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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     5 Reviews    
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The miracueul

Disclamer : est ce qu’il faut vraiment que je le mette ?

 

The miracueul.


 

Le magicien fit un pas en arrière en recevant une petite flèche toute excitée dans les bras. Il la sentit lui donner un bisou sur la joue et entourer son cou de ses deux petits bras potelés. Arwen et son père éclatèrent de rire devant l’exubérance de la petite fille. Gandalf enleva doucement Lysbeth et la redescendit à terre. Il s’agenouilla devant elle et plongea ses yeux dans ceux de la petite fille qui pétillaient de joie, d’innocence et gaieté. Il ne comprenait pas pourquoi elle l’appelait ainsi.

- Je m’appelle Gandalf, Gandalf le gris. Je ne suis pas le petit papa noël, de plus, je ne sais strictement pas qui il peut être. Désolé petite fille.

Lysbeth était déçue, elle qui était si contente de pouvoir enfin rencontrer le père noël, et c’était pas lui. Donc ce n’était qu’un vieux monsieur comme le voisin. Elle dit d’une petite voix qui essayait d’être sévère :

- Je ne suis pas petite, j’ai quatre ans et demi. ( elle y tient à ses 4 ans ½ ).

- Je vous demande milles pardons jeune demoiselle, vous êtes une grande fille, dit le vieux magicien avec un sourire compréhensif.

La fillette lui rendit un beau sourire qui prévoyait plein de cœur brisée quand elle deviendrait grande. Mais le magicien redevint grave quand il lui posa la question qui fâche :

- Quand l’œil t’a parlé, qu’est-ce que tu as ressenti ? En regardant le petit visage qui était devenu bien grave, pour une enfant de cet âge.

- J’ai eu très peur.

- Est ce que tu as aimé sa voix ? demanda – t – il d’une voix un peu hésitante

- Non ! dit – elle d’un ton sans réplique. Elle était pas belle. Et il était méchant. Je ne l’ai pas aimé du tout.

Les trois adultes sourirent devant l’air très sérieux de la petite fille et approuvèrent le courage qu’elle avait pour ne pas se mettre du côté de Sauron. Elle était si innocente qu’ils se demandaient vraiment pourquoi le seigneur des ténèbres en voulait après elle. En tout cas, il y a une chose dont ils étaient sûr, c’est que la petite fille n’avait aucune idée de ce qui lui arrivait. Les adultes devaient continuer leur conversation mais sans la petite fille.

- Lysbeth, tu peux aller te promener si tu veux. Mais surtout ne sors pas de la ville, sinon tu ne serais plus protégée et des méchants risqueraient de te faire du mal. C’est d’accord.

- D’accord, monsieur Elrond. Au revoir monsieur Gandalf, au revoir madame Arwen, au revoir monsieur Elrond.

Elle s’approcha de la porte, se hissa sur la pointe des pieds et réussit en tendant bien son bras à atteindre la poignée, à l’actionner et à sortir. Elle referma consencieusement la porte et partit se promener dans la merveilleuse cité d’Imladris. Tous les elfes regardèrent cette petite fille jouer avec des grains de poussières dans les rayons du soleil ou regarder à plat ventre le travail des fourmis avec patience ou encore, parler à un moineau qui mangeait des miettes de pain qu’elle lui avait donné. Tous le disaient, elle était adorable comme enfant.

Elrond, Gandalf et Arwen continuèrent à discuter de la petite fille.

- C’est une très gentille enfant, et très bien élevée. Elle sait faire sa toilette toute seule. Enfin, il faut l’aider pour certaine partie de son corps, mais sinon, elle est presque autonome. La seule chose qu’il y a d’anormal, c’est qu’elle ne mange pas assez pour une enfant de cet âge. Elle n’a presque rien manger au petit déjeuner, dit Arwen avec douceur.

- Oui, c’est une bonne petite. Ce qui est étrange, c’est la couleur de ses yeux, je n’ai jamais vu de ma vie des yeux de cette couleur, et pourtant ma vie a été longue. Je me demande de qui elle a reçu ces yeux, dit Elrond d’un air rêveur.

- La véritable interrogation, seigneur Elrond, c’est pourquoi Sauron veut se réincarner en elle. Il pourrait plutôt prendre possession d’un guerrier, ou d’un elfe et non d’une petite fille innocente.

- Oui, cela est très inhabituel Gandalf. Il sait quelque chose que nous ignorons sur cette petite. C’est peut – être lui qui est responsable de son arrivé en ces lieux.

- Si c’est le cas, il voudrait plus que tout la posséder, peut – être même plus que l’anneau. Que devons - nous faire, seigneur Elrond ?

- Je ne sais pas Gandalf, je ne sais vraiment pas. Mais je pense que….

- ADAAAAAAAAA !!!

