Disclamer : Comme d’habitude, alors pourquoi vous casser les pieds avec. Le Rohan Quand Aragorn remarqua l’absence prolongée de Frodon et de Boromir, il laissa Lysbeth entre les mains de Merry et de Pippin et leurs demanda de retrouver Frodon mais en faisant quand même attention à eux et à la petite. Miel était avec eux quand les ourouks les attaquèrent. Miel se jeta sur les orques pour permettre à Lysbeth et aux deux hobbits de s’enfuir, ce qu’ils firent sans demander leur reste bien que Lysbeth soit extrêmement inquiète quant à la sûreté de Miel. Ils n’avaient pas couru trente mètres que le reste de la troupe leur tombèrent dessus. Lysbeth avait laissé toutes ses affaires au campement, sauf son épée qu’elle avait prise sur les conseils de Legolas et d’Aragorn. Quand les premiers ourouks passèrent à l’attaque, Merry, Pippin et Lysbeth sortirent leurs épées et se défendirent comme de véritables petits démons coupant, tranchant tout ce qui passaient à leur portée. Mais plus ils tuaient des orques, plus il y en avait. Comprenant qu’ils n’allaient pas pouvoir tenir encore longtemps contre les créatures toujours plus nombreuses. Elle n’eut plus qu’un moyen pour se sortir de cet immense merdier: - HHHHHHHHHHHHHHIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! TTTTTTOOOOONNNTTTTTTOOOONNNNN !!!! Après cinq appels plus stridents les uns que les autres, elle vit avec soulagement Aragorn et Boromir surgirent derrière les orques et se mettre à les combattre, mais elle ne put rien voir d’autre, car un coup sur la tête l’envoya au pays des rêves avec une certaine brutalité. Quand elle se réveilla, elle était accrochée au dos d’une de ses horribles bestioles, elle avait peur, elle voulait retrouver ses autres tontons. Elle releva la tête et regarda à droite et à gauche, elle eut la joie de voir Merry et Pippin accrochés eux – aussi au cou d’autres orques, des larmes de soulagements se mirent à couler le long de ses joues. Pippin murmura : - Calme – toi Lysbeth, Aragorn viendra nous délivrer. - J’ai peur tonton Pippin, et en plus j’ai envie de faire pipi. Elle baissa la tête et demanda à l’orque qui la transportait : - J’ai envie de faire pipi. - Tu te retiens, grogna méchamment l’orque. - Mais j’ai envie de faire pipi. - Tu te tais maintenant ou je t’assommes. - D’accord. Lysbeth arrêta de se retenir et un liquide chaud dégageant une forte odeur d’ammoniac dégoulina sur le dos de l’orque. Ah, ça faisait du bien. Pippin en voyant cela ne put se retenir de pouffer de rire. Mais il étouffa rapidement un cri d’horreur quand l’orque qui transportait Lysbeth la décrocha de son dos afin de lui faire regretter ce qu’elle venait de faire. On ne fait pas pipi sur le dos d’un orque sans en payer les conséquences. Elle allait recevoir une sacrée correction. Mais le chef des orques lui sauva la vie en ordonnant à celui qui la portait de la remettre sur son dos. L’orque grogna de colère mais obéit quand même son chef. Merry qui s’était réveillé et Pippin ricanèrent de la convenue de la bestiole. La journée continua jusqu’à ce que Lysbeth chuchote dans l’oreille : - J’ai envie de faire caca. L’orque s’arrêta immédiatement et la laissa faire ses besoins, en fait elle n’avait pas du tout envie mais utilisa ce stratagème pour tenter de s’enfuir cela marcha quelques minutes le temps qu’il la rattrape et l’assomme d’un coup de poing qui l’envoya dormir dans le royaume des songes. Elle se réveilla complètement sonnée toujours accrochée au cou de l’orque. Les ourouks rencontrèrent des orques du Mordor qui reluquèrent avec envie les trois prisonniers. L’un des ourouks