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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 12     Les chapitres     5 Reviews    
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Amon hen

Disclamer : Tout à part Lysbeth appartient à Tolkien.

 


Dans ce chapitre, on va apprendre beaucoup de choses sur la famille de Lysbeth. Bonne lecture.

 

 

 

 

Amon Hen

 

 

 

- Bientôt Sauron sera vaincu et tu reviendras vivre avec nous autant de temps que tu le voudras. Nous voudrions te poser une question très importante, quand tu reviendras et si tu ne rentre pas chez toi, voudrais – tu nous avoir comme parents ?

 

- Oh oui, j’aimerai tellement.

 

- Alors c’est décidé, si tu ne retrouves pas ton monde, tu seras notre fille. Nous t’attendrons, autant de temps qu’il le faut, murmura de sa voix la plus douce Celeborn approuvé par son épouse.

 

- J’attendrais aussi, c’est promis – juré.

 

Le temps des adieux ne pouvait s’éterniser et le moment du départ arriva un peu trop vite au goût de Lysbeth. Mais elle avait promis d’être forte, alors elle ne versa aucune autre larme et fit à toute sa future nouvelle famille le plus beau sourire de son registre bien rempli. Celeborn la plaça doucement, en l’embrassant sur la joue et en lui murmurant doucement dans l’oreille «  à bientôt ma petite fille chérie, nous t’aimons tous et attendons ton retour avec hâte» dans une barque entre Legolas et Gimli. Miel, lui, fit une grosse lèchouille à tous les elfes et un énorme câlin à Haldir, Celeborn et Galadriel avant d’aller dans la barque mise à sa disposition, car il était trop gros pour aller dans une des autres barques. Elle était accrochée à celle où se trouvait sa jeune maîtresse. Lysbeth fit de grands gestes à l’attention des elfes en leur promettant de revenir et d’être sage. Elle poussa un gros soupir quand sa barque tourna dans le coude de la rivière pour descendre l’Anduin. Elle sourit en même temps que Legolas quand elle entendit Gimli lui parler des trois cheveux de sa future maman.

 

Les premiers jours, Lysbeth passa ses journées à réviser son elfique et à regarder le paysage. Legolas et Gimli étaient toujours aussi impressionnés par le calme et la tranquillité de la fillette. Legolas pour lui faire réviser ses cours lui demanda :

 

- Lysbeth, narach nîn i man tirach ? (Lysbeth, raconte-moi ce que tu vois ?)

 

- Il y a des arbres partout et…

 

- En elfique.

 

Elle traduisit dans la belle langue des elfes le paysage merveilleux qui passait devant elle. La couleur du fleuve, les arbres qui bruissaient « sooouuus le veeent », les ombres des animaux qui couraient dans les bois, le chant mélodieux des oiseaux, leurs plumages colorés et pleins d’autres choses. Oubliant qu’elle parlait en elfique, elle demanda à Gimli comment était sa maison. Mais avant que Legolas ait pu traduire la question, le nain décrivit en elfique sa maison et son royaume devant l’elfe qui le regardait avec des yeux comme des soucoupes. Gimli haussa des épaules et expliqua :

 

- Avec vous, maître elfe, Gandalf et Aragorn qui lui rabâchaient ses leçons, j’ai appris votre langue.

 

- Mais alors, vous compreniez ce que disait Haldir ?

 

- Bien sûr, mais je n’aime pas les elfes de la Lórien.

 

- Tu sais, tonton Gimli, tonton Haldir est très gentil, y…

 

- Il, rectifia Legolas.

 

- Oui, il m’a appris à tirer à l’arc, et il m’a donné ce beau bijou, dit – elle en lui montrant son présent.

 

Elle était tout excitée par les cadeaux qu’elle avaient reçu à son anniversaire, c’étaient les plus beaux cadeaux qu’elle avait jamais reçu, plus beau même que Mitzy. Quoique non ! Rien n’est plus beau que le dernier cadeau de son papa et de sa maman chérie. Elle se demandait toujours pourquoi elle devait appeler Audrey maman, pourtant, ce n’était pas sa maman, ce n’était que sa tata. Les larmes se mirent à couler le long de ses joues en se rappelant douloureusement leur absence. Legolas et Gimli se demandèrent les causes de ces larmes. Legolas lui demanda :

 

- Que t’arrive – t – il Lysbeth ?