Tous se retournèrent vers le hurlement désespéré, et la porte de la bibliothèque s’ouvrit avec fracas, sur Elrohir l’un des fils d’Elrond. Il était en sang, les yeux rougis d’où coulaient sans discontinuer des larmes. Elrond ne l’avait jamais vu ainsi et pour la première fois depuis bien longtemps, il eut vraiment peur, quelque chose était arrivé à son autre fils. Il se força au calme, bien qu’il ait légèrement pâli.

- Que se passe – t – il, yondo ?

- C’est Elladan, ada. Elrohir ne put se retenir plus longtemps et éclata en sanglot, mais à travers les larmes, ils comprirent, il a été tué dans un embuscade.

- ELLADAN !!! Hurla Arwen qui se précipita vers l’extérieur en larmes. Elrond était complètement choqué, mais la suivi d’un pas plus mesuré. Mais il ne cessait de marmonner :

- Non, pas mon fils.

Quand ils arrivèrent à l’extérieur, ils virent l’horrible vérité. Elladan était par terre, allongé dans l’herbe douce d’Imladris, les yeux fermés, le teint pâle et une tâche de sang qui s’élargissait sur sa poitrine au niveau du cœur. Elrond fit fi des convenances, tomba à genoux et hurla sa douleur. Il prit la tête de son fils et la serra doucement en pleurant. Il lui caressait les cheveux comme pour croire qu’il n’était qu’endormit. Mais aucun souffle ne sortait de ses lèvres bleuies par la mort, aucun mouvement ne montrait la moindre respiration. Son fils était parti pour les cavernes de Mandos.

Elrond pleurait sans faire attention aux autres. Mais il sursauta brutalement quand une main douce se posa sur son épaule. Il leva la tête et croisa un étrange regard violet. Il reprit contenance, et se releva avec raideur. La petite fille s’approcha du corps du fier guerrier elfique et le toucha délicatement du bout des doigts. Une lueur douce sembla émaner d’elle et se répandre dans le corps sans vie du fils d’Elrond. Mais toutes les personnes présentes retenaient leur souffle, attendant de voir la suite des évènements. La petite fille se mit à chantonner une petite chanson qui n’avait rien avoir avec la situation tragique :

- C’est un éléphant qui se balançait sur une toile, toile, toile d’araignée.

Elle regarda l’elfe allongé et recommença à chantonner :

- C’est un éléphant qui se balançait sur une toile, toile, toile ….

- D’araignée, souffla une voix faible.

Tous sursautèrent en entendant cette voix et reprirent espoir. Lysbeth recommença à chanter, mais d’une voix plus joyeuse en duo avec Elladan qui terminait d’une voix toujours plus forte et assurée à mesure que la fillette reprenait sa chanson. Enfin après cinq minutes, Elladan se mit en position assise et regarda autour de lui, ne comprenant visiblement pas sa présence ici, ni les larmes qui continuaient à rouler sur les joues d’Elrond. Il se leva en grimaçant un peu. Il était toujours sale, un peu pâle, tremblant, avec toujours la même tâche de sang sur sa tunique, mais il respirait, il vivait. L’impossible était arrivé, il était en vie. Toute sa famille se jeta sur lui pour l’embrasser et lui prodiguer moult caresses et embrassades.

Quand les effusions furent achevées, Elrond regarda intensément la petite fille qui était repartie jouer avec une feuille. Gandalf croisa le regard du seigneur elfique et tous les deux comprirent ce qui faisait de Lysbeth la personne parfaite pour Sauron. Elle avait le pouvoir de résurrection, et si ce pouvoir tombait entre les mains de Sauron, il deviendrait invincible, ainsi que ses armées. La petite était vraiment en danger, et plus qu’ils auraient pu le penser.

- Gandalf, je voudrais vous voir au plus vite seul.

- Mais bien sûr seigneur Elrond.

Ils allèrent dans la salle où s’était déroulée la veille le conseil de l’anneau. Elrond était plus grave que jamais, car il allait devoir prendre la pire des décisions qu’il avait eu à prendre.

- Gandalf, Lysbeth ne peut rester ici. Quand Sauron découvrira qu’elle est à Imladris, il nous enverra toutes ses armées. Et quand Saroumane découvrira la vrai puissance de Lysbeth et ses pouvoirs, il viendra la chercher. Nous n’avons pas la force de combattre les forces du Mordor et de l’Isengard réunies. Gandalf…

- Je sais ce que vous voulez, seigneur Elrond, mais cette enfant est trop petite, elle ne pourra jamais suivre le rythme des autres et elle ne supportera jamais le voyage. De plus, nous ne savons pas ce que le voyage nous coûtera. Ce n’est pas une bonne idée, je ne suis pas d’accord.

