Disclamer : tous les perso à part les miens appartiennent à Tolkien.
A qui de droit Merci à tous et à toutes d’avoir suivit les premiers pas et les premières aventures et mésaventures de Lysbeth ainsi que celles de la communauté de l’anneau. Ainsi ce termine le premier livre des aventures de Lysbeth, si je puis dire. Je pourrais faire une autre histoire, mais je veux que ça aille en continuité, sans aucune coupure même si l’histoire doit faire 365 chapitres. Et là Bilbon pourrait : « Tonnerre du ciel, vous avez été productive ». Mais il faudra du temps avant que j’arrive à ce chiffre record. De toute manière, je vous le dirais quand j’arrêterai cette fic, et j’espère que se sera à la fin et non en milieu de course. Après cette petite préface aussi ennuyeuse qu’inintéressante, voici la suite des aventures de Lysbeth . Le premier jour de paix Elle était de retour dans SA forêt, dans SON royaume, auprès de SA véritable famille, les galadhrims et elle allait enfin pouvoir revoir sa mère et puis aussi son père. Mais pour l’instant, elle était bien dans les bras d’Haldir, qui pour le moment la serrait fort contre lui en lui embrassant de temps en temps le haut du crâne. Elle avait séché ses larmes et appréciait énormément le fait de sentir l’air frais et doux des bois dorés lui caresser le visage. Haldir la sentit se détendre contre lui. Il se demandait où pouvait se trouver la Communauté de l’Anneau, mais il savait aussi que la fillette préférait d’abord revoir sa mère avant toute chose et que ce sentiment devait être réciproque. Ils arrivèrent devant la porte qui s’ouvrit en grand. Miel ralentit un peu pour laisser les portes s’ouvrir puis accéléra de nouveau pour arriver le plus vite possible chez eux. Les elfes qui la croisaient reconnaissaient immédiatement l’animal et criaient : - I ernel Lysbeth na ad tollen !!! I ernel Lysbeth na ad tollen !!! (La princesse Lysbeth est de retour !!!) Ils hurlèrent de joie et décidèrent de faire la fête toute la nuit afin de célébrer la fin du mal et le retour de leur princesse, leur petit bout de chou. La tristesse de Lysbeth s’envola en partie quand elle vit les elfes crier, chanter et même pour certains danser de joie. Elle leur fit son plus beau sourire et des signes de la main, mais Miel ne s’arrêta pas, et continua sa course sous les cris de joie. Enfin ils arrivèrent devant l’escalier qui menait au palais de ses parents. Miel s’arrêta un peu, fit un pas en arrière, eut l’air d’hésiter. Il avait toujours aussi peur des hauteurs, mais il voulait lui aussi revoir Galadriel et Celeborn. Il fit un autre pas en arrière et alors qu’Haldir fit un geste pour descendre, Miel prit son courage à deux pattes et bondit en avant puis se mit à courir comme un dératé, le plus vite possible alors qu’Haldir tentait désespérément de s’accrocher à la fourrure de Miel et priait les Valar pour ne pas tomber. Le jeune fauve continuait à accélérer. En deux minutes vingt cinq secondes et dix centièmes, ils arrivèrent en haut du talan alors que normalement il fallait vingt minutes, on imagine aisément la vitesse de Miel. Quand Haldir descendit de l’animal, il était blanc comme un linge et avait tendance à masser son ventre comme s’il était malade, ce qui était peut-être le cas. Lysbeth descendit de Miel et tourna son doux visage vers Haldir. Quand elle regarda son expression, elle éclata de rire et ne récolta qu’un pseudo regard noir de la part d’Haldir qui réussit quand même à faire un petit sourire crispé qui disparut très rapidement quand Galadriel apparut. Au lieu de marcher doucement et avec grâce comme quand la communauté était venue la première fois, elle fonça sur Lysbeth en courant, l’attrapa rapidement et la serra fort contre elle en l’embrassant sur le front, sur les joues et sur la totalité du visage, riant et pleurant à moitié de joie de la revoir en vie et en elfe. La petite fille se remit à pleurer tellement elle était heureuse de retrouver sa mère. - Nana, nana. Je suis…je suis….tellement contente de te voir maman, pleurnicha Lysbeth en cachant son visage dans la robe de la reine. Celle – ci la prit dans ses bras et l’enfant enroula