 

- Mon papa et ma vrai maman me manque beaucoup.

 

- Que leur aient - ils arrivé ?

 

- Ils sont partis. Mon papa et ma maman sont partis en voyage sur un gros bateau blanc pour les îles lointaines comme mon papa disait et le bateau, il a coulé. On les a jamais retrouvés. Tata Audrey m’a dit qu’il fallait que je l’appelle maman, mais c’est pas ma maman. C’est que ma tata. Et Cédric c’est pas mon frère. Mon papa et ma maman ils me manquent tellement fort. Ils sont partis quand je dormais, j’ai même pas pu leur dire au revoir.

 

Gimli remit sa rame dans la barque et se mit à la bercer en lui chantant une drôle de chanson dans sa langue rude. Legolas lui demanda doucement :

 

- Lysbeth, peux – tu nous parler de tes parents ?

 

- Oui, si tu veux tonton Legolas, souffla la fillette, toujours serrée dans les bras de Gimli. Mon papa était très grand, aussi grand que tonton Aragorn, et il avait de grands yeux bleus et des cheveux jaunes comme les tiens tonton Legolas. Il m’appelait ma petite fille de la lune. Je l’aimait beaucoup, comme ma maman. Ma maman elle, elle avait des yeux comme les tiens tonton Gimli et elle avait des cheveux comme ceux de tonton Boromir. Un peu avant qu’ils partent dans le bateau, ils m’ont offert Mitzy, ils m’ont dit que comme cela ils seraient toujours avec moi tant que durerait leurs vacances. Et ils ne sont jamais revenus.

 

- Tu veux dire que ton père avait les cheveux blonds et les yeux bleus et ta mère les cheveux bruns et les yeux marrons ?

 

- Oui.

 

- Mais alors d’où te viens tes cheveux noirs et tes yeux violets ?

 

- La maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman de la maman…huuuuuuuuunnnnnn…de ma maman avait les cheveux noirs et les yeux comme les miens. Maman me disait que c’était la première fois depuis plus de mille ans au moins qu’une fille était comme moi. Elle disait que ma vie serait merveilleuse mais aussi très difficile.

 

- D’accord.

 

Gimli lui caressa tendrement les cheveux et lui embrassa doucement le haut du crâne. La fillette rigola un peu trouvant que son tonton il chatouillait avec sa grande barbe. Elle se laissa aller sur lui appréciant d’autant plus ce câlin que c’était la première fois qu’il lui en faisait un. Le câlin dura bien dix minutes pour le plus grand bonheur de Lysbeth et de Gimli qui pouvait enfin lui montrer à quel point il aimait cette enfant. Elle se dit soudain, que si elle avait perdu ses parents, elle en avait retrouvé en les personnes de Celeborn et Galadriel, mais qu’en plus, elle avait gagné dix tontons enfin onze si on comptait Gandalf. En fait, elle avait trouvée une véritable famille, des gens qui l’aiment et qui ne la punissent pas trop sévèrement quand elle tombait et se faisait mal. Si elle avait été avec Audrey, elle aurait reçu la fessée à cause d’être tombé dans l’eau. En comprenant ce que ce voyage lui avait apporté de positif, elle sécha ses larmes et passa le reste de la journée à sourire et à demander à Gimli de lui apprendre sa langue. Gimli grogna un peu puis lui apprit les bases tout en ramant. Il avait toujours l’air grognon, mais il était vraiment heureux qu’elle veuille apprendre sa langue, et donc essayer de ce faire des amis des nains. Il se dit qu’il fallait qu’il lui fasse rencontrer son peuple, et peut – être qu’avec elle, les haines entre les peuples disparaîtraient. Elle apprenait consencieusement la langue rude de Gimli, mais elle avait beaucoup plus de mal qu’avec l’elfique. Legolas faisait la même chose que Gimli avec l’elfique, il écoutait et apprenait la langue des nains et tenta d’aider Gimli qui commençait vraiment à apprécier le jeune elfe, sentiment réciproque de la part de Legolas.

