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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 43     Les chapitres     5 Reviews    
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Interrogation

 

 

 

Interrogation chapitre 43

 

 

 

 

 

Guilin était en train de nettoyer les affaires de Lysbeth et s'émerveillait de leurs textures si étranges. C'était un vêtement très doux et on ne voyait pas les coutures. Il remarqua que le sang se retira assez facilement sans laisser de trace comme avec les leurs. Quand il eut terminé de les nettoyer, il alla les laisser sécher près du feu que Beren avait fait. Tous étaient remontés sauf Lysbeth qui se séchait et terminait de s'habiller. Elle était de plus en plus fatiguée et ses paupières avaient tendance à se fermer toutes seules. Arrivée devant ses compagnons, elle bailla à s'en décrocher la mâchoire, tenta péniblement de leur souhaiter bonne nuit et s'écroula. Ladros n'eut que le temps de l'attraper avant qu'elle ne tombe par terre. Il l'amena vers sa couverture et la coucha. La petite n'entendit même pas l'elfe lui dire bonne nuit. Il revint vers les autres avec un sourire et dit à ses compagnons :

 

-Le bain l'a épuisé, elle dort comme une souche.

 

-Oui ! murmura Finrod les yeux fixant les flammes.

 

-Que vous arrive – t – il, seigneur Finrod ? demanda Eldalië.

 

-Cette petite est vraiment très étrange. Elle a toutes les caractéristiques des elfes, et pourtant, elle ressemble à une humaine. Le soir de notre rencontre, j'ai entendu le vent soupirer de soulagement, comme si le maître des vents la connaissait. Et puis ce lac, comment un lac de cette taille peut apparaître comme cela. Je connais bien la région et je sais qu'aucun lac n'était présent, répondit Finrod d'un air songeur.

 

-Vous croyez qu'elle y soit pour quelque chose ? demanda Malduin en se frottant le menton.

 

-Je ne sais pas, mais de nombreuses questions se pressent dans ma tête et autant de réponses qui sont toutes aussi invraisemblables les unes que les autres. De plus, elle ne vient pas de Gondolin.

 

-Comment ? s'exclama Eärnil. Pourtant d'après la description qu'elle nous a faite, sa maison se trouve à Gondolin.

 

-Je l'ai retrouvée à quelques kilomètres d'ici, elle était en larmes, et elle m'a dit que sa maison se trouvait dans une forêt.

 

-Alors elle viendrait de Doriath ? demanda Mardil

 

-Non, car elle a dit que le surnom de son pays était les bois dorés. Hors ce n'est pas le surnom de Doriath. De plus elle m'a dit qu'il y avait un autre royaume, celui d'Eryn Lasgalen la forêt noire. Et je ne connais aucun royaume de ce nom. Donc je pense que....

 

Il fut interrompu par Lysbeth qui s'avança vers lui et lui demanda d'un air un peu affolé :

 

-Vous n'auriez pas vu ma robe blanche, c'est l'anniversaire de grand – père, et il adore ma robe blanche. Je l'avais mis sur mon lit et je ne la retrouve pas, et je ne retrouve pas mon lit non plus. Vous ne l'auriez pas vu ?

 

Tous ses compagnons se tournèrent vers elle les yeux ronds, ne comprenant pas cette phrase bizarre. Elle avait l'air de chercher quelque chose par terre. Beren se leva, s'approcha d'elle et lui demanda:

 

-Tu cherches quoi Lysbeth, ta robe ?

 

Elle se tourna vers lui et lui dit d'un ton ennuyé :

 

-Mais non, mon arc !

 

Tous pouffèrent de rire devant la réplique de la petite. Finrod se releva, prit la main de Lysbeth qui continuait à chercher quelque chose et la coucha avec douceur sur ses couvertures, la borda avec tendresse. Il regarda autour de lui pour vérifier que personne ne le regardait et lui embrassa délicatement le front. Elle se réveilla brusquement et lui demanda d'un ton endormi:

 

-Où est Mitzy ?

 

-Qui est Mitzy ? répondit Finrod à voix basse.

