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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     5 Reviews    
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Le rêve

 

 

 

Le rêve

 

 

 

Tous partirent avec un sourire aux lèvres. La petite serrait le cou de Gandalf et au bout de quelques kilomètres, elle s’endormit en écoutant les belles histoires du magicien. Elle se réveilla trois heures plus tard après que les autres se soient reposés car Frodon était fatigué. Elle s’étira longuement en gémissant de bien – être puis ouvrit les yeux quand elle entendit Boromir apprendre à Merry et à Pippin à se battre avec l’aide d’Aragorn qui leur donnait des conseils. Gimli parlait avec Gandalf, Legolas regardait dans tous les sens afin d’avertir les autres d’un possible danger tandis que Frodon et Sam mangeaient. Elle les regardait tous tranquillement et tenta de se mettre debout mais elle fut repérée par Aragorn qui l’observait du coin de l’œil. Elle arrêta tous mouvements quand elle entendit le rôdeur lui dire la pipe dans le bec :

 

- Hun, hun ,hun. Tu restes où tu es Lysbeth, tu n’as pas le droit de te lever.

 

- Mais tonton Aragorn, j’m’ennuie.

 

- Tu n’as qu’a regardé le ciel, et les oiseaux, ou les rochers ou même écouter Gandalf.

 

Elle soupira et s’adossa au rocher près duquel elle était assise et regarda vers l’Est. Elle commença à voir un nuage noir, un gros nuage noir. En le regardant plus attentivement, elle vit que ce n’était pas un nuage, mais des oiseaux. Elle cria d’excitation et d’étonnement :

 

- Ooooooooohhhhhhhhhh ! ! !

 

- Que t’arrive – t – il Lysbeth ? demanda Legolas qui s’approcha d’elle en la regardant avec douceur.

 

- Regarde là – bas, dit la petite fille en montrant le vol des oiseaux.

 

Toute la compagnie se mit à regarder vers l’endroit montré par la fillette, mais ne virent rien. Quoique, Legolas perçu un mouvement au loin, quelque chose se rapprochait d’eux et rapidement et enfin tous les autres virent le nuage. Gimli bougonna :

 

- Ce n’est qu’un petit nuage. Et avant que Boromir ait eu le temps de parler, l’enfant s’exclama :

 

- Non, tonton Gimli, c’est des oiseaux, y a des tas d’oiseaux.

 

Elle était toute joyeuse, elle avait toujours adoré voir des oiseaux mais sa joie fut de courte durée quand Legolas s’écria :

 

- DES CREBAINS DU PAYS DE DUN.

 

Le jeune elfe attrapa lestement la fillette et fila se cacher avec son précieux chargement sous un rocher pendant que tous les autres se dispersaient sur la colline, se cachant le mieux possible. Legolas murmura à l’oreille de Lysbeth :

 

- Ma puce, on va jouer à celui qui fait le moins de bruit possible d’accord ?

 

- D’accord tonton Legolas, chuchota la fillette qui fit mine de fermer sa bouche avecr une clé et de la jeter derrière son dos. Legolas sourit doucement et serra un peu plus contre lui l’enfant. Puis les oiseaux furent sur eux, leurs cris effrayants terrifiaient Lysbeth qui se mit à trembler et de grosses larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Elle souffla aux oreilles de l’elfe :

 

- J’ai peur tonton Legolas, ils me font peur, ils viennent de l’autre méchant.

 

- Cchhhuuuuuuttt, on est là pour te protéger. Le méchant ne viendra pas te prendre, on fera tout pour qu’il ne le fasse pas.

 

- D’accord.

 

Enfin des oiseaux repartirent vers l’Isengard laissant le ciel calme et bleu. Tous sortirent de leur cachette, très inquiet par la tournure des évènements, si Lysbeth n’avait pas vu ses horribles créatures, que se serait – il passé pour eux tous ? Cette enfant était étrange, elle avait une meilleur vue que Legolas qui était pourtant un elfe. Les hommes de leur monde étaient – ils tous comme cela ? Gandalf stoppa leurs interrogations en s’exclamant :

 

- Le passage par le Sud est surveillé, nous devons passer par le Caradhras.

 

Tous frémirent en regardant la montagne, puis Legolas porta son regard sur Lysbeth qui jouait avec une plume de crébain.

 

- Gandalf, est – ce vraiment obligatoire ? Je ne sais pas si Lysbeth pourra supporter le froid et la neige.

