manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 9     Les chapitres     5 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
La chute de Gandalf
La chute de Gandalf

 





La communauté repartit dans l’obscurité des mines de la Moria avec la peur d’être découvert par les créatures démoniaques qui peuplaient les mines. Tous avançaient les uns après les autres en faisant le moins de bruit possible. Ils avaient décidé que Miel avec Lysbeth seraient derrière Gandalf. En effet, ils comptaient sur la vue exceptionnelle de l’enfant et de l’odorat développé de Miel pour détecter les pièges, les gouffres, et les diverses créatures malsaines qui squattaient les lieux. Le silence n’était troublé que par les respirations de la communauté et leur différentes façons de marcher. Ça l’amusaient, elle écoutait avec attention les autres membres de la Communauté de l’Anneau, les hommes et le magicien avaient un pas ferme régulier, Gimli un pas lourd, les hobbits des pas doux et feutrés et quant à Legolas et Miel, on entendait presque rien.



Ils continuaient à avancer tranquillement quand Lysbeth remarqua qu’ils marchaient tout à côté d’un immense précipice. Lysbeth murmura à Miel d’une voix tremblante :



- Ne regarde pas en bas Miel, c’est très profond. J’ai peur. Tu fais attention, hein ? Tu ne dois pas tomber.



Gandalf s’arrêta un moment et expliqua aux autres que la richesse de la Moria venait d’un certain métal plus précieux que l’or ou les pierres précieuses, le mithril. Il s’avança un peu, augmenta un peu la puissance du cristal et la lumière fut réfléchi par les filons de mithril qui couraient sur le mur. La puissante lumière ainsi créée montra à tous la beauté de ce métal. Miel s’approcha un peu, pencha la tête, imitant ainsi les autres qui étaient fascinés par cette splendeur. Merry s’approcha un peu trop du bord et fut retenu du justesse par Pippin avant qu’il ne tombe dans le gouffre.



La petite troupe recommença à avancer à la suite de Gandalf. Ils arrivèrent devant un immense escalier en pierre tellement raide que même Aragorn avait des difficultés à le grimper. Miel avait refusé d’un mouvement de tête que Lysbeth descende de son dos. Les autres avaient été d’accord avec le warg, pensant que la fillette se fatiguerait trop vite et risquerait de tomber dans le vide. Ils grimpèrent longtemps, les hobbits avaient depuis longtemps abandonné la station debout pour avancer à quatre pattes. Enfin après trois heures de reptation pour les hobbits, la communauté arriva en haut de l'escalier qui se terminait par un plateau d’où partait trois chemins différents. Lysbeth et Miel ne purent aider Gandalf, car même avec leurs sens développés, ils ne savaient pas où ils devaient aller. Donc Gandalf dut s’arrêter pour réfléchir et retrouver de mémoire le bon chemin.



Lysbeth et toute la communauté se reposaient et accessoirement cajolait Miel qui avait l’air d’apprécier cette attention. Pour les membres de la communauté, c’était la première fois qu’ils pouvaient toucher la fourrure d’un warg sans que l’animal ne tente de les bouffer. Le plus amusant, c’est que Miel se mettait sur le dos pour que les autres lui grattent le ventre pendant que Lysbeth révisait ce qu’Aragorn et Legolas lui avaient appris sur l’elfique. Pendant ce temps, alors que Gandalf réfléchissait et que les autres noyaient Miel sous des câlins, Frodon surprit un mouvement en bas et se précipita vers le vieil homme pour lui annoncer qu’ils étaient suivis.



- C’est Gollum, cela fait trois jours qu’il nous suit. Miel et Lysbeth l’ont détecté au moment même où il a commencé à nous suivre.



- Il s’est échappé des donjons de Barad – dúr ?



- Echappé ou relâché.



- C’est l’Anneau qui la mené jusqu’ici. Il ne se débarrassera jamais de sa dépendance de l’Anneau. Il l’aime et il le hait. Autant qu’il s’aime et qu’il se hait. La vie de Sméagol est une triste histoire. Oui, Sméagol. C’est ainsi qu’on l’appelait avant que l’Anneau ne le trouve et ne le conduise à la folie.