sentirent une odeur humaine qui rendit l’espoir à Pippin. Il arracha sa broche et la jeta à terre laissant un indice aux chasseurs. Les orques accélérèrent leurs courses afin de distancer leurs poursuivants. Après deux jours de courses, les orques épuisés s’arrêtèrent devant une immense forêt et jetèrent avec violence leurs prisonniers à terre. Lysbeth se mit à pleurer de douleur mais fut consolée tant bien que mal par Merry et Pippin. - Chuuuut Lyzzi, calme toi. Aragorn et les autres vont venir nous délivrer. - J’ai peur tontons. Ils sont méchants et…. Elle fut interrompu par un des orques de Saroumane qui hurla : - On ira pas plus loin tant qu’on aura pas fait une pause ! Les orques tombèrent à genoux épuisés par la terrible course qu’ils avait faite. Le chef des orques ordonna : - Allumez un feu sur le champ. Les orques allèrent à l’orée du bois et se mirent au travail, coupant des branches et des troncs avec leurs haches grossières. Des grondements et des grognements retentirent soudain dans la forêt. Lysbeth écouta intriguée par ces bruits étranges. Pippin regarda Merry qui lui, observa la forêt et demanda : - Dis c’est quoi ce bruit ? - Les arbres. - Quoi ? - Rappelle – toi la vieille forêt, qui borde le Pays de Bouc. Les gens disaient qu’il y avait quelque chose dans l’eau qui faisait pousser les arbres et les rendait vivants. - Vivants ? - Des arbres qui pouvaient murmurer, discuter entre eux et même se déplacer. Lysbeth était fascinée par ce qu’elle avait entendu et aurait bien voulu discuter, jouer et rire avec un arbre qui parle et qui marche. Un des orques dit à voix haute : - Je meurs de faim ! Je n’ai rien avalé à part du pain moisi depuis trois jours. Il jeta le quignon de pain par terre en grognant de colère. Un des orques du Mordor renchérit d’une voix haut perchée : - Oui. Pourquoi on ne mange pas de la viande ? Il regarda Merry, Pippin et Lysbeth qui feraient à ses yeux un bon festin. Et rajouta : - On pourrait les manger ? C’est de la chair fraîche. Il bavait déjà de plaisir anticipé ainsi que tous les autres orques du Mordor. Mais les trois prisonniers étaient sous la protection relative des ourouks. Le chef de ceux – ci s’avança vers les autres orques en leurs disant : - Ils ne sont pas à manger. Deux ourouks attrapèrent Merry, Pippin et Lysbeth et les éloignèrent un peu des autres orques. Un orque du Mordor regarda les trois prisonniers avec ses yeux blanc et demanda : - Un bout de leur jambes ? Ils n’en ont pas besoin. Merry regarda ses jambes ne désirant aucunement en être amputé ou même d’un bout. Pippin et Lysbeth regardèrent horrifiés ses créatures malsaines les reluquer avec envie. - Oh, ça doit – être goûteux. Il s’approcha d’eux mais fut violemment repousser par un ourouk qui cria : - Ne t’approche pas d’eux, pourceau ! Les prisonniers seront livré à Saroumane en vie et entier. - En vie ? Pourquoi en vie ? Offrent – ils un bon divertissement ? - Ils ont quelques choses, une arme elfique. Le maître la veut pour la guerre. - Il croit que nous avons l’anneau. chuchota Pippin à Merry, sans voir qu’un orque du Mordor se rapprochait d’eux en se pourléchant les lèvres, l’arme à la main. Merry répliqua : - Ils nous tuerons dès qu’ils sauront que nous ne l’avons pas. - Une petite bouchée, dans le gras du ventre, dit l’horrible créature en levant son arme. Mais avant d’avoir pu achever son geste, le chef des ourouks lui avait tranché la tête qui tomba entre celle de Merry et Pippin. Le corps décapité tomba au pieds des ourouks et leur chef cria : - Il y a de la viande fraîche au menu mes amis. Les ourouks hurlèrent