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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 26     Les chapitres     5 Reviews    
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Le couronnement

 

 


 

Les rires qui résonnaient dans toute la forêt faisait sourire tristement le Roi Thranduil qui s’engageait dans les bois. Arrivé devant le palais de Celeborn et Galadriel, un rire cristallin éclata dans l’air doux de Caras Caradhon. Et là bizarrement, il eut une envie folle de se joindre à ce rire, de danser et de chanter. Il sentit le désespoir qui étreignait son cœur s’envoler comme le brouillard disparaît quand apparaît le soleil. Il fut accueillit à bras ouvert par Lysbeth qui tenait la main d’une très belle elfe. Cette dernière avait de magnifiques cheveux dorés qui brillaient au soleil comme de l’or. Ses yeux couleur émeraude avait une lueur de tristesse et de résignation qu’il avait ressenti durant longtemps. Il se demanda comment Lysbeth qui avait réussit à le débarrasser de son désespoir en quelques secondes, avait pu échoué avec cette gracieuse elfe. Le cours de ses pensées fut détourné quand Lysbeth lui parla de sa belle voix douce et cristalline :

 

- Monsieur Thranduil, je voudrais vous présenter Madame Lenwen. Elle est très gentille, et elle sait faire les meilleurs gâteaux au chocolat de toute la terre du milieu.

 

Dame Lenwen devint rouge comme une pivoine pendant que Thranduil tentait de ne pas éclater de rire. La pauvre elfe ne savait plus du tout où se cacher, sachant qu’elle ne pouvait pas faire grand chose à la princesse sans se faire tirer les oreilles par ses parents. Le roi Thranduil se disait que quand Lysbeth avait une idée en tête, elle ne l’avait pas autre part. Lysbeth quant à elle était parti tout mettre en place pour le cadeau de Thranduil. Lenwen se tourna vers le roi Thranduil et se noya dans le bleu de ses yeux. Il y avait une immense sagesse qui se voyait au fond de ses prunelles saphirs. Elle sentit quelque chose qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps chatouiller son cœur. Elle baissa humblement les yeux et ne put voir l’étrange lueur apparaître dans le regard de ce dernier. Galadriel et Celeborn qui venaient d’arriver les regardèrent tous les deux et comprirent tout le travail de leur fille afin de rendre tout le monde heureux, y compris Lenwen et Thranduil. C’est pour cela qu’elle avait été si aimée à Valinor. Son don naturel pour aider les autres à recommencer à vivre la faisait aimer de tous et haïr de Melkor.

 

Avec un sourire complice, ils changèrent au dernier moment la disposition des convives. Ainsi Thranduil et Lenwen se retrouvèrent l’un à côté de l’autre. Lysbeth se trouvait près de ses parents et se forçait à manger comme eux, avec la même grâce. Les convives avaient énormément de mal à manger, car les pouvoirs de Lysbeth n’en faisaient qu’à leur tête. Des fleurs poussaient sur la table et éclosaient en émettant des pop assez bruyant aspergeant tout le monde de pollen et faisant éternuer tout le monde. Des lapins couraient sur le sol en émettant des cris et des couinements aigus assez exaspérants. Des oiseaux multicolores apparaissaient d’un seul coup, chantaient comme des éperdus puis disparaissaient aussi vite qu’ils étaient arrivés. Ensuite, une pluie de pétales roses apparut recouvrant tout d’un manteau odorant. Soudain, tous les convives se retrouvèrent avec une couronne de fleurs violettes sur la tête qui chantait à tue – tête « c’est la danse des canards qui en sortant de la mare se secouent le bas des reins et font coin – coin ». Pour ne pas s’étrangler avec son repas, Celeborn avait cessé de regarder autour de lui pour se concentrer sur son assiette et rien d’autre. Galadriel quant à elle avait dû mal à reprendre sa respiration entre chaque crise de rire.

