manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 49     Les chapitres     5 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Petite mise au point chapitre 49

 

Petite mise au point chapitre 49

 

 

 

En fait, Lysbeth se réveilla alors que le soleil était haut dans le ciel et que la reine insultait allègrement son époux. Elle fut réveillé par le rossignol qui l'avait accompagné. Elle se réveilla doucement et s'étira pendant bien vingt minutes, pour la première fois depuis longtemps, elle pouvait rester dans son lit, faire la grasse matinée. Elle resta une heure dans son lit, puis commençant à s'ennuyer, parce qu'elle n'avait pas Mitzy qui était restée dans son sac avec ses armes. Elle se leva de son lit, se déshabilla, détacha ses cheveux et se colla sous la cascade qui la relaxa entièrement, ensuite, elle plongea dans le bassin et joua dedans pendant plus de deux heures, elle arrosa le rossignol qui jouait aussi en chantant de douces mélodies. Après ce bain bien long, elle se rhabilla sans remarquer que ses vêtements étaient propres et repassés ( merci les pouvoirs sans limite d'une Valië ). Elle laissa ses longs cheveux noirs détachés et décida de visiter la grande maison. Alors tranquillement, tandis que Thingol recherchait le cachot où elle se trouvait, elle sortit par la porte de derrière. Elle rencontra des enfants qui jouèrent avec elle pendant plus de trois heures jusqu'au moment où ils durent rentrer mangé. Lysbeth leur fit de grands gestes de la main et repartit visiter le palais. Alors qu'ils étaient en train de tenter de fracasser la porte, Lysbeth était en train de jouer dans les couloirs, jusqu'au moment où l'un des elfes qui l'avait rencontré dans la forêt, la voit. Il l'appela et commença à courir. Lysbeth croyant à un jeu, se mit à courir en riant poursuivit par l'elfe.

 

Donc, tandis qu'un des gardes s'effondrait terrassé par une branche, Lysbeth se rapprochait d'eux en riant comme une petite folle. Tous les gardes et le roi cessèrent leurs activités et se tournèrent vers les rires. Et là, ils virent une petite elfe avec de longs cheveux noirs et de doux yeux violets qui courait en riant poursuivit par un elfe adulte qui tentait de la rattraper. Soudain, elle se prit le pied dans une dalle mal jointe et s'étala de tout son long. Le roi se précipita, la releva et vit plein d'écorchures sur le visage et les mains de l'enfant qui tentait désespérément de ne pas pleurer. Mais rien à faire. Les larmes se mirent à couler le long de ses joues et elle commença à appeler en valarin :

 

-Papaaaaaaaaaa !!!! Snirf..... Mamaaaaaammm !!!

 

Elle s'accroupit et se mit franchement à pleurer. Elle ne marmonnait qu'une seule phrase :

 

-Je veux rentrer à la maison !

 

Thingol la prit dans ses bras et la sentit trembler comme une feuille. Il tenta de la consoler, mais en vain. Il remonta vers la salle du trône tandis que la fille des Valar continuait à sangloter comme une pauvre malheureuse et s'accrochait à lui comme une noyée à une bouée. Le roi de Doriath était étouffé par l'étreinte passionné de Lysbeth qui ne voulait toujours pas le lâcher et était devenu d'une belle couleur écarlate. Les gardes qui les suivaient avaient les larmes aux yeux de voir une enfant aussi jeune dans les bras fort du roi des elfes. Après une seconde de réflexion, il décida de retourner auprès de son épouse adorée pour essayer de se racheter auprès d'elle en lui montrant que la fillette était sortie de son cachot. Il s'approcha d'elle avec un sourire et reçut une claque monstrueuse, car il avait oublié de la soigner et certaines blessures de l'enfant continuaient à saigner. Lysbeth pleurnichait de douleur, parce que d'habitude quand elle se blessait, quelqu'un lui embrassait la blessure et lui disait que ce n'était rien, alors que lui n'avait rien fait et ça continuait à la faire souffrir.

