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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 32     Les chapitres     5 Reviews    
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Melya

 

Melya


 

Le temps passa comme le vent sur les plaines du Rohan et seize mois s’étaient écoulés depuis la naissance de Finrod. Et le temps de Lysbeth sur la Terre du Milieu arrivait à sa fin. En effet ses pouvoirs devenaient de plus en plus dangereux et de moins en moins contrôlables, certains elfes avaient été blessés quand ils se déchaînaient, tous s’inquiétaient, des tempêtes extrêmement violentes explosaient souvent au dessus de la forêt de la Lothlórien et rien ni résistait. Ses parents n’avaient plus le choix, Lysbeth devait partir pour Valinor afin d’apprendre à contrôler ses pouvoirs ou le royaume de la Lothlórien ne serait plus qu’un souvenir. Tous les grands des royaumes étaient partis pour lui faire un ultime en revoir car c’était la dernière fois qu’ils la verraient enfant. Quand elle reviendra, elle sera une belle adolescente voir une jeune femme, mais plus une petite fille et surtout plus la petite fille qu’ils avaient connue. Miel avait décidé de rester auprès des parents de la fillette, ils avaient déjà énormément de peine à l’idée de ne plus la revoir pendant une période si longue. Lysbeth décida donc d’emmener Milui avec elle. Les grands elfes, le roi du Rohan, du Gondor et de l’Arnor et le prince d’Ithilien, donc Eomer, Aragorn et Faramir ainsi que Boromir arrivèrent au galop en Lothlórien pour apprendre de la bouche d’une elfe que la princesse venait de partir. Ils remontèrent à cheval et poussèrent leurs chevaux pour rattraper le convoi, ils arrivèrent assez vite, aux guets de l’Isen. Lysbeth fut ravie de les revoir et les hommes aussi. Arrivé à Bree, ils furent rejoint par Elrond et sa famille assister au départ de l’enfant. Le trajet était calme et Lysbeth discutait de tout et de rien avec tout le monde. Comme à son habitude, elle essayait de remonter le moral des troupes, car elle sentait un lourd chagrin qui pesait sur le cœur de tous ses amis et parents. Ils arrivèrent bientôt en Comté et rejoignirent Frodon, Sam, Merry et Pippin qui voulaient dire au revoir à leur cousin. Là Lysbeth eut la surprise de voir une belle jeune femme auprès de Frodon. C’était une hobbite, mais elle avait de petits pieds par rapport à ceux de Frodon et de Sam et moins poilus, de longs cheveux châtains et des yeux qui brillaient d’amour et de tendresse quand elle regardait Frodon, elle était très belle et semblait vraiment très gentille. Lysbeth voulu immédiatement s’en faire une amie. Le hobbit était très pâle et il la regardait d’un air fatigué mais aussi heureux. Lysbeth descendit de cheval et lui sauta au cou en lui disant :

 

-Bonjour, tonton Frodon.

 

-Bonjour ma puce, dit – il d’un ton las.

 

-Bonjour madame, dit Lysbeth en regardant d’un air joyeux plein de curiosité la jeune fille au côté de Frodon.

 

-Bonjour, répondit d’une petite voix douce la jeune fille aussi curieuse que l’enfant.

 

-Lysbeth, je voudrais te présenter mon épouse Lily Sacquet. Lily, je voudrais te présenter Lysbeth Beriawen de la Lothlórien, fille de Celeborn et de dame Galadriel.

 

-Bonjour princesse Lysbeth.

 

-Bonjour madame Lily Sacquet. C’est drôle, vous ressemblez un peu à tonton Sam.

 

-C’est normal c’est mon frère.

 

-Lysbeth, tu es venu me dire au revoir ?

 

-Non, je pars moi aussi, je pars retrouver mes parents de Valinor et mon pays d’origine. Mes parents sont venus avec moi me souhaiter bon voyage avec tous ceux que l’on a connu durant notre aventure en Terre du Milieu.

 

-Votre pays d’origine ?

 

-Oui, je suis née en Valinor, enfin, une partie de moi est née en Valinor, mes origines sont assez difficiles à comprendre alors je préfère dire que je suis née en Valinor.

 

-Ah d’accord ! Mais reviendrez – vous un jour, princesse ?

 

-Oui, tous les ans pendant deux mois, en été. Mes parents sur Valinor vont m’apprendre à contrôler mes pouvoirs.