de joie et se jetèrent sur le cadavre encore chaud de l’orque. Merry et Pippin furent bousculer par les ourouks impatient de bouffer de l’orque. Mais Lysbeth elle fut jetée de l’autre côté, séparée de ses tontons par toute la troupe des orques. Avisant un rocher un peu plus loin, elle avança doucement sans quitter les orques et les ourouks du regard. Ceux – ci, étaient en train de tuer les orques du Mordor pour pouvoir les bouffer plus à leur aise. Merry et Pippin quant à eux étaient en train de ramper vers la forêt les mains toujours accrochées, quand un gros pied aplatit Merry contre le sol. La bestiole aux yeux bizarres les avaient suivit et leur dit d’une voix particulièrement mauvaise : - Allez – y, rampez pour votre salut. Criez, personne ne viendra vous sauvez maintenant. Il allait pour tuer Pippin quand une lance s’enfonça dans son dos. Le hurlement de douleur qu’il poussa et le hennissement d’un cheval arrêta d’un coup le festin des ourouks. Une troupe de Rohirrims attaquèrent les orques et se mirent à les exterminer tous consciencieusement à grand coup de lances, de flèches et d’épées. Merry et Pippin utilisèrent la confusion pour s’enfuir, ôter leurs liens et courir vers la forêt poursuivit par un orque du Mordor. Lysbeth, quant à elle tentait toujours d’arriver derrière le rocher où elle serait à l’abri. Elle faisait le moins de bruit possible, son regard perçant scrutant les orques prête à s’enfuir en courant si un seul remarquait sa discrète tentative de fuite. Soudain elle entendit un sifflement dans les airs, un bruit de choc et de chute, un hurlement de douleur et un hennissement de cheval. Elle se tourna vers l’origine du bruit et vit des centaines de cavaliers foncer droit sur eux. Ne voulant pas se retrouver entre le marteau et l’enclume, elle continua à marcher en reculons vers le rocher, quand sa vue et son regard se retournèrent contre elle. Elle avait presque atteint la sécurité du rocher quand un des Rohirrims remarqua ses deux yeux brillant dans le noir, la prenant pour une orque, il décrocha une flèche qui alla se loger dans la poitrine de la fillette qui fut propulsée contre le rocher. Elle haletait, la douleur était atroce et tellement forte qu’elle n’arrivait pas à crier, les larmes de douleur coulaient le long de ses joues sales. Elle avait des difficultés à respirer, la flèche étant profondément enfoncée dans sa cage thoracique. Elle regarda comme dans un rêve les cavaliers exterminer les orques. Ils passaient devant son rocher mais ne faisaient pas attention à la petite silhouette adossée contre lui. Lysbeth n’entendait plus rien, la douleur était moins forte, mais toujours présente. Elle se sentait partir doucement, elle leva les yeux vers le ciel et vit les étoiles et la lune briller dans le ciel. Elle sourit doucement en voyant passer devant ses yeux le tout petit film de sa vie, elle revit ses anniversaires passés en compagnie de ses parents, celui avec la tante Audrey et Cédric. Elle pensa : - Adieu tata Audrey, adieu Cédric. Je ne vous oublierais jamais. Mitzy va se retrouver toute seule, je voudrais que Madame Arwen elle garde Mitzy, comme ça, elle aura quelque chose de moi. Elle sentait le sang s’écouler de sa plaie au même titre que sa vie. Les derniers orques avaient été tués et les rohirrims faisaient un dernier tour pour s’assurer que tous les orques avaient été occis et les amener afin de les brûler. Un des cavaliers regardant vers le rocher vit la petite silhouette, pensant à un orque, il s’approcha afin de l’achever puisqu’elle bougeait encore. Mais son regard caché par son casque s’écarquilla