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au 31 Mai 21 :
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Effet Boursouflet
Par LordJud
Harry Potter  -  Romance/Amitié  -  fr
25 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 23     Les chapitres     9 Reviews    
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Chapitre 23 : Un retour inattendu

Bonjour ! 

Voici un nouveau chapitre! 

Merci Cloe Lokless, rosalia et heryas pour vos reviews !! Elles me font super plaisir !

Bonne lecture !

Chapitre 23 : Un retour inattendu

Ils étaient tous à Ste Mangouste sur leur trente-et-un. Hermione faisait les cents pas dans la salle d'attente. Elle n'avait pas pleuré, et ne pleurerait pas. Elle était furieuse, angoissée, inquiète, paniquée mais elle ne pleurerait pas. Si elle cédait, elle ne se relèverait jamais.

Théo était dans un état catastrophique, il avait perdu beaucoup de sang. Le transplanage l'avait vidé de ses forces.

Blaise était retourné au Ministère, il voulait commencer à enquêter tout de suite. Il avait apparemment une idée et n'en avait parlé à personne avant de transplaner. Seamus était auprès de Théo et tous les autres étaient dans la salle d'attente. Hermione ne tenait pas en place. Elle avait demandé à ses parents de tout gérer avec les autres invités. En fait ils avaient tout géré d'eux-mêmes. Narcissa se tenait droite, impassible. Son fils avait été enlevé et elle ne pouvait rien faire. Elle ne pouvait qu'attendre que ce garçon se réveille, cela l'angoissait mais jamais elle ne le montrerait.

Ginny, elle, ne quittait pas des yeux Hermione, et finit par murmurer à Harry quelque chose.

Ce dernier se leva et prit Hermione par le bras.

- Vient 'Mione,

- Non.

- 'Mione, cela ne sert à rien de rester ici. Quand Théo se réveillera, Ginny viendra nous prévenir. Il faut que tu te changes.

Hermione baissa les yeux sur sa tenue. A la vue de sa robe blanche à l'ourlet qui prenait la poussière, elle se sentit défaillir. La main d'Harry sur son bras la maintenait dans la réalité mais elle commençait à perdre pieds.

Une fois chez elle, Hermione se changea, elle failli faire une crise au moment de déboutonner sa robe. Elle n'y arrivait pas et Harry du l'aider. Ce n'est pas lui qui aurait du la déshabiller, elle serra les dents et attendit qu'Harry ait terminé de se débattre avec les multiples petits boutons nacrés.

Une fois seule, elle retira tout, jusqu'à ses sous-vêtements en dentelle blanche. Elle enfila des vêtements plus confortables, des vêtements qui n'avaient pas de signification particulière, des vêtements pratiques.

Quand Harry la vit descendre, il comprit rapidement qu'Hermione était habillée pour le combat. Jean, tennis, tee-shirt et sa veste aux poches sans fond.

- Hermione, on ne va pas se battre.

- Parle pour toi ! Répliqua-t-elle. Ses yeux brillaient d'une conviction sans faille, elle allait retrouver son mari.

- On ne sait pas contre qui se battre…

- Blaise sait. Allons au ministère.

- Ecoute Hermione…

- Non Harry, toi tu m'écoutes ! Si c'était Ginny qui avait été enlevée ? Est-ce que tu resterais là ? Les bras croisés ? Tu es mon meilleur ami, fais le pour moi, je veux les meilleurs personnes et tu es le meilleur.

- Je ne suis plus Auror.

- Tu étais le meilleur bien avant d'être Auror, Harry…

Quand il vit son air déterminé, le menton haut, le regard droit, la machoire crispée, il sut que de toute manière elle se lancerait dans la bataille. Il ne pouvait pas la laisser seule. Ils transplanèrent au Ministère.

Ils rejoignirent rapidement le bureau des Aurors et trouvèrent Blaise facilement. Il était à son bureau sous une montagne de dossiers et de photos.

- Blaise, t'as quelque chose ?

- Notre enquête, ta dernière enquête, je savais qu'un truc clochait. Merde ! Et dire que j'ai rien fait !