 

-Ma petite perle ? Nous devons repartir, dit Celeborn d’une voix douce et un peu enrouée par la douleur de la future séparation.

 

Toute la troupe reprit le chemin vers les Havres gris, Lysbeth posait plein de questions à Lily pour savoir comment elle avait rencontré Frodon, quand ils s’étaient mariés ( voir le lys dans la vallée de Foncombe de Frodounette 23) mais en version plus soft. Lysbeth écoutait avec intérêt tout ce que la jeune hobbite disait. Lysbeth lui dit soudain :

 

-Vous savez, tonton Frodon, souffre énormément des blessures qu’il a reçut durant les différentes batailles qu’il a dû faire. Quand nous serons sur Valinor, je ne pourrais pas être près de lui, car j’aurais autre chose à faire. C’est sur vous que repose toutes ses chances de guérisons. Il vous aime énormément et je vois bien que vous l’aimiez autant. Mais cela va être dur, il reste encore des ténèbres aux plus profonds de son cœur. Et celles - ci sont les plus difficiles à chasser d’un cœur meurtri. Vous comprenez ce que je veux vous dire, madame Sacquet ?

 

-Oui, je comprends tout à fait princesse, Gandalf m’avait déjà prévenu quand nous étions à Imladris. Mais pourquoi appelez – vous mon époux tonton ?

 

-Quand nous avons marché vers le Mordor, j’appelais et j’appelle encore tous les membres de la Communauté de l’Anneau tonton, ils sont comme ma famille, la première famille que j'ai eu ici.

 

Les membres de la communauté rougissaient de bonheur en entendant la jeune fille, car elle parlait comme une jeune fille et non plus comme l’enfant qu’elle avait été, les nommer sa famille. Lysbeth continuait à discuter avec Lily qui montait Miel, puis Lily lui demanda de chanter des chants elfiques, ce que fit Lysbeth avec joie. Elle chanta une chanson que lui avait apprise Haldir, puis les elfes reprirent la chanson pour la plus grande joie de tous. Elle chanta toutes les chansons qu’elle connaissait dont celle qu’elle avait chantée durant la traversée de l’Anduin et quand elle était rentrée chez elle en Lothlórien. Mais pour cette dernière, personne ne riait, les larmes avaient tendance à couler sur les joues, y compris sur celles de Galadriel et de Celeborn. Soudain Lysbeth cessa de chanter quand elle entendit une toux rauque qui venait du chariot devant elle. Elle demanda à Laurisië de se rapprocher de celui - ci et monta à l’intérieur. Là, elle vit un très vieil hobbit tout décrépit avec de grands pieds poilus tout gris et un crâne tout déplumé. Il leva des yeux fatigués vers elle et se remit à tousser. Elle lui demanda d’une voix douce :

 

-Bonjour, je ne vous connais pas. Qui êtes – vous ?

 

-Je me nomme Bilbon, je suis l’oncle de Frodon, dit le vieillard dans une quinte de toux.

 

-Bilbon, l’ancien porteur. Vous êtes malade ?

 

-C’est la vieillesse mon petit. Tous les mortels passent par là, nous n’avons pas le choix et nous le savons tous.

 

Elle ressenti une immense pitié et une intense douleur commença poindre dans son cœur. Dehors, une pluie fine et froide se mit à tomber trempant rapidement tous les cavaliers et les frigorifiant. Elle se rapprocha du vieil hobbit et l’effleura doucement. Une lueur extrêmement puissante apparu effrayant les elfes. Aragorn qui était derrière le chariot monta à toute allure et vit un hobbit tout jeune d’une trentaine d’année et Lysbeth évanouie à ses pieds. Il appela d’urgence Gandalf qui le rassura en lui disant qu’elle avait de nouveau utilisé ses pouvoirs et qu’il lui fallait du temps pour se reposer. Aragorn la prit dans ses bras et la donna à Galadriel qui la dorlota. Gandalf se tourna vers le jeune hobbit et lui dit :

 

-Bilbon, c’est un plaisir de vous revoir en aussi bonne santé. Vous êtes bien le seul mortel à rajeunir de cent un ans depuis la création du monde.

 

-Comment va l’enfant ? demanda le tout nouveau ancien vieux tout jeune ( si vous arrivez à comprendre, c’est que vous êtes vachement fort).