d’horreur quand il entendit une petite voix faible d’enfant murmurer : - Monsieur, j’ai mal à ma poitrine. Pourquoi j’ai mal à ma poitrine ? Maman t’es où ? Il laissa tomber son épée et se précipita vers la silhouette et vit avec horreur que c’était une enfant, une enfant des elfes les mains ligotées et une flèche de rohirrims en pleine poitrine. Il se mit à crier : - Seigneur Eomer, Seigneur Eomer ! Venez vite. J’ai trouvé une enfant elfe, elle est blessée. Les cavaliers en entendant ce cri plus que bizarre se retournèrent brusquement et un des cavaliers s’approcha rapidement du rocher et vit cette petite fille la poitrine en sang qui se soulevait difficilement. Il caressa doucement le front de l’enfant, en lui parlant avec douceur. Il l’a pris dans ses bras et amena la jeune blessée près du feu afin voir avec plus de précision les blessures de la fillette qui ne bougeait plus du tout. Il savait qu’elle n’était pas morte car sa poitrine continuait à se soulever mais de plus en plus lentement prouvant qu’elle n’allait pas tenir encore longtemps. Eomer avec l’aide de l’homme qui l’avait découvert retirèrent la flèche. Lysbeth poussa un hurlement de douleur et s’évanouit à nouveau, ne sentant plus les manipulations dont elle était l’objet pour la soigner et la sauver. Elle se réveilla le lendemain secouée dans tous les sens, comme quand elle était sur le dos de l’orque. Croyant qu’elle se trouvait à nouveau sur un orque, elle se mit à se débattre comme un véritable petit démon tentant de mordre tout se qui passait à la portée de ses petites dents. Elle entendit une voix douce totalement différente de celle de l’orque lui murmurer à l’oreille : - Calme – toi petite, nous ne te voulons aucun mal. - C’est vrai ? - Oui, c’est vrai. Je m’appelle Eothred, je suis un Rohirrim. Et toi, tu t’appelle comment ? - Je m’appelle Lysbeth, j’ai cinq ans. - Et qu’est – ce que tu faisais avec ces orques ? - Ils m’ont pris à mes tontons pour m’amener au méchant vieux. Ils m’ont fait mal, ils sont méchants. La fillette arrêta de parler et se mit à regarder tout autour d’elle étonnée de voir autant de personnes. Elle commença à discuter avec tous les cavaliers et à connaître tous leurs noms. Les cavaliers répondaient à ses questions qui étaient demandées d’un ton très poli et d’une voix très douce. Pour eux c’était claire, c’était une petite elfe enlevée par les orques de Saroumane, mais pourquoi une enfant aussi jeune ? Au bout de cinq heures de chevauchée, elle connaissait les noms de tous les cavaliers et eux lui trouvaient toutes les qualités du monde et étaient totalement gaga devant les beaux yeux violets de Lysbeth qui s’amusait à tresser à la manière elfique la crinière du cheval d’Eomer. Eomer éclata de rire quand l’enfant eut terminé sa tâche car son cheval ressemblait à un cheval elfique. Ils dépassèrent deux rochers et se dirigèrent vers le nord quand ils entendirent : - Cavalier du Rohan, quelles nouvelles des hommes de la marche ? Cela ne faisait que trois heures qu’ils étaient partis à la chasse aux orques et Gimli commença déjà à se plaindre. Boromir courait derrière Legolas et loin devant le nain qui soufflait comme un phoque. Ils ne prenaient que très peu de repos la peur des horreurs que pourrait faire subir Saroumane ou Sauron sur les trois petits prisonniers leur donnaient des ailes. Miel s’arrêta brusquement, fit demi – tour, prit Gimli du bouts des dents, le jeta sur son dos et reprit sa course folle afin de rattraper les trois autres qui regrettèrent un instant qu’ils n’y ait pas plus de monture comme Miel, mais la pauvre bête ne pouvait