Les lettres chapitre 37 Quand l'heure de rire fut terminé, Manwë fit prendre le bain à sa fille chérie qui resta parfaitement calme. Son père crut qu'elle était malade et s'affola, mais en fait, la fillette trouvait qu'elle était devenue trop grande pour jouer dans son bain comme un bébé. Elle resta donc parfaitement calme, et ne put voire l'expression d'immense fierté sur le visage de son père. Mais quand elle lui dit qu'elle était trop grande pour qu'on lui donne son bain et qu'elle pouvait le faire elle – même, son père refusa avec véhémence lui disant qu'il adorait lui donner son bain et qu'il n'arrêterait qu'au moment où elle serait devenue une femme et pas avant. Il l'habilla avec soin et l'emmena se promener dans les différentes villes elfiques pour le plus grands plaisirs des habitants qui acclamaient la fillette et ses parents. Le soir venu, après avoir manger, la fillette monta dans sa chambre sans attendre ses parents. Ils crurent que leur fille leur faisait la tête et ils allèrent la voir pour discuter de ce problème avec elle. Quand ils entrèrent dans la chambre, ils ne la virent pas dans son lit. Elle ne jouait pas, elle n'était pas dans la salle de bain. Il restait une pièce non visitée, le bureau. Lysbeth n'y allait jamais, ils ouvrirent la porte et furent étonnés de voir leur fille assise devant son bureau en train d'écrire. Ils s'approchèrent et virent qu'elle était en train d'écrire une lettre. Manwë lui demanda: -Ma puce, à qui écris – tu ? -J'écris à tonton Pippin, tonton Merry, tonton Sam, Monsieur Elrond, Monsieur Eomer, Faramir, Monsieur Thranduil, tonton Legolas, tonton Gimli, Arwen, tonton Aragorn, tonton Boromir, et puis mon papa et ma maman de Lothlòrien. Je leur avais promis de leur écrire et je ne l'ai pas encore fait. -Ah ! D'accord ma petite puce. Tu ne te couches pas trop tard d'accord? -Heu... oui maman ! répondit la fillette qui ne savait pas trop à quelle heure elle aurait terminé. -De toute façon ma chérie, nous viendrons te voire quand l'heure de te coucher aura sonné, d'accord? -D'accord maman. Ses parents la laissèrent écrire ses lettres, sans savoir que la fillette ne les écrivait pas à l'ancienne manière, mais d'une manière bien particulière. En effet, elle se concentrait au maximum, comme lui avait apprit son père et forçait ses pouvoirs à lui obéir et par conséquent, à écrire ces lettres. Les premières phrases furent terriblement dures à faire et les parents de Lysbeth entendirent de violentes explosions et de terribles tremblements qui secouaient la chambre leur fille. En effet, les pouvoirs de Lysbeth n'aimaient pas du tout être mâté et surtout ne servir qu'à faire une lettre. Tous les jours, la fillette s'entraînait de plus en plus sans que ses parents ne le sachent. Au bout de quinze épuisant jours, elle poussa un cri de joie, elle avait réussit à faire ce qu'elle voulait avec ses pouvoirs alors qu'avant, c'était ses pouvoirs qui faisaient ce qu'ils voulaient avec elle. Pendant les quinze derniers jours, ses parents et amis s'étaient terriblement inquiété, car elle ne jouait plus avec Milui ou Carnil. Elle mangeait très peu et paraissait constamment épuisée. Varda et Manwë discutaient sérieusement de ce qu'ils devaient faire avec elle quand ils entendirent un cri venant de la chambre de leur fille. Ils se levèrent d'un bond et se précipitèrent dans le bureau de Lysbeth pour voir la pièce dans un désordre indescriptible. Lysbeth avait été très claire avec ses parents, elle ne voulait pas qu'ils y entrent et ils avaient compris que cette pièce était un peu le jardin secret de leur fille. Lysbeth qui avait de grandes cernes sous les yeux se tourna vers eux et les vit. Elle leur sauta au cou et leur dit: -Papa, Maman! J'ai réussit! -Qu'as – tu réussit ma chérie? demanda sa mère qui jetait un coup d'oeil circulaire à la pièce. -A écrire ma lettre ! -C'est bien ma chérie ! répondit son père qui se demandait comment quelqu'un qui écrit une lettre pouvait mettre autant de bazar dans un bureau. -Tu veux voire comment j'ai fait ? demanda sa fille en le regardant avec de grand yeux remplie de fatigue. -Oh oui, ma chérie, répondit son père qui savait qu'il valait mieux accepter où sa fille passerait son temps à attendre qu'il accepte. Elle l'amena vers son bureau, prit une feuille de parchemin et une plume