 

-Elle va bien, elle se repose dans les bras de sa mère, répondit Gandalf avec un sourire un peu inquiet.

 

Elrond fut surpris de revoir le hobbit tout jeune et fringant. Ils discutèrent longtemps pendant que Lysbeth dormait lovée dans les bras de sa mère. Lily monta dans le chariot et se serra contre son époux et l’embrassa à pleine bouche pour le plus grand plaisir de Frodon qui sentait dans ces moments de douceur les ténèbres s’alléger sous les ricanements des autres hobbits. Aragorn, lui, était parti expliquer aux autres ce qu’il s’était passé et tous furent soulagés de savoir que l’enfant allait bien et qu’ils n’avaient pas à s’en faire pour elle. Miel lui était énervé et cela se voyait à la façon qu’il avait de remuer la queue et de regarder Bilbon. Lysbeth se réveilla le lendemain en début d’après – midi bercée par le doux roulis du cheval. Elle était légèrement vaseuse dans les bras de sa mère qui lui caressait doucement les cheveux et lui embrassait le haut du crâne. Elle demanda d’une voix faible et basse :

 

-Maman, comment va monsieur Bilbon ?

 

-Il va très bien ma chérie, la dernière fois que je l’ai vu, il courait devant Miel, répondit sa mère avec un petit sourire.

 

-D’accord. Elle ferma les yeux quelques minutes, les rouvrit et demanda à nouveau :

 

-Maman, où est papa ?

 

-La dernière fois que je l’ai vu, il courait après Miel pour l’empêcher de manger Bilbon. Le pauvre Bilbon a couru toute la nuit et toute la matinée pour tenter d’échapper à Miel, répondit sa mère en pouffant franchement de rire.

 

-Hihihi ! ! Miel ne fait que des bêtises.

 

-Oui, mais il t’aime sincèrement et craint pour ta vie, répondit sa mère avec un doux sourire plein d’amour et de patience.

 

-Oui, tu as raison maman. Où sommes nous ?

 

-Nous avons dépassé les tours blanches et nous sommes bientôt en vu de la cité de Mithlond, les Havres Gris. Regarde, tu vois là – bas, la grande tour ?

 

-Oui.

 

-C’est le phare de la ville, il permet de voir les navires qui arrivent et d’éviter aux bateaux de s’échouer contre les récifs. Et ton navire va partir dans quelques heures. Tu vas nous manquer ma chérie. Tu nous oublieras pas, ma petite perle ?

 

-Jamais maman. C’est comme demander au soleil de ne pas se lever le matin, aux étoiles de ne pas briller dans la nuit, c’est impossible, vous êtes ma famille, mes parents. Si un jour je vous oubliais, c’est que je n’aurais pas mérité des parents telles que vous, vous êtes les meilleurs parents que j’ai jamais eut sur Arda. Merci d’avoir toujours été là pour moi. Tu sais maman ?

 

-Oui, ma chérie ?

 

-Je vous ai aimé le premier jour où je vous ai vu, quand je vous ai raconté mon rêve dans la montagne. Non, en fait, je vous ai aimé quand j'ai rêvé de vous.

 

-Je me souviens de ton rêve, ton père et moi avons ris comme des enfants, cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas rit ainsi. Tu étais tellement mignonne avec tes grands yeux violets et ta petite figure, plus bébé et pas encore petite fille. Tu as grandi en deux ans, et pourtant tu as gardé le regard que tu avais quand tu avais cinq ans mais avec une sagesse en plus. Je n’imagine même pas la tête de ton père quand tu vas rentrer, que tu auras grandi et embelli. Ton père et Miel vont te veiller jalousement comme deux dragons gardent jalousement leurs trésors. L’elfe que tu auras choisi devra passer par des épreuves terribles, parce qu’il va devoir plaire à tes parents Valar et là, se sera vraiment très dur pour lui, mais en plus avec ton père, se sera mission impossible.

 

-Tu crois maman ?

 

-Oh! oui. Ton père peut avoir un très mauvais caractère.

 

-C’est pas vrai, grogna une belle voix masculine.

 

Lysbeth et Galadriel tournèrent la tête pour voir Celeborn assis sur Numensúl et qui faisait la tête. Lysbeth se mordit la lèvre inférieur pour mieux se retenir de rire. Galadriel eut une drôle de toux qui ressemblait à :

 

-Celebrian.