ses bras autour du cou de sa mère et se laissa porter sans problème. La reine l’emmena dans le salon et donna l’ordre qu’on apporte à manger à sa fille et à Miel qui préféra manger dehors en regardant les préparatifs de la fête se mettre en place et surtout se faire caresser par toute la population de Caras Caradhon qui remercia de cette façon le fauve pour avoir protégé la fillette et l’avoir ramener en vie chez elle. Dix minutes plus tard, Lysbeth avait fini de pleurer et mangeait avec appétit ce qu’on avait apporté pour elle. Des légumes bien cuits, une espèce de salade de pâtes qu’elle mangea à toute allure devant sa mère et Haldir qui la regardaient en souriant de son appétit féroce. Elle avait toujours adoré ce plat et le cuisinier ne l’avait pas oublié. Elle eut aussi du pain blanc et de la crème sucrée au miel et parfumé aux fraises des bois, un vrai délice et elle ne manqua pas de le dire à un cuisinier rouge de bonheur, de fierté et de joie. Quand elle eut terminé de boire et de manger, Galadriel lui posa la question qui la tarabustait : - Ma chérie, où sont les autres membres de la Communauté de l’Anneau ? - « Les autres » sont à Minas Tirith, Miel et moi, on est rentré seuls à la maison. Elle avait parlé d’un ton froid qui ne lui était pas coutumier. Et Galadriel et Haldir relevèrent qu’elle ne les appelait plus « tonton », mais les appelait « les autres » comme si elle ne l’ai reconnaissait plus le droit d’être appelé d’une autre manière. Ils se regardèrent et se dirent qu’il s’était passé quelque chose de très grave pour qu’elle ne les reconnaisse plus. Galadriel lui demanda : - Ma chérie que c’est – il passé avec la communauté de l’anneau ? Lysbeth lui raconta tout ce qui s’était passé depuis qu’elle avait quitté la Lothlórien, lui racontant aussi l’épisode des grottes, mais quand elle vit sa mère se rembrunir elle lui dit très rapidement que tout était oublié et qu’elle avait fait la paix avec les enfants et qu’elle n’aura plus jamais un seul problème avec eux. Sa mère eut un petit sourire quand elle l’entendit défendre les petits rohirrims. Elle lui raconta aussi la route avec Gandalf et son arrivée à Minas Tirith. Et qu’elle avait porté la belle robe qu’ils lui avaient offert mais qu’elle ne l’avait pas sur elle. Sa mère poussa un cri d’horreur quand elle apprit qu’elle avait été brûlé par Denethor. Elle pensait qu’elle n’avait été que blessé et que « les autres » l’avaient soigné. Mais sa mère savait pertinemment ce que cela voulait dire, elle avait été tué et était une elfe à part entière maintenant, la troisième et la plus douloureuse mort était arrivée comme ils le craignaient. Puis la fillette continua en lui racontant son horrible rêve et elle dit à sa mère : - Mais je ne crois pas que c’était un rêve, ou un cauchemar. Moi, je pense que c’était une vision de ce qui allait arriver aux autres. - Tu as raison ma douce. C’était une vision, une vision d’un avenir proche. Et qu’as – tu fait ensuite ma chérie ? demanda avec douceur la Dame des Galadhrims qui caressait les cheveux de sa fille. - Et bien avec Miel on s’est enfuit de la cité. J’ai laissé Mitzy dans mon lit. Elle est en train de garder mes vêtements ainsi que la belle robe que ada et toi vous m’avez offert. La reine adorait entendre Lysbeth appeler Celeborn « ada » et elle « nana ». Elle était heureuse, très heureuse, elle se retenait de ne pas crier sa joie. Elle avait, elle aussi, eut une vision où Manwë lui était apparu et lui avait demandé d’élever le mieux possible sa fille. Et les souvenirs lui étaient revenus, « ma petite fleur de violette ou ma petite pierre précieuse » étaient deux des nombreux surnoms que Manwë donnait à sa fille unique Beriawen celle qui protège le monde. Il lui avait aussi demandé de la protéger contre le monde jusqu’à ce qu’elle soit prête à partir visiter le vaste territoire de la Terre du Milieu. Enfin, il lui avait dit que les elfes resteront sur Arda tant que Beriawen enfin Lysbeth resterait sur la Terre du Milieu. Et enfin que le pouvoir des elfes n’irait pas en s’affaiblissant, mais au contraire en grandissant et que ce sera un nouvel âge d’or