 

Le souverain, la joue rouge, repartit vers la salle du trône en pestant contre les femmes et leurs changements d'humeur. Ce qu'il ne pouvait pas entendre, c'était les hurlements que poussaient Lysbeth, en effet, elle avait des cailloux et des gravillons enfoncés dans ses blessures, et il fallait toute la force et la douceur de Melian pour la retenir. La pauvre petite hurlait en pleurant qu'elle voulait partir, qu'elle voulait rentrer chez ses parents. Soudain elle poussa un hurlement strident et enfin se calma un peu quand la maia eut réussi à retirer un gros gravillon qui était resté dans une plaie sur le genou de la petite Valië. Melian lui murmura avec tendresse et douceur :

 

-Ça va mieux Beriawen ?

 

-Je ne m'appelle pas Beriawen, je m'appelle Lysbeth, renifla – t – elle en frottant ses yeux rougis par les larmes.

 

Melian fronça un peu les sourcils et lui demanda :

 

-Mais tu es bien la fille de Manwë et de Varda ?

 

-Oui. Toujours en reniflant, puis levant les yeux vers la reine elle lui demanda : Vous me connaissez ? Pourtant je ne vous ai jamais vu.

 

-Je suis Melian.

 

-Melian ?!

 

-Tu te rappelles de mon nom ?

 

-Oui, c'était le premier livre que j'ai lu en elfique. Elle réfléchit un instant puis se mit réciter sa leçon : Melian l'épouse de Thingol a créé un anneau autour de leur royaume que personne ne pouvait traverser et heuuuuuuuuuuu................ elle était de la race des Maiar. Maman m'a fait lire jusqu'à ce que je connaisse ce qu'il disait.

 

Melian eut une expression douloureuse en se rendant compte que l'enfant qu'elle avait devant elle n'était pas la Valië qu'elle connaissait, celle qui s'amusait à pousser Tulkas dans les lacs de rosés de Laurelin et Telperion. Avec tristesse, elle lui demanda :

 

-Quel âge as – tu ?

 

-J'ai fêté mes dix ans à Tol Sirion. Monsieur Finrod, monsieur Beren, monsieur Edrahil, monsieur Amandil, monsieur Eärnil, monsieur Mardil, monsieur Malduin, monsieur Ladros, monsieur Eldalië, monsieur Guilin, monsieur Elendë, monsieur Salmar me l'ont fêté, mais c'est madame Lùthien qui a fait mon gâteau d'anniversaire.

 

-Lùthien ? Tu as vu Lùthien ?

 

-Oui, même que c'est l'amoureuse de monsieur Beren.

 

Elle eut un sourire indulgent en entendant Lysbeth parler ainsi de sa fille.

 

-Tu viens d'où?

 

-je viens d'Angpang.

 

-AHAHAHAHAHAHAH ! Angband, pas Angpang. Et où sont les autres ?

 

-Je ne sais pas, je suis partie quand on est revenu à Tol Sirion.

 

-Pourquoi ?

 

-Parce que je ne voulais pas qu'ils soient blessés et parce que monsieur Beren a cassé le cadeau que m'a offert Olwir.

 

-Ah! Et c'était quoi comme cadeau ?

 

-C'était une des dagues qu'il m'avait offert, monsieur Beren l'a cassé en prenant la pierre qui brille sur la couronne du grand moche, heuuuuuuuu..... Morgoth ! Mais le monsieur que vous avez tapé, il m'a pris toutes mes affaires. Vous pourriez lui demander de me les rendre parce que tonton Oromë et tonton Tulkas m'ont toujours dit que je devais toujours garder mes armes dans des pays hostiles.

 

-Pays hostile, pays hostile ?! C'est cela que nous sommes à tes yeux ! demanda – t – elle horrifiée. Mais avant que Lysbeth puisse répondre, une voix forte et vachement en colère rugit :

 

-C'est normal non ?! Vous lui prenez ses armes, et vous la jetez au cachot comme une VULGAIRE CRIMINELLE !!!!!