 

-C'est ma poupée.

 

Il vit Milui fouiller dans le sac de l'enfant et ramena la plus belle poupée qu'il ait jamais vu. Elle encercla la taille de la poupée, enfourna son pouce dans sa bouche et se mit à le sucer et s'endormit très profondément. Finrod lui caressa doucement les cheveux en murmurant :

 

-Qui es – tu petite Lysbeth ? Où sont les tiens ? Et d'où viens – tu ? Tu es plus mystérieuse que les Valar. Dors bien petite fille. Nous seront là à ton réveil.

 

-Bonne nuit monsieur Finrod, souffla – t – elle en baillant et en s'endormant.

 

Il repartit avec un léger sourire sur les lèvres. Sourire qui disparu quand il vit que Beren ricanait en le regardant. Finrod se tourna vers les autres et les vit qu'ils avaient tous les épaules qui tressautaient sous une crise de fou rire. L'humain leva les yeux vers lui et souffla :

 

-Alors, voici donc la nouvelle victime du charme innocent de cette enfant. Le compte est bon.

 

-Comment cela le compte est bon ! s'exclama Finrod.

 

-Onze elfes et un homme. Elle a réussit en trois jours à se faire aimer par onze elfes et un homme. Elle est forte cette petite.

 

-Tu te rends comptes qu'elle avait peur de moi. Je l'ai vu dans ses yeux, la terreur. Elle a déjà connu la peur, et une peur plus grande qu'on pourrait le croire. Comme si elle avait eut à affronter le Seigneur des Ténèbres en personne. Oui, en personne, répéta – t – il d'un ton songeur.

 

Il se tut un instant et reprit un peu moins triste :

 

-Bon, il se fait tard et nous sommes proche des chutes d'Ivrin. Et aussi des Montagnes de l'ombre. Nous devrons faire attention. Surtout à la petite, elle sait peut – être se battre, mais elle n'en ait pas moins vulnérable. Elle ne sait pas attaquer et elle ne peut tuer de sang froid. Nous devons la protéger.

 

-Elle ne va pas venir avec nous, quand même ? demanda Eldalië.

 

-Malheureusement si, répondit Finrod.

 

-Mais c'est de la folie, nous allons combattre Morgoth, pas un simple orc. Elle va se faire massacrer, s'emporta Salmar outré.

 

-Nous ne pouvons pas retarder notre avance, car Morgoth risque d'être mis au courant de notre entreprise. Le Royaume le plus proche est celui de mon cousin Fingon, mais il faut pour cela traverser les montagnes de l'ombre et nous n'avons pas le temps de faire cela. Nous partirons demain à l'aube. Et Lysbeth partira avec nous, dit – il d'un ton sans réplique.

 

-Bien, nous nous pliions à votre volonté. Sire ! dit Eldalië d'un ton sec.

 

Ils mirent en place des tours de gardes et s'endormirent difficilement craignant pour la santé de l'enfant qui roupillait avec un gros chien comme oreiller. Le lendemain, Lysbeth fut réveillée par les voix de Beren et de Salmar qui se chamaillaient à savoir qui la réveillerait en premier. Finrod pouffa de rire quand il vit la fillette se frotter les yeux et regarder en fronçant un peu les sourcils devant la disputes des deux adultes. Finrod éclata d'un rire chaud et clair. Les deux protagonistes se tournèrent vers lui et il leur dit :

 

-Je crois que vous n'avez pas besoin de savoir qui va la réveiller en premier, car vous avez réussi tous les deux à le faire.

 

Il s'approcha de Lysbeth, s'accroupit devant elle et lui demanda:

 

-Tu as bien dormi Lysbeth ?

 

-Oui, monsieur Finrod, répondit – elle en lui faisant un sourire ensommeillé.