des elfes. Elle sortit de ses songes et écouta de nouveau la fillette qui lui expliqua qu’elle était partie pour le champ de bataille avec Miel et que des hommes l’avaient suivi jusque devant les portes. Mais que ce n’était pas elle qui avait attaqué, mais Beriawen. C’était Beriawen qui avait attaqué car elle pensait qu’elle ne serait pas assez forte pour lutter contre le gros œil moche et que c’était Beriawen qui avait tout fait. Mais que c’est elle qui avait tout pris. A cette phrase, Haldir et Galadriel relevèrent la tête intrigués et lui demandèrent de s’expliquer ce que fit sans aucun problème la fillette qui était encore très en colère contre « les autres ». Elle leur dit : - Je ne comprend pas, je suis venu les aider, et c’est ce qu’on a fait avec Beriawen et Miel et ils m’ont remercié en me grondant et Gandalf en me donnant la fessée. C’est la dernière fois que j’aide quelqu’un. Les deux elfes blêmirent subitement, Beriawen ne pouvait pas laisser le monde dans la m….(bon on ne va pas dire ce mot.) Ils tentèrent de lui expliquer que tout le monde faisait des erreurs et que la communauté devait le regretter très cher. La fillette retira ce qu’elle avait dit, mais ajouta qu’il lui faudrait du temps avant de leur pardonner ce qu’ils lui avaient fait. Et que tant qu’elle leurs aurait pas pardonné, elle ne voulait pas les voir. La reine comprit et comprit aussi ce qu’avait voulu dire Manwë, c’était d’empêcher les membres de la Communauté de l’Anneau de l’approcher et à nouveau de la blesser, la communauté, mais aussi le monde en général. Lysbeth continua son récit par sa fuite du camp et l’aide inespéré d’Ulmo qui l’avait aidé à traverser le fleuve. Et puis elle arriva enfin au moment où elle avait rencontré Haldir. La reine appela des gardes pour demander à la population de la Lothlórien de ne dire à personne que sa fille était de retour. Les elfes ne comprirent pas tout mais obéirent quand même. Et la fête qu’ils firent fut quand même très joyeuse. Puis elle revint vers sa fille, la serra de nouveau dans ses bras et lui avoua à quel point elle était fière d’elle et qu’elle lui avait terriblement manqué. Une enfant elfe demanda audience auprès de la reine et lui demanda si la princesse pouvait participer à la fête de ce soir pour son retour. Galadriel accepta et leur dit que ce serait avec joie que sa fille et elle participeront à la fête. La petite fille fit un sourire éblouissant à sa souveraine et à la jeune princesse qui eut l’air plus que ravi que sa mère ait accepté. La jeune elfe s’apprêta à quitter la pièce, quand Lysbeth se détacha de sa mère, se précipita vers la jeune elfe, lui prit les deux mains et lui demanda : - Je m’appelle Lysbeth et toi tu t’appelle comment ? - Je m’appelle Elaurë, princesse. - Pourquoi tu m’appelles princesse ? Toujours aussi curieuse de connaître les raisons de cette appellation, ne comprenant pas qu’on devait l’appeler princesse - Mais c’est parce que vous êtes une princesse, princesse, répondit Elaurë un peu perdu tandis que la reine fronçait un peu les sourcils. Puis soudain elle comprit. Lysbeth avait été élevée comme une enfant comme les autres et non comme une princesse, donc il faudra lui apprendre à en être une vraie. Et donc cette fête sera la dernière où Lysbeth ne sera qu’une enfant comme les autres. Galadriel répondit à Elaurë d’une voix douce : - Lysbeth est encore une enfant beaucoup plus jeune que toi Elaurë et elle a été élevé comme une petite humaine. Donc pour cette soirée elle sera Lysbeth votre amie, mais les prochaines, elle sera Lysbeth Beriawen princesse de Lórien. - Bien votre majesté, dit Elaurë en saluant la reine d’un signe de tête. - Maman, je peux aller jouer avec elle ? demanda Lysbeth toute contente. - Non, ma chérie, parce que tu dois te préparer pour la fête et Elaurë aussi doit se préparer. Vous vous retrouverez ce soir, sous les arbres, répondit d’une voix douce sa mère. - D’accord, maman. Au revoir Elaurë, à tout à l’heure. Lysbeth lâcha les mains de la jeune elfe et toutes les deux partirent chacune de leur côté pour se préparer pour la fête merveilleuse qui allait bientôt avoir