Brusquement, le silence absolu des convives lui fit craindre le pire. Il releva la tête et laissa tomber sa fourchette en même temps que sa mâchoire. La salle à manger avait disparu. A la place, ils se trouvaient dans une grande clairière dont le sol était recouvert de mousse moelleuse et de petites fleurs bleues et roses. Ils entendirent le doux murmure de l’eau, et se tournant, ils virent une petite cascade qui rafraîchissait agréablement l’atmosphère, formant un petit bassin où nageait des poissons dorés et d’autres multicolores. Ils étaient émerveillés par ce que la princesse était capable de faire. C’était merveilleux, tout simplement merveilleux. Tous les elfes présents avaient les larmes aux yeux en voyant une telle merveille. Le dessert arriva enfin servit par des elfes émerveillés par la toute nouvelle salle à manger. Inconsciemment, Thranduil prit la main de Lenwen et la serra fort comme pour lui transmettre sa joie de voir une telle beauté réapparaître dans un monde qui avait été si proche de la disparition. Lenwen rougit à nouveau violemment mais serra quand même la main du roi qui s’aperçu enfin de ce qu’ils faisaient. Il devint aussi rouge que la jeune femme qui avait réussit sans le vouloir à faire à nouveau battre son cœur.

Lysbeth se leva, s’approcha du roi et lui demanda avec douceur, s’il voulait bien fermer les yeux. Celui – ci fronça un peu les sourcils se demandant la raison de cette demande si étrange, mais n’y voyant pas de mal, il accepta et ferma les yeux. Lysbeth passa plusieurs fois la main devant le visage du roi sous les regards rieurs des invités pour être sûr qu’il ne trichait pas. Elle courut vers la porte, l’entrouvrit et apparut devant tout le monde, la louve. L’animal s’assit devant le roi, la langue pendante, attendant qu’il ouvre les yeux pour pouvoir le lécher tout à son aise. Lysbeth se rassit près de ses parents et dit à haute et intelligible voix :

 

- A y est, vous pouvez ouvrir les yeux, monsieur Thranduil.

 

Le roi ouvrit les yeux et eut un mouvement de recul quand il se trouva face à deux grands yeux bleus glacier remplis d’un immense amour. Avant qu’il ait pu faire quoique se soit, il se retrouva par terre, entraînant Lenwen dans sa chute. La louve se mit à lécher comme une dingue les deux elfes. Quand elle les avait vu, elle avait totalement craqué pour son nouveau maître et elle l’espérait sa nouvelle maîtresse, même si Beriawen lui avait dit qu’ils étaient des amis. Thranduil et Lenwen se trouvèrent bientôt couvert de la bave gluante de la louve, et le roi suffocant sous son poids lui ordonna de se reculer. Elle lui obéit instantanément, et s’assit près de la chaise renversée, il fut agréablement surpris de son obéissance. Il se releva, aida Lenwen à faire de même, puis regarda avec attention la louve qui l’observait le regard rempli d’un amour et d’une fidélité sans limite. La louve avait une chaude couleur brun foncé avec des reflets roux, elle était légèrement plus petite que Miel, mais de peu. Il lui caressa la tête et la louve crut défaillir de bonheur. Beriawen avait raison, il aimait les animaux et elle était heureuse d’être là. Elle remuait la queue se retenant de ne pas se jeter à nouveau sur lui. Il était fasciné par la douceur et la finesse de sa fourrure. Il remarqua le collier avec la pierre bleue autour de son cou massif. Pourtant elle était un peu plus fine que Miel, et elle avait l’air beaucoup plus douce. Il eut véritablement le coup de foudre pour elle, sentiment réciproque pour la louve qui s’approcha doucement en frétillant de la queue et se mit à le renifler sous toute les coutures, lui et Lenwen qui ne ressentit aucune peur car elle aussi avait craqué pour la louve. Elle regrettait déjà que l’animal doive partir pour Mirkwood enfin, Eryn Lasgalen. Thranduil lui gratta tendrement derrière l’oreille, puis se tournant vers Lysbeth qui tentait à nouveau de manger comme Lenwen lui avait appris, lui demanda :

 

- Princesse, je vous remercie de ce magnifique présent. Je l’adore, elle est tellement douce. Merci encore. Comment s’appelle – t – elle ?

 

- Je ne sais pas, c’est à vous de la nommer. C’est votre amie et elle vous suivra où que vous alliez.

 

- Bien, je vais alors l’appeler Amaurëa. Car pour elle comme pour nous aujourd’hui est une aube nouvelle.

 

- C’est beau comme nom. Amaurëa.

 

La louve toute nouvellement baptisée remua la queue comme une malade, renversant ceux qui se trouvait près d’elle, puis se rassit près de Thranduil. Le roi demanda à Lysbeth :

 

- Comment saviez – vous, pour le warg ?

 

- Lysbeth lit dans les pensées, mais elle ne nous a rien révélé, car vos pensées sont secrètes et même sous la torture elle ne dira rien, expliqua Celeborn qui regardait sa fille très fier d’elle.