pas prendre d’autre personne sur son dos au risque de s’effondrer de fatigue. Ils coururent ainsi pendant deux jours, jusqu’au moment où Miel s’effondra de fatigue. Les autres n’étaient pas dans un meilleur état, Boromir et Aragorn avaient des difficultés à courir. Les deux seuls à n’avoir pas trop souffert furent Legolas et Gimli qui n’était pas descendu du warg afin de ne pas ralentir les autres bien que le nain avait plus d’une fois demander au warg de le descendre afin de ne pas trop se fatiguer. Ils prirent la décision de se reposer. Ils dormirent tous toute la nuit et le lendemain, ils eurent la confirmation de ce qu’ils savait déjà, les orques n’avaient pas ralenti. Ils reprirent leur course quand le vent se mit à les pousser et pousser leur odeur vers les orques qui accélérèrent leur course. Gimli avait refusé que Miel le porte et comme compromis, il avait attaché certaine de ses armes sur le dos du warg ainsi que le bouclier de Boromir. Il courait un peu plus vite mais était toujours à la traîne. Aragorn s’arrêta un moment afin de détecter les orques et de connaître la distance qui les séparait. Allongé sur son rocher il murmura : - Ils ont forcé l’allure. Ils ont dû flairé notre présence. Vite ! Boromir qui s’était arrêté près de lui écouta attentivement ce qu’avait dit son roi et se remit à courir derrière lui. Legolas s’arrêta un peu, se tourna vers Gimli pendant que Miel le dépassait et dit au nain : - Allez Gimli ! Le pauvre nain commençait à regretter de n’être pas sur le fauve, il trottinait avec difficulté en utilisant sa hache comme bâton de marche. Il se reposa un instant en respirant comme un bœuf et dit : - Trois jours et trois nuits de poursuite sans manger ni se reposer et aucun signe de notre gibier alors que peut bien raconter un rocher ! La course continuait inlassable, Aragorn, Legolas et Boromir toujours à l’avant se faisant presque la course, quant à Gimli l’écart était devenu tellement important que Miel se faisait une joie de lui mordiller les fesses pour qu’il aille plus vite. Ils arrivèrent bientôt à l’endroit où Pippin avait laissé tomber sa broche. Miel se mit à gémir en découvrant la broche de Pippin : - Non sans raison tombent les feuilles de la Lórien. - Ils sont peut – être en vie Legolas fit un tour d’horizon et vit des traces d’un orque s’éloigner de la colonne et partir en zigzag comme s’il cherchait à attraper quelqu’un, mais il n’y avait aucune autre trace. Aragorn s’approcha des traces de l’orque et dit aux autres - Lysbeth, elle a tenté de s’enfuir, mais elle a été rattrapée. Il regarda avec attention les traces et dit pendant que Boromir s’arrêta près d’eux et se repose un instant pour reprendre son souffle : - Ils ont moins d’un jour d’avance. Continuons ! Ils reprirent leur course effrénée pendant que Gimli se vautrait par terre. Il se releva avec difficulté. Legolas se retourna vers eux et lui cria : - Plus vite Gimli ! Nous gagnons du terrain sur eux. - Les longues distances m’épuisent. Nous les nains nous sommes des sprinters. Redoutables sur les courtes distances. Ils continuèrent à courir et arrivèrent devant le paysage accidenté du Rohan patrie des Saigneurs…heu…je veux dire des seigneurs des chevaux, couvert de plaine et de rochers. - Le Rohan. Pays des Seigneurs des chevaux. Quelque chose d’étrange est à l’œuvre ici. Une force maléfique donne des ailes à ses créatures et se dresse contre nous. Legolas s’avança, monta sur un rocher et observa avec attention le nuage de poussière qui trahissait la marche peu gracieuse et peu discrète des orques. Aragorn lui cria : - Legolas ! Que