Disclamer : Tous les personnages m’appartiennent rien qu’à moi. AAAARRRRGGGGG ! ! ! ! AU SECOURS, Y A TOLKIEN QUI VEUT M’ETRANGLER. D’accord, d’accord en fait à part Beriawen et Lysbeth tout le reste lui appartient.
Coup de foudre. Lysbeth se tenait devant les deux arbres morts, elle se trouvait devant son destin. Elle entendit une voix douce lui murmurer à l’oreille : - Tu es devant un choix faire, Lysbeth, soit rejoindre le monde d’où tu viens, d’où tu es partie avant de rencontrer tes amis, soit rester ici et vivre selon les règles des elfes. Alors, que choisis – tu ? - Je veux pas retourner avec tata Audrey, je veux rester auprès de mon nouveau papa et de ma nouvelle maman. - Es - tu sûr de ton choix ? - Oui. - Alors tu sais ce que tu dois faire. Redeviens Beriawen, celle qui protège le monde des hommes et des elfes. Elle s’approcha des deux arbres, puis appuya doucement son front et sa joue droite contre le tronc à l’écorce dessécher de l’arbre blanc. La douleur de la perte des arbres lui vrillait le cœur et une larme s’échappa de son œil, coula sur sa joue et fut comme aspirée par l’arbre. Elle s’écarta doucement de l’arbre et s’approcha de l’autre. Elle fit la même chose qu’avec Telperion, mais ce fut la joue gauche qu’elle appuya sur l’écorce noircie. Et de nouveau une larme unique coula sur sa joue et sur l’écorce. Elle s’écarta de Laurelin et se tint à quelques mètres des deux arbres, elle ferma les yeux puis une douce lueur les entoura tous les trois pendant qu’une douce brise jouait avec ses cheveux. Quand elle rouvrit les yeux, elle eut la joie de voir un bourgeon sur les deux arbres là où ses larmes avaient été absorbées par les arbres. Elle se rapprocha des deux arbres, mais avant qu’elle ait pu les toucher, elle se sentit partir doucement et sentit comme une main lui caresser tendrement la joue. Hors de la cité, les cavaliers du Rohan faisaient un véritable massacre, fauchant coupant et tailladant tous leurs ennemis. Mais bientôt, l’effet de surprise s’estompa et ils furent repoussé par les armées du Mordor et Théoden fut terrassé par le roi sorcier d’Angmar, le chef des nazgúls. Alors qu’il allait achever le roi du Rohan, Eowyn le défia et donna raison à la prophétie qu’aucun homme ne pourrait vaincre le chef des nazgúls. Là où tant d’hommes échouèrent, Eowyn princesse du Rohan, avec l’aide de Merry, blessa mortellement l’esclave de Sauron, mais elle s’effondra et s’évanouie après avoir pu dire adieu à son oncle adoré. En plus des rohirrims, les armées du Mordor durent se coltiner l’armée des morts qui comme son nom l’indique est composé exclusivement…de morts et comme son nom ne l’indique pas est commandé par Aragorn accompagné par la compagnie grise. Le combat dura de longues heures durant lesquels le jeu entre Gimli et Legolas continuait de plus belle à savoir qui va tuer le plus d’ennemis possible. Mais la bataille, même avec l’aide de l’armée des morts, fut terrifiante, mais à force de patience, de force et de courage, ils réussirent à vaincre l’armée du Mordor. Une peur sourde vint saisir les membres de la Communauté de l'Anneau, car aucun de ceux qui étaient tombés durant la bataille ne reprit vie. quelque chose était arrivé à Lysbeth. Les cris de joie et de victoire résonnèrent dans le champ de Pelennor et dans la cité de Minas Tirith, sauf aux tombeaux des rois de jadis où un homme, un magicien et un semi – homme continuaient à pleurer la perte d’une enfant sacrée. Tout excité à l’idée de revoir leur petite Lysbeth, Boromir, Legolas, Aragorn, Gimli, Elladan, et Elrohir entrèrent dans la cité en ruine. Là une vieille femme leur dit que Gandalf se trouvait dans les tombeaux des rois de jadis avec le perian Peregrïn Touques, et le fils de Denethor Faramir. Intrigués et légèrement inquiets, ils se précipitèrent là – bas et virent le tombeau encore fumant et les larmes qui continuaient à couler librement le long des joues des trois témoins de la mort de Lysbeth. Faramir se jetait dans les bras de son frère, comme quand il était petit, pour sangloter tout à son aise en s’accrochant à l’armure de son grand frère qui lui caressa doucement les cheveux commençant à comprendre ce qu’il s’était passé tandis que Aragorn demandait : - Mais que c’est – il passé ? Pourquoi pleurez – vous ? - Denethor a tué Lysbeth. Il l’a fait brûler vive et elle n’est pas