D'un coup de colère, il balaya tous les dossiers du bureau et tapa du point sur le meuble.

- J'ai merdé, Harry. Hermione je suis vraiment désolée, tout est de ma faute.

Le métisse semblait vraiment mal en point, il tremblait et une veine palpitait sur sa tempe.

- Arrête Blaise, ce n'est pas de ta faute. Faites moi un point sur cette enquête.

Ils restèrent debout, incapables de rester immobiles tous les trois. Les deux hommes étaient toujours en costume moldu, ils avaient retiré leur veste et sorti leur chemise du pantalon. Ils ressemblaient à deux hommes qui avaient passé la nuit dehors à boire.

- Et alors ? On commence sans moi ?

Tous les trois se retournèrent brusquement baguettes à la main.

- Wouah vous êtes nerveux.

- Qu'est-ce que tu fiches ici Ron ?

- Le trio d'or c'est un truc à trois.

- Tu n'es pas Auror… fit Blaise.

- Harry et Hermione non plus, ça nous a pas empêché de botter les fesses d'un paquet de mangemorts. Et ne me dites pas que c'était il y a longtemps, je sais me battre, vous croyez que je ne m'entraine pas ?

Les autres ne discutèrent pas plus et écoutèrent Blaise faire le point.

- Quand cette femme a été arrêtée, son explication sur la transformation de Smith en Draco ne collait pas. J'ai essayé de remonter sa vie mais j'avais d'autres affaires et je n'ai pas pu approfondir. J'avais demandé à un étudiant de faire ça. C'était un bon sujet d'étude : le passé d'une tueuse sociopathe.

- Bref et cette étude ?

- J'arrive pas à la retrouver…

Les autres étaient dépités.

- Qui était l'étudiant ?

- Brian Bates.

- Et il est où ?

- Infiltration… on ne peut pas le contacter, il est en mission ultra secrète, je ne sais même pas où.

- Déjà ?

- Il est bon. Trop bon parfois.

- Où est son bureau ? Hermione était intervenue dans ce qu'elle pensait être une conversation stérile sur le talent d'un jeune Auror.

Ils se rendirent tous dans le bureau de Brian Bates. Il n'y avait personne et ils purent fouiller les tiroirs à leur guise.

- Celui-ci ne s'ouvre pas.

- Laisse.

Hermione passa à peine deux minutes à marmonner différentes formules et le tiroir s'ouvrit. Il y avait beaucoup de dossier, il avait du appliquer un sort sans fond.

- Accio études Helga Dones.

Par miracle un dossier sortit de la pile et alla directement dans les mains de Ron.

- Quoi ? L'accio est le sort le plus pratique du monde.

Personne ne répliqua, ils étaient tous trop pressés de fouiller le dossier. Il y avait quelques pages sur son enfance et sa famille. Ils écartèrent rapidement ces notes et s'attaquèrent aux autres, ses voyages, ses effets personnels et ses nombreux petits amis.

- Il faut trouver quelque chose en rapport avec Draco.

- Là, c'est bizarre.

- Quoi ?

- Elle aurait vendu le balai de Draco, celui de l'époque de Poudlard, à un certain Marvin Hoult.

- Comment elle a pu être en possession de ce balai ?

- On s'en fout, on y va.

Ils transplanèrent tous à la maison de ce Marvin Hoult. La bicoque était dans un état pitoyable, tellement bancale qu'elle devait tenir debout par magie.

Blaise frappa à la porte mais pas trop fort de peur de la faire tomber. Harry et Ron avait fait le tour de la maison pour éviter que quique ce soit s'enfuit.

- Oui qu'est-ce que c'est ?

Un type en caleçon et tee-shirt sale leur avait ouvert la porte. Il était jeune, portait une barbe mal taillé et ses cheveux châtains partaient dans tous les sens. Il avait l'air de se lever tout juste.

- Auror Zabini ! Se présenta Blaise, puis-je vous parler ?

- Euh ouais mais j'ai rien fait hein. J'ai pas payer mon ardoise du Chaudron Baveur c'est ça ? C'est les Londubat qui vous envoie?