 

- Nous n’avons pas le choix Legolas, si nous passons par la trouée du Rohan, elle tombera entre les mains de Saroumane ainsi que l’Anneau Unique. Nous ne pouvons nous permettre une telle folie. Les conséquences pourraient être désastreuse pour la terre du milieu.

 

- Soit Gandalf, mais je n’aime pas cela.

 

- Mais nous pourrons toujours la porter si elle est fatiguée et la connaissant, elle va plutôt jouer dans la neige qu’autre chose. Et de plus, elle va rire du fait de s’enfoncer dans la neige. Vous la connaissez ainsi que son caractère conciliant.

 

- Oui, vous avez raison Gandalf.

 

Et tous repartirent vers la montagne qui était si haute que le sommet était cachée par les nuages. Lysbeth la regardait l’émerveillement se lisait dans son regard enfantin. Elle ne regardait que la montagne, s’imaginant les aventures qu’elle aurait avec tous ses tontons. Le soir venu, elle ne fit aucun cauchemar lié aux oiseaux, mais elle fit de beaux rêves, elle se vit courir dans la montagne recouverte de plumes blanches. Et les membres de la Communauté de l’Anneau couraient en sautillant dans le matelas moelleux donnant des coup de pieds aux plumes qui s’envolaient dans l’air limpide de la montagne. Elle entendait les rires de tous, et voyait au sommet de la montagne deux arbres morts qui se rapprochaient.

 

La communauté s’endormit au son de Lysbeth qui riait dans son sommeil. Quand elle se réveilla le lendemain, Aragorn lui dit qu’elle était guérie et lui donna la permission de marcher. Elle trottinait paisiblement près de Legolas et se mit à lui raconter son rêve :

 

- J’ai fait un très beau rêve, tonton Legolas. Tu veux que je te le raconte ?

 

- Oh oui ma petite puce. C’était quoi ?

 

- On était dans la montagne et le sol était recouvert de plumes blanches comme les nuages. Vous étiez tous là avec moi et vous jouiez avec moi. Tonton Aragorn et tonton Boromir se roulaient dans les plumes et se battaient contre oreillers géants.

 

Aragorn et Boromir éclatèrent de rire en entendant le début du rêve de la fillette ainsi que tous les autres. Legolas demanda doucement :

 

- Et ils avaient des épées dans les mains ?

 

- Non, tonton Boromir avait une sucette et tonton Aragorn avait un bâton de réglisse ( on imagine que ça existe en terre du milieu)

 

Aragorn et Boromir durent s’arrêter, les épaules tressaillant sous les assauts du fou rire. Le rôdeur et le gondorien se soutenaient mutuellement afin de ne pas tomber par terre. Legolas pouffa en demandant à Lysbeth :

 

- Et qu’est ce qui c’est passé d’autre dans ton rêve Lysbeth ?

 

- Et ben y a tonton Merry et tonton Pippin qui étaient sur des nuages et ils les mangeaient, mangeaient, mangeaient et après, ils étaient devenu tout rond et monsieur Elrond et madame Arwen y jouaient au ballon avec.

 

- AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH ! ! ! ! Toute la communauté, même Merry et Pippin s’esclaffaient devant l’imagination débridée de la petite fille. Aragorn et Boromir n’en purent plus, tombèrent à genou et hurlèrent de rire devant la petite qui ne comprenait pas leur hilarité. Legolas réussit à calmer son fou rire et demanda la suite du rêve de la fillette.

 

- D’accord. Et bien tonton Frodon il jouait à la corde à sauter avec l’anneau et tonton Sam, il se faisait courir après par une dinde géante qui lui criait je suis bonne en ragoût et tonton Sam il criait qu’il ne mangeait que des nuages. Tonton Gandalf et toi, tonton Legolas vous étiez en train de discuter quand est tombé bien cent tontons Gimli sur ta tête tonton Legolas et ils chantaient qu’il ne fallait pas manger de lembas après minuit et tonton Gandalf il a rigolé. Il est parti en courant, il a sauté dans la rivière en chocolat ( on dit que le chocolat existe en terre du milieu ) et il a tout mangé sans rien laisser aux autres. Et puis il y a un autre monsieur avec de long cheveux en argent qui lui a dit en pleurant je suis Celeborn et t’a tout mangé mon chocolat.

 

Gandalf se calma immédiatement quand il entendit le nom du roi de la Lothlórien il se demandait, mais comment peut – elle connaître le nom de Celeborn, peut – être l’a – t – elle entendu à Imladris. Oui ce doit être cela. Soudain il sentit que quelqu’un le tirait par la manche. Il se baissa et vit Lysbeth qui voulait lui parler. Il s’accroupi devant elle, laissant la Communauté de l’Anneau se tordre de rire et lui demanda doucement :

 

- Lysbeth, il y avait quoi d’autre dans ton rêve ?