 

L'elfe lui prit la main, la redressa et l'amena vers le feu qui finissait de s'éteindre et devant le repas qu'elle n'avait pas mangé la veille. Elle dévora le repas en quelques minutes. Puis repartit terminer sa toilette. Quand elle remonta, elle était toute propre, toute mouillée et encore toute baillante. Elle s'approcha d'eux en se frottant les yeux. Quand elle arriva à sa place, elle vit que les elfes finissaient de ranger ses affaires. Elle leur fit un immense sourire et leur dit:

 

-Merci, mais demain je devrais le faire toute seule! Tonton Boromir m'a toujours dit que ce que je bougeais, je devais toujours le ranger.

 

-D'accord, demain on te laissera faire, répondit Beren avec un doux sourire.

 

-Merci.

 

Lysbeth eut un grand sourire, elle lui embrassa la joue pour la plus grande confusion de Beren qui devint tout rouge. Les elfes le regardèrent bizarrement. Lysbeth croyant qu'ils le jalousaient, s'approcha de tous les elfes, leur tira chacun sur la tunique pour qu'ils se baissent, et leur embrassait la joue. Bientôt, tous eurent le même teint délicatement écarlate de l'humain. Le dernier à être embrassé fut Finrod qui pouffa de rire devant la douceur et la tendresse de l'enfant. Il était fasciné par la rapidité à laquelle la petite se liait d'amitié et à quelle vitesse les personnes face à elle devenaient gaga. Toute contente d'avoir rendu le sourire aux adultes, elle alla ranger Mitzy dans son sac, appela Milui et tenta difficilement de grimper sur Carnil. Les elfes tentaient désespérément de ne pas faire trop de bruit en riant, car ils avaient une vue parfaite de l'arrière-train de Lysbeth qui se trouvait en travers du dos de Carnil. Ladros éclata soudain de rire, puis mettant la main sous les fesses de Lysbeth, il la mit droite sur le dos du jeune cheval. Elle se tourna vers lui et lui fit son plus beau sourire. Les elfes et Beren effacèrent leurs traces, remontèrent à cheval et repartir vers les chutes d'Ivrin.

 

La course continuait inlassablement, le soleil automnal avait déjà effectué une bonne partie de son cycle et Lysbeth commençait à voire trouble. Le faite de cacher ses pouvoirs était encore plus fatiguant que de les lâcher et elle avait besoin d'énormément de repos. Et être assise toute la journée sur un cheval au galop n'était pas conseillé pour bien dormir. Beren qui se trouvait derrière Lysbeth étouffa un cri d'horreur quand elle commença à vaciller sur le dos de Carnil et surtout quand elle bascula sur le côté. Il fit accélérer son cheval et l'attrapa avant qu'elle ne se brise le cou par terre. Finrod en entendant le cri de l'humain se retourna et lui aussi poussa un cri de stupeur en voyant Beren retenir la jambe de Lysbeth qui dormait profondément la bouche ouverte.

 

-Que lui est – il arrivé ?

 

-Je crois qu'elle s'est endormie. Elle était vraiment trop fatiguée. Elle est petite, je crois que vous les elfes, vous avez oublié ce que c'est d'être enfant.

 

-Que voulez – vous dire ? demanda Finrod vexé.

 

-Cela veux dire qu'une enfant si jeune ne peux pas supporter autant de chose que nous adultes. Elle doit faire la sieste de temps en temps. Ce n'est pas de la mauvaise volonté de sa part, loin de là, c'est vitale pour elle. Elle doit dormir, expliqua Beren.

 

Les elfes le regardèrent en haussant les sourcils se demandant d'où il tenait tout cela. Ladros le regarda et lui demanda :

 

-Où avez – vous appris cela ?

 

-C'est ma mère qui me l'a appris, elle m'a appris comment élever un enfant au cas où elle mourrait en couche. Voilà.

 

-Ah! D'accord. Et bien, vous allez la transporter jusqu'à ce qu'elle se réveille, dit Finrod d'un ton un peu sec.