- Non.

- Ah...

Le jeune homme parut soulager et laissa entrer Blaise et Hermione.

- Vous êtes Hermione Granger !

- Oui.

- Mais vous n'êtes pas censée vous marier aujourd'hui ? C'était en première page de tous les journaux.

- Pourquoi vous avez acheté le balai de Draco Malfoy à Helga Dones en 2005 ?

- Euh… je… et bien j'étais à Serpentard à Poudlard et Draco c'était un peu un star dans la maison. Je voulais être sélectionné comme attrapeur et je pensais que son balai me porterait bonheur.

- On s'en va, ce n'est pas lui.

Hermione ne voulait pas perdre une seconde de plus. Elle commençait vraiment à être stressée. Cela faisait plus d'une heure que Draco avait été enlevé. Il était encore en vie, elle le savait. Elle se disait que s'il était mort, elle le ressentirait au fond d'elle. Tout d'un coup, elle regretta de ne pas avoir accepté de se marier plus tôt. Elle saurait alors avec certitude s'il était en vie.

Ils avaient épluché tout le dossier de Brian Bates et ils n'avaient rien trouvé d'autre. Il n'était pas complet, les notes de Bates indiquaient que certains passages de la vie de Dones étaient flous. Il avait bien essayé de l'interroger mais la prison l'avait rendue apathique et folle.

Un grand cheval apparut soudain devant eux.

- Théo est réveillé.

Et il disparut.

Blaise, Hermione, Ron et Harry se rendirent à Ste Mangouste. Ils coururent dans les couloirs pour arriver dans la salle d'attente.

- Alors ? crièrent-ils tous en même temps.

- Calmez-vous, une seule personne à la fois, M. Nott est encore très faible, le médicomage était intervenu dans toute cette cohue.

Blaise regarda Hermione et elle hocha la tête pour donner son accord. Elle n'était pas sûre d'avoir la force d'entendre ce que Théo avait à dire. Elle s'assit près de Ginny et cette dernière la prit dans ses bras. Elle passait sa main dans son dos sans s'interrompre en un mouvement qui se voulait apaisant.

Quand Blaise entra dans la pièce, il fut atterré de voir à quel point Théo était blanc. Il paraissait déjà un peu chétif en temps normal mais là il avait un état cadavérique. Ses joues étaient creusées et sa peau si pâle qu'il semblait vidé de son sang. Le brun tenta un sourire mais il ne réussit qu'à étirer sa peau déjà tendue sur ses les os de son visage. Blaise s'assit près de lui et lui rendit son sourire.

- Je te demanderais pas comment ça va, mec.

Théo se contenta d'hocher légèrement la tête.

- Goyle.

Le mot était murmuré, presque incompréhensible mais Blaise avait envie de transplaner immédiatement. Seulement il ne savait pas où.

- Où ?

- Sais pas…

- Tu sais pourquoi ?

- Non, il a rien dit… Il a juste transplané devant nous, j'ai reçu un sort et il avait attrapé Draco et disparu avant que je me relève.

- Ok… Merci Théo, t'as risqué ta vie. Repose toi.

- J'ai rien fait…

Avec ses dernières forces il attrapa Blaise par le bras pour le retenir alors qu'il se levait.

- Retrouve-le où je m'en voudrais toute ma vie.

- Promis.

#####

Draco reprenait tous juste conscience. Il avait affreusement mal au crâne. Il se demandait s'il avait trop bu et si son mariage s'était bien passé, il ne se souvenait de rien. Il voulu se passer la main sur le front mais il ne pouvait pas bouger. Ses bras étaient maintenus en arrière et il était assis sur une chaise. Ce n'était pas normal. Il ne bougea pas, il avait rapidement compris que quelque chose s'était mal passé mais son esprit était embrouillé. Il était chez Théo et ils s'apprêtaient à aller à son mariage moldu quand quelqu'un les avait attaqué. Il se demandait si Théo était avec lui mais il avait l'impression d'être seul dans la pièce. Il se risqua à relever la tête et à regarder autour de lui. Il était dans une pièce vide, le vieux plancher sur lequel sa chaise reposait semblait prêt à s'écrouler. La tapisserie des murs, d'un bleu passé, tombait en lambeaux. Il voyait le jour filtrer à travers les volets défoncés qui tentaient de masquer les fenêtres sales.