- Quelle pitié que Bilbon ne l’ait pas tué quand il en a eu l’occasion.



- La pitié ? Mais c’est la pitié qui a retenu la main de votre oncle. Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort et les morts qui mériteraient la vie. Pouvez – vous leur rendre ? Frodon. Alors ne soyez pas trop prompte à dispenser mort et jugement. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins. Mon cœur me dit que Gollum a encore un rôle à jouer en bien ou en mal avant que cette histoire ne se termine. De la pitié de Bilbon peut dépendre le sort de beaucoup.



- Je voudrais que l’Anneau ne soit jamais venu à moi, que rien de tout ceci se soit passé.



- Comme tous ceux qui vivent des heures si sombre, mais ce n’est pas à eux de décider. Tout ce que nous devons décider c’est que faire du temps qui nous est imparti. Il y a d’autre forces à l’œuvre dans ce monde à part la volonté du mal. Bilbon a été désigné pour trouver l’Anneau et dans ce cas vous aussi avez été désigné pour le détenir. Et ça c’est plutôt encourageant.



Gandalf arriva à faire sourire Frodon, tandis que Lysbeth au lieu de dire en elfique Sogan nen ( qui veut dire "je bois de l'eau"), dit sogan nem (ce qui veux dire "je bois du nez") ce qui fit rire Aragorn et Legolas qui la reprirent avec un rire joyeux. Et ils furent encore plus joyeux quand Gandalf leur dit quel chemin ils devaient prendre. Tous se levèrent et suivirent tranquilement le magicien qui expliqua à Merry qu’en cas de doute, il fallait toujours utiliser son flair. Ils descendirent tous un escalier aussi raide que celui qu’ils venaient de monter. Au bout de l’escalier, ils arrivèrent devant une salle immense. Tous regardaient la petite fille qui avait l’air ébloui par ce qu’elle voyait. Elle murmura aux autres :



- Vous avez vu comme c’est beau, tontons.



- Non, ma puce. Nous on ne peut pas voir dans le noir, rétorqua en souriant Legolas.



- Risquons – nous à faire un peu de lumière.



Gandalf augmenta la puissance de sa lanterne et éclaira la Moria devant les autres ébahis qui virent enfin ce qu’avait vu la fillette quelques instant auparavant. Une salle sans fond, avec des colonnes sans fin qui montaient haut dans le ciel sans avoir l’air de vouloir s’arrêter. Tous étaient fascinés par ce que pouvaient faire les nains. C’étaient vraiment d’excellents architectes. Gandalf murmura :



- Regardez ! Le grand Royaume et la cité des Nains de Cavenain.



Sam chuchota d’un air émerveillé :



- Pour sûr que c’est artistique, y a pas d’erreur.



Ils reprirent la route, Miel était un peu nerveux et marchait à côté de Lysbeth qui voulait marcher sans aide. Ils avancèrent pendant encore trois heures jusqu’à ce qu’ils passent devant une petite salle devant laquelle s’amoncelait des monceaux de cadavres. Gimli regarda vers l’ouverture et vit un rayon de soleil frapper un espèce de tombeau blanc. Il se mit à courir pour s’y rendre, suivi par toute la communauté, enfin presque toute, car Lysbeth, fascinée par la grande salle, ne fit pas attention aux autres et s’enfonça dans le noir tandis que Miel et les autres essayaient de suivre Gimli. Elle continuait à marcher, sans un regard pour les autres et arriva dans une partie de la salle où un rayon blanc partait du plafond pour s’engouffrer dans un mur. Elle avait la tête penchée en arrière et regardait tout ce qu’elle pouvait voir fascinée par la hauteur des colonnes et la beauté un peu rude de la construction naine. C’était un endroit qui avait dû être chaleureux du temps du Royaume des Nains. Elle n’était plus qu’une ombre parmis les ombres silencieuse et invisible.quand près du mur, elle entendit des cris et des bruits de bataille. Puis soudain, le mur se brisa.