 

Le rugissement de Manwë s'entendait de loin et toute la cité de Doriath l'entendit. Le roi et des gardes arrivèrent en courant et ils virent leur épouse et Reine à genoux suppliant les Valar de leur pardonner cette terrible erreur. Lysbeth ouvrit la bouche, mais une voix sévère sortie de nulle part la fit se refermer immédiatement :

 

-Et quant à toi Lysbeth ! Tu nous a désobéi délibérément. Tu savais que nous ne voulions pas que tu partes seule. Pour la peine, tu resteras cloîtrée ici durant un an et si tu t'avises de désobéir à nouveau, la fessée que tu recevras fera passé celle que t'a donné Gandalf POUR UNE DOUCE CARESSE !!!!! C'EST CLAIR LYSBETH!!!!

 

Elle sursauta violemment et murmura d'une toute petite voix, les larmes aux yeux :

 

-Oui, papa.

 

-J'espère que cela te servira de leçon. Le Beleriand est dangereux, tu ne dois jamais te promener seule. C'EST CLAIR?

 

-Oui, papa.

 

La voix disparut et la pression aussi. Lysbeth s'assit sur le sol et attendit paisiblement qu'on lui donne des ordres. Melian était désolée pour l'enfant ainsi que Thingol qui n'avait jamais eu à subir la colère de Manwë. Melian sortit de son lit et voulu la prendre dans ses bras, à ce moment, une voix forte et différente résonna dans la pièce. C'était une voix très douce:

 

-Ma chérie, pardonne ton père.

 

-Non, il a raison, et Cédric aussi avait raison. Je n'aurais jamais dû naître et c'est de ma faute si mon papa et ma maman sont morts. J'aurais dû mourir à leurs places.

 

Tous que ce soient les elfes ou les Valar étaient horrifiés par ce qu'elle venait de dire. Qui était assez monstrueux pour dire à une enfant qu'elle était responsable de la mort de ses parents ? Lysbeth désespérée et ne voulant pas causée d'autres morts par sa simple présence s'enfuit dans les couloirs. Melian tenta de la retenir, ainsi que les autres elfes, mais elle était une véritable anguille. Elle disparut dans les couloirs sanglotant désespérément et se réfugia dans sa chambre pour pleurer tout à son aise. Son père et sa mère voulurent aller la consoler, mais rien à faire, les pouvoirs de Lysbeth les empêchaient même de s'approcher de la pièce. Manwë s'en voulait tellement, il en avait les larmes aux yeux et murmura à son épouse :

 

-Comment ce fait – il que nous n'avons pas remarqué cette douleur au fond d'elle ? Elle avait l'air tellement heureuse et épanouie. Comment ce fait – il que tout en elle se soit ainsi brisée ?

 

-Morgoth! Je pense que Morgoth a réveillé toutes les douleurs qu'elle cachait au fond d'elle – même.

 

Manwë soupira de douleur et tapotant à la barrière, il demanda :

 

-Ma petite fleur de violette, c'est moi ? C'est papa ? Laisse – moi entrer ?

 

Mais il n'y eut aucune réponse alors ce fut Varda qui s'y colla :

 

-Mon petit ange. Nous t'aimons tellement que ça nous fait terriblement souffrir de te voir triste. Nous voulons simplement te parler. Laisse nous entrer.

 

-Je t'aime ma puce, et ça m'a fait très mal de devoir te punir. Mais j'ai eu tellement peur que tu ne sois blessée ou pire. Nous t'avons attendu durant des siècles et nous ne voulons pas que cela recommence. Et surtout pas alors que ta vie ne fait que commencer. Mon petit soleil, laisse nous entrer.

 

La barrière de glycine s'écarta assez pour que ses parents entrent puis la barrière se referma sur eux et les elfes ne purent qu'attendre les résultats. Ce que virent les parents de Lysbeth les firent pleurer de douleur, leur coeur se serrèrent en voyant la scène. Elle était assise dos contre le mur, les genoux replier sur sa poitrine. Elle avait posé sa tête sur ses genoux et sanglotait lourdement. Ils se précipitèrent tous les deux vers elle et la serrèrent fort contre eux. Pendant trois jours ils lui parlèrent, crevant l'abcès qui la blessait et la rongeait de l'intérieur, ils lui dirent que, ce que son cousin avait dit, était un mensonge et qu'elle n'était pas responsable de la mort de ses parents, et qu'en fait, des centaines d'elfes et d'hommes étaient en vie grâce à elle. Pendant trois jours elle pleura sans discontinuer, et ils la consolèrent. Pendant ces trois jours, elle ne s'était pas reposée, n'avait rien bu, ni manger. Et quand les trois jours furent terminés, elle sentit son coeur être comme totalement libéré et pour la première fois depuis que ses parents étaient morts, elle goûtait vraiment au bonheur qu'elle apportait aux autres. Ses parents n'auraient jamais cru qu'il y avait autant de peine, de douleur et de tristesse dans ce petit corps qu'ils aimaient tant.