 

- Y a une grande dame qui est venu et qui a tapé sur la tête du monsieur avec un miroir et elle m’a dit, tout ceci n’est qu’un rêve mon enfant, je me nomme Galadriel et…. et les portes de mon royaume vous sont ouvertes. Mais il y a quelque chose de bizarre, je fait que d’en rêver.

 

- Et c’est quoi ma douce ?

 

- Des arbres, deux arbres morts en haut d’une colline. Ça veut dire quoi tonton Gandalf ?

 

- Je ne sais ma petite puce.

 

- Tonton Gandalf, pourquoi tous les autres ils rient ?

 

- C’est ton rêve qui les fait rire, moi – même j’ai bien rit. Bon c’est pas tout ça, mais nous devons continuer notre route. Allez tout le monde, le quart d’heure de rire est terminé, nous devons partir.

 

La communauté encore secouée par le fou rire se remit à marcher avec une petite excitée qui jouait avec tout ce qu’elle pouvait trouver, mais toujours en restant près de Gandalf. Elle joua toute une journée avec un bâton, le lendemain, elle joua cinq heures avec un cristal. Elle le mit dans son sac en disant à Boromir qui l’aida que c’était un grand trésor. Elle s’amusa à compter le nombre de cailloux blancs. Les autres étaient fascinés par son imagination, elle ne voyait pas le temps passer, et il fallait souvent la ramener vers les autres afin qu’elle puisse faire sa sieste, c’était encore une petite fille. Elle dormait souvent et profondément, elle ne faisait plus de cauchemars, de toute façon quand elle faisait un cauchemar, elle ne criait pas, mais pleurnichait et elle se réveillait assez rapidement quand quelqu’un la secouait pour la réveiller.

 

Deux semaine après que Lysbeth ait raconté son rêve à la communauté, ils arrivèrent devant le Caradhras. Tout était gris, il n’y avait que peu végétation et de vie animal. Lysbeth qui trottinait derrière Legolas, glissa sur une pierre, et s’étala de tout son long, s’enfonçant un caillou pointu dans le genou. Aragorn se précipita et releva la fillette qui avait des écorchures sur les mains, sur le visage et sur les jambes. Elle avait les yeux plein de larmes, mais se retenait de pleurer afin de ne pas déclencher une avalanche comme l’avait demandé Gandalf. Aragorn soigna la fillette et l’installa sur le poney. Il lui demanda de rester sur le poney jusqu’à ce qu’il y ait plus de cailloux. Enfin après plusieurs jours de marche, ils arrivèrent devant un immense plateau qui finissait par les premières neiges éternelles. Elle demanda du haut de Bill :

 

- Tonton Aragorn, si te plait, je peux descendre. Regarde, y a pus de cailloux.

 

- Bon d’accord, mais tu ne t’éloignes pas, tu fais attention. Promis ?

 

- Promis tonton Aragorn.

 

Il descendit la fillette avec douceur et la déposa doucement sur le sol. Lysbeth l’embrassa sur la joue et se mit à trottiner avec les membres de la communauté, heureuse de pouvoir se dégourdir les jambes. Elle s’arrêta net quand elle arriva devant la neige. Les membres de la communauté passèrent devant elle et continuèrent leur chemin. Gandalf, Boromir, Gimli, Merry, Pippin, Sam, Frodon, Aragorn et Bill s’enfoncèrent dans la poudreuse alors que Legolas marchait sur la neige. En voyant les autres s’enfoncer dans la neige, Lysbeth fit demi – tour et couru sur une dizaine de mètres. Puis elle se retourna vers la communauté qui se demandait se qui se passait et vit la fillette se mettre à courir à toute vitesse et quand elle fut arrivée à la limite de la neige, elle sauta. Elle fit un bond énorme ( pour elle, c’est vrai 1 m 50, c’est beaucoup pour une môme qui est plus petite qu’un hobbit.) et retomba sur ses pieds sur la neige.

 

Elle ne vit pas la tête des autres et se mit à courir dans tous les sens en riant. La neige venait de montrer une chose incroyable, Lysbeth était une elfe. En effet la fillette courait sur la neige sans s’enfoncer et prenait la neige à pleines mains sans ressentir le moindre froid. Elle courut jusqu’à un gros rocher et commença un beau bonhomme de neige. Legolas s’approcha doucement de la petite fille et lui demanda en s’accroupissant devant elle :

 

- Tu fais quoi Lysbeth ?