 

-Je voulais être sûr qu’Elrond soit parfait pour elle, c’est tout.

 

-Ah oui, jusqu’à lui demander de ramener des perles noires, de les monter en parures, d’y accrocher aussi une dent de dragon avec des fils confectionné dans du mithril de la Moria et tout cela en moins de trois mois.

 

-ADA ! ! ! Comment as – tu pu ? s’exclama Celebrian outrée pendant que son époux pouponnait leur petite dernière en souriant de toutes ses dents.

 

-Ben heu…dit Celeborn légèrement gêné. Tandis que sa fille et sa femme étaient mortes de rire.

 

-Je ne peux pas croire que tu sois ainsi ! dit Celebrian déçu.

 

Soudain un jeune hobbit monté sur Laurisië s’arrêta devant les elfes en leur disant avec un large sourire:

 

-Hey, les jeunes. Arrêtez de vous disputer, la vie est trop courte.

 

-Mais écoutez – moi ce jeune présomptueux, ria Elrond entraînant tous les elfes des environs.

 

-Jeune, jeune. Seigneur Elrond, j’ai bien plus de cent trente ans. La plus jeune est bien Lysbeth.

 

-En fait d’un point de vu strictement technique, oui. Mais d’un autre point de vu si je puis dire, non.

 

-Comment cela ?

 

-Une partie de moi à sept ans soit, mais une autre en a bien plus de quarante mille.

 

-HEIN ! ! ! s’exclama Bilbon ne comprenant rien.

 

-Mon chère Bilbon, Lysbeth est la fille des Valar et elle va les rejoindre.

 

-Maman, je peux monter Miel et faire la course jusqu’aux havres contre Bilbon et Laurisië ?

 

-Hhhmm ! Allez – y.

 

Lysbeth monta Miel et se mit à côté de Bilbon. Miel et Laurisië mirent leurs oreilles en arrière et attendirent le moment du départ donné par Celeborn.

 

-A vos marques, prêt….PARTEZ ! ! !

 

Les deux animaux partirent au grand galop et les cris fusaient du côté des mortels et des immortels. Les mortels soutenaient Bilbon et les elfes Lysbeth.

 

-Vas – y Lysbeth, tu vas le battre.

 

-Cours plus vite Laurisië, elle te rattrape.

 

-BILBON, BILBON, BILBON.

 

-LYSBETH, LYSBETH, LYSBETH.

 

Le vent sifflait dans les oreilles des deux cavaliers et des montures, aucun des deux ne voulaient perdre. Le nuage de poussière cacha un instant la course, mais le vent se leva et le dissipa. Les cavaliers avaient légèrement accéléré pour pouvoir assister à l'arrivée, les elfes hurlaient comme des dingues pour soutenir leur princesse tandis que les hommes et les hobbits soutenaient Bilbon à grands cris. La porte de la cité arrivait rapidement, et malheureusement, on ne pouvait y entrer qu’un par un. Le premier à y entrer serait le vainqueur. La course continuait de plus belle, et les elfes de Mithlond entendant les cris comprirent qu’une course se faisait entre une elfe et un hobbit, mais la course était serrée. Un garde de la cité oublia qu’il était garde et se mit à beugler :

 

-ALLEZ – Y DAME LYSBETH, VOUS ALLEZ LE BATTRE ! ! ! MONTREZ –LUI QUE LES ELFES SONT LES MEILLEURS ! ! ! !

 

Tous les elfes de Mithlond se mirent de la partie et s’égosillèrent comme des bébés n’ayant pas mangé depuis quatre heures ( par expérience je confirme que ça fait beaucoup de bruit ) :

 

-ALLEZ – Y DAME LYSBETH, VOUS ALLEZ Y ARRIVER.

 

Certains elfes sortirent de la cité et se mirent de chaque côté de la route et hurlaient comme des possédés tandis que les cavaliers et leurs montures passaient devant eux comme des flèches. Les cris devenaient de plus en plus rapides et forts à mesure que Lysbeth et Bilbon s’approchaient de la porte. Lysbeth se pencha sur l’encolure du loup et lui dit :

 

-Vas – y mon grand, tu vas y arriver. Tu es plus rapide, j’ai confiance en toi. Vas – y cours Miel.

 

Le warg fit un ultime effort, dépassa Laurisië et s’engouffra dans la cité sous les cris de joie des elfes.