revenue, parvint à dire Gandalf d’une voix tellement cassée, que ça ressemblait à un coassement. Legolas et les jumeaux furent complètement anéantis, cette perte les frappait de plein fouet. Elladan n’arrivait pas à se faire à l’idée que la fillette ne jouera plus jamais avec lui, quant à Legolas, il sentit son cœur se briser comme un vase en cristal se brise en tombant à terre ( oh ! c’que c’est beau, snif…), pendant de longs mois il l’avait tenu dans ses bras, lui avait remonté le moral et plus jamais il ne pourrait lui dire qu’il l’aimait. Il se rappela la pointe de jalousie qui avait effleuré son cœur quand elle avait ramené Miel et qu’il s’était dit qu’il ne pourrait plus la porter. Il tomba à genou et se mit à sangloter éperdument. - Non ! ! Ce n’est pas vrai, elle n’est pas m…. - Morte ? Si jeune prince Legolas. La petite fille humaine que vous connaissiez est morte tuée par la folie d’un homme. - Qui êtes vous ? demanda Gandalf. - Je me nomme Beriawen, je suis la fille de Manwë et de Varda. Il y a bien longtemps de cela, mon oncle Melkor m’a envoyé dans le monde de Lysbeth et je suis devenue mortelle. A ma mort j’ai utilisé le peu de magie qui me restait afin de renaître quand une enfant de mon sang naîtra avec mon apparence. Je suis restée endormi durant toute sa petite enfance jusqu’à ce qu’elle arrive en Terre du milieu. Là j’ai retrouvé mon monde, je pourrais reprendre la vie qu’on m’a retiré, mais je ne ferai pas, je suis aussi Lysbeth, en effet plus elle restait en Terre du Milieu, plus je devenais elle et elle moi. Et maintenant, la fusion est totale. Et l’une d’entre nous doit céder la place à l’autre et ce ne sera pas elle. Mais sachez qu’elle se nomme maintenant Lysbeth Beriawen, celle qui protège le monde des hommes et des elfes. Une dernière chose Aragorn, elle ne vous a jamais manqué de respect, elle vous aime trop pour faire cela. C’est moi qui ait pris contrôle de son corps car je n’ai pas supporté le degré d’alcool que m’ont fait ingurgiter les deux periannath. Je vais vous rendre votre Lysbeth avec tous mes pouvoirs et toute sa pureté et son innocence. Adieu. Il y eut un éclair blanc aveuglant et quand ils purent à nouveau regarder, une petite fille de cinq ans se tenait devant eux, les yeux remplis d’incompréhension et d’innocence. Boromir se précipita vers elle, l’attrapa à bout de bras et la fit tournoyer dans les airs pour la plus grande joie de Lysbeth qui riait comme une petite folle. Boromir la reposa et la serra fort contre lui, l’embrassa en pleurant de soulagement à l’idée de la retrouver. Le nouvel intendant du Gondor l'a remis à Aragorn qui l'a couvris de baiser, ainsi que Gimli, Faramir, Pippin. Elladan et Elrohir qui caressèrent les cheveux de la fillette, l’embrassèrent tendrement en la serrant contre eux et en lui murmurant de douce paroles de réconfort et de joie. Legolas lui la serra à l’étouffer en pleurant de soulagement, il ne cessait de murmurer : - J’ai cru que je t’avais perdu. J’ai cru que je ne te reverrais jamais ma petite chérie, mon petit ange. Elle serrait avec joie le cou du jeune elfe sylvain sentant avec bonheur le doux parfum des bois qui l’entourait. Elle ferma les yeux et sentit la morsure de l’indécision attaquer son cœur qui devait – choisir, Celeborn et Galadriel ou Manwë et Varda ? Soudain elle entendit une voix douce dire dans sa tête : - Ma petite Beriawen chérie enfin ma petite Lysbeth chérie, ton père et moi devons te dire une chose, tu ne pourras retourner en Valinor qu’au moment où les deux arbres auront retrouvé leur beauté d’avant ton départ. Tu dois rester sur Arda, et les elfes resteront avec toi ma chérie. Et appelle nous papa et maman, comme Celeborn et Galadriel. Car si ils sont tes parents sur Arda, nous, nous sommes tes parents de Valinor. Nous attendons avec hâte ton retour. Vis ta vie du mieux que tu peux ma petite fleur de violette. A bientôt ma douce. La douce voix de la reine des Valar s’évanouir dans la douceur du soir. Legolas s’accroupit devant elle et lui murmura doucement : - Tu es comme moi maintenant, tu es une elfe, et même une princesse elfe puisque tu es la fille du Seigneur Celeborn et Dame Galadriel. - Oui. Tonton Legolas, C’est quand qu’on va en Lothlórien ? - Il faut d’abord que la guerre soit terminée avant que tu puisses retrouver la Lothlórien. - Et c’est quand ? - Je ne sais pas