 

Le temps passait et elle allait d’une barque à l’autre bien qu’elle préférait rester avec Legolas et Gimli. Elle faisait son possible pour remonter le moral des troupes. Elle chantait pour Frodon des chansons que lui avait appris Galadriel, Celeborn, Haldir et les elfes de la Lórien. Tous écoutaient sa belle petite voix d’enfant douce et pure. Frodon sentait la lourde charge de l’anneau s’alléger en l’écoutant. Il murmura à Aragorn :

 

- Aragorn, quand je l’entends chanter, c’est comme si j’entendais la voix de dame Galadriel. Ça a les mêmes effets sur moi. Je me sens tellement bien quand je l’écoute.

 

- Oui, c’est comme si une partie de la Lothlórien était avec nous, elle soulage nos peines et les charges qui pèsent sur nos épaules.

 

Ils pagayaient doucement en cadence avec les douces chansons de Lysbeth. La journée passa tranquillement sans problème, à part Miel qui commença à grogner parce qu’il voulait se dégourdir les pattes. Le soleil commença à se coucher et Lysbeth à bailler. Aragorn prit la décision de se reposer. Il s’arrêta dans une petite crique. La communauté tira les barques pour les empêcher d’être entraîner par le courant. Lysbeth aida Legolas et Gimli a tiré les deux barques, avant de s’enfoncer dans un sommeil très profond dans les bras de Legolas afin de l’empêcher d’avoir des cauchemars et d’attirer les orques. Elle dormit profondément et ne se réveilla que le lendemain entourée d’une couverture chaude. Elle ouvrit les yeux et vit Boromir qui discutait avec les hobbits. Elle se leva et elle entendit Pippin dire :

 

- Tiens, la hobbite à la barque dormante se réveille.

 

Il reçut un coup de coude de la part de Merry qui lança :

 

- C’est pas une hobbite, idiot, c’est une humaine.

 

- C’est une hobbite

 

- Humaine.

 

- Hobbite

 

- Humaine.

 

- Hobbite…d’adoption. Je t’ai eu là hein !

 

 

Boromir éclata de rire en entendant la dispute des deux cousins. Lysbeth se frotta cinq minutes les yeux, s’étira longuement et mangea avec appétit ce que Boromir avait réussi à sauver de la gloutonnerie des deux hobbits. Boromir la regarda avec attention, elle ne ressemblait plus du tout à la petite fille qui était partit d’Imladris. Elle s’était bien étoffée et avait des petites joues roses qui contrastait avec la noirceur de ses cheveux et son teint pâle. Ses yeux pétillaient de gaieté et d’innocence, c’était bien la seule chose qui n’avait pas changé en elle. Elle était, au fond, foncièrement toujours la même, ne désirant que le bonheur de la communauté, sentant à coup sûr quand un de ses membres était triste et tentait par tous les moyens en sa disposition pour lui remonter le moral. A nouveau il se promit de la protéger, même s’il ne pouvait lui sauver la vie, mais il pouvait au moins empêcher le mal de l’enlever.

 

Cela faisait trois jours qu’ils naviguaient sur l’Anduin, Miel passait son temps à regarder le paysage et à dormir. La nuit venait de tomber, mais Aragorn voulait continuer afin d’avancer le plus vite possible. Lysbeth eut soudain un petit creux et se baissa pour prendre un lembas quand elle sentit un souffle d’air lui frôler la tête et entendit un bruit bizarre. Quand elle leva les yeux, elle vit une flèche enfoncée dans le bois de la barque. Instinctivement elle s’aplatit au sol et regarda Legolas prendre un flèche et riposter vers la rive droite. La fillette imita Legolas, prit son arc, ses flèches et tira . D’abord n’importe où, puis elle vit des silhouettes qui bougeaient de l’autre côté, elles marchaient comme les êtres bizarres dans le tunnel. Elle les visa, tira et ne les manqua pas. Elle vit l’ombre visé s’effondrer faucher par ses flèches. Legolas la félicita pour son tir. Elle continua et abattit de nombreuses silhouettes jusqu’au moment où ses flèches tombèrent dans l’eau. Elle cessa de tirer afin de les économiser. Soudain, ils sentirent une peur glaçante, ils levèrent la tête vers le ciel et virent une ombre noire les survoler, Lysbeth se mit à sangloter de terreur. Legolas tira une flèche qui toucha la créature ailée. Le nazgúl s’effondra vers la rive droite et un concert de lamentations résonna et plus une seule attaque ne vint de l’Est. Ils s’éloignèrent de la rive oriental pour préférer la sécurité relative de la rive occidental. Enfin, Aragorn décida de s’arrêter afin de reposer la communauté. Aragorn et Boromir furent agréablement surpris quand Legolas et Gimli leur parlèrent de l’adresse de Lysbeth quant au tir à l’arc.