voit vos yeux d’elfe ? - Leurs traces dévient au Nord – Est. Ils conduisent les hobbits et Lysbeth en Isengard. - Saroumane. La course poursuite continua encore et toujours. Les quatre enfin cinq si on compte Miel, chasseurs couraient inlassablement craignant les horreurs que pourrait faire Saroumane aux deux hobbits et à Lysbeth. La nuit tomba et pourtant ils continuèrent à courir priant les valar et Eru que les orques prennent un peu de repos. Quand le soleil se leva, Legolas le regarda et lança une phrase qui pourrait donner des doutes quant au niveau de son QI (ARF ARF ARF je suis mauvaise) : - Une soleil rouge se lève. Beaucoup de sang a dû couler cette nuit. Et il reprit sa course. Le soleil était haut dans le ciel quand ils arrivèrent à un creux entre deux rochers. Aragorn s’accroupit un instant pour détecter les traces des orques quand il entendit derrière lui un grondement et un hennissement. Redoutant une attaque d’hommes à la solde de Saroumane, ils allèrent se cacher derrière l’un des deux rochers, Gimli arriva le dernier comme d’haaaabiiiituuuuuudeuh. Bien à l’abri de leur rocher, ils virent passer toute une troupe de cavaliers du Rohan mais ne remarquèrent pas la petite silhouette qui somnolait dans les bras d’un des rohirrims. Quand ils furent passés, Aragorn sortit de la protection de la roche et cria : - Cavaliers du Rohan, quelles nouvelles des hommes de la marche ? Le cavalier de tête leva sa lance au ciel et fit dévier la course des chevaux. Aragorn posa sa main sur le crâne de Miel et lui dit : - Miel, surtout ne bouge pas. Reste allongé ou ils te prendront pour un ennemi et tenteront de te tuer. Et je crains que cela ne brise le cœur de Lysbeth. L’animal se coucha au pied d’Aragorn et ne bougea plus, il fit comme s’il était mort. Les cavaliers firent demi – tour, se mirent à encercler les cinq chasseurs dans des cercles de plus en plus restreint et finalement pointèrent leur lances sur eux. Un des cavaliers se rapprocha d’eux, Eomer. Il demanda d’un ton méprisant : - Que font un elfe, deux hommes et un nain dans le Riddermark ? Répondez, et que fait cette créature avec vous ? En montrant Miel du bout de la lance qui n’avait pas bougé d’un poil obéissant ainsi à Aragorn. Gimli le regarda comme s’il avait devant lui un pou particulièrement immonde et lança : - Donnez – moi votre nom dresseur de chevaux, je vous donnerez le mien. Eomer regarda Gimli comme s’il voulait lui arraché les yeux à la seconde. Il donna sa lance à un de ses hommes, descendit de cheval et s’approcha de Gimli, le dépassant de toute sa taille : - Je vous couperais volontiers la tête, nain, si elle sortait un peu plus du sol. Avec une rapidité stupéfiante, Legolas engagea une flèche et la pointa sur Eomer en le menaçant : - Vous seriez mort au moindre geste. Il fut immédiatement mis en joue par les cavaliers. Lysbeth qui dormait sur Eothred se réveilla en sursaut quand le bras du rohirrim heurta le sien. Elle commença à s’étirer, à bailler et à se frotter les yeux quand elle entendit LA voix : - Je suis Aragorn, fils d’Arathorn. Voici Gimli, fils de Gloïn. Boromir, fils de Denethor intendant du Gondor et Legolas du Royaume Sylvestre. Quant à ce warg, il ne vous fera rien de mal et il se nomme…. - MIEL. Tous sursautèrent en entendant le cri de pure joie qui s’échappait des rangs des cavaliers. Eothred essaya vainement d’empêcher la fillette de descendre, mais rien à faire, elle ressemblait plus à une anguille qu’à une enfant. Elle se faufila entre les chevaux et se jeta au cou de Miel qui lui fit mille câlins et lèchouilles. Elle se jeta aussi dans les bras de Boromir, puis dans ceux de Legolas, de Gimli et d’Aragorn en criant : - Tonton Aragorn, tonton Boromir, tonton Legolas, tonton Gimli comme je suis contente de vous revoir. J…je…j’ai eu peur de pus jamais voir et de vous dire que je vous aiiiiiimmmeuh. Elle se mit à sangloter, elle pouvait enfin relâcher la pression des sentiments qui grondaient en elle. - Elle c’est Lysbeth, elle est sous notre protection et sous celle de la dame de Lórien. Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes des amis du Rohan et de Théoden, votre roi. - Théoden ne reconnaît plus ses amis de ses ennemis. Pas même les siens. Eomer retira son casque et regarda Aragorn droit dans les yeux. Les rohirrims abaissèrent leurs armes et se mirent au repos. Eomer continua : - Saroumane a empoisonné l’esprit du roi et a revendiqué la suzeraineté de ses terres. Mes cavaliers sont loyaux au Rohan. Et pour cela nous avons été bannis. Le magicien blanc est rusé. Il va et vient à ce que l’ont dit vieillard enveloppé d’un manteau à capuchon. Et ses espions se faufilent partout à travers nos filets. - Nous ne sommes pas des espions. Nous pourchassons le groupes d’Ourouk – haïe qui détenaient Lysbeth, mais ils détiennent aussi deux autres de nos amis. - Les ourouks ont été détruit, nous les avons massacré durant la nuit. - Mais il y avait deux hobbits, avez – vous vu deux hobbits avec eux ? - Ils seraient petits, des enfants à vos yeux. - A part Lysbeth, il n’y a pas de survivants. Nous avons empilé les carcasses et les avons brûlés. - Morts ? - Je suis désolé. Boromir reprit la fillette dans ses bras, la consola et la berça en lui chantant une chanson du Gondor. Avant que les cavaliers aient pu faire le moindre mouvements, Miel se mit sur ses pattes arrière, ses pattes avant sur les épaules d’Eomer et lui nettoya le visage à grand coup de langue. Il remerciait à sa manière les rohirrims d’avoir sauvé Lysbeth. Celle – ci se calma un peu et dit à Eomer : - Monsieur Eomer, je vous présente Miel, c’est mon meilleur ami. - Bonjour Miel, dit Eomer en essayant se débarrasser du fauve plus qu’envahissant. Aragorn prit l’animal par le collier de cuir qu’il portait et le remit sur ses pattes pour le plus grand bonheur d’Eomer qui pouvait enfin respirer. Boromir demanda à Lysbeth : - Et nous, on est quoi pour toi ? - Ben vous êtes mes tontons. ( sous – entendu question stupide ) Alors que Miel est mon ami. - Nous sommes tes tontons, comme une famille. - Oui. - Mais si on est tes tontons, qui est ton père et ta mère ? - J’aimerai bien appelé Monsieur Celeborn et Madame Galadriel papa et maman. Je les aime comme mon vrai papa et ma vrai maman. Tonton, pourquoi j’ai mal à mon cœur quand je pense à eux ? demanda – t – elle à Aragorn. - Parce que tu les aimes fort, tellement fort que quand tu penses à eux, tu voudrais qu’ils soient près de toi et ils te manquent énormément. - Mais pourquoi j’ai mal en pensant à eux et que je ne ressens rien en pensant à tata Audrey et Cédric et presque rien en pensant à mon vrai papa et à ma vrai maman ? Je suis méchante ? - Non, tu ne l’ai pas où tes tontons et Miel ne t’aimerai pas, dit doucement Eomer tout aussi gaga de l’enfant que les autres. - C’est vrai monsieur Eomer ? - Oui petite. Nous devons partir. - D’accord. Au revoir Monsieur Eomer, au revoir monsieur Eothred, au revoir monsieur Wilmar, au revoir monsieur Wilfried, au revoir monsieur…. - Lysbeth, dit Boromir en la regardant droit dans les yeux. Tu ne vas pas remercier tous les rohirrims, tu te rends compte qu’il y a plus de deux cent cavaliers dans une eored et je ne pense pas qu’ils