 

- Je lui fait toute confiance, vos altesses. Mais le temps passe et nous devons partir vers Minas Tirith à grand train. Le couronnement à lieu dans deux jours et nous sommes loin de la cité des hommes.

 

- Bien, dit Celeborn.

 

Tous se levèrent et quittèrent la pièce. Lysbeth et ses parents allèrent dans la chambre de l’enfant prendre ses bagages ainsi que Mitzy. Puis ils descendirent rejoindre les autres dans la cour. Lysbeth vit avec joie que Lenwen allait les accompagner. Mais elle fit une tête de trois kilomètres de long quand elle fut mis sur un cheval et non sur Miel. Lenwen et Thranduil étaient eux aussi à cheval. Amaurëa et Miel étaient côte à côte.

 

- Lysbeth ma chérie, tu ne peux pas monter Miel cette fois – ci. Car tu dois t’entraîner à monter d’autres animaux et surtout les chevaux. Miel te suivra et de plus, il pourra jouer avec Amaurëa.

 

- D’accord Papa. Au revoir papa, au revoir maman à bientôt, dit – elle d’un ton un peu déçu.

 

- Au revoir ma chérie. On se retrouve à Minas Tirith, répondit sa mère en souriant.

 

Thranduil et toute l’escorte s’ébranla, Miel marchant à côté de Lysbeth et Amaurëa près du roi. Lysbeth grogna un peu de devoir être sur Laurisië et non sur Miel. Mais dix minutes plus tard, le roi Thranduil et toute l’escorte poussaient leurs chevaux pour rattraper Lysbeth et Miel qui avaient prit une bonne avance sur eux. Mais elle arrêta son cheval à la lisière de la forêt et attendit que les autres la rattrapent. Le roi Thranduil suivit Amaurëa qui les amena à Lysbeth qui les attendait tranquillement. Il comprit que la petite pouvait sans problème suivre une cadence beaucoup plus soutenue et donna l’ordre de partir au galop. La troupe suivit Miel et Amaurëa qui prirent immédiatement une allure très rapide, tellement rapide que les chevaux avaient du mal à les rattraper. Lysbeth entra vite dans le jeu des deux fauves et poussa son cheval à la vitesse maximum. Elle dépassa les deux animaux et mena la troupe dans un train d’enfer. Mais le soleil se coucha et elle décida de ralentir pour enfin, s’arrêter aux abords d’un marécage. Miel et Amaurëa décidèrent de rester près d’elle et de la protéger jusqu’à l’arrivée de l’escorte. Ils ne mirent pas longtemps à venir et trouvèrent un campement dressé, avec emplacement pour les couvertures, un feu et même le repas qui finissait de cuire. Les elfes n’eurent qu’à installer leurs couvertures et à manger ce que la princesse avait fait. A force de rester avec la communauté de l’anneau, elle avait appris beaucoup de choses, Sam lui avait appris à faire la cuisine, Aragorn lui avait appris à monter un campement et allumer un feu. Le roi Thranduil fut très impressionné par les connaissances acquises par la fillette qui s’endormit le nez dans son assiette. Lenwen s’approcha d’elle, lui nettoya le visage avec douceur et la coucha tendrement sous les couvertures.

 

En voyant la douceur des gestes de Lenwen, Thranduil se dit qu’elle serait une très bonne mère pour ses enfants. « Mais qu’est ce que je dis, elle ne voudra jamais quitter la Lothlórien. Et belle et sage comme elle est, elle doit déjà être mariée. Son époux a bien de la chance. ». Lenwen quant à elle pensait au roi. « Pourquoi est – il roi ? Il est si beau et si majestueux. Mais un roi de cette puissance doit – avoir une reine digne de lui et moi je ne suis rien. Son épouse a bien de la chance. Une chance que j’aimerai vraiment avoir. » Lenwen caressa un moment les cheveux de Lysbeth, puis repartit vers sa couche. Elle n’entendit pas le soupir d’exaspération qui venait de la couche de la fillette. La nuit fut calme et douce. Lysbeth se réveilla toute seule le lendemain au lever du soleil. Thranduil s’approcha pour la réveiller, mais elle était déjà en train de rouler sa couverture et ranger ses affaires dans son sac. Rapidement et efficacement, elle effaça toute trace de son passage, comme si elle n’était jamais venu dormir à cet endroit. En un rien de temps, la troupe repartit pour Minas Tirith. Ils durent traverser la rivière et en face d’eux se profilèrent les montagnes blanches et à l’extrémité, le Mindolluin et Minas Tirith le but de leur voyage. Lysbeth poussa à nouveau son cheval à galoper, mais cette fois – ci poursuivit de près par Thranduil qui tenta de battre la fillette à la course.