Il n'avait pas sa baguette, on l'avait attaché avec de vrais cordes et il avait un mal de crâne atroce. Il grimaça et essaya de se dégager mais ne réussit qu'à enfoncer un peu plus la corde dans la chair de ses bras.

Il entendit des pas lourds dans des escaliers. Donc il était à un étage, ce ne serait pas pratique pour s'échapper. Draco n'était pas dupe, il doutait de survivre longtemps mais il ne voulait pas se rendre. Il voulait se battre et tenter le tout pour le tout. Aujourd'hui il avait une raison de vivre et il devrait être en train de couper un gateau à la crème avec elle, ou bien de danser une valse ou encore de lui enlever cette robe blanche si prisée par les moldues. Il ne savait même pas quelle heure il était. Son seul espoir était que désormais ses meilleurs amis étaient les personnes les plus à même de le sauver. Des héros de guerre, un Auror, une championne de duel, Ginny l'avait surpris en se lançant dans cette carrière mais elle était douée.

- Alors mon petit dragon, on se réveille.

Cette voix, il la connaissait, une voix d'homme, grave, basse, stupide. Goyle. Il ne l'avait pas vu depuis presque douze ans maintenant. Il restait derrière lui, son poids faisant grincer le plancher.

- Goyle… Draco avait essayé de parler avec toute l'assurance dont il était capable mais sa voix flanchait. Sa gorge était sèche et il avait du prendre un coup dans la mâchoire car une douleur fulgurante l'avait saisi à ce simple mot.

- Et oui Draco, Grégory Goyle lui réussit à mettre tout la suffisance qu'il souhaitait dans sa phrase, il cracha le prénom du blond.

- Je t'ai manqué j'espère.

Draco ne put retenir un rire qui le secoua de manière désagréable et se finit en quinte de toux.

- Fallait me dire, je t'aurais invité à mon mariage.

- Ah ça… ce truc moldu avec la sang-de-bourbe… ça me dégoûte… jamais je n'aurais mis les pieds dans un endroit pareil. Enfin maintenant, tu ne te marieras jamais.

- Sois pas trop optimiste mon vieux.

- Tu rigoles là. Tu es à ma merci, attaché à une chaise au mileu de nulle part. Personne ne te trouvera.

- Tu oublies que ma future femme est Hermione Granger et son meilleur ami Harry Potter.

- Potter ne te sauvera pas à chaque fois Draco. Potter n'est pas le saint que tu crois.

- On fait le pari ?

- Tu trouves encore le moyen de faire le fier.

Goyle avait fait le tour de la pièce, il invoqua un fauteuil et s'installa en face Draco. Ce dernier releva la tête et lui jeta son regard le plus méprisant et froid possible. L'effet en fut amoindri par le sang séché dans ses cheveux et sa joue violette.

- Je vais te tuer avant qu'il n'arrive. Si jamais il trouve cet endroit, ce sera trop tard.

- Pourquoi ?

- Oh Draco, tu vis ta petite vie tranquille. Tu crois que tout est pardonné hein. Tu te fiches que ton père croupisse en prison du moment que ta maman chérie est là pour te border.

Le ton de Goyle était amer, il paraissait brisé, furieux et à bout. Draco paniqua, il ne le montra pas mais il savait qu'il n'avait aucune chance de le raisonner. Tout ce qu'il pouvait faire c'était le faire parler pour gagner du temps. Il était sur qu'Hermione le trouverait.

- De quoi tu parles ?

