La Forêt chapitre 48 Elle décida donc de se diriger vers cette forêt inconnue. Il leur fallut quand même toute une journée pour y arriver et décidèrent de se reposer la nuit pour y entrer de jour, ce serait moins angoissant pour les animaux. Arrivée devant les premiers arbres, elle descendit de cheval, fit un pas en avant et pénétra dans cette forêt si sombre et si silencieuse. Puis avec un discrétion rare qu'elle n'aurait jamais été cru capable d'avoir, elle demanda : -Y – A QUELQU'UN ? Comme personne ne répondit ou que cette personne ait perdu une partie de son ouïe, elle recommença pour être sûr d'être seule : -Y – A PERSONNE ? Il n'y eut toujours aucune réponse, soit il n'y avait vraiment personne, soit que cette personne était devenue sourde comme un pot et ne pouvait même plus entendre son ventre gargouiller. Et donc devant ce silence silencieux, elle dit à ses animaux : -Zut ! Milui, Carnil, il n'y a personne. On entre quand même ? Le warg et le cheval aussi curieux que l'enfant hochèrent vigoureusement de la tête et pénétrèrent à sa suite dans la grande forêt sombre et silencieuse ( pour ceux qui ne l'auraient pas encore comprit ). Elle était ravie de retourner dans une forêt, cela faisait tellement longtemps. Peut – être se fera – t – elle des amis de son âge, enfin à quelques centaines d'années près. Elle trottinait devant ses animaux quand elle sentit une présence non animal dans la forêt. En face d'elle, il y avait une clairière et elle demanda à ses deux amis de l'attendre là – bas pendant qu'elle chercherait cette présence. Elle marchait depuis dix minutes quand elle sentit cette présence avec plus de force qu'auparavant. Il ou elle était tout près. Elle leva les yeux vers le ciel et ses sens vachement développés détectèrent une créature accroupie qui regardait vers la clairière. Elle tourna autour de l'arbre pour essayer de grimper, mais elle était trop petite pour réussir à attraper la premier branche et donc ce fut la branche qui l'attrapa et la mit sur une autre branche et elle put, le plus silencieusement possible, s'approcher de la créature qui, pour sa plus grande joie, était un elfe et lui demanda arrivée derrière lui : -Vous faites quoi, monsieur ? L'elfe fit un bond monstrueux en hurlant de peur, perdit l'équilibre et tomba vers le sol qui était bigrement bas. Il voyait déjà l'atterrissage et sa dernière heure arrivée quand il se retrouva à nouveau sur la branche. On se demande comment. Il se laissa tomber sur la branche, tâtant fébrilement tout son corps pour vérifier que tous ses membres étaient à leur place. L'inventaire fait, il poussa un soupir de soulagement, se retourna et tomba face à face à deux yeux qui luisaient dans le noir. Un coup de vent écarta un peu la frondaison des arbres et il ne vit pas un orc en face de lui, mais une petite fille qui avait l'air bien fatigué. Elle le regardait avec étonnement comme lui. Il sentait ses battements de coeur se calmer tranquillement, et lui demanda : -Mais qui est – tu ? -Je m'appelle Lysbeth. -Que fais – tu ici ? -Je me promenais avec Milui et Carnil, puis j'ai vu la forêt et j'ai voulu y aller. J'aime bien la forêt, mon papa et ma maman habitent dans une forêt, c'est la Lothlòrien. Mais je me suis perdue, et je retrouve plus ma maison et puis maman et papa m'ont dit que je n'y retournerais que plus tard. L'elfe la regardait les yeux exorbités, C'est pas tous les jours qu'on pouvait voir une enfant aussi jeune avec des armes pareilles, un arc, une épée, deux dagues, et une vingtaine de flèches. Mais qui sont ces parents assez inconscients pour lui mettre de telles armes entre ses mains. Les parents inconscients étaient pour l'instant en train de se retenir à ne pas sauter sur l'elfe et à ne pas le cogner contre l'arbre le plus proche. Il n'écoutait pas ce qu'elle disait et Lysbeth, au bout de cinq minutes de blablatage innocent, en eut assez de parler dans le vide et décida de partir retrouver Carnil et Milui. L'elfe la regardait descendre de l'arbre, puis se réveillant brutalement, il se mit à la suivre en lui parlant pour qu'elle lui donne ses armes, mais sans aucun résultat. Il continuait inlassablement tandis que la petite jeune fille continuait à marcher ou plutôt sautiller vers la