 

-HHHHOOOUUURRRRRRAAA ! ! !

 

Lysbeth et Bilbon arrêtèrent leur montures et les cajolèrent tandis que les elfes les félicitaient pour cette sublime course. Le reste de la troupe arriva quelques minutes plus tard au petit galop, Galadriel et Celeborn étant très fier de la victoire de Lysbeth et de Miel. Enfin en dernier arrivèrent Legolas et Gimli qui se chamaillaient, pour une histoire de pari. Lysbeth s’approcha d’eux en souriant et apprit que Legolas avait parié qu’elle gagnerait et Gimli qu’ils arriveraient en même temps.

 

-Mais tonton Gimli, il ne pouvait pas y avoir deux gagnants.

 

-Et pourquoi cela, jeune fille ? s’exclama – t – il d’un ton buté.

 

-Parce que la porte est trop étroite, on ne peut y entrer qu’un par un et si nous étions arrivé en même temps, il y aurait deux traces sur le mur qui prouveraient notre défaite à tous deux.

 

Gimli grogna un peu, puis donna deux pièces d’or, selon les termes du pari. Legolas pouffait de rire en voyant son ami grogner, mais il l’avait qu’en même entendu encourager Lysbeth et pas une fois Bilbon. Tous riaient et parlaient de la fin de la course quand un très vieil elfe apparu et leur dit :

 

-Majesté, c’est l’heure. Nous devons embarquer, si nous voulons être sortis du golf avant la nuit.

 

-Oui, Círdan. Merci.

 

Tous s’approchèrent du navire qui allait emmener Lysbeth de l’autre côté de l’océan. Le bateau était magnifique, mais Lysbeth sentait son cœur se serrer à l’approche du départ. Milui, Gandalf, Gris poil et Bilbon étaient déjà montés, et il ne restait sur le port plus que Lysbeth, Frodon et Lily qui avait du mal à dire au revoir à son frère. Frodon lui avait l’air soulagé comme si un fardeau venait de lui être retiré et Lysbeth tournait le dos à ses parents, ses épaules avaient tendance à tressauter. Quand elle se retourna, ils virent les grosses larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle se jeta au cou de ses parents et pleura toutes les larmes de son cœur comme eux. Elle fit la même chose à tout ceux qui l’avait soutenue durant ses aventures. Aragorn lui offrit au nom du peuple du Gondor et de l’Arnor, de Boromir, de Faramir et de leurs épouses, une bague en mithril sertie d’une pierre de lune. Quand on regardait bien la pierre, on pouvait voir une carte d’Arda avec le Gondor, l’Arnor, l’Ithilien, le Rohan et toutes les régions ouest. Lysbeth voulu la mettre, mais la bague était trop large et elle tombait :

 

-Tonton Aragorn, elle est trop grande, elle tombe.

 

-C’est normal ma puce, tu pourras la mettre quand tu seras une adulte et que ta croissance sera terminée.

 

La fillette ravi lui sauta au cou et l’embrassa sur tout le visage, mais elle continuait à faire la grimace.

 

-Tu piques toujours autant, tonton. Et puis avec la barbe, tu fais vieux.

 

Arwen éclata de rire, car elle aussi faisait le même reproche à son royal époux qui prit la décision de se raser la barbe pour avoir enfin la paix dans son ménage. Elle embrassa tous les hommes du Gondor, de l’Arnor et de l’Ithilien ce qui faisait quand même quelques 50 personnes en comptant les gardes qui lui retournèrent ses baisés et ses embrassades. Eomer s’approcha d’elle et lui offrit au nom de tout le peuple du Rohan, un poulain, un magnifique poulain noir comme la nuit avec une étoile blanche sur le front et les quatre paturons blancs. Elle l’appela « chaussette » ( elle est toujours une enfant que je saches, c’est vrai que c’est pas top quand vous demandez à votre monture Noro lim chaussette, ça le fait pas. N’ayez pas peur, elle va changer et le nom aussi ). Elle sauta au cou d’Eomer et comme Aragorn, lui embrassa tout le visage pour le plus grand plaisir du roi de la marche qui la serra fort contre lui. Elle embrassa aussi la délégation rohirrim au grand complet qui la serrèrent fort contre eux en lui prodiguant moult conseils et phrases de la part du peuple du Rohan. En dernier, elle se tourna vers les elfes. Thranduil s’approcha d’elle et lui offrit de la part du royaume d’Eryn Lasgalen un pendentif représentant le royaume d’Eryn Lasgalen. En remerciement, elle embrassa tous les elfes de la délégation d’Eryn Lasgalen qui furent très ravis et aussi très triste de savoir que leur petite fée allait partir dans un autre monde. Le dernier à être embrassé fut Legolas qui la serra fort en versant une larme et en lui demandant de faire attention. Puis elle se tourna vers les autres elfes. Elrond, Galadriel et Gandalf s’approchèrent d’elle et lui dire :