lieu, où les chansons et les musiques allaient bientôt raisonner dans le bois d’or et dans les environs. Lysbeth était excitée comme une puce, elle courait dans les couloirs en tenant la main et en entraînant sa mère dans sa course. Les gardes pouffaient de rire quand ils virent la jeune princesse entraîner la reine qui riait autant que la fillette. Elle était vraiment heureuse de voir que la tristesse, le désespoir et la colère avait disparu de son regard. Il était redevenu le même que durant son séjour, limpide, joyeux, rempli d’innocence et pétillant de fraîcheur et de jeunesse. Sa mère accéléra brutalement, la prit dans ses bras et l’emmena dans la salle de bain. Lysbeth explosa de rire, un rire joyeux et cristallin. Cela faisait bien longtemps qu’un tel rire n’avait pas résonné dans les couloirs du palais. Les elfes qui entendaient ce rire, sentaient le désespoir qui les étreignaient disparaître comme les nuages sont dispersés par le vent venant de la mer. La joie, la gaieté et tous les sentiments qu’ils pensaient ne plus jamais ressentir refirent leur apparition et ils se sentirent comme les premiers elfes qui s’étaient éveillés à l’aube des temps au lac de Cuivenen, l’eau de l’éveil. Mais cette fois – ci, le mal n’était plus, la paix et la prospérité marquerait ce nouvel âge qui verrait la renaissance d’une Valië. En réponse à ce rire, Galadriel déshabilla Lysbeth et jeta sa fille toute gigotante dans l’eau tiède. Les gardes entendirent un énorme PLOUF, les cris de Lysbeth et l’éclat de rire de sa mère. Mère et fille s’amusèrent dans l’eau plus à se mouiller qu’à se laver. Les gardes qui entendaient des rires et des cris, sourirent en écoutant les bruits joyeux d’une famille unie. Dans la salle de bain, Galadriel totalement trempée s’amusait à faire couler de l’eau sur la tête de Lysbeth qui adorait ça. La reine attrapa sur une belle étagère sculptée un flacon en verre délicatement et merveilleusement ouvragé qui contenait un gel blanc et onctueux. Elle mit dans sa main une bonne rasade de ce produit qui avait une bonne odeur rappelant les niphredil, les belles fleurs blanche qui fleurissaient librement dans le bois doré et se mit à lui laver le corps. Lysbeth se détendait en sentant les mains douces de sa mère lui retirer la crasse qu’elle avait accumulé durant la bataille et le voyage. Elle ferma les yeux et dit en souriant bienheureusement : - T’as les mains si douce nana, et tu fait pas mal comme la dame à Minas Tirith. Nana ? - Oui, mon cœur ? - Ada il rentre quand ? - Je ne sais pas ma douce, il est parti chasser le mal dans la forêt de Mirkwood, de l’autre côté de l’Anduin. Et quand il reviendra, il sera tellement heureux de te revoir qu’il va organiser une fête pour toi et pour la victoire. Et puis il va être heureux de savoir que je ne partirai pas d’ici. Et puis peut – être qu’un jour tu auras un petit frère ou une petite sœur. - Ce serait merveilleux, nana. C’est tout ce que veut ada au plus profond de son cœur. Je t’aime nana. - Moi aussi je t’aime mon petit ange. Bon maintenant je vais te laver les cheveux, parce qu’ils sont tous sales et qu’ils sentent mauvais. Donc tu fermes les yeux et tu ne les rouvres pas d’accord ? - Oui, nana. Huumm, ça sent bon, ça a la même odeur que les Elanor. - C’est normal ma douce, ce produit a été fait à base d’Elanor. La fillette resta tranquille et se laissa faire sans faire le moindre mouvement et en discutant tranquillement avec sa mère. - Nana, comment je vais faire pour être une vraie princesse ? - Et bien voilà, à partir de demain, on va reprendre ton apprentissage du quenya, et du Sindarin, ainsi que l’histoire de la Terre du Milieu. Mais tu vas aussi avoir des leçons de maintient, et des leçons d’équitation, et aussi des leçons d’art, de musique, ainsi que l’art de la guérison et le plus important, Haldir t’apprendra à nager. La fillette se retenait visiblement de ne pas trépigner de joie afin de ne pas recevoir du shampoing dans les yeux. La reine était ravie que sa fille réagisse de la sorte, mais il faudrait demander à des personnes de confiance qui devront réussir à lui faire aimer les matières qu’elle