clairière. Là, en plus de Milui et Carnil, elle vit une dizaine d'elfes qui posait des questions à une autre elfe qui était à genoux et qui caressait doucement la fourrure épaisse du warg. Elle se demandait ce qu'il c'était passé. En fait, quand elle avait quitté ses animaux, ils étaient allés dans la clairière et des elfes armés leur étaient tombés dessus. Carnil avait été ravi de voir un étalon et fonça sur lui. Le cheval elfique, se mit en position de défense, mais fut plus qu'étonné, quand le cheval rohirrim lui donna des petits coups de tête pour le forcer à le suivre. Il se mit au trot, mais le jeune cheval lui se mit au galop entraînant son aîné dans une course à fond de train. Les elfes regardaient étonnés les deux chevaux qui couraient comme s'ils étaient poursuivis par une armée d'orcs. Quant à Milui, il se jeta sur un elfe qui ne put rien faire à part un pas en arrière. Il se croyait déjà mort quand il sentit une langue gluante sur le visage. Le gros animal ne faisait que cela, il le léchait. Soudain, il abandonna le visage de l'elfe, enfouit son museau sous ses vêtements et commença à lui lécher la poitrine et le ventre. Le pauvre elfe poussait des râles de dégoût à chaque coup de langue tandis que les autres elfes les regardaient sans trop savoir quoi faire, puisque l'animal n'avait pas l'air de vouloir dévorer leur camarade. L'un d'entre eux s'approcha du gros animal, rentra son arc, se mit à genoux et lui caressa doucement la tête. Le drôle d'animal arrêta de lécher le corps de l'elfe, sortit son museau des vêtements, et se mit à lécher la main de l'elfe, puis enfouit son museau entre ses mains et se mit à remuer la queue avec entrain. Soudain, Milui sortit la tête des bras de l'elfe les oreilles aux aguets tandis que Carnil pila lui aussi les oreilles aux aguets. Les elfes se mirent en position de défense, quand ils entendirent des chants qui venaient vers eux. Au bout de quelques secondes, ils virent apparaître devant eux une enfant qui chantonnait une chanson qu'ils n'avaient jamais entendu auparavant. Dans une langue qu'ils ne connaissaient pas non plus : -« Promenons – nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était, il nous mangerait et comme il n'y est pas il nous mangera pas . » Les deux animaux foncèrent sur elle et lui firent de gros câlins tandis qu'ils voyaient un garde trottiner derrière la fillette et tenter par tous les moyens en sa possession de la convaincre de lui donner ses armes, mais en vain. L'enfant ravie de revoir les deux animaux leur fit de gros câlins et de gros bisous sous les regards un peu étonné des elfes. Après cinq minutes de jeu, l'un des elfes remarqua que l'enfant était moins rapide dans ses jeux et que ses yeux avaient tendance à se fermer tous seuls. Elle arrêta soudain les jeux, s'approcha d'un arbre et s'endormit profondément en dessous. Les elfes se rapprochèrent d'elle et lui retirèrent doucement toutes ses armes. Et l'un d'entre eux qui avait l'air d'être le chef la prit dans ses bras et décida de rentrer au palais montrer l'enfant à leurs souverains. Ils chevauchaient depuis quelques heures quand leur chef poussa un drôle de couinement de stupeur en sursautant violemment. Les autres approchèrent et pouffèrent de rire en voyant l'enfant téter bienheureusement l'oreille de l'elfe en malaxant le carquois et l'autre oreille. Ils décidèrent de laisser l'enfant le faire si ça l'empêchait de bouger ou de faire trop de bruit y a pas mieux. De temps à autre, l'un des elfes regardaient en arrière pour voir si les deux animaux étaient derrière, et ils ne lâchaient pas la petite troupe. Il leur fallu cinq heures pour arriver à destination et Lysbeth n'avait toujours pas lâché l'oreille de l'elfe signe d'une grande inquiétude chez elle. Puis enfin au moment où il allait descendre de cheval, elle lui lâcha l'oreille, entoura le cou de ses deux bras et s'endormit vraiment profondément. Quand ils entrèrent dans la cité, les elfes s'enfuirent en hurlant de terreur en voyant Milui trottiner derrière les elfes. Il aurait bien voulu aller jouer avec les enfants, mais il ne voulait pas quitter Lysbeth et puis il pourrait toujours le faire plus tard. Carnil lui était parti avec les autres chevaux et tentait de de se mesurer à eux à la course. Quand ils arrivèrent devant les portes du palais, celui qui portait Lysbeth ordonna : -Tôlion, cet animal à l'air de vous apprécier alors vous allez le garder. -Bien. Heu... Viens mon chien. AAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!! Beurk!!!!! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ces histoires là. Le pauvre elfe après avoir demandé à Milui de venir avait vu une masse baveuse lui foncer dessus et se remettre à le lécher. Mais surtout à enfouir son museau sous les vêtements et à recommencer à lui lécher la poitrine et le ventre à grands coups de langues pour le plus grand malheur de l'elfe qui poussait des râles de dégoût. Puis, il eut l'air de se lasser et sauta sur un autre elfe et lui fit la même chose. Parmi la population elfique, ce fut la débandade. Mais s'il y avait bien un truc qu'il ne fallait pas faire avec un warg purifié, c'était courir devant lui, car lui pensait que c'était un jeu et se mettait à courir encore plus vite. Il était donc en train de courir derrière tous les elfes, quand un bébé tomba et se mit à pleurer, Milui s'approcha doucement et avec une douceur incroyable, il lui lécha le visage. Quand les larmes de l'enfant furent taries, d'un petit coup de museau, il poussa le tout petit enfant à se lever. La mère de l'enfant était terrifiée et le voyait déjà transformer en pâté pour warg, mais au lieu de cela, l'enfant fit devant toute la population elfique, ses premiers pas sous la direction prudente de Milui qui le ramenait vers sa mère. Arrivé à quarante centimètres d'elle, Milui lâcha l'enfant et celui -ci se dandina jusqu'aux bras maternelles. La jeune mère, avança une main tremblante vers l'animal et put lui caresser la tête. Elle ne récolta aucune morsure, mais un délicat coups de langue sur le visage. Des enfants s'approchèrent de Milui et l'un d'entre eux lui tira la queue. Milui se retourna à une vitesse foudroyante et avant que l'enfant ne puisse s'enfuir, l'attrapa dans sa gueule bardée de crocs. L'enfant fut terrifié, et Milui considérant qu'il avait bien été puni, le relâcha. Il ne l'avait pas mordu, les elfes purent le vérifier, il n'y avait aucune trace de morsures. Mais les parents de l'enfant lui dire qu'il n'aurait pas dû tirer la queue du chien et qu'il l'avait puni à sa façon et qu'il ne devait pas recommencer. L'enfant le promit et recommença à jouer avec le warg mais de façon plus douce. L'animal réussit ainsi à se mettre toute la population dans la poche en vingt minutes. Pendant ce temps, le garde qui portait Lysbeth pénétra dans la salle du Trône afin de la présenter à leurs souverains. deux des trois gardes s'agenouillèrent devant les souverains du royaume, tandis que le troisième inclinait la tête pour les saluer ne pouvant se débarrasser de son affectueux fardeau. Le roi fronça un peu les sourcils tandis que la reine avait un regard ému en voyant la silhouette qui serrait le cou de l'elfe. Celui – ci leur fit son rapport : -Vos altesses, nous avons rencontré cette jeune enfant au – dedans de la frontière ouest et elle était accompagnée par un animal qui ressemble à un gros loup en beaucoup plus gros ainsi qu'un jeune étalon. -Et où sont ces animaux ? -Le cheval est avec les autres chevaux et il a l'air de faire la course avec eux. Le roi souleva légèrement un sourcil tandis que la reine eut un léger sourire. -Et l'autre animal ? -Il est avec Tôlion. -Et que fait – il ? -Il le lèche, altesses. -Comment ? ! s'exclama le souverain médusé. -Il .... il le lèche, depuis qu'il nous a rencontré, il ne le lâche plus et passe son temps à le lécher. La reine ne put se retenir et éclata d'un rire bruyant. Lysbeth sursauta violemment et se réveilla brutalement. Le rire de la reine s'arrêta d'un coup quand elle croisa deux prunelles violettes zébrées de rouge et pailletés d'or. Elle se leva lentement en tremblant de tous ses membres. Devant toutes les personnes présentes, elle ne cessait de marmonner : -Cela ne se peut, cela ne se peut. Elle fit un pas en avant et s'effondra de tout son corps sur le marbre blanc de la salle du trône tandis que Lysbeth plus qu'épuisée se rendormait dans les bras de l'elfe qui ne savait pas quoi faire. Le roi se précipita vers la reine évanouie