A la fin de la journée, ils étaient arrivées en vue de Minas Tirith. Mais Lysbeth ne voulait pas qu’on la voit. Elle voulait faire une surprise à tout le monde. Il y avait un monde fou, et surtout, il y avait les membres de la communauté à l’entrée de la cité. Elle décida de faire demi – tour et de s’installer dans la forêt qui était collée à la cité afin de faire la surprise. Le roi Thranduil tenta de la faire changer d’avis, mais c’était comme essayer de soulever une montagne avec du fil dentaire, c’était peine perdue. Thranduil et Lenwen durent se rendre à l’évidence, elle ne bougera pas de la forêt. Amaurëa et Miel restèrent avec elle, Thranduil leur ayant ordonner de le faire. Thranduil et toute l’escorte sauf Lenwen qui décida de rester avec la princesse, allèrent à Minas Tirith saluer le nouveau roi. Le roi leur dit que le couronnement devait avoir lieu au lever du soleil et qu’elles devaient être prêtes à ce moment.

Dans la forêt, Lysbeth fit apparaître une cascade avec un petit bassin et prit un bon bain. Elle se récura complètement de la tête aux pieds, puis elle se prépara pour la journée du lendemain. Elle aida aussi Lenwen à se préparer pour le lendemain. Elle lui tressa les cheveux du mieux possible pour la rendre encore plus belle que jamais et faire définitivement craqué le roi. Le matin arriva plus vite qu’elle ne le pensait, mais heureusement elle était prête enfin, elles étaient prêtes.

 

La cérémonie se déroula devant les portes de la cité. Le peuple observait le silence en même temps qu’Aragorn remontait l’allée formée par les armées des capitaines de l’ouest. Il était habillé d’une cotte de maille noire, avec une ceinture argentée. Il portait une longue cape blanche comme la neige du Caradhras et serrée par la broche qui lui avait été offerte par Galadriel. Il était nu – tête, mais portait sur le front une étoile sur le front liée par une fine bandelette d’argent. Derrière lui marchait Eomer, Imrahil, Gandalf et les quatre hobbits. Boromir sortit de la cité et rencontra Aragorn au milieu de la foule. Derrière Boromir marchaient quatre hommes vêtus de l’armure et des hauts casques de la citadelle qui portaient un grand coffret de lebethron ( bois noir ) cerclé d’argent. Boromir s’agenouilla devant Aragorn et lui dit :

 

- Le dernier intendant du Gondor sollicite l’autorisation de remettre son mandat.

 

Puis il lui tendit une verge blanche, mais Aragorn la lui rendit en disant :

 

- Ce mandat n’est pas terminé et il sera tien et celui de tes héritiers, tant que durera ma lignée. Remplis maintenant ton office !

 

Boromir se releva et demanda au peuple du Gondor s’il voulait d’Aragorn comme roi légitime. Les gens du Gondor et les armées crièrent d’une seule voix :

 

- OUI !

 

Il continua en disant que la coutume d’autrefois voulait que le roi donne la couronne à son héritier ou d’aller chercher la couronne dans le tombeau où gisait le roi. Mais qu’aujourd’hui, il avait utilisé son pouvoir d’Intendant pour amener la couronne du dernier roi Eärnur et l’apporter au nouveau souverain. Les gardes qui portaient la boite s’approchèrent, Boromir l’ouvrit et poussa une exclamation de stupeur. La couronne avait disparu. Boromir devint de la même couleur que la cape d’Aragorn qui lui devint de la même couleur que l’ex – œil de Sauron.