 

- Un bonhomme de neige. Il est beau hein ?

 

- Il est très beau. Lysbeth, ma petite puce ?

 

- Oui tonton Legolas ?

 

- Tu marche souvent sur la neige ?

 

- Non, c’est la première fois que je vais à la montagne. C’est beau la montagne, j’aime bien.

 

- Ah d’accord ! Tu n’as pas froid ?

 

- C’est quoi froid ?

 

- Heu….c’est…heu….c’est quand tu as les doigts de mains et de pieds tout bleus et le nez tout rouge.

 

- Ah ! La fillette regarda ses mains, mais elles n’étaient pas devenu bleues, ni même rouges. Elles étaient toujours de la même couleur. Elle demanda : Mon nez, est ce qu’il est rouge ?

 

- Non. C’est vraiment étrange, tu ressembles à une humaine, et pourtant tu as certaines caractéristiques des elfes.

 

- C’est quoi cacaristiques ?

 

- C’est rien.

Il éluda la question en disant à Lysbeth :

 

- Bon, tu viens Lysbeth, où ils vont nous dépasser et nous allons nous perdre. En parlant de la communauté de l’anneau qui avait continué leur chemin, sachant la fillette entre de bonnes mains.  On va jouer. Le premier arrivé à Aragorn a gagné. D’accord ?

 

- D’accord ?

 

- Je compte jusqu’à 3. 1…2…et. Il partit comme une flèche en laissant la petite fille derrière lui et ensuite il cria : 3.

 

Lysbeth se mit à courir derrière lui aussi vite qu’elle le pouvait et quand elle arriva à côté d’Aragorn, elle vit Legolas qui parlait tranquillement avec le rôdeur, lui tirer la langue. La petite fille n’était pas contente du tout :

 

- C’est pas bien, t’as triché tonton Legolas. T’es parti avant 3.

 

Tous éclatèrent de rire devant la colère enfantine de l’enfant qui le prit très mal et leur fit à tous la tête durant toute la journée et partit se coucher sans leur dire bonsoir. En se regardant tous, ils comprirent qu’ils venaient sans le vouloir, de blesser la fillette qui avait pris très au sérieux le jeu. Le lendemain matin, après une bonne nuit de repos et de création de vengeance, Lysbeth se releva, fit un sourire à tout le monde, sauf à Legolas, qui commençait à trouver le temps long. Puis soudain, il sentit une boule de neige se fracasser sur sa tête, il se retourna brutalement et en reçu une en pleine figure ce qui le déséquilibra et il tomba sans aucune grâce par terre, sur les fesses. Les autres apprécièrent la petite vengeance de Lysbeth, surtout Gimli. L’elfe sauta sur ses pieds et se mit à courir après Lysbeth qui s’amusait comme une petite folle. Elle s’amusa encore plus quand la neige se mit à tomber mais sa joie fit place à de la terreur la plus grande quand le vent se fit blizzard ( vous avez dit blizzard comme c’est blizzard ahahahah je sais, c’est con ) et qu’elle se découvrit seule au milieu de nul part. Elle resta sur place à ne rien faire puis se mit à pleurer en appelant :

 

- Tonton, TONTON, TOONNNNNNNTOOOOOOOONNNNNN ( imaginez que la fin de la syllabe est dans les aigus les plus extrême ).

 

Elle entendit à sa gauche un cri étouffé qui ressemblait à :

 

- LYSBETH !!!

 

Elle se mit à courir à toute vitesse et se jeta dans les bras du jeune elfe en fondant en larmes et en promettant de ne plus s’écarter de la communauté. Elle prit la main de l’elfe et marcha en reniflant un peu près de lui. Ils avancèrent tous courber par la puissance du vent. Au plus fort de la tempête, Boromir découvrit une petite cavité dans la montagne à l’abris de la neige et du vent. Tous s’y installèrent avec joie et soulagement, enfin presque tous car ils entendirent des reniflements et des geignements puis une petite voix pleura doucement :

 

- Tonton Aragorn, j’ai mal aux oreilles.

 

- Ce n’est rien, c’est le froid qui fait ça.

 

Ils entendirent un hoquet de peur et Aragorn entendit un petit murmure apeuré :

 

- Tonton Aragorn ?

 

- Oui, Lysbeth ?

 

- J’ai les oreilles qui pleurent. Elles pleurent tous rouges.

 

 

 

 

A suivre.

 
 
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