allait apprendre, passé l’excitation du premier jour. Haldir serait vraiment bien pour lui apprendre la natation et l’équitation, Lenwen, la mère d’Elaurë serait parfaite pour lui donner des leçons de maintient et les leçons d’art et de musique. Je rependrais les leçons de quenya et de Sindarin et Celeborn l’histoire de la Terre du Milieu, ainsi que l’art de la guérison. Elle commençait à imaginer la joie de son époux en revoyant leur fille. Elle se réveilla en entendant une douce respiration de dormeur. En se penchant, elle faillit éclater de rire en voyant que les massages qu’elle lui avait fait sur le haut du crâne avait endormi sa fille. Avec délicatesse, elle fit basculer la tête de sa fille en arrière et avec douceur lui rinça les cheveux mèches par mèches en faisant attention à ne pas la réveiller. Puis elle rinça toujours avec la même douceur le corps détendu de sa fille. Mais soudain, un aboiement puissant et excité de Miel réveilla la fillette qui était toute surprise de s’être endormie dans son bain. C’était la première fois qu’elle dormait dans son bain, mais elle était tellement fatiguée avec les émotions des derniers jours et de ses retrouvailles avec sa mère et son peuple que cette petite sieste lui avait fait le plus grand bien. Galadriel l’enveloppa d’une serviette chaude et épaisse et se mit à la sécher avec vigueur. Lysbeth rigolait quand le tissus passait sur des parties sensibles de son anatomie, sous les bras, sous les pieds et sur le ventre. Elle était très chatouilleuse et adorait quand on la chatouillait. Quand elle fut bien sèche, sa mère l’enveloppa dans un peignoir, l’emmena dans sa chambre, lui mit un livre d’image entre les mains le temps qu’elle trouve une belle robe à lui mettre. Lysbeth lut son livre enfin lire c’est vite dit, c’était plus regarder les images car elle ne savait pas encore lire l’elfique, mais les images étaient tellement belles qu’elle comprenait l’histoire sans avoir à lire les textes. Pendant ce temps sa mère trouva les habits idéales, l’habilla et lui tressa les cheveux pour qu’elle représente bien ce qu’elle était, la princesse de la Lothlórien enfin la future princesse du royaume et leur fille adorée. Puis lui demanda de l’attendre le temps qu’elle se change car elle était trempée de la tête au pied après les jeux aquatiques entre elles. Quand elle revint, elle vit Lysbeth essayer de déchiffrer le petit texte sous une des images de son livre. Galadriel s’approcha d’elle par derrière et l’entendit marmonner ce qu’elle essayait de lire : - M... Mel... Melia... Melian... nant M... Mai.... Maia i n... nû...r V...a.... Valar. Melian nant Maia i nûr Valar. (Melian était une Maia de la race des Valar.) - Mais c’est très bien ma puce. C’est la première fois que tu lis ? - Oui nana, Gandalf avait commencé à m’apprendre à lire, mais il ne m’a montré que les lettres, c’est tout. - Je suis très fier de toi mon ange. Quand ton père va l’apprendre, il sera aussi très fier. Tu peux en être sûr ma chérie. La fillette releva la tête et eut sur sa mère, un regard rempli d’émerveillement. La bouche entrouverte, elle laissa échapper un : - Ooooooohhhhh ! Tu es tellement jolie, nana. Tu es la plus jolie nana du monde eenntier. - Tu trouves ma chérie ? demanda sa mère en rougissant un peu. C’était la première fois que sa fille lui faisait un aussi beau compliment. - Ouiiii ! Tu serait encore plus jolie avec le beau collier que papa t’as offert. Tu sais le tout beau et tout blanc qui brille comme… comme un soleil. - Tu crois ? Moi je préférerais plutôt mettre ton trésor. Tu veux bien me l’accrocher au cou, ma chérie ? - Oui, nana. La fillette prit le pendentif et l’accrocha avec délicatesse autour du cou de sa mère. Le cristal brillait toujours autant, comme l’étoile d’Eärendil dans le ciel, autour du cou de sa mère, mais le mithril avait l’air de pulser comme s’il représentait un cœur qui battait. Puis elle remit avec douceur les cheveux de sa mère en place. Depuis le temps qu’elle voulait faire ça. Elle prit son courage à deux mains et se mit à coiffer les doux cheveux de sa mère en faisant en sorte de ne pas lui faire de