 

Maintenant qu'elle dormait, Manwë et Varda pouvaient relâcher les sentiments qui étreignaient leurs coeurs à tous deux. Varda était tremblante de rage contre celui qui avait osé briser le coeur de leur fille et quant à Manwë, il berçait leur fille en pleurant de douleur. Quand il fut un peu calmé, parce que Varda elle n'allait pas tarder à se déchaîner, il vit avec joie les lianes qui bloquaient le passage s'écarter doucement leur permettant de partir. Mais au lieu de cela, ils restèrent tous les deux, Varda se calmant peu à peu. Ils tenaient leur fille dans leurs bras et fredonnaient une douce berceuse. Les souverains de Doriath demandèrent aux deux Valar :

 

-Comment va – t – elle, Altesses ?

 

-Elle va mieux. Mais je vais massacrer son cousin, grogna Varda encore furieuse tandis que Manwë embrassait tendrement Lysbeth qui s'accrochait à lui. Comment a – t – il osé mettre de telles horreurs dans la tête d'une petite fille de trois ans !

 

-Mais je croyais qu'elle avait dix ans, altesses ? demanda Melian qui ne comprenait plus rien.

 

-Comme vous l'avez compris, ce n'est pas la Beriawen que vous avez connu sur Valinor !

 

-Oui, car elle ne se souvenait pas de moi, et pourtant on faisait toutes les deux les pires bêtises.

 

-Oui, je m'en souviens et Tulkas aussi, souffla Manwë avec un sourire triste. Varda reprit :

 

-Beriawen est morte, il y a de cela bien longtemps. Elle nous as expliqué avant de disparaître définitivement ce qui lui était arrivée. Elle est devenu mortelle et est morte tuée par les humains de ce monde. Mais elle s'est réincarnée dans le corps de sa descendante. Lysbeth. Elle vient d'un monde différent et du troisième âge. Ne lui demandez pas ce qui c'est passé durant les âges précédents, elle ne sait rien, car dans ses études, elle n'avait pas terminé le premier âge, elle s'est arrêté à la mort de Fëanor. Et sa puissance s'est accrue durant tous ces siècles. Ses parents humains sont morts quand elle avait trois ans et .....

 

-Son cousin lui a dit qu'elle était responsable de la mort de ses parents. Je vais le tuer.

 

Il se tourna vers sa femme et lui dit :

 

-Ma chérie, tu ne tenteras pas de me retenir !

 

-Non amour, car pendant que tu frapperas, je le tiendrais, répondit Varda d'une voix encore plus froide.

 

-Je t'aime, dit Manwë en l'embrassant tendrement. Mais je sais que nous ne pouvons rien faire contre lui, car ce monde nous est inconnu.

 

-Si on peut faire quelque chose, on peut aimer notre petit soleil de toutes nos forces.

 

-Je ne pensais pas qu'elle était si fragile, murmura Manwë en caressant tendrement les cheveux de sa fille. Il se tourna vers les elfes et leur demanda :

 

-Je voudrais que vous la traitiez le mieux possible.

 

Thingol s'inclina devant les souverains de Valinor et répliqua :

 

-Nous la traiterons avec tout le respect dû à son rang.

 

-Non, c'est justement ce que je ne souhaite pas. Je veux que vous la traitiez comme une elfe normale et non comme notre fille. Elle n'aime pas qu'on l'appelle princesse alors appelez – la Lysbeth tout simplement.

 

-Bien altesse! répondit Melian en s'inclinant.

 

 

A suivre

 

 

 

 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>