 

Enfin ils arrivèrent devant les chutes du Rauros et Tol Brandir sans aucun autre problème. Il fut décidé de s’arrêter à Parth Galen au pied de l’Amon Hen. Ils poussèrent les barques et installèrent leur campement. A ce moment, ils discutèrent pour savoir où aller. Aragorn aurait bien voulu aller vers Minas Tirith, mais il ne pouvait forcer les autres. Frodon ne sachant pas ce qu’il devait faire, il partit réfléchir. Boromir alla le rejoindre. Ce qu’il allait dire au jeune hobbit allait peut – être lui faire du mal, mais c’était la meilleur chose à faire. Il chercha Frodon pendant une demi heure avant de le trouver réfléchissant et errant telle une âme en peine près des arbres d’Amon Hen. Frodon en regardant Boromir eut peur que l’anneau ne veuille encore faire des siennes. Mais ce que lui dit le jeune guerrier le fit tomber des nues. Boromir avait l’air inquiet et hésitant alors que Frodon l’avait toujours vu sûr de lui. Boromir commença :

 

- Frodon, j’ai bien réfléchi depuis que nous sommes partis de la Lothlórien, sur le chemin que nous devons prendre et celui que doit prendre l’anneau. Et je crois que ce chemin est différent du notre. Frodon, vous ne pouvez rester plus longtemps avec nous, vous êtes menacé par Sauron, mais par nous aussi. Tous les jours je sens le pouvoir de l’anneau tenter de me corrompre, que se passerait – il s’il réussissait. Vous devez partir pour le Mordor, vous devez le faire seul. Vous aurez plus de chance de réussir votre mission qu’accompagné de nous. Je crains mon ami que nos chemins se séparent ici.

 

- Je ne pourrais pas le faire seul.

 

- Vous y arriverez, gardez espoir en des jours meilleurs. C’est ce que Lysbeth m’a appris. Promettez – moi simplement de survivre à votre mission. C’est la seule chose que je vous demande. Adieu, fils de la paisible Comté.

 

- Adieu, Boromir fils du Gondor et merci pour tous ses conseils. J’espère que nos chemins se croiserons à nouveau. Protégez Lysbeth, c’est ma seule nièce d’adoption.

 

- Je vous le promet, Frodon.

 

Le jeune homme regarda le hobbit partir en courant vers les barques pour aller au Mordor, alors que toute la Communauté de l’Anneau le recherchait. Quand il arriva près des barques, il eut encore un doute puis il se rappela de se que Gandalf lui avait dit dans la Moria.

 

- Tout ce que nous devons choisir, c’est que faire du temps qui nous est imparti.

 

Il ne douta plus de se qu’il devait faire, il mit ses affaires dans une barque et partit, mais Sam arriva à ce moment et pour ne pas le laisser partir seul, il se jeta dans l’eau manquant de se noyer. Il n’eut la vie sauf que grâce à Frodon qui le ramenai sur la barque. Ils firent demi – tour, prirent les affaires de Sam et partirent tous les deux vers les dangers du Mordor.

 

Pendant ce temps, Aragorn s’inquiétant de la trop longue absence de Frodon envoya tout le monde à la recherche du jeune hobbit et craignit que Boromir n’ait pas fait quelque folie poussé par le pouvoir de l’anneau. Aragorn courut vers Amon Hen et croisa Boromir qui descendait tranquillement un sourire au lèvre et le regard dans le vague. Aragorn l’attrapa par le bras et lui demanda :

 

- Où est Frodon ?

 

- Je l’ai laissé partir.