- Gandalf, c’est déjà suffisamment difficile pour moi, mais elle ne doit pas rester trop longtemps au même endroit.

- Mais, elle va se rapprocher du Mordor et peut – être même de Saroumane. Vous la jetez délibérément dans la gueule du loup.

- Je comprend que cette idée peut avoir l’air dangereuse, mais nous n’avons pas le choix. Toujours en mouvement, elle sera plus difficile à repérer. De plus, pour plus de sécurité, je vais envoyer des cavaliers vers les havres, j’espère qu’ils croirons qu’on a envoyé cette enfant en sécurité.

- Pourquoi ne pas le faire ?

- C’est une mortelle, elle n’a pas sa place sur Valinor. Vous devez l’emmener avec vous. Vous pourrez la protéger et la cacher aux yeux de Sauron et de Saroumane.

- D’accord Seigneur Elrond. Mais j’espère que votre plan va fonctionner, car je n’imagine pas les conséquences en cas d’échec.

Ils descendirent vers les jardins pour retrouver la petite fille qui jouait à chat avec les deux fils d’Elrond. La fillette était rouge d’excitation à force de rire et de courir dans tous les sens poursuivie par deux elfes plus que millénaires qui s’amusaient autant qu’elle. Tous les habitants d’Imladris regardaient cette petite fille joyeuse s’amuser comme si le fait de ressusciter quelqu’un était une chose tout à fait naturelle. Elle passait comme un flèche devant Elrond, quand celui – ci la cueillit au vol et la fit tournoyer en l’air pour la grande joie de l’intéressée qui riait comme elle n’avait jamais ri avant. Elrond la reposa doucement la fillette et lui demanda gravement :

- Lysbeth, je dois te demander quelque chose d’important. Est ce que tu voudrais partir en voyage, faire un long voyage vers l’est ?

- Je ne veux pas voir l’œil.

- Non, c’est justement pour pas aller le voir que tu dois partir, car il risque de venir ici pour t’enlever, et nous ne voulons pas qu’il le fasse. Et comme tu ne feras que marcher, il ne te trouvera pas. Tu es d’accord ?

- D’accord. Mais Mitzy, elle va se retrouver toute seule ?

- Mais non, Mitzy t’attend dans ta chambre.

- OUIIIIIIIII ! ! !

Elle partit en trombe vers sa chambre en poussant des cris de joie qui se termina en un véritable hurlement de joie quand elle vit Mitzy qui l’attendait sagement assise sur le lit adossée à l’oreiller. Elrond sourit doucement en entendant la joie simple de la petite fille. Il se tourna vers la communauté qu’il avait fait mander et leur expliqua le changement de dernière minute, mais sans entrer dans les détails. Seul Gandalf était au courant de toute l’histoire. Boromir explosa de colère, trouvant complètement absurde voir inconscient d’envoyer une petite fille d’à peine cinq ans vers le Mordor. Il rajouta que s’il voulait la tuer, il y avait des moyens plus rapides et moins douloureux. Gimli fut convaincu que les elfes avaient totalement perdu la boule. Legolas pensait comme Boromir, mais il faisait confiance à Elrond et lui obéirait. Aragorn sentait qu’il y avait anguille sous roche et pensait à juste titre que Gandalf était au courant de toute l’histoire. Quant aux hobbits, ils étaient ravis, car ils la trouvaient adorable et très mignonne.

Le lendemain, la communauté se préparait à partir et Lysbeth aussi. Arwen lui avait donné des vêtements elfiques qui la faisait ressembler plus à une petite elfe qu’à une petite humaine. Elle tenait Mitzy dans ses mains et portait un petit sac a dos où elle pouvait ranger sa poupée et où il y avait de l’eau et de la nourriture. Elrond s’approcha du magicien, de l’elfe et du rôdeur et leur dit :

- Surtout ne la quittez jamais des yeux. Elle a tendance à faire des cauchemars la nuit, mais elle dort bien quand elle dort dans les bras d’un elfe.

- Comment ??!! s’écria Legolas sous les rires du rôdeur et du magicien. Je vais devoir faire du baby – sitting ( je sais anachronisme ).

- Oui jeune prince Legolas, mais c’est une enfant très sage et très obéissante.

Il leur donna un paquet un peu volumineux et leur expliqua :

- Ce sont ses vêtements de rechange, et ses affaires de toilettes. Elle, elle porte sa nourriture et sa boisson. Elle ne mange pas beaucoup, donc il faudra la forcer un peu pour qu’elle reste en pleine forme, il faudra aussi que vous lui appreniez à s’habiller toute seule, l’elfique, à le lire et à l’écrire et c’est tout. Elle sait se laver toute seule, mais il peut –être l’aider. Faites attention à elle, je la considère comme ma fille, protégez – la comme si elle était la votre, énuméra Elrond qui ressemblait de plus en plus à un papa poule qui laisse sa progéniture aller à un camps de vacance qu’à un puissant et sage seigneur elfique.

