Drôle de rencontre chapitre 41 Les heures passèrent et bientôt, le soleil commença à se coucher derrière les Pelori et les trois voyageurs commençaient à être fatigués. Lysbeth, voyant un petit bosquet d'arbres prit la décision de s'arrêter y dormir. Milui et Carnil furent ravis de cette décision, car ils étaient totalement épuisés car peu habitués aux longues distances, surtout Milui. Pendant que Carnil broutait paisiblement l'herbe qu'il y avait, Lysbeth sortit à manger pour elle et pour Milui qui dévora sa part et s'endormit d'un coup. Lysbeth mangea plus lentement son repas en réfléchissant de son passé et de son avenir. Quand elle eut terminé son repas, elle prit son sac et fouilla dedans pour sortir sa couverture. Elle regardait en souriant Milui quand elle sentit quelque chose de dur sous ses doigts. Elle sortit l'objet et fut étonnée de voir que c'était la pierre qu'elle avait trouvé dans l'océan près des côtes du Beleriand. Elle la regarda avec beaucoup d'intérêt et sans savoir pourquoi, elle prit la pierre dans les mains et souffla: -J'aimerais bien que tous les trois on puisse aller visiter le Beleriand d'avant. La pierre brilla de milles feux, réveillant en sursaut Milui qui se mit à gémir de peur et fit ruer Carnil qui n'aimait pas du tout cette étrange lumière très différente de celle que faisait Lysbeth de temps à autre. Quand la lumière disparut, ils étaient loin, très loin de Valinor dans une immense plaine sans rien autour d'eux, une plaine qui ressemblait aux plaines du Rohan. Ses yeux s'ouvrirent en grand. Elle était revenue en Rohan. Elle allait pouvoir revoir Monsieur Eomer et tous les enfants d'Edoras. Elle était toute excitée, mais son excitation et sa joie disparurent quand elle réalisa qu'elle ne savait pas dans quelle partie du Rohan elle se trouvait. Elle se dirigeait vers le Sud, vers Edoras, mais si elle se trouvait plus loin vers le Nord, elle mettrait énormément de temps et peut – être même qu'elle se perdrait dans l'immensité des plaines. Alors que si elle allait vers le Nord, elle tomberait sur Fangorn, ou mieux, sur la Lothlorien. Donc elle prit la décision d'aller vers le Nord et donc d'aller dans la direction opposée. Elle demanda à Carnil de faire demi – tour et le cheval ravi le fit sans problème suivit par Milui qui s'amusait à brouter les herbes folles. Pour faire plaisir à Haldir quand elle serait en Lothlorien, elle se mit à chanter les chansons qu'il lui avait apprise, les chants les plus joyeux. Ses deux animaux tentaient de chanter avec elle, mais cela faisait une cacophonie assourdissante. Plus d'une fois, Lysbeth éclata bruyamment de rire. Elle ne remarqua pas que le ciel qui était menaçant s'éclaircissait à son approche, la nature revivait et reverdissait tandis que les créatures démoniaques qui sentaient une terrible puissance s'approcher s'enfuyaient prestement ne désirant guère s'y frotter. Après plusieurs jours de chevauchée, elle vit sur sa gauche le scintillement caractéristique d'un fleuve. Elle s'écria : -Milui, Carnil, on était pas au Rohan, mais dans les Terres Brunes. Si on avait continué vers le Sud, on serait arrivé chez tonton Aragorn. C'est pas grave, mais il faut traverser l'Anduin. Ils obliquèrent donc vers la gauche et reprirent leur joyeuse chevauchée faisant un boucan pas possible. Enfin, ils arrivèrent devant l'Anduin. Le fleuve roulait paisiblement charriant un flux continu d'eau boueuse. C'est bizarre, parce que l'Anduin n'est pas aussi opaque. Lysbeth était un peu intriguée par ce fait. Elle regarda du haut de Carnil et vit à une centaine de mètres un guêt où ils pourraient passer tranquillement et sans trop se mouiller. Ils reprirent leur chemin, Lysbeth chantant des chansons de la Lothlorien, Carnil donnant de la voix pour faire un duo avec sa maîtresse mais ne réussissant qu'à faire fuir les oiseaux, et Milui broutant