ma douce, on va d’abord se reposer et ensuite, on va aller combattre pour vaincre une fois pour toute Sauron. - D’accord. Je vais vous attendre ici. C’est promis. Mais il est où tonton Merry ? Parce qu’il a très mal à son bras et à son cœur, comme madame Eowyn - Madame Eowyn ? ! Mais elle est à Dunharrow avec les femmes, s’exclama Boromir. - Non. Elle était avec tonton Merry et monsieur Théoden. - Boromir ! Allez sur le champ de bataille et retrouvez – les. Legolas, il va falloir coucher Lysbeth, avec les émotions de la journée elle doit être épuisée - Bien votre majesté. - D’accord Aragorn. Lysbeth, tu viens ma puce. La fillette enroula ses bras autour du cou de l’elfe et se laissa emporter jusqu’à sa chambre. Mais allez savoir pourquoi, quand Legolas fit la nouvelle disposition des meubles et des fenêtres et quand il vit la nouvelle table de nuit en pierre de Lysbeth, il l’emmena dans une autre chambre suivit par Miel qui avait presque réussi à démolir la porte. Elle ne le sentit même pas la mettre en vêtement de nuit, et la coucher. Le prince de Mirkwood pensait qu’il valait mieux la coucher, et pour le bain, elle l’aurait le lendemain ou enfin quand elle se réveillerait. Il lui embrassa délicatement le front et la berça doucement, plus pour se calmer que pour l’endormir vu que la fillette était dans les bras de morphée enfin plutôt les bras de Lórien. Tous regardèrent avec envie le jeune prince emmener la future jeune princesse des galadhrims dans ses bras. Faramir détourna ensuite les yeux pour regarder avec curiosité son frère et le rôdeur qui l’accompagnait. Il trouvait que son frère avait bigrement changé depuis la dernière fois où il l’avait vu, où était passé l’homme qui n’obéissait qu’à son père et à personne d’autre, où était passé le jeune homme orgueilleux et fier que seul le déshonneur effrayait. Le Boromir qui était devant lui était totalement différent, il était devenu plus humble, plus sage, plus obéissant, il avait acquis des trésors de patience. Et ce rôdeur qui semble avoir tout pouvoir sur son frère, qui est – ce ? Quand il vit son frère saluer les autres et sortir, il prit la décision de partir avec lui, ainsi il pourra répondre à toute les interrogations qui encombraient son esprit. Ils descendirent tous les deux en quatrième vitesse tous les niveaux de la cité afin d’arriver au champ de bataille le plus vite possible. Aucun des deux ne parlait, Boromir avait les traits tirés par la fatigue et par la….peur ? ! La peur de quoi ? Faramir lui ressassait toutes les questions qu’il voulait poser à son frère, son héros, celui qui l’avait toujours défendu quand leur père devenait trop odieux avec lui. Ils étaient arrivés à la première porte quand ils croisèrent Eomer et une quinzaine d’hommes qui transportaient le corps sans vie de Théoden. Boromir s’arrêta et salua l’ancien et le nouveau roi de la marche. Eomer le remercia les larmes aux yeux. Là ils virent que les hommes portaient une autre civière dans laquelle se trouvait une jeune femme blonde d’une grande beauté habillée en soldat du Rohan. Boromir salua à nouveau et dit à Eomer : - Comment va votre sœur, votre altesse ? - Elle est vivante, c’est déjà ça. Nous ne savions pas qu’elle nous avait rejoint. Nous avons perdu notre roi, je ne veux pas perdre ma sœur, c’est la seule famille qui me reste en ce bas monde. - Nous venons d’apprendre qu’elle était ici. Et nous sommes descendus afin vous prévenir et vous aider à la retrouver. - Comment cela se fait – il ? - Lysbeth, elle nous a dit que votre sœur était en ce moment même sur le champ de bataille et avec elle un des Semi – Hommes. Votre sœur étant entre de bonnes mains, nous allons rechercher notre ami. A bientôt votre altesse. Oh ! les maisons de guérisons se trouvent au - delà de la cinquième porte, là – bas il y aura Aragorn qui pourra la soigner ainsi que Gandalf. - Merci, Boromir du Gondor. Mon peuple aura à jamais une dette envers vous. - Vous avez sauvé la vie et l’âme de Lysbeth, donc pour ma part, la dette est payée. Mais j'espère que la grande amitié qui existe entre nos deux peuples restera à jamais aussi forte. - Moi – aussi je le souhaite plus que tout. A bientôt Boromir. Les rohirrims reprirent leur cheminement dans la cité en ruine de Minas Tirith, et Boromir et son frère reprirent leur route vers le champ de bataille. De temps à