Pendant ce temps, les autres avaient suivi Gimli et étaient arrivés dans la pièce dont le sol étaient recouvert de corps, preuve qu’une terrible bataille avait eu lieu ici. Gimli s’approcha du tombeau et en lisant l’inscription, il se mit à pleurer et à psalmodier une prière naine. Les autres arrivèrent et Gandalf lut ce qu’il y avait écrit sur le tombeau :



- Ici gît Balín, fils de Fundín. Seigneur de la Moria. Il est mort. C’est ce que je craignais.

 

Il baissa les yeux vers le sol et vit par terre un squelette qui tenait encore un vieux livre tailladé et légèrement brûlé. Il retira les mains du mort et prit le livre. Une grande partie des feuilles se détacha et tomba au sol quand il se releva. Il commença la lecture :



- Ils ont pris le pont et la deuxième salle. Nous avons barricadé les portes mais cela ne les retiendra pas longtemps. Le sol tremble. Les tambours, les tambours viennent des profondeurs. Nous ne pouvons plus sortir. Une ombre s’avance dans le noir. Nous ne pouvons plus sortir. Ils arrivent...

 

 

Alors qu’il lisait, Legolas se rapprocha d’Aragorn et murmura :

 

- Il faut avancer, ne pas s’attarder ici.

 

 

Le rôdeur acquiesça d’un mouvement de tête. Boromir pour remonter le moral de Gimli lui posa la main sur l’épaule et écouta comme tout le monde ce que lisait Gandalf. Merry, Frodon et Sam étaient côte à côte et devenaient de plus en plus nerveux à mesure que Gandalf avançait dans sa lecture. Pippin quant à lui tenait les affaires du magicien et reculait lentement vers un puits qu’il heurta doucement. Cette petite secousse le fit sursauter et il se retourna brutalement pour voir sur la margelle du puits, les restes d’un nain assit sur le bord. Il approcha doucement la main d’une flèche qui sortait du ventre du mort et la tourna légèrement. Ce geste de curiosité déséquilibra la tête du cadavre qui tomba dans le gouffre. Tous sursautèrent violemment en entendant ce bruit de tonnerre qui remplaçait quelques instants auparavant le silence qui avait régné dans la Moria. Malheureusement, le reste du corps parti peu après la tête, entraînant dans sa chute bruyante, la chaîne et le sceau qui y était accroché. Le boucan fut apocalyptique. Gandalf referma le livre avec un claquement sec et dit sévèrement au jeune hobbit :

 

- Crétin de Touque. Jetez – vous dedans la prochaine fois, cela nous débarrassera de votre stupidité.

 

 

Gandalf lui arracha ses affaires des mains et allait retourner vers les autres quand un bruit incongru résonna dans le silence rétablit de la Moria. Un tambour, un tambour dans les profondeurs. Gandalf et Pippin se tournèrent vers le puits l’air très inquiet pour l’un et l’air du crétin qui vient de faire une bourde magistrale pour l’autre. Des cris inhumains retentirent dans le lointain, et malheureusement pour la communauté, ils se rapprochaient rapidement d’eux. Legolas reconnu instantanément ces cris tandis que l’épée de Frodon virait au bleu et l’elfe s’exclama :

 

- Les orques !

 

 

Boromir se précipita pour fermer la porte et failli se retrouver avec une aération dans la têtequand deux fléches pénétrèrent avec violence dans le bois à moitié pourri de la porte. Il se recula instinctivement sauvant sa vie. Aragorn se tourna vers les hobbits et cria :

 

- Reculez ! Restez près de Gandalf.

 

 

Soudain l’horreur le submergea et il cria aux autres :

 

- Où est Lysbeth ?

 

 

- Elle a dû rester dehors. Nous ne pouvons plus sortir, nous ne pouvons plus rien pour elle si elle est tombée entre leurs mains, dit rapidement Gandalf d’un ton sombre. Il fit le tour de la pièce d’un regard et vit que Miel était proche des hommes, les babines retroussées sur des crocs avides de mordre dans de la chair d’orques.