sur le sol et ordonna qu'on emmène cette enfant loin de lui et de préférence au cachot pour la plus grande horreur du porteur de Lysbeth qui ne pouvait croire que son roi venait de donner un ordre aussi injuste. Mais il dut obéir, même si cela était à contre – coeur et emmena l'enfant dans un des cachots. Il chercha longtemps le cachot le plus confortable et le plus spacieux puis quand ce fut fait, il ferma la porte, monta dans sa maison et pleura de dégoût. Il ne pensait qu'à cette petite fille piégée dans un cachot sale et humide. Enfin dans son souvenir il était sale et humide, parce que maintenant, c'était plus trop le cas. En effet, l'inconscient de Lysbeth était horrifié de voir l'endroit où elle allait dormir. Ses pouvoirs se mirent aussitôt de la partie. La première chose qu'ils firent, ce fut de protéger Lysbeth, un délicat petit plant de glycine se mit à croître de plus en plus vite et forma un magnifique treillage odorant d'où pendait d'épaisse grappes de fleurs violettes. Quand la porte fut bien bloquée, ils s'attaquèrent au lit de l'enfant, enfin lit, plutôt une planche de bois avec quatre pieds. Donc, les pieds s'enfoncèrent dans la terre et prirent racines, ensuite, ils commencèrent à pousser et devinrent quatre grands arbres qui pourtant n'atteignaient pas le plafond. Ensuite, de la vigne vierge se mit à pousser entourant les troncs des arbres, passant d'arbre en arbre, créa un grand treillage. Puis, une pluie de plumes tomba sur le treillage et forma un grand matelas moelleux retenu pas une grande toile d'araignée. Lysbeth se mit à léviter et se retrouva dormant dans ce lit beaucoup plus confortable, protégée par une épaisse couverture moelleuse et chaude. Ensuite, son inconscient décida d'améliorer le plancher, parce que de la paille, c'était pas top. En deux secondes, il y eut un tapis de pelouse moelleuse, verte et odorante piquée de niphredils, d'elanor et de pâquerettes. Ensuite, un tremblement de terre secoua le palais et une cassure apparut. L'une des parties se souleva tandis que l'autre restait à la même hauteur. Derrière la partie haute, un lac se forma et s'échappa par une petit dénivellation créant ainsi une belle cascade. En bas de celle – ci, se trouvait un trou d'une cinquantaine de centimètres de profondeur et de deux mètres de diamètre qui se remplit rapidement et forma un petit bassin rond. Une petite rivière se mit à serpenter dans le cachot et retourna dans le lac, fonctionnant ainsi à circuit fermer. Enfin, les grilles fermant la fenêtre disparurent et la toute petite fenêtre devint une énorme porte par laquelle on pouvait sortir. Quand tout fut terminé, l'inconscient de l'enfant se calma et elle put véritablement dormir. Quand le soleil commença à se lever et que Manwë termina de maudire Thingol pour avoir oser enfermer sa fille chérie dans un cachot crasseux, la reine commença à émerger sentant confusément une certaine tension dans la volonté des Valar, un petit quelque chose de négligeable ressemblant étrangement à un Vala bavant de rage. Donc la reine se réveilla doucement et tournant la tête, elle vit son époux à son chevet la regardant anxieusement. Son regard s'éclaira d'une lueur d'espoir mêlé d'amour et de soulagement. Elle lui fit un sourire et réussit à murmurer : -Meleth nìn ? -Oui, je suis là ma chérie. Que veux – tu, je ferais tout ce que tu voudras ? -Où est l'enfant ? -Au cachot. Cette phrase au demeurant toute simple, sans verbe, ni sujet acheva de réveiller de façon radical la reine qui pour la première et unique fois de sa très longue existence rugit sur son mari. Celui – ci était totalement perdu devant la rage flagrante de sa douce.... heu de sa rugissante et tendre épouse. Il ne comprenait plus rien, mais qu'est – ce qu'il avait bien pu faire pour la mettre dans une telle rage. Mais en écoutant l'un des rugissements de sa femme, il comprit que cela avait à voir avec l'enfant : -ELLE EST OÙ ?! -Au cachot ! répéta d'une toute petite voix le roi qui sentait qu'il allait bientôt passé un sale quart d'heure et qui pour la première fois de sa longue existence se demanda pourquoi il n'était pas parti en Valinor avec les autres. -NON MAIS. ÇA VA PAS LA TÊTE ?! -Mais mon amour, mon petit rossignol des bois .... ?! -TU