mal. Galadriel se laissait faire et appréciait énormément que sa fille lui coiffe les cheveux. C’était un geste doux et tendre, qui prouvait tout l’amour que ressentait l’enfant envers sa mère. Galadriel lui dit : - Quand ton père reviendra, nous allons faire une cérémonie afin que tu deviennes vraiment notre fille, et que tu deviennes l’héritière du trône de la Lothlórien. Tu es d’accord ? - Oh oui, nana. Vivement que ada rentre, j’ai tellement hâte de l’embrasser. - Oui, moi aussi, murmura la reine d’un air un peu rêveur en fermant les yeux de plaisir sous le doux passage de la brosse sur sa chevelure maniée de la façon la plus délicate qui soit par sa petite fille chérie. Depuis le temps qu’elle l’attendait. Plus d’une fois elle avait été prête à quitter la Lothlórien pour la rejoindre. Lysbeth le faisait le plus doucement possible, elle adorait coiffer les cheveux de sa mère. C’est son ancienne mère qui lui avait appris comment le faire sans faire mal, et maintenant elle souhaitait pouvoir recommencer tous les jours si c’était possible. Puis enfin quand les cheveux de sa mère furent lisses, doux et bien coiffer, elle reposa la brosse sur la commode et demanda à sa mère : - Nana, heum…. Je pourrais te recoiffer un jour ? - Quand tu voudras ma douce. Allez viens ma chérie, tout le monde doit nous attendre. - Oui, nana. Galadriel prit la main de sa fille et toutes les deux descendirent jusqu’à l’endroit où se tiendrait la fête. Tous les elfes qui la croisaient baissaient la tête pour la saluer et sentaient tous des lèvres douces les embrasser sur la joue. Ils redressaient la tête et voyaient leur princesse les regarder droit dans les yeux, une joie et un amour immense brûlant dans ses yeux. Et quant à eux, ils sentaient les battements de leurs cœurs s’accélérer. Ils aimaient tous leur princesse et auraient donné avec joie leur vie pour la protéger. Ils lui firent tous un immense sourire en la regardant avec fierté et amour. Lysbeth trottinait au côté de sa mère et poussa un : - Ooooooooohhhhhhh !!! T’as vu comme c’est beau maman ? Galadriel retint avec difficulté un petit rire devant l’expression de pure ravissement qui se lisait sur le visage de sa fille. Elles se trouvaient dans une immense clairière ovale et ayant à peu près un fois et demi la taille d’un terrain de football, il y avait une longue table rectangulaire au centre de laquelle ce trouvait trois sièges magnifiquement sculptés, et devant cette table il y avait des centaines de petites tables rondes qui laissaient un espace assez important devant la table des souverains pour que les participants à cette fête puissent danser. Galadriel emmena sa fille sur l’un des trois sièges, le plus petit, mais aussi le plus haut pour qu’elle puisse voir tout ce qui se passera durant la soirée. D’un geste de la main, Galadriel invita tout le monde à s’asseoir à leur place, elle jeta un coup d’œil sur toute l’assemblée qui s’asseyait et sur sa fille qui regardait tout le monde de ses beaux yeux violets. Elle dit de sa voix douce : - Mes amis, vous avez entendu la rumeur qui court dans le royaume. Et bien elle est vrai. La petite Lysbeth, ma fille chérie, la princesse du royaume de la Lothlórien est de retour dans notre forêt adorée et elle souhaite y rester. Tous les elfes bondirent sur leurs pieds et hurlèrent de joie à cette annonce. Les chants remplissaient la clairière, des chants de joie et de bonheur comme on en avait pas entendu depuis bien longtemps sur la Terre du Milieu. La reine les laissa crier leur joie pendant cinq bonnes minutes puis d’un geste de la main, elle leur demanda de se calmer ce que firent les elfes attendant la suite du discourt de la reine : - J’ai une autre nouvelle à vous annoncer, quand le roi Celeborn reviendra, nous adopterons entièrement Lysbeth qui deviendra officiellement notre fille, je la considère déjà comme ma propre fille. Alors considérez – la comme votre princesse, la princesse Lysbeth Beriawen de la Lothlórien. - HHHHHHHHHOOOOOOOUUUUUUURRRRRRRRRRAAAAAAAAAAA ! ! ! ! VIVE LA PRINCESSE LYSBETH, VIVE LA FILLE DE NOS SOUVERAINS. LONGUE VIE AU ROYAUME DE LA LOTHLÓRIEN ! ! ! La