qu'elle mit dans l'encrier. Son père s'attendait à ce qu'elle commence à écrire, mais ce qu'il vit le stupéfia, la plume s'éleva toute seule et commença à écrire lentement une lettre pour Elrond. Il se rapprocha de sa fille, l'attrapa sous les bras et se mit à danser de joie avec elle et le mieux, c'est que la plume continuait à vagabonder sur la feuille. Elle ne s'était pas déconcentré. Elle avait réussit à mâter ses pouvoirs. Cela faisait chaud au coeur de voir Lysbeth, son père et sa mère aussi heureux. Les rires et les félicitations disparurent vite pour faire place au silence quand Lysbeth s'endormit profondément dans les bras de son père qui l'a coucha rapidement. Il ordonna à toutes les créatures de ne faire aucun bruit et dût prendre Milui dans sa chambre pour qu'il ne vienne pas réveiller la fillette qui avait bien besoin d'un long sommeil réparateur. Le lendemain et les autres jours, Manwë demanda à Mandos de le représenter au conseil pour pouvoir rester auprès de sa fille et l'aider à écrire ses lettres. Il était tellement fier d'elle que s'en était émouvant. Il fallut quinze jours à Lysbeth pour écrire les lettres même avec l'aide non négligeable de son père. Les lettres étaient écrites, mais elle ne voulait pas encore les envoyer à leur destinataire, car elle voulait aussi leur envoyer des cadeaux. Alors, elle se promena dans Valimar en se demandant ce qu'ils souhaiteraient le plus avoir. Après encore quinze jours de diverses recherches et créations, les colis furent prêt à être envoyé en Arda. Manwë envoya Thorondor ainsi que le plus jeune fils de Finarfin, Finwë, qui voulait voir Arda et surtout voir sa soeur. Lysbeth courait après l'aigle qui s'envolait en criant : -Bon voyage! Faites attention et revenez vite. L'elfe se retourna et lui fit des gestes de la main et cria : -N'ayez crainte princesse, nous ferons attention et nous reviendrons le plus vite possible. Au revoir princesse. L'aigle et son cavalier dépassèrent les Peloris et volèrent vers le premier endroit indiqué par la princesse Lysbeth, la Comté et les Hobbits. Il faisait beau et chaud et les hobbits avaient décidé de se rejoindre à cul de sac et à faire un grand pique nique pour l'occasion. Il y avait Sam avec sa femme Rosie et sa fille Elanor, Merry encore célibataire mais plus pour longtemps, car il était fiancé à la belle Angelica Fierpied et Pippin avec sa femme Diamond qui attendait un heureux événement. Ils étaient au soleil se racontant leur souvenir de la communauté de l'anneau. Les trois femmes discutaient des qualités de leurs époux et de leurs futurs enfants, car Rosie était de nouveau enceinte. Les rires résonnaient dans le jardin de Cul de Sac nouvelle propriété de Sam quand une ombre gigantesque les recouvrit. Étant maintenant rendu méfiant par les batailles qu'ils avaient vu et faites, Sam, Merry et Pippin ordonnèrent à leurs familles de se réfugier dans le smial. Puis, les trois membres de la communauté de l'anneau tirèrent leurs épées qu'ils portaient toujours et se tinrent près à repousser la créature qui approchait. L'aigle, se posa avec grâce sur le sol et un elfe blond comme les blés au soleil descendit du dos de l'animal et leur demanda en quenya ( traduit pour vous en français de France ( je suis vraiment trop gentille. Qu'est ce que vous pourriez faire sans moi ? Je me le demande )) : -« Où puis – je trouver, les Hobbits Sam Gamegie, Pippin Touque et Merry Brandebouc ? » -Qu'est ce qu'il a dit, Sam ? demanda Pippin. -Je ne sais pas, je ne parle pas le vieil elfique, répondit Sam. -Heu.... Pourriez – vous répéter s'il vous plaît ? demanda Merry qui baissa ses armes. Le pauvre elfe compris qu'il devait parler en Westron, il parlait très mal cette langue. Il prit une grande respiration et dit dans un westron plus qu'hésitant : -Où être Sam Gamegie, Pippin Touque et Merry Brandebouc ? -C'est nous, dirent en même temps les trois Hobbits. -Bien. Moi avoir paquet pour vous. -Ah et de qui? demanda Pippin. -De Lysbeth Beriawen. -C'est vrai ?! s'exclamèrent les trois Hobbits pour le malheur des oreilles de l'elfe. -Oui. Il tendit un colis aux Hobbits qui trépignèrent de joie. Les trois hobbits serrèrent l'elfe contre eux en le remerciant abondamment et chaleureusement. Ils tentèrent de le convaincre de rester, mais il refusa poliment en essayant de dire qu'il