les fleurs des champs. Il venait de se découvrir une passion pour les fleurs des champs. Enfin ils arrivèrent au guet. Carnil et Milui traversèrent le guet en faisant le plus de bruit et d'éclaboussures possible. Soudain, Milui découvrit un trou d'eau un peu à l'écart de la rivière et sauta dedans de tout son poids. Il envoya une grande gerbe d'eau froide qui arrosa un elfe blond comme les blés. Celui – ci furieux le regarda comme s'il voulait le tuer. Mais l'animal avait l'air de s'en moquer et se mit à courir après sa queue signe d'une grande excitation de sa part et d'une grande joie. Lysbeth arriva sur ces entrefaites et éclata d'un rire tonitruant et joyeux quand elle vit l'elfe totalement trempé. Il tourna rapidement un regard furibond vers le rire et son expression passa par la surprise la plus totale. Il n'était pas tout seul, car, il y avait dix elfes et un humain avec lui. Lysbeth était vraiment contente, cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas vu quelqu'un. Une longue semaine. Lysbeth s'approcha toute joyeuse, fouilla dans ses bagages et donna au grand elfe une serviette pour qu'il se sèche. L'elfe prit la serviette et répondit au doux sourire de la petite jeune fille (dirons – nous, ce n'était plus une petite fille, mais pas non plus une jeune femme) avec un sourire pas aussi joyeux, mais sincère. Les autres qui étaient avec lui regardaient étonnés le jeune animal ressemblant vaguement à un loup mais en plus gros, plus poilu, plus griffu et plus dentu ainsi que le jeune cheval qui avait l'air de remuer la queue comme une jeune chien fou. Puis leur regard à tous migrèrent sur la petite fille ( Hey t'es bouchée, je viens de dire que c'est une jeune fille ! Désolé ), donc leur regard à tous migrèrent sur la petite jeune fille ( t'es contente ! Ouais ! :D ). Elle était jeune pas plus d'une centaine d'année d'après les elfes, pas plus de dix ans pour l'homme. Mais la même question tournoyaient tranquillement dans leur tête: -Qu'est ce qu'une enfant aussi jeune fait toute seule en plein milieu de nul part? Lysbeth, elle, regardait les gens voyant leur air un peu perdu, elle se décida à parler. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose quand une troupe d'orque apparu. Mais bizarrement, au lieu d'attaquer, les orques passèrent devant eux et leur chef leur dit avec un drôle de sourire nerveux : -On ne fait que passer, on ne vous a pas vu !!! Hihiihi ( rire très très très nerveux ) Les orques s'enfuirent en courant tandis que Milui s'amusait à courir après le dernier. Les douze nouveaux personnages regardaient les orques se carapater avec des yeux comme des soucoupes ( sous entendu O.O' ) Lysbeth les regardait avec des yeux étonnés c'était bien la première fois que des orques pourtant en supériorité numérique ne tentaient pas de l'attaquer. Elle se tourna vers le grand elfe blond et lui demanda : -Monsieur, pourquoi ils sont gentils ? -Je ne sais pas, je ne les ai jamais vu réagir de la sorte, répondit l'elfe plus qu'étonné. De sa très longue vie, il n'avait jamais vu des orques réagir aussi bizarrement et surtout être aussi polis -Je vais leur demander, dit Lysbeth tandis que l'elfe ouvrait des yeux horrifiés. -NON petit..... Avant même qu'il ait eut le temps de terminer sa phrase, la jeune fille venait de faire demi – tour et poussait son cheval pour se mettre à hauteur des orques et leur demanda : -Pourquoi vous êtes gentils, d'habitude les orques sont méchants? Et pourquoi vous êtes méchants ? -Heu..... On ne sais pas, répondit le chef des orques tandis que le grand elfe les regardait soufflé par le toupet de la jeune fille. -Oh !!!! Vous êtes bizarres pour des orques. -Oui, c'... c'est cela, nous sommes bizarres. Les orques s'enfuirent encore plus rapidement que la dernière fois. Même Milui était étonné et ne bougeait pas. Les deux elfes regardaient