reine fut plus qu’heureuse de voir que sa fille était entièrement acceptée par son peuple. Elle rajouta : - Et je n’ai pas encore terminé pour ce qui est des bonnes nouvelles. Vous connaissez je pense la légende de la fille des Souverains de Valinor qui fut tuée par Morgoth. Les elfes froncèrent les sourcils et certains hochèrent la tête, ne comprenant pas comment cette histoire plus que triste pouvaient être une belle histoire. - Et bien Lysbeth est la réincarnation de Beriawen c’est pour cela qu’elle se nomme Lysbeth Beriawen. Elle est la fille de Manwë et de Varda. Mais les Souverains de l’Ouest me sont apparus dans une vision et nous ont demandé d’élever leur fille le mieux possible, de l’aimer comme la notre et que nous n’aurions pas besoin de quitter la Terre du Milieu, tant que Beriawen restera sur Arda, et que l’âge qui s’approche sera un âge d’or pour les elfes. Bien maintenant que j’ai fini de vous annoncer les bonnes nouvelles, que la fête et le festin commence. Les elfes furent sidérés par la nouvelle, leur Lysbeth était la fille des Valar, et ils ne venaient pas la réclamer. La joie qui bouillait dans leur corps explosa en un tonnerre d’applaudissement et de hurlements. Elle resterait avec eux, elle resterait sur la Terre du Milieu et eux aussi. Le désespoir avait quitté à jamais leurs âmes tant que leur princesse resterait en vie. Il n’y eut bientôt que rires et chansons (ahahahah !!! allez sur les ondes et vous comprendrez cette blague vaseuse) le vin coulait à flot, les assiettes ne désemplissaient pas, tous étaient heureux. Lysbeth se pencha vers sa mère et lui demanda de sa douce voix cristalline : - Maman, je peux aller jouer avec Elaurë, s’il te plait ? Regarde, j’ai mangé tous mes légumes. La reine éclata de rire et lui répondit en lui embrassant tendrement le front devant leur peuple attendri, et en lui caressant les cheveux : - Mais bien sûr ma chérie. Si tu as encore faim, tu pourras revenir manger, il n’y a pas de problème, mais tu ne t’éloignes pas trop d’accord ? - Oui, maman. Merci maman. La fillette embrassa sa mère, descendit avec un peu de difficulté sa chaise et fonça retrouver Elaurë qui était en train de jouer avec d’autres enfants à la poupée. Elles furent étonnée de voire leur princesse avec des larmes pleins les yeux. Et Elwen, une très jeune elfe avec des yeux bleus glacier et des cheveux blonds foncé lui demanda : - Princesse Lysbeth, qu’est ce qui vous arrive ? Pourquoi vous pleurez ? Trois elfes qui avaient entendu la question, se tournèrent vers les enfants et entendirent la réponse de leur princesse : - J’ai pas Mitzy. Elle est restée à Minas Tirith et elle me manque. J’aimerais bien l’avoir avec moi. - Pourquoi vous ne l’avez pas emmenez avec vous ? demanda une autre jeune elfe qui répondait au doux nom de Mistë. - Quand je suis allée aider les autres devant les grandes portes noires, je pensais que je retournerais d’abord à Minas Tirith et puis qu’après je retournerai à la maison. Mais je suis rentrée directement à la maison et j’ai ramené ni ma poupée, ni la belle robe que mon ada et ma nana m’ont offert. - Et qu’est ce qui c’est passé, princesse ? demanda Elaurë. - J’ai enfin non, Beriawen a appelé tous les éléments pour combattre les monstres de Sauron, et puis après elle a combattu les orques, elle a ramené les deux porteurs de l’anneau et puis elle m’a dit au revoir et elle est partie. Et puis là ça a été horrible. Tous les "autres" ils m’ont grondé parce que j’étais venue. Mais si j’étais pas venue, ils seraient tous morts et le monde aussi, et Gandalf il m’a donné la fessée, ça faisait tellement mal. J’avais tellement mal à mon cœur, c’était comme s’il venait de se casser. Alors je suis partie avec Miel. Les enfants et les adultes écoutaient avec attention les aventures de leur princesse. Ils furent outrés quand ils entendirent comment la communauté l’avait traitée et ils comprirent pourquoi la reine ne voulait pas qu’ils sachent où se trouvait la fillette. Mais quand elle parla de Miel, il y eut un brouhaha de rire et de gloussements. - Miel, il est là ? demanda la plus jeune des elfes qui se nommait Morwen. - Oui, il