 

Aragorn jeta la torche qu’il portait et vint à l’aide de Boromir afin de bloquer la porte. Boromir se tourna vers Aragorn et lui dit d’un ton de conversation :

 

 

- Ils ont un troll des cavernes.

 

Legolas leur jeta des haches à doubles tranchants afin de coincer les portes et de retenir le plus possible des créatures ignobles qui allaient bientôt demander réparation pour tapage diurne. Tous se préparèrent à la vague orquesque qui allaient bientôt les submerger. Legolas et Aragorn avaient sorti leur arcs et visaient consencieusement la porte et les interstices aux cas où un de ses G.O (gentils orques) pointent son nez sale dans la salle. Boromir était placé près de l’elfe et du rôdeur avec d’une main son épée et de l’autre son bouclier. Gimli, lui, était sur la tombe de son cousin et grogna :

 

- Qu’ils approchent ! Il y a encore un nain dans la Moria qui respire !

 

 

Gandalf était derrière le tombeau armé de son bâton et de son épée glamdring et cachait les hobbits de son corps. En fait, ils étaient derrière lui, serrés les uns contre les autres et avaient sorti leurs épées. Tous étaient près à la bataille, même Miel qui commençait à bavouiller de joie à l’approche du combat sanglant qu’il allait y avoir. Les orques tentaient de briser la porte à coup de haches et d’épées, Legolas et Aragorn tirèrent chacun une flèche qui s’engouffrèrent dans l’interstice et tuèrent deux des créatures. Soudain, la porte vola en éclat sous les coups répétés. Les orques entrèrent dans la pièce avec la même délicatesse qu’un troupeau de rhinocéros enragés, Legolas et Aragorn tirèrent plusieurs flèches qui firent à chaque fois mouche. Mais ils durent abandonner les arcs pour l’épée et la dague. Tous se précipitèrent dans le conflit. Le bruit était d’une incroyable intensité et le combat d’une incroyable férocité, les cris de rage et de douleurs des orques se mêlaient aux épées qui s’entrechoquaient, aux flèches qui volaient, aux aboiements et aux grognements puissant de Miel qui faisait à lui seul plus de dégâts que la communauté au complet.

 

Le combat avait commencé depuis cinq minutes quand un cri assez ignoble résonna dans la grande salle. Sam qui se trouvait devant la porte eut la joie immense d’être aux premières loges pour assister à l’entrée triomphale d’un troll deeeeeeeeesssssssssss cavernes ( applaudissez l’idiot du village ). Cette fausse – couche d’éléphant dans sa délicatesse naturelle pulvérisa la porte et reçu en cadeau de bienvenu une flèche dans l’épaule. Il se précipita de l’avant et tenta de transformer Sam en crêpe, mais le hobbit, n’étant pas vraiment d’accord, plongea entre les grosses pattes du troll et se retrouva derrière la bestiole qui tenta à nouveau de l’écraser, mais cette fois – ci avec le pied. Le jeune hobbit n’eut la vie sauve qu’à l’intervention d’Aragorn et de Boromir qui saisirent la chaîne qui retenait le troll et le tirèrent vers eux. Le bestiau perdit l’équilibre, tomba en arrière et tenta d’assommer le rôdeur et le gondorien avec un grand coup de masse. Aragorn évita le coup. Boromir fut simplement effleuré par l’arme mais fut quand même sonné. Le troll prit la chaîne à pleine main et envoya l’homme s’écraser contre le mur. Devant le gondorien se trouvait un orque qui voulait le réduire en pièce, mais une flèche de Legolas ralentit la créature et une mâchoire pleine de crocs rougis de sang lui arracha la tête. Le corps décapité de l’orque tomba sur Boromir qui le repoussa avec dégoût et il flatta rapidement Miel qui reparti à l’attaque. Le jeune homme le suivit quelques instants plus tard.