 

- Vous avez eu beaucoup de courage et beaucoup de force de caractère pour laisser ainsi partir l’anneau, dit Aragorn avec un regard surpris et impressionné.

 

- Mais je reconnais que j’ai failli être possédé par l’anneau, mais grâce à Lysbeth et à Mitzy, j’ai réussi à résister.

 

- Mitzy , hein ? dit Aragorn en souriant d’un air rusé.

 

- Heu ? ! ! En fait…heu…je voulais dire que…heu… bafouilla Boromir en rougissant et en comprenant qu’il venait de se trahir.

 

- Pas besoin de vous justifier, Lysbeth m’a tout dit en m’empêchant de venir vous déranger la première fois.

 

- Elle est trop gentille cette petite.

 

- Oui….Vous entendez, dit Aragorn en fronçant des sourcils.

 

Au loin, ils entendirent un hurlement étouffé et des bruits de bataille. Le cri se répéta :

 

- HHHHHHHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! TTTOOONNNTTTOOONNN !!!!!

 

- Par tous les Valar, c’est Lysbeth, s’exclama Boromir en tirant son épée.

 

Ils partirent tous les deux en courant vers l’origine du cri et virent des orques prendre Merry et Pippin. Ils virent aussi une petite Lysbeth déchaînée qui griffait, mordait et transperçait de sa petite épée tout ce qui passait près d’elle. Mais un coup puissant l’envoya au pays des songes. Les deux hommes tentèrent de sauver les deux hobbits et la fillette mais ils étaient trop peu nombreux face à la nuée d’orque. Quand ils arrivèrent à éliminer les orques, le gros de la troupe avait décampé emportant le seule personne qui les liaient tous. Ils hurlèrent de rage et furent rejoint par Legolas et Gimli couvert de sang d’orques et écumant littéralement de fureur tous les deux. Ils coururent vers le campement mais Boromir buta contre un corps poilu et s’étala de tout son long. Il se releva un peu étourdi et sentit une langue râpeuse lui lécher le visage. Quand il ouvrit les yeux, il vit Miel allongé, épuisé par le combat qu’il avait mené, il y avait un vingtaine de corps autour de lui. Il avait le museau couvert de sang et trois flèches sortaient de son corps.

 

Aragorn et Legolas prirent un peu de temps pour le soigner et revinrent au campement pour voir Frodon et Sam s’enfoncer dans les bois de l’autre côté du lac, sur le chemin vers le Mordor. Seuls au milieu d’un monde en guerre. Ils ne pouvaient plus rien faire pour eux. Et cela, Aragorn et Boromir l’avaient compris avant les autres. Ils n’étaient pas le futur roi des hommes et futur intendant du Gondor pour rien. Aragorn resserrait tranquillement ses protèges poignet en regardant Sam et Frodon se rendre vers le Mordor. Legolas poussa l'une des barques pour les suivre en disant:

 

- Dépêchez-vous, Frodon et Sam vont atteindre la rive orientale.

 

Il se tourna vers le rôdeur et compris.

 

- Vous n’avez pas l’intention de les suivre ?

 

- Le destin de Frodon n’est plus entre nos mains, répondit – il en se détournant du lac et en regardant les restes de la communauté. Gimli dit :

 

- Alors tout aura été fait en vain. La communauté a failli.

 

Ils se rapprochèrent tous d’Aragorn attendant des ordres de sa part. Il se tourna vers eux, s’approcha doucement et posa ses mains sur les épaules de Gimli et Legolas, les regarda tous et répondit à la phrase de Gimli :

 

- Pas si nous restons loyaux les uns envers les autres. Nous n’abandonnerons pas Merry, Pippin et Lysbeth à une mort atroce. Pas tant qu’il nous restera des forces. Débarrassons nous de tout ce qui n’est pas nécessaire. Voyageons léger. Allons chasser de l’orque.

 

Miel ne voulut partir qu’avec les affaires de Lysbeth sur le dos. Il partit en courant sur la trace des orques. Ils se regardèrent dans les yeux et Gimli a crié « Oui ». Gimli, Boromir, Miel et Legolas le suivirent en courant, voulant à tout prix sauvé l’enfant et les hobbits des pattes griffus des orques.

 

 

A suivre.

 

 

 
 
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