essaie de danser avec Monsieur Ilwë, pouffa la jeune princesse. Mais il est trop gros et tous les danseurs se font taper les fesses et les jambes par sa grosse queue touffue. C’est vraiment très amusant. Tous les enfants éclatèrent de rire et le passage de tristesse disparut bien vite remplacé par la joie enfantine des tous jeunes elfes. Lysbeth appela Miel qui arrêta de danser et vint jouer avec eux. Le jeune fauve s’amusa à les lécher et à les faire courir dans tous les sens. Ils adoraient jouer à chat avec l’animal. Les rires des enfants résonnaient dans la clairières et faisaient rire les adultes qui avaient écouté l’histoire de leur princesses. Un elfe demanda à la reine la permission d’aller à Minas Tirith afin de ramener les affaires de la princesse. Galadriel réfléchit quelques secondes en regardant vers les enfants et donna son accord mais en lui disant bien de ne pas révéler la présence de sa fille en Lothlórien. Et pour plus de sécurité, Haldir partira avec lui. Les enfants jouèrent une grande partie de la nuit, se racontant des histoires qui faisaient sois – disant peur, celle de Lysbeth faisaient trembler les enfants, car c’était des histoires véridiques. Puis après les histoires, ils eurent à nouveau une petite faim et firent une razzia sur les tables et regardèrent en riant les elfes danser, rire et s’amuser tout en mangeant toutes les bonnes choses qu’ils avaient réussis à chiper à droite et à gauche en demandant la permission aux propriétaires qui avaient acceptés en riant à gorges déployées. Quand la lune eut presque terminée son trajet dans le ciel qui commençait à blanchir, les adultes s’étonnèrent du silence persistant des enfants. Il n’y avait plus un bruit de leur côté, comme s’ils étaient partis, alors ils commencèrent à s’inquiéter et décidèrent de les chercher. Ils n’eurent pas à chercher longtemps, car ils les retrouvèrent dans une autre clairière protégés par un warg dégoulinant de bave qui montrait toutes ses dents bien pointues et bien tranchantes. Les elfes s’arrêtèrent net plus effrayés par la bave que par les crocs de l’animal. Haldir s’approcha du warg et lui dit : - Miel, est – ce qu’ils dorment tous ? - wirf ! - D’accord, mais il va falloir les ramener chez eux pour qu’ils dorment, tu peux nous y emmener ? - wirf ! - Merci, mon grand. L’animal mena les elfes vers les enfants qu’ils trouvèrent endormis les yeux ouverts le visage délicatement tourné vers le royaume de Varda et ses millions d’étoiles brillantes comme des diamants sur leur écrin de velours. Les parents eurent un sourire attendri en voyant leurs progénitures dormir si profondément et si bienheureusement. Au début ils avaient un peu craint que Miel ne retrouve ses instincts de warg, et tente de blesser les enfants, mais cela n’arriva et cela n’arriverait jamais tant que leur princesse resterait auprès de lui. Ils décidèrent donc de faire entièrement confiance à l’animal pour protéger leurs enfants. Les parents prirent leurs enfants avec une grande douceur dans leurs bras et les emmenèrent tous dans leurs chambres afin qu’ils finissent leur nuit dans un bon lit chaud et douillet. Tous eurent droit à une douce lèchouille de Miel et un baiser de leurs parents. Galadriel embrassa tendrement sa fille et la donna à Haldir pour qu’il aille la coucher. Il la borda, l’embrassa doucement sur le front et partit retrouver la fête. La reine le regarda de ses beaux yeux et il fit un signe de tête en murmurant : - Elle dort profondément, je souhaiterai partir demain matin, plus vite elle aura retrouvé ses affaires, plus vite elle pourra reprendre sa vie là où elle l’a laissé. - Je vous remercie Haldir. Ce serait bien en effet. Et pourriez – vous aussi me dire les nouvelles de la communauté ? De plus, nous devons faire en sorte qu’elle leur pardonne. - Oui, votre altesse, mais je crains qu’il lui faille du temps pour le faire. Mais un jour elle y arrivera. Il faut lui donner du temps. C’est tout. La reine acquiesça et le gardien des frontières fit un dernier salut avant de partir se reposer pour le voyage qu’il allait entreprendre pour la cité de Minas Tirith. A suivre. |