- Tu comprends rien hein ? Tu l'as vraiment oublié… T'es vraiment qu'un insupportable petit con arrogant et pourri gâté. Mon père est en prison, j'ai fait six ans à Azkaban, ma mère est morte pendant ce temps là et je n'ai même pas pu aller à son enterrement. Et cette petite conne de Dones, j'ai du me la taper alors que c'est une cracmol, j'avais envie de gerber à chaque fois. Mais elle a foiré le plan, elle était trop stupide et a préféré sa vengeance à la mienne. J'ai encore du me cacher pendant deux ans après son arrestation, à errer dans les pires endroits.

- Ce n'est pas comme si j'étais responsable de ce qui t'es arrivé.

- Tu aurais du crever plus tôt, ça m'aurait épargner bien des problèmes et à Vincent aussi.

- Crabbe est mort.

- Ouais, de ta faute. Goyle ponctua sa phrase d'un violent coup de pied dans le tibia du blond. Celui-ci retint son cri de douleur. Il ne voulait pas paraître faible devant lui.

- Tu nous as traîné dans cette salle sur demande, tu nous as interdit de tuer le Survivant.

- Le Seigneur des Ténèbres le voulait vivant.

- C'est le Seigneur des Ténèbres maintenant ? Tes petits copains Gryffondor ne seraient pas contents s'ils t'entendaient parler.

- Crabbe n'est pas mort de ma faute, il a lancé ce feudeymon.

- Tes actes l'ont poussé ! Tes actes l'ont amené dans cette salle, tes actes ont fait qu'on n'a pas pu avoir Potter quand on l'avait sous les yeux, tes actes l'ont poussé à lancer ce sort. Et toi tu n'as pensé qu'à te sauver !

- C'est faux ! Tu étais inconscient, je t'ai traîné, je t'ai porté, et c'est Potter qui nous a sauvé.

- Tu as laissé Vincent mourir.

- Tu n'as pas fait mieux il me semble, tu n'étais même pas conscient, comment peux-tu savoir comment cela s'est passé ?

Draco criait maintenant, il était hors de lui, sa voix se brisait sur les mots, il mourait de soif. Il était en colère de se retrouver ici, de se faire accuser d'un crime qu'il n'avait pas commis. Il n'était pas un sain, il avait fait des choses affreuses mais il n'avait pas tué Crabbe. Il trouvait sa situation tellement injuste. Il allait mourir alors qu'il était sur le point d'être l'homme le plus heureux du monde. A croire qu'il n'avait pas le droit au bonheur. Et il allait mourir pour une chose dont il n'était pas coupable.

- Tu sais quoi Draco j'en ai terminé avec toi, tu sais comment est mort Crabbe ? Tu vas finir pareil.

- Tu as une dette envers moi.

Draco tentait le tout pour le tout. Il lui avait sauvé la vie il y a plus de treize ans, ou bien était-ce Harry ? Il ne savait pas comment cela fonctionnait exactement mais sans lui il serait mort.

- Non.

Il ne rajouta pas un seul mot et sortit de la pièce, il ne se donna pas la peine de fermer la porte et Draco pouvait voir en se tordant le cou un escalier recouvert de moquette rouge. Il entendit le pas lourd de Goyle descendre les marches une à une comme un décompte mortel. Draco se débattait contre les cordes, quitte à se scier les bras, il ne pouvait pas rester ici. Il essaya de faire bouger la chaise mais elle devait être fixée au sol par magie. Ses pieds étaient aussi attachés et il ne pouvait pas les bouger. Il hurla tous les sorts qu'il connaissait mais sans baguette cela n'avait aucun effet. Il entendit Goyle prononcer le sort et la chaleur envahit peu à peu la maison. Des larmes de rage coulaient sur les joues de Draco. Il ne pouvait pas mourir comme ça. Il ne pouvait pas. La chaleur devint étouffante et il entendait crépiter les flammes. Le bois craquait et la moquette brûlait. Il se dégageait une fumée étouffante et il suffoquait. Il ferma les yeux et attendit sa fin.

- Je t'aime Hermione, je suis désolé.

Je sais c'est sadique de s'arrêter ici...

Vous saurez dans le dernier chapitre si on assistera finalement à un mariage ou à un enterrement ! gniark gniark

Bon week-end !

 
 
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