avait d'autres lettres à donner. Il remonta sur Thorondor et s'envola vers l'est et vers Imladris. Les trois hobbits tout excités, se battirent pour savoir qui allait l'ouvrir. Se fut Sam qui gagna. Ils entrèrent tous les trois à Cul de Sac pour que personne d'autre ne les embêtent. Leurs familles se précipitèrent vers eux et Elanor demanda à son père : -Papa, qu'est ce que c'était ? -C'était un elfe de Valinor qui est venu nous donner un paquet de la part d'une personne qui nous est très chère, Lysbeth de la Lothlorien. -C'est qui, papa ? -C'est une petite fille adorable qui nous a suivit durant la quête de l'anneau. Bon ouvrons ce paquet. Sam ouvrit le paquet fébrilement et sorti d'abord une enveloppe. Il l'ouvrit et la lu pour tous le monde : Cher tonton Sam, Merry et Pippin. J'espère que vous zallé bien. Moi je vai très bien. Je suis encore un peu triste de ne pas pouvoir venir cet tété, mais mon papa dit que mes pouvoir fon tro de bétises pour l'instan. Mais il dit aussi que je me suis bien amélioré. J'ai ate de vous revoir tous. J'apprend à faire beaucoup de chose, tonton Orömë m'apprend à monté à cheval, mais il dit que je n'ai pas grand chose à apprendre que je sais très bien monter à cheval, alors on fait souvan des promenade et j'ai même eu le droit de monter Hilluin le cheval de mon papa. Il est très grand et fort, et il va encore plus vite que Nahar le cheval de tonton Orömë. Vous savez, tonton Frodon va vraiman mieu, il souri tou le temp avec madame Lily et vous savé quoi, et bien tonton Gandalf est devenu tonton Olorin et il ne ressemble plus du tou à tonton Gandalf, mais à tonton Legolas. Maman m'appelle pour mon cours de danse. Vous me manqué tous bocou, bocou, bocou, bocou, bocou, bocou. Je vous aime tous énormément. Votre petite Lysbeth qui vous aime. Oh ! J'espère que le cadeau vous plai. Les trois hobbits avaient les larmes aux yeux, et leur famille ne comprenaient vraiment pas pourquoi. Ils ouvrirent le paquet et crièrent de joies quand ils virent le cadeau de la fillette. Il y avait trois tapisseries avec chacune le nom d'un hobbit. La première était pour Sam. La tapisserie représentait le paysage ravagé de l'Orodruin, avec en arrière plan la montagne du destin qui crachait de la lave et des pierres. Au premier plan, on pouvait voir deux hobbits, l'un blond et fort qui portait l'autre qui portait une chaîne d'où pendait un anneau. Tous reconnurent l'action, Sam qui portait Frodon vers la Montagne du Destin. Sam estomaqué murmura : -Elle n'était pas là, comment l'a – t – elle su ? -C'est une Valië, elle sait tout, répondit Merry avec un petit sourire. Il espérait que son présent soit aussi beau. Il sortit une autre tapisserie à son nom celle – là. Elle représentait la salle du trône d'Edoras avec les Rohirrims et au centre Theoden et à genou devant lui, Merry qui faisait allégeance au Roi du Rohan. Il y avait représenté un grand nombre de personne qu'elle avait connu durant son séjour en Rohan, Eomer, Eowyn, les enfants, et certains adultes. Mais le plus étonnant, était les deux silhouettes presque transparentes qu'on apercevait près de Theoden et que Merry et les autres n'avaient jamais connu, Theodred et sa mère, Elfhild. La joie et la tristesse régnait dans cette composition un peu naïve. Merry en pleura en se souvenant de Theoden et de sa gentillesse. Enfin, Pippin fouilla dans le paquet et sortit la troisième et dernière tapisserie, elle représentait Pippin armé comme un soldat du Gondor l'épée au poing luttant contre un troll six fois plus grand que lui. Derrière, il y avait la bataille des portes noires et la montagne du destin qui explosait. Les trois tapisseries étaient très belles, mais on voyait bien qu'elle était faite par une enfant sans beaucoup d'expérience dans ce dure métier, mais pourtant, ces erreurs d'enfants donnaient un effet merveilleux à ses travaux. Les couleurs allaient bien avec le décor et l'action. Pourtant, elles n'étaient pas sombres, c'étaient des couleurs d'espoirs et de futurs joyeux. Les hobbits remercièrent la fillette pour ses beaux présents. Quand Pippin et Merry revinrent chez eux, ils accrochèrent leurs tapisseries au – dessus de la cheminée comme Sam qui fit la même chose. Ainsi, tous les jours, les hobbits purent se rappeler des dures labeurs de la communauté de l'anneau. A suivre |