha encore longtemps avant d’arriver dans une immense salle éclairée par un unique brasero. Là il y avait énormément d’elfes qui erraient comme des âmes en peine. Lysbeth, le cœur en larme voulu aider l’une de ses âmes, mais un voix profonde et sage lui dit :

 

-Non, princesse, vous ne pouvez les aider. Leur heure était venue, et vous ne pouvez aller à l’encontre de leur destin.

 

-Ah ! ! ! Et ça veut dire quoi monsieur Mandos ?

 

Le Vala eut un sourire compréhensif et amusé. Il se leva et vint près de la fillette qui le regardait la tête penchée au maximum en arrière.

 

-Tu vois Lysbeth, tout le monde doit mourir un jour, sauf les Valar. Une fois qu’une personne est morte, elle va soit me voir si elle est une elfe, soit voir mon épouse Vaïrë s’il est un humain. Ensuite, nous jugeons les âmes des arrivants. Sauf durant une certaine période où nous avons vu venir plusieurs fois de suite les mêmes elfes, et les mêmes humains. Haldir est celui qui est resté le plus longtemps. Tu as compris maintenant ?

 

-Oui, monsieur Mandos, dit la fillette en lui faisant un sourire un peu tristounet en reposant Milui par terre.

 

-Appelle moi Namò, Mandos est l’endroit où nous nous trouvons. Mais que fais – tu ici, tu devrais être auprès de tes parents ?

 

-Il n’y avait personne nul part, j’ai marché longtemps et puis j’ai trouvé votre maison. Est ce que vous avez vu mon papa et ma maman, ici ? Est ce qu’ils ont prit un bateau et chaviré pendant que je dormais ? chuchota la fillette qui commençait à pleurer.

 

Namò fronça les sourcils, lui prit la main et l’emmena vers une autre pièce où se trouvait son épouse Vaïrë en train de tisser les évènements du monde. Depuis une ou deux rangées, les couleurs étaient très colorées, elles n’étaient plus ternes et sombres, mais vraiment chatoyantes. La Valië fut ravi de pouvoir s’occuper de la fille des souverains de Valinor. La fillette s’assit dignement à côté d’elle et ne bougea pas d’un millimètre pendant dix minutes. Vaïrë était très impressionné par le calme de l’enfant, elle se souvenait de Beriawen, à chaque fois qu’elle venait, elle emmêlait les pelotes et tirait sur tous les fils. Elle était intenable, alors que là, elle ressemblait beaucoup plus à sa mère. Vaïrë voyant que la fillette était éblouie par son travail se mit à lui apprendre à tisser du tissus. La petite était ravie et écoutait patiemment la Valië, lui posant de temps à autre des question sur la façon de bien faire. Vaïrë répondait avec patience et douceur comprenant que l’enfant avait besoin d’un dérivatif à son désespoir.

 

Pendant ce temps, Namò monta sur son cheval Mornië, sorti de ses cavernes et fonça vers le palais des parents de l’enfant au triple galop. Là il vit que le désordre était indescriptible, il y avait une panique et une pagaille pas croyable, les elfes et les Valar courraient dans tous les sens. La dernière fois qu’il y avait eut une telle panique, fut le jour où Morgoth tua les deux arbres. Il monta à toute vitesse dans le palais et vit Varda pleurer toute les larmes de son corps soutenu par son royal époux car le lit de Lysbeth était vide et la petite s’était envolée. Il lui dit d’une voix calme.

 

-Varda, n’aies crainte, el…

 

-N’aies crainte, ma fille a disparue, la dernière fois, nous l’avons attendu trente mille ans, je ne veux pas que cela se reproduise ! hurla – t – elle en lui coupant brusquement la parole. Manwë tenta de la calmer mais rien à faire, son épouse était trop agitée et affolée pour entendre raison.

 

-Alors cesser de faire la fête à tout va ! Ta fille est à Mandos, elle se trouve près de mon épouse qui lui apprend le tissage. Quand elle s'est réveillée ce matin, il n'y avait personne, elle a erré dans les couloirs en pleurant et a cherché partout quelqu'un de vivant. Oui, de vivant. Elle est arrivée toute à l'heure épuisée et affamée avec son warg dans les bras. Elle m’a même demandé, si vous n’étiez pas mort durant son sommeil. Cette enfant a énormément souffert de la mort de ses parents humains, alors ne lui faite plus des peurs pareilles, lança Namò d’un ton sec, il avait l’air en colère et déçu.

 

Varda eut à nouveau des larmes aux yeux en imaginant la terreur de sa fille. Elle serra Namò contre son cœur et le remercia. Le Vala se calma rapidement et lui renvoya son étreinte.

 

-Merci mon ami, de nous tous, tu es celui qui a eut la plus grande volonté pour refuser à aller à cette fête.

 

-Ce n’est pas de la volonté, mais j’avais encore trop mal à la tête et le moindre bruit me cassait les oreilles, répondit la Valië avec un sourire. En tout état de cause, vous pouvez être fier de votre fille, elle est très endurante et polie aussi. Et le plus surprenant, c’est qu’elle est beaucoup plus calme et plus patiente.

 

-C’est vrai. Quand elle venait ici dans ses périodes de repos, elle n’as jamais fait les bêtises de Beriawen, et …

 

Varda fut interrompu par un hennissement strident. Ils regardèrent par la fenêtre et virent qu’Hilluin venait de battre très heureux un cochon sauvage à la course, il avait le maintient fier du vainqueur. Les Valar éclatèrent de rire devant la fierté du poulain. Varda sécha ses larmes et décida d’aller rejoindre sa fille. Les autres la suivirent en discutant des évènements à venir, Namò était inquiet, très inquiet.

 

-Que t’arrive – t – il Namò ? Tu as l’air inquiet.

 

-Je le suis. Car vois – tu, quand Lysbeth à retrouver ses parents pour le mariage d’Arwen et d’Elessar, elle a fait un cauchemar.

 

-Oui, elle a rêvé du passé de la Terre du Milieu.

 

-Je ne crois pas que ce soit le passé, Celeborn et Galadriel n’ont jamais été torturé physiquement par Morgoth. Je crains que les évènements futures ne voient le renouveau d’un démon.

 

-C’est inquiétant, très inquiétant. En es – tu sûr ?

 

-Non, c’est pour cela que j’ai préféré ne rien dire, c’est peut – être une symbolique des désordres passé qui est venue à ta fille. Depuis son retour, le destin est complètement chamboulé, je ne sais plus ce que nous prépare l’avenir. Mais je ressens qu’Eru est heureux du changement.

 

-Oui, je le ressens moi aussi.

 

-Hey les hommes, vous n’allez pas rester ici toute la journée, j’ai une petite fille qui m’attends, s’exclama Varda.

 

-J’arrive mon amour, dit Manwë précipitamment en grimpant sur son étalon.

 

Tous les trois partirent au galop, suivant sans le savoir le même chemin que Lysbeth. Après trois heures de course, Manwë fit arrêter son cheval, les autres lui demandèrent la cause et ils virent dans les mains du souverain, un chausson d’enfant.

 

-Lysbeth a prit ce chemin pour rejoindre ta demeure Namò, elle a prit le chemin le plus cours mais aussi le plus difficile et le plus dangereux. Elle doit être vraiment épuisée. Repartons vite.

 

Il remonta à cheval en poussa son cheval au maximum, ils arrivèrent aux cavernes de Mandos deux heures, plus tard, les chevaux épuisées. Manwë, Varda et Namò se précipitèrent chez Vaïrë et ce qu’ils virent les stupéfia.

 

 

A suivre.

 
 
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