dans la direction des orques et ne tentèrent même pas de les rattraper pour avoir une réponse à leurs interrogations ( écrites . Hihahahaha ! - Pppffffuuuu pathétique. - Mais presque ! - bon, on reprend ). Le grand elfe continuait à regarder les orques se demandant encore pourquoi les orques avaient réagit de la sorte. Quand il se tourna vers la petite jeune fille pour lui parler, il se rendit compte qu'elle avait disparu. Il tourna la tête dans tous les sens et la vit chevaucher paisiblement vers le Nord Ouest. Il ordonna aux autres de se mettre au galop, ils la rattrapèrent assez rapidement et chevauchèrent à côté d'elle. Ils l'écoutaient chanter des chansons qu'ils n'avaient jamais entendu. Des chants tellement joyeux qu'ils avaient tous tendances à rire. A la fin de sa chanson, le grand elfe blond lui demanda : -Bonjour petite, je ne me suis pas présenté, je me nommes Finrod Felagund et toi, comment t'appelle – tu ? -Heuuuuu...... Maman, m'a toujours dit que je ne devais pas parler aux inconnus ! -Je ne suis pas un inconnu, puisque tu connais mon nom, répondit Finrod avec un sourire attendris. -C'est vrai. Alors, hum, je m'appelle Lysbeth. Je rentre chez mon papa et ma maman de la Lothlorien. -Ah !!! Mais je ne connais aucune contré qui se nomme Lothlorien. -C'est au – dessus de la forêt de Fangorn, qui est au – dessus des plaines du Rohan. -Ahhh !!!! ( Elle doit habiter à Gondolin ) se dit Finrod ( c'est pour cela qu'elle se dirige vers le Nord ) -Nous allons aussi vers le Nord, nous pouvons t'accompagner si tu veux. -Merci ! Carnil et Milui sont gentils, mais ils ne répondent pas quand je leur pose des questions. Tous éclatèrent de rire devant la réponse de la jeune fille. L'homme la regarda et lui demanda : -Mais où sont tes parents ? -Bah dans ma maison, répondit – elle comme si cela était tout à fait normal. -Tu es seule ! s'exclama Finrod horrifié. -Mais non, il y a Carnil et Milui. ( sous entendu, t'es con ou tu le fait exprès ) -Qui ? -Carnil mon cheval et Milui, mon warg. Le cheval se mit à caracoler et le warg à aboyer comme un dingue. -Et toi tu t'appelles comment ? demanda – t – elle à l'humain. -Je me nomme Beren, répondit – il en faisant un petit salut à la toute petite elfe qui lui fit un grand sourire heureux. -Bonjour Monsieur Beren, bonjour Monsieur Finrod Felagund Un autre elfe, avec de long cheveux noirs s'approcha d'eux et se présenta avec un beau sourire : -Bonjour petite Lysbeth, je me nomme Edrahil. -Bonjour monsieur Edrahil. Un autre elfe brun avec des yeux vert lui dit : -Je me nomme Amandil -Moi, c'est Eärnil, dit un elfe brun – roux avec des yeux gris. -Je me nomme Mardil, dit un autre elfe qui lui avait les cheveux blond presque blanc et les yeux gris clair. -Moi c'est Malduin, dit un elfe assez jeune avec un grand sourire, des cheveux châtain clair et des yeux bleu foncés. -Je suis Ladros, se présenta un elfe blond foncé avec des yeux vert presque noir. -Je me nomme Eldalië, dit un autre elfe blond mais lui avec des yeux gris foncé. -Je m'appelle Gilin. C'était un elfe grand avec des longs cheveux noirs et des yeux bleus glacier -Je me nomme Elendë, dit un elfe tout joyeux qui grattait la tête de Milui. Il avait les cheveux châtains foncés et les yeux bleus turquoises. -Quant à moi jeune fille, je me nomme Salmar, dit un elfe au port fier et altier avec des cheveux dorés et des yeux violet très clairs, plus clair que ceux de Lysbeth. Elle les regarda tous, prit une grande respiration, se concentra un instant et dit avec un sourire un peu inquiet : -Bonjour monsieur Finrod, bonjour monsieur Beren, bonjour monsieur Edrahil, bonjour monsieur Amandil, bonjour monsieur Eärnil, bonjour monsieur Mardil, bonjour monsieur Malduin, bonjour monsieur Ladros, bonjour monsieur Eldalië, bonjour monsieur Guilin, bonjour monsieur Elendë, bonjour monsieur Salmar. A suivre |