aient le temps d’entendre tous leurs noms. Bien que j’imagine qu’ils seraient plus que ravis de les entendre. - D'accord tonton Boromir. Au revoir tout le monde. Là les Rohirrims ne purent s’empêcher d’éclater de rire. Eomer siffla et deux chevaux arrivèrent très obéissants. - Hasufel ! Arod ! Puisse ces chevaux vous apporter meilleur fortune qu’à leur premiers maîtres. Adieu. Il remit son casque, remonta à cheval et rajouta : Chercher vos amis. Mais n’ayez pas trop d’espoir. c’est peine perdu sur ces terres. Il se tourna vers ses hommes et cria : Vers le nord. Lysbeth qui était montée entre temps sur Miel faisaient de grands gestes d’adieux aux cavaliers du Rohan. Les cavaliers partirent vers le nord dans un grand nuage de poussière. Aragorn montait Arod avec Boromir en croupe et Hazufel était monté par Legolas et Gimli. Ils galopaient suivit par Miel qui faisait des bonds puissants et n’avait pas l’air fatigué par la course. Enfin ils arrivèrent devant le brasier. Boromir descendit rapidement de cheval, prit Lysbeth dans ses bras et lui cacha les yeux avec la main avant de cacher son visage contre son épaule. Il lui murmura : - Ne regarde pas Lysbeth. - Tonton, ça sent mauvais, c’est quoi ? - Les méchants qui t’ont enlevé, les rohirrims les ont tués. Gimli fouillait dans les cendres afin de retrouver les corps carbonisés des deux hobbits. Legolas regardait dans tous les sens pour voir s’il n’y avait pas de trace qui prouveraient que les hobbits étaient encore vivant et quant à Aragorn, il regardait son épée ne désirant pas se retourner et se rendre compte qu’ils avaient échoué dans leur quête. - Pourquoi t’es triste tonton ? demanda la fillette le visage toujours caché par l’épaule de Boromir. Mais l’inquiétude perçait dans sa jeune voix. - On ne voit aucune trace de Merry et de Pippin, dit sombrement Boromir. Il sentit soudain une chaude humidité sur la main et entendit les sanglots de Lysbeth. Elle venait de comprendre ce que voulait dire Boromir. Gimli était toujours en train de fouiller dans le barbecue quand il découvrit l’une des ceintures des hobbits. Il prit délicatement la ceinture, se retourna et dit avec douleur : - C’est une de leurs ceintures. Legolas fit une prière elfique pour le repos des âmes de leurs amis. Aragorn donna un grand coup de pied dans un casque d’orque et hurla de rage et de douleur pour avoir échouer. - On les a abandonné. Lysbeth sursauta au cri d’Aragorn et se mit franchement à pleurer. Elle agrippa la tunique de Boromir de toutes ses forces et y cacha son visage. Il la berça avec douceur et la laissa pleurer. En regardant par terre, Aragorn découvrit les traces des hobbits et se mit à le suivre en expliquant ce qu’elles lui disaient aux autres qui avaient commencé à le suivre : - Un hobbit était allongé ici, et l’autre là. Ils ont rampé. Leurs mains étaient ligotées. Leurs liens ont été coupés. Ils ont couru par ici. Ils étaient suivi. Les traces s’éloignent du combat, et vont vers la forêt de Fangorn. - Fangorn, quelle folie les a conduit là. En entendant ce que disait le rôdeur, l’espoir se réveilla plus fort que jamais dans le cœur de la fillette. Boromir reposa Lysbeth à terre. Les quatre hommes regardaient avec appréhension la forêt quand ils entendirent des éclats de rire. Etonnés, ils se tournèrent la tête dans un parfait ensemble et virent Lysbeth qui jouait avec les racines d’un arbre qui n’avait pas l’air de vouloir lui faire du mal. Boromir dit totalement estomaqué : - Même les arbres, elle se fait adopter même par les arbres. A suivre.
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