- Nous vous le promettons seigneur Elrond, dirent les trois intéressés en pouffant un peu devant un seigneur elfique qui était complètement gaga pour une enfant de quatre ans et humaine qui plus est.

Le seigneur elfique prit Lysbeth dans les bras et l’embrassa tendrement sur les deux joues et la serra fort contre lui, lui donnant les derniers conseils avant qu’elle ne parte. La petite trottina jusqu’au groupe et Gandalf la positionna entre Aragorn et Legolas. Elrond se releva lentement et dit :

- Le porteur de l’anneau prend la route en quête de la montagne du destin. Vous qui voyagez à ses côtés, aucun serment, aucun engagement ne vous oblige à aller plus loin que vous ne le souhaitez. Adieux. Ne vous détournez pas de votre but. Que la bénédiction des elfes, des hommes et de tous les peuples libres vous accompagne.

- La communauté attends le porteur de l’anneau. Rajouta Gandalf.

Frodon regarda les elfes, se retourna et regarda tous ceux qui allaient devenir ses compagnons de route. Il entendit un petit murmure et vit Lysbeth un peu accroupie qui parlait à sa poupée :

- Tu sais Mitzy, on va faire un looooooooooooooong voyage, et tu seras bien mieux dans le sac, en plus les méchants ils ne viendront pas te prendre. Tu vois, c’est bien non. Bonne nuit Mitzy.

La petite fille remit tant bien que mal son sac à dos et fit son plus beau sourire à un Frodon qui le lui renvoya. Puis il avança et prit la tête du convoi. Lysbeth était derrière Legolas et faisait de grands signes aux elfes qui faisaient la même chose. Quand la petite troupe disparu, plus d’un de ses fiers guerriers sentit une larme couler le long de sa joue en voyant cette petite troupe partir vers son destin, et surtout ils craignaient que leur petit bout de chou ne tombe entre de mauvaises mains et qu’elle perde son innocence et sa fraîcheur.

La petite se trouvait devant Aragorn à la fin de la queue et trottinait allègrement derrière Legolas ( pour ceux qui n’en savait rien ). Aragorn regardait le petit bout de chou qui tentait de mettre ses pas dans ceux de Legolas. Un rien l’amusait, la course des nuages, les cheveux de Legolas quand il y avait une petite brise, les oiseaux dans le ciel, les lapins qui s’enfuyaient devant eux, et même la forme des rochers par terre. Le soleil continuait sa route et la communauté aussi. Lysbeth avait de plus en plus de difficulté à marcher, car elle avait une envie folle d’aller se soulager, mais il n’y avait rien autour, pas de buisson ni de forêt. Elle commença à se tortiller en avançant et se mit à zigzaguer. Aragorn crut qu’elle était fatiguée, car il avait bien entendu Gimli et Sam se plaindre, mais jamais la petite et il s’en voulut de l’avoir oublier. Il se rapprocha d’elle et lui demanda gentiment :

- Tu es fatiguée, tu veux que je te porte, Lysbeth ?

- Non, je ne suis pas fatigué, gémit – elle d’une petite voix.

- Ben alors qu’est ce qui t’arrive ? demanda gentiment Legolas qui avait entendu le gémissement de la petite.

- J’ai envie de faire pipi.

Les deux hommes se regardèrent un peu mal à l’aise, ils n’avaient pas du tout pensé à ça et la petite n’allait pas pouvoir se retenir plus longtemps, ils le voyaient bien sur son jeune visage crispé par la lutte contre ce besoin naturel. Aragorn eut une idée et couru voir Boromir :

- Boromir, pourriez – vous me prêter votre bouclier ?

- Pourquoi cela, il y a un problème ?

- On peut dire ça comme ça, on a simplement oublié qu’une petite fille de quatre ans et demi marchait avec nous.

- Et que lui arrive – t – il ? demanda Gandalf inquiet.

- Besoin pressant.

- Ah d’accord. Et bien tenez, dit le gondorien en lui tendant son bouclier.

Aragorn fit demi tour pour voir Lysbeth qui trépignait littéralement et Legolas qui la poussait à se retenir. Aragorn mit le bouclier d’un côté et une cape de l’autre pour la cacher aux yeux des indiscrets. Mais elle n’arrivait pas à enlever son pantalon et c’est Legolas qui l’aida à se déshabiller. Après s’être soulagée, le soulagement de la petite fit plaisir aux autres. Elle embrassa Aragorn et Legolas sur la joue et tous recommencèrent à marcher tranquillement éloignant la petite d’un danger, mais la rapprochant d’un autre peut – être plus terrible.

 

A suivre.

 

 

 

 
 
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