 

Il allait pour faire un pétage de plombs magistral, quand un vent frais et puissant se leva brusquement en força la foule à se séparer en deux. Thranduil comprit immédiatement le pourquoi du comment, mais resta silencieux afin de ne pas gâcher la surprise de tous. Le vent se calma un peu, et sur le chemin ainsi créé, des pétales de fleurs apparurent dans l’air et se déposèrent délicatement sur le sol, formant une allée rose et blanche. Venant du Nord, une lumière éclatante apparue, éblouissant tout le monde. Cette étrange lueur se rapprochait lentement d’eux. Les gardes se mettaient en position de défense au cas où. Puis la lumière commença à diminuer et une petite silhouette à peine plus grande que les hobbits se détacha. Aragorn plissa les yeux pour essayer de reconnaître cette silhouette qui avait l’air de porter quelque chose de très lourd. Soudain, il reconnut les cheveux noirs comme la nuit. Il se mit à trembler, et posa sa main tremblante sur sa bouche pour étouffer une exclamation de stupeur. La silhouette marchait avec la même grâce que la reine des Galadhrims, elle n’avait pas l’air de marcher, mais de flotter. Les larmes se mirent à couler librement sur les joues de ceux qui l’avaient connu et reconnu. La princesse des Galadhrims portait une longue robe blanche qui traînait avec élégance sur le sol. La robe montrait à tous son statut auprès des elfes, elle était incrustée de diamant et de pierres précieuses de toutes les couleurs qui la faisaient miroiter au soleil. Elle était brodée avec des fils d’or et d’argent qui créaient des motifs floraux et des arabesques sur le bustier, les manches, et le bas de la jupe. Sa tête était ceint d’un diadème en mithril, en ithildín et en or représentant deux arbres entrelacés. Les yeux des personnes présentes se posèrent sur ce qu’elle portait. Boromir reconnu immédiatement la couronne d’Eärnur. Lysbeth continua à s’avancer avec la même grâce vers Aragorn qui posa un genou devant elle, le visage en larme. Lysbeth lui donna la couronne en chuchotant :

 

- Je suis désolée de vous avoir fait peur Roi Elessar. J’espère qu’un jour vous me pardonnerez autant que je vous ai pardonné.

 

- Ma chérie, c’est à nous et non à toi de demander pardon. C’est nous qui avons fait cette terrible erreur. Pardonne – nous Lysbeth ma chérie. Nous avons eut tellement peur de te perdre que nous avons mal réagis.

 

- Je…je peux vous appelez à nouveau tonton ?

 

- Ce serait pour moi un honneur d’être nommé ainsi par la princesse des Galadhrims et la fille unique des Valar.

 

Il y eut des oooooohhhhhhhhhh de stupéfaction quand les hommes découvrirent qui était cette enfant. Lysbeth souriait à Aragorn mais chuchota:

 

- Tonton Aragorn, tu pourrais prendre la couronne, elle est très lourde.

 

- Mais bien sûr ma petite puce chérie. Tu veux rester près de moi ?

 

- Non, je dois revenir près de monsieur Thranduil pour essayer de le marier avec dame Lenwen.

 

Aragorn pouffa de rire à cette déclaration, délesta la lourde couronne des mains de la fillette qui repartit chercher dame Lenwen. Pendant ce temps, Aragorn leva la couronne en l’air et prononça les même parole qu’avait dit son ancêtre Elendil quand il arriva de Númenor en terre du milieu :

 

- Et Eärello Endorenna utúlien. Sinoma maruvan ar Hildinyar tenn’ Ambar – metta.

 

Puis au lieu de mettre la couronne sur sa tête, il demanda que Frodon l’apporte et que Gandalf lui pose sur la tête. Ce que firent les deux amis du roi Elessar. Puis Boromir s’écria :

 

- Vive le roi.

 

Cri fut reprit par toute l’assemblée, enfin presque toute l’assemblée, car Lysbeth venait d’arriver avec Lenwen et le Roi Thranduil se mit littéralement à baver sur elle, la dévorant des yeux. Son fils voyant la tête de son père, suivit son regard et comprit qu’une femme allait bientôt réparer le cœur meurtri de son père. Il vit près de la jeune femme, Lysbeth et derrière la fillette deux fauves, Miel que tout le monde connaissait et un autre qui s’installa au pied de son père et qui regardait le roi sylvestre avec adoration. Il était un peu jaloux que son père regarde une autre femme que sa mère, mais il comprenait enfin la douleur qu’avait dû ressentir son père à la mort de son épouse et le voir heureux lui remontait le moral. Il était intrigué par le gros fauve qui était couché devant les pied de son père, il était plus fin que Miel, et avait l’air plus doux. Il regarda la jeune femme elfe et vit une douleur sourde et du désespoir hanté son regard émeraude. Il se demanda pourquoi Lysbeth ne l’avait pas soigné, peut – être qu’elle ne pouvait pas.

 

 

A suivre.

 

 

 

 

 
 
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