 

Après Boromir, ce fut Gimli qui eut droit à la violence naturelle du troll. Le nain lui envoya une lance dans le ventre et le troll riposta d’un coup de masse qui pulvérisa la tombe de Balín. Gimli n’eut la vie sauve qu’en sautant et en roulant par terre afin d’échapper aux gros pieds du monstre. Il devait se battre contre le troll et aussi contre les orques. Mais ceux – ci recevaient la plus part du temps les coups destinés à Gimli. Alors que celui – ci était par terre et que le troll voulait l’écraser, il n’eut son salut qu’à l’intervention de l’elfe qui envoya deux flèches qui blessèrent le troll qui devint vraiment fou furieux. Il attaqua Legolas à grands coup de chaîne, mais le fils de Thranduil évita habilement chacun des coups, jusqu’au moment où la chaîne s’enroula autour d’une colonne et coinça le troll. Le jeune elfe utilisa la chaîne comme un pont, se précipita sur la tête de l’idiot et tira une flèche dans son crâne dur. L’elfe n’eut d’autre choix que de sauter à terre. Après l’homme, le nain et l’elfe, le troll s’attaqua aux hobbits et tout particulièrement à Frodon. Il lui attrapa le pied et reçut un bon coup d’épée sur la main. Frodon s’égosillait :

 

-Aragorn ! ARAGORN ! ! !

 

 

Le rôdeur chopa une lance, se précipita sur les deux combattants et enfonça celle – ci dans le ventre du troll. Mais le coup qu’il reçut du troll fut proportionnel à la douleur ressentie par celui – ci. Aragorn s’écrasa contre le mur et resta dans les bras de Loríen ( le vala des rêves ). Frodon se précipita sur son ami, tenta de le réveiller mais sans aucun succès. Le troll retira la lance de son corps et avec un sadisme calculé, il lui enfonça dans le flanc. Merry et Pippin en voyant cela se jetèrent sur son dos et s’amusèrent à lui enfoncer leurs épées dans le cou. Le reste de la communauté acheva les derniers orques et se précipitèrent à la rescousse. Sauf Miel qui avait reçu l'ordre de Gandalf de protéger Frodon et Aragorn au cas où d'autres orques viendraient. Les coups pleuvaient sur le troll qui fut achevé d’une flèche dans le gosier. Quand il tomba, tous allèrent voir Frodon qui était toujours allongé par terre. Aragorn qui venait de se réveiller grâce aux douces lèchouilles du warg rampa vers le hobbit, le mit sur le dos et soupira d’aise en l’entendant soupirer. Le hobbit n’était que sonné. Frodon s’assit difficilement en tentant de reprendre ses esprits. Il écarta doucement les pans de sa chemise et montra à tous la beauté de sa cotte de maille. Tous sursautèrent quand ils entendirent Miel aboyer et se précipiter vers le trou fait par le troll. Aragorn reçu un coup de queue en pleine figure. Ils se relevèrent tous et virent ce qui avaient fait réagir ainsi l’animal, il léchait avec joie Lysbeth qui se trouvait donc de l’autre côté du mur. Elle avait dû se perdre et continuer le chemin sans faire attention aux autres et était arrivée après la bataille.

 

Elle ne comprenait pas ce qu’il s’était passé, mais la fessée qu’elle reçut de la part de Gandalf et le sermon de la part de ses tontons lui firent comprendre qu’elle avait fait une grosse bêtise et qu’il ne fallait plus jamais qu’elle s’écarte un tant soit peu d’eux. Elle leur promit que jamais plus elle ne le ferait. De grosses larmes coulaient sur ses joues, car elle avait mal aux fesses mais aussi parce qu’elle avait désobéit à ses tontons. Aragorn la réinstalla sur Miel et ils partirent tous en courant quand ils entendirent les rumeurs des orques qui revenaient. Ils ne purent courir plus longtemps, car ils furent bientôt entourés par des orques venus de tous les coins de la Moria. Lysbeth regardait avec curiosité des êtres qui grognaient. Mais elle se mit à trembler et Miel avec elle quand ils entendirent tous deux un grondement sourd au loin et qui se rapprochait. Elle poussa un hurlement de terreur et levant la main, elle pointa de son doigt tremblant, le fond de la salle. Le grognement retentit à nouveau plongeant les orques dans l’affolement le plus complet et ils partirent tous en criant de peur fuyant la chose qui arrivait. Bientôt il ne resta que les membres de la communauté et Lysbeth qui tentait de descendre de Miel pour s’enfuir le plus vite possible. Aragorn tenta de la rattraper, mais elle se faufila et s’enfuit dans la direction opposée. Les autres restaient un moment et Boromir demanda à Gandalf :