 

-Le temps des grands anneaux de pouvoir est terminé, le temps du renouveau d’une valie est arrivé.

 

Elrond s’approcha d’elle mit un genou à terre et lui donna son anneau :

 

-Voici Vilya, l’anneau de l’air le plus puissant des trois anneaux elfiques. Il a été donné à Ereinion Gil Galad qui me l’a donné avant sa mort à la dernière bataille de l’ultime alliance.

 

Il se releva et fit un pas en arrière, Galadriel mit un genou à terre et lui donna son anneau :

 

-Voici Nenya, l’anneau de diamant, il m’a été confié par Celebrimbor le fils de Curufin lui même fils de Fëanor créateur des silmarils, un peu avant d’être capturé par Sauron et d’être tué par lui.

 

Elle se releva, fit un pas en arrière et se mit près d’Elrond qui regardait la marque blanche sur son doigt. Gandalf s’approcha d’elle, mit un genou à terre, assez difficilement je dois dire, et lui donna son anneau :

 

-Voici Narya, l’anneau du feu, il m’a été confié par Círdan pour m’aider dans ma quête contre le mal. Et réchauffer les cœurs fatigués par le mal et la lutte contre celui - ci.

 

Lysbeth prit les trois anneaux, plus celui que lui avait offert Aragorn au creux de ses mains et dit d’une voix que Galadriel reconnut, avec émotion, comme celle de l’ancienne Beriawen :

 

-Je reviens une ultime fois pour lier ce qui a été séparé. Le temps des anneaux de pouvoir n’est plus. Des quatre éléments, l’eau (Nenya), l’air (Vilya), le feu ( Narya) et la terre ( l’anneau d’Aragorn),sera créé un cinquième élément qui unit les races et les ennemis quand on fait l’effort d’essayer au moment où le besoin s’en fait sentir.

 

Elle referma ses mains comme les pétales d’une fleur qui se referme quand la nuit tombe et une douce lumière l’entoura, puis disparu. Quand elle ouvrit à nouveau les mains, il n’y avait plus quatre anneaux mais un seul qui pourtant était composé des quatre anneaux. La pierre centrale était la pierre de l’anneau qu’Aragorn lui avait offert, la forme de la bague était celle de Nenya, et de chaque côté de la pierre de lune, se trouvait un rubis taillé comme celui de Narya, mais en plus petit et un saphir taillé comme celui de Vilya, mais aussi en plus petit pour faire un ensemble assez harmonieux. Elle le leva vers le ciel, un rayon de soleil le frappa et l’illumina de milles feux, éblouissant tous les témoins. Beriawen reprit :

 

-Voici Melya, l’anneau de l’amour et de l’amitié. Le lien qui uni les ennemis quand on se donne la peine d’essayer au moment où le besoin s’en fait sentir. Adieu.

 

-Maman, c’était Beriawen, non ? dit la fillette en ayant l’air de se réveiller.

 

-Oui ma chérie, c’était elle.

 

-Elle est partie maintenant ?

 

-Oui, ma chérie, pour toujours. Il faut que tu y ailles maintenant, Les autres t’attendent. Au revoir ma douce.

 

-Pourtant je la sens encore en moi. C’est bizarre, murmura – t – elle pour elle même. Elle reprit d’une voix plus forte :

 

-Au revoir maman. Oh une dernière chose. Monsieur Elrond, vous vous souvenez d’Elyana ?

 

-Elyana ? Heu, non. Pourquoi, je devrais ?

 

-Ben oui, quand vous étiez tout jeune, du temps d’avant la chute de mon oncle, vous avez eut une aventure avec elle. Et bien Aelita est sa descendante, c’est pourquoi elle vous ressemble. Au revoir.

 

 

A suivre

 
 
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