SAIS QUI EST CETTE ENFANT QUE TU AS JETÉ AU CACHOT ? -Non ! d'un filet de voix tremblotant devant la colère de sa femme. -C'est, c'est, c'est BERIAWEN ! La fille unique des Valar et TOI TU LA JETTES AU CACHOT ?! Le roi devint d'une belle couleur grisâtre très en accord avec la couleur plutôt rouge de son épouse qui continuait à fulminer. Totalement affolé, il se précipita vers les gardes et ordonnèrent de ramener l'enfant de toute urgence avec tout le respect dû à son rang de Valië. Les gardes en entendant cela furent terrifiés et crurent que les Valar allaient arriver dans la cité et tout détruire dans leur colère. Ils foncèrent donc dans les cachots, mais ne savaient pas où elle se trouvait car seul Linwë le garde qui l'avait enfermé savait où elle se trouvait. Ils remontèrent donc en courant, entrèrent dans sa maison et le virent affalé sur une table, des bouteilles vides et l'elfe ronflant comme un sonneur affalé dessus, ayant eut son quota d'alcool. Il leur fallut deux bonnes heures avant qu'il ne sorte des vapeurs d'alcool. Il était à semi – comateux et entendait une voix douce lui murmurer des choses à l'oreille et des mains tendres le bercer. Mais plus il se réveillait, plus la voix devenait forte et plus les bercements ressemblaient plus à des secousses quand il fut bien réveillé, il remarqua que la voix qui lui hurlait dans les oreilles ressemblait bigrement à celle de son souverain, il essayait de répondre, mais il était secoué dans tous les sens et ne pouvait dire quoique se soit. Il se concentra et fit un bond en arrière pour s'échapper des mains violentes et demanda en balbutiant : -Mais qu'est ce qui se passe ? -Où est l'enfant ? -Au cachot, pourquoi. Là où vous avez demandé de jeter une enfant de dix ans. Un cachot c'est l'endroit idéal pour une enfant innocente qui s'est perdue. Il se remit à pleurer et pour la première fois cria sur son roi : -Comment avez – vous pu donner un ordre aussi injuste, elle ne savait même pas où elle était ? Et je me demande comment je n'ai pas eu le courage de m'enfuir avec elle, elle serait protégée loin d'un monstre dénué de tout sentiment que vous êtes. Le roi du se retenir pour ne pas gifler le garde, mais il savait qu'il avait raison et qu'il n'aurait jamais dû faire cela. Il avait tellement honte, mais surtout, il risquait de gros problèmes avec les parents de l'enfant qui, s'ils savaient ce qui était arrivé à leur fille, feraient de sérieux dégâts dans son royaume. Il lui demanda d'une voix plus douce tentant de calmer l'elfe inconsolable : -Dans quelle cachot l'avez vous mit ? -Le dernier, le plus vaste et le plus confortable et maintenant, laissez-moi dans ma honte. J'ai déshonoré ma race et ma famille en faisant cela, pleura – t – il. Le roi ordonna à l'un des gardes de rester afin d'empêcher Linwë de faire une grosse bêtise comme de s'ôter la vie. Le garde était stupéfié, car Linwë avait insulté le roi, l'avait couvert d'insultes et de reproches, et pourtant le roi ne s'était pas énervé. Il devait avoir raison, le garde regardait Linwë qui tentait de reprendre une bouteille d'alcool pour se prendre une autre cuite, mais le garde fut plus rapide et jeta la bouteille alors Linwë chercha dans sa maison un autre alcool, mais il ne trouva rien. Le garde lui fit à manger et lui posa des questions sur le pourquoi du comment et fut horrifié par ce que le roi avait fait. Et il raconta à Linwë la façon dont la reine avait réagi et il lui dit que c'était bien fait pour lui, on ne traitait pas une enfant aussi jeune comme un orque. Pendant ce temps, le roi suivit de certains gardes se précipitèrent vers le dernier cachot et tentèrent d'ouvrir la porte, mais en vain, quelque chose bloquait. Ils prirent des haches et cassèrent la porte et se retrouvèrent face à un mur de glycine. L'un des elfes leva sa hache pour frapper, mais se fut lui qui fut cogné par une branche sournoise qui frappa sous la ceinture. L'elfe s'évanouit sous la douleur. Le roi était complètement perplexe, surtout qu'il entendait des rires d'enfant de l'autre côté. Quoique ces rires avaient l'air de se rapprocher. Pourtant les enfants savaient qu'ils n'avaient pas le droit d'entrer dans cette partie du palais. Il ne comprenait plus rien. A suivre |