 

-Quel est ce nouveau maléfice ?

 

 

-Un Balrog, un démon de l’ancien monde. Cet adversaire est plus fort que vous. Courez !

 

 

Ils partirent en courant sur la trace de la fillette qui fut vite rattrapée par eux, et toute la petite troupe s’engouffra par une petite porte. Boromir faillit tomber dans un gouffre et fut rattrapé par Legolas et par les crocs de Miel qui attrapa l’elfe par la tunique et le tira en arrière. C’était la deuxième fois que l’animal lui sauvait la vie. Les autres arrivèrent à la suite de Legolas, de Boromir et de Miel. Gandalf s’appuya contre le mur épuisé par la course et dit au rôdeur près de lui :

 

-Guidez – les Aragorn. Le pont est proche.

 

 

-Non.

 

 

-Faites ce que je vous dit ! Les épées ne nous sont d’aucun secours ici.

 

 

Ils se mirent à descendre quatre à quatre les escaliers qui menaient au pont de Khazad – dûm, mais une brèche dans l’escalier les contraignit à stopper leur avancée. Legolas prit Lysbeth dans ses bras, sauta et la déposa doucement sur le sol. La fillette recula un peu pour ne pas gêner ses tontons et les encouragea de sa petite voix. Legolas se tourna vers Gandalf, lui fit un signe en l’appelant :

 

-Gandalf !

 

 

Le magicien sauta et fut rattrapé par Legolas. Mais les orques se mirent à tirer sur la compagnie, Legolas et Aragorn ripostèrent, tuant les meilleurs archers. Boromir prit Merry et Pippin sous ses bras et sauta. Mais une partie de l’escalier s’effondra après qu’il eut sauté. Aragorn prit Sam dans les bras et le jeta dans les bras de Boromir. Les orques continuèrent à leur tirer dessus, puis sans le vouloir, Lysbeth effleura le jeune elfe et celui – ci eut temporairement une vision plus perçante et un tir plus précis, le temps que dura l’effleurement. Legolas demanda à la fillette de lui toucher le dos et de ne pas lâcher, ce que l'enfant fit sans problème. Le rôdeur se tourna vers Gimli, mais celui – ci le stoppa d’un geste en disant :

 

-Non, personne ne lancera un nain.

 

 

Il se prépara à sauter, mais il fut prit dans l’étau écrasant de la puissante mâchoire de Miel qui bondit et se retrouva sans problème de l’autre côté avec un nain gesticulant dans la gueule. Mais le pont s’effrita encore et Frodon et Aragorn se retrouvèrent trop éloignés pour tenter un quelconque saut. Un bout du plafond s’effondra sur s’escalier sous les coups du balrog qui tenta de défoncer la porte. L’escalier se brisa derrière eux et à sa base. Il oscilla et tomba sur l’autre partie ce qui permit à Frodon et à Aragorn de sauter, Boromir réceptionna Frodon et Legolas Aragorn. Ils reprirent leur course, Gimli et Lysbeth sur le dos de Miel qui fonçait dans les escaliers sans ralentir d’un pouce et suivit par les autres qui avaient dû mal à les suivre. Ils arrivèrent dans une salle où jaillissait des flammes de grandes fissures dans le sol. Gandalf leur cria :

 

-Vers le pont ! Dépêchez – vous !