 

Beren qui tenait étroitement Lysbeth lui fit un petit sourire impertinent et ils repartirent vers leur destination final, Angband. La fillette dormit profondément durant quatre longues heures. Ils étaient à moins dix kilomètres des chutes d'Ivrin quand elle commença à se réveiller. Elle ouvrit difficilement les yeux et vit que le paysage bougeait, elle était secouée dans tous les sens et sentait un bras fort lui tenir la taille. Elle commença à s'étirer et puis bailla à s'en décrocher la mâchoire. Beren qui la tenait contre lui, sentait ses jeunes muscles s'étirer et se détendre. Il pouffa, puis éclata de rire quand il sentit la petite jeune fille se tortiller contre lui, le chatouillant.

 

-BEREN ! Vous voulez qu'on se fasse tuer ? s'exclama Finrod de très mauvaise humeur.

 

-Essayez de la porter seigneur Finrod, et vous pourrez comprendre ce que j'endure ! Grogna le jeune homme.

 

Le roi elfique souleva un sourcil, puis la prit en selle devant lui. Lysbeth se tint tranquille jusqu'au soir sous l'oeil furibond de Beren. Mais le lendemain, Finrod qui la portait dut subir en pire ce qu'avait subit Beren. En effet, la fillette était fatiguée, très fatiguée, mais elle n'arrivait pas à trouver une position pour dormir et se tortillait dans tous les sens. Pour Finrod, c'était vraiment l'enfer, la fillette ne faisait que de le chatouiller, puis elle réussit à se retourner complètement, posa sa tête sur l'épaule de l'elfe, entoura son cou et commença à somnoler. Une de ses mains se mit à pétrir son carquois et le pouce de l'autre était dans sa bouche. Il pouffa un peu puis soudain, il sentit une bouche chaude, humide et gluante s'emparer de son oreille et se mettre à la suçoter avec entrain. Il sursauta violemment et poussa un râle de dégoût sous les rires de tous et surtout de Beren. Mais après vingt minutes de suçotage intensif, elle relâcha l'oreille et plongea dans un sommeil très profond.

 

Elle ne se réveilla même pas quand Finrod la mit entre les pattes de Milui et sous la protection de Carnil. Puis lui et ses compagnons attaquèrent un campement d'orcs très près d'eux. Ils les massacrèrent tous sans pitié et sans laisser un seul survivant en pensant que ces monstres pouvaient faire du mal à leur petit bout de chou. Ensuite, ils prirent leurs armes ainsi que leurs armures et s'habillèrent comme des orcs. Finrod grâce à ses pouvoirs leur donnèrent une apparence d'orc. Puis les nouveaux orcs retournèrent vers Carnil et Milui pour prendre Lysbeth. Milui se dégagea lentement de Lysbeth et se jeta tout crocs sortit sur Finrod. Celui – ci n'eut que le temps de faire un pas en arrière et mettre un bras devant son cou avant de le recevoir sur la poitrine. Il se voyait déjà tué par l'animal qui lui avait attrapé le bras et le mordait violemment. Soudain, le loup arrêta de mordre et se mit à renifler l'orc qui avait l'odeur d'un elfe mais qui pourtant était un orc qui avait du sang qui sentait l'elfe. Finrod chuchota :

 

-Milui, c'est moi, c'est Finrod.

 

Le warg le regarda droit dans les yeux, puis se mit à lui lécher le visage et le bras pour essayer de réparer son erreur. Finrod éclata de rire et lui caressa la tête calmant les gémissements désolés de l'animal. Salmar soigna la plaie profonde de leur chef. Ensuite, il remonta sur son cheval et Ladros lui mit Lysbeth dans les bras et ils repartirent vers le nord-est. Finrod la serra contre lui, la protégeant contre les éléments extérieurs. Il sentit bientôt Lysbeth bouger preuve qu'elle allait bientôt se réveiller. Elle s'étira, ouvrit les yeux et s'écartant pour embrasser la joue de Finrod, elle vit à la place de l'elfe sévère un horrrible orc ! Elle hurla de peur et se débattit comme une véritable furie. La créature lui parla d'une voix douce, une voix familière:

 

-Calme – toi, Lysbeth, c'est moi!

 

-AAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGG !!!!! Le méchant moche a mangé monsieur Finrod !

 

 

A suivre

 
 
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