 

 

Tous obéirent au magicien et coururent, mais un rugissement et un regain de flammes les fit s’arrêter et se retourner. Le balrog les avait retrouver et il se mit à leur courir après. Ils passèrent les uns après les autres, et le seul à avoir des difficulté fut Miel qui était un peu gros et dû avancer lentement de peur de tomber dans le gouffre. Quand ils furent de l’autre côté, ils virent que Gandalf s’était arrêté au milieu du pont, il faisait face au Balrog. Lysbeth était descendue de Miel et regardait ce qui se passait. Ce qu’elle murmura arriva aux oreilles sensibles de Legolas :

 

-Tonton Gandalf, il va tomber dans le trou.

 

 

Il regarda avec appréhension ce qui allait suivre priant que la fillette ait tort. D'une main le magicien tenait son bâton et de l’autre, il tenait son épée Glamdring qui luisait froide et blanche. Gandalf hurla :

 

- Vous ne passerez pas.

 

 

En réponse, le Balrog étendit ses ailes noires et s’enflamma en gondant dangereusement. Gandalf lui dit :

 

- Je suis un serviteur du feu secret. Détenteur de la flamme d’Anor.

 

 

Il leva son bâton et la lumière devint éclatante et l’entoura totalement le cachant à leurs yeux. Il cria à nouveau :

 

- Le feu sombre ne vous servira à rien, flamme d’Udûn.

 

 

Le Balrog tira sa grande épée maléfique et l’abattit sur Glamdring. Les deux lames s’entrechoquèrent et l’épée du Balrog vola en éclat. Gandalf lui dit :

 

- Repartez dans l’ombre.

 

 

Le Balrog renifla de dédain et fit un pas en avant sur le pont, il tira son grand fouet maléfique et le fit claquer vers Gandalf qui l'évita très facilement. Gandalf lui hurla :

 

- Vous ne passerez pas !

 

 

Il rejoignit son épée et son bâton et abattit ce dernier sur le pont qui s’écroula quand le balrog avança pour le supprimer un bonne fois pour toute. Il tomba en arrière en hurlant de rage contre Gandalf qui le regardait tomber. Alors que le magicien allait les rejoindre pour continuer leur route, le Balrog fit claquer son fouet qui s’enroula autour de la cheville de l’istari lui faisant perdre l’équilibre. Gandalf en tombant lâcha son épée et son bâton qui tombèrent à la suite du démon. Il n’eut que le temps de se rattraper au bord du pont.

 

Frodon et Lysbeth tentèrent de rejoindre Gandalf mais lui fut rattrapé par Boromir et elle par Legolas. Le vieux magicien les regarda et souffla :

 

- Fuyez pauvres fous.

 

 

Il tenta une nouvelle fois de se retenir, mais il glissait inexorablement vers le gouffre, et tomba.

 

-NNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!

TONTON GANDALF !!! NNNNOOOOOONNNNNNN !!!

 

 

Elle se débattait comme une petite tigresse, mais ne put s’échapper de l’étreinte du jeune elfe qui l’emmena à l’extérieur. Elle sanglotait désespérément. Quand Legolas la lâcha, elle se précipita vers les mines pour retrouver Gandalf mais il courut pour la reprendre dans ses bras. Elle criait et elle pleurait :

 

-TONTON GANDALF, TONTON GANDALF !!!

OOOOOOOOUUUUUUUIIIIIIIINNNNNNNN !!!

 

Aragorn prit la tête de la communauté et poussa tout le monde à marcher, à continuer la route. Lysbeth serrait le cou de l’elfe à l’étouffer et pleurait comme un malheureuse. Legolas fredonnait une berceuse elfique pour la calmer, mais la tristesse était trop grande et quand il la déposait au sol, elle restait prostrée se balançant d’avant en arrière. Il fut donc obligér de la garder dans ses bras. Enfin après plusieurs heures de pleurs, elle s’endormit profondément épuisées par les évènements de la journée.







A suivre.

 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>