autre Faramir avait tendance à regarder derrière lui. A l’instant même où il avait posé les yeux sur le visage doux d’Eowyn, il avait sentit son cœur chavirer et être secoué dans tous les sens comme s’il se trouvait sur un cheval fou courant à travers les plaines sauvages du Rohan. Il entendit un gloussement près de lui. Il se tourna et vit son frère le regarder en riant. Le jeune homme avait compris que la sœur du roi Eomer lui avait tapé dans l’œil, et il riait de l’air extasié de son jeune frère. - Allez viens Faramir. Aragorn la soignera sans problème. Nous devons retrouver Merry. D’après ce qu’a dit Lysbeth, il est gravement blessé, et je ne veux pas le retrouver mort. - Boromir. Pourquoi as – tu appelé ce rôdeur Majesté ? - Parce que c’est ce qu’il est, Faramir. C’est Aragorn, fils d’Arathorn descendant d’Isildur. - Le prétendant du trône du Gondor… - Oui. - Et qui est Lysbeth ? Et pourquoi la traites – tu comme la sœur qu’on aura jamais ? - Vois – tu Faramir, avant Lysbeth était humaine comme nous, mais peu à peu elle est devenu une elfe, et maintenant c’est une elfe comme Legolas de Mirkwood, immortelle. Elle m’a donné le repos de l’âme et m’a empêché d’être possédé par l’anneau maléfique de Sauron. J’ai une dette envers elle et je ne sais pas comment la régler. C’est une enfant totalement pure qui peut, par sa simple présence, aider les autres. Tu en as fait l’expérience, n’est ce pas ? Ne nie pas, je le lis dans tes yeux. Tu l’aimes, comme tout ceux qui l’ont rencontrée. Elle est la fille des seigneurs de l’ouest et des seigneurs de la Lothlórien. - Ah ! D’accord. Mais j’ai autre chose à te demander ? - Oui, quoi ? - Miel ! - AHAHAHAH !!! Tu as rencontré le fauve, et qu’est ce qu’il t’as fait, il t’as noyé sous la bave ? - Non, pas encore ! Mais comment fait – elle pour contrôler un tel monstre ? D’un seul coup de patte, il pourrait nous tuer tous les deux. - Elle a des pouvoirs puissants, comme celui de purifier les âmes corrompues et ressusciter les morts. C’est pour cela que Sauron désire plus que tout la posséder, en effet, s’il arrivait à prendre possession de son corps, il n’aura plus besoin de l’anneau et serait totalement invincible. - Sauron ! Pauvre petite, son futur est bien noir. Mais raconte – moi, tu disais qu’elle était humaine et qu’elle était devenue une elfe. Comment cela s’est – il passé ? - C’était très douloureux pour elle, surtout quand ses oreilles sont devenues pointues. Boromir raconta à son frère les hurlements de douleur de la fillette et le bruit écœurant qui avait résonné dans la grotte quand ses oreilles s’étaient déchirés. En entendant cela, Faramir eut une expression de pitié pour la fillette. Puis il rajouta : -Quand Legolas lui a nettoyé les oreilles et les joues, on a vu qu’elle avait de nouvelles oreilles pointues tellement mignonnes que j’avais envie de les embrasser et de les croquer. - Tu as craqué pour elle, Boromir ? - Oui, comme tout ceux qui la croisent. Elrond la prenait pour sa fille, Celeborn et Galadriel vont l’adopter quand la guerre sera terminée, quand elle reviendra en Lothlórien, elle deviendra une véritable petite princesse elfe. - J’aimerai bien la voir quand elle sera femme. - Moi – aussi. Je parie que tous les elfes mâles de la terre du milieu tomberont sous son charme. - C’est bien possible, Boromir. Hier, je l’ai vu habillé comme une princesse. Je l’ai imaginée femme elfe, elle sera merveilleusement belle. Dommage qu’elle soit une elfe. - Tu sais, elle a gagné le droit d’être une elfe. Les deux frère continuèrent à discuter tranquillement pendant encore vingt minutes puis arrivèrent devant les champs de Pelennor. Il y avait des corps d’hommes, d’orques, de chevaux, de wargs et d’oliphans qui jonchaient la plaine mêlant le sang rouge des hommes et des animaux, le sang noirs des orques et le vert changeant de la plaine. En faisant un tour d’horizon, Boromir vit une petite silhouette marcher en titubant vers la cité. Boromir se précipita vers elle et rattrapa à temps Merry qui s’effondra dans ses bras. Le pauvre était complètement gelé et ne cessait de marmonner qu’il ne sentait plus son bras et que son épée était brûlée. Les deux frère refirent le trajet mais en sens contraire et à toute allure pour amener le pauvre perian aux maisons de guérison où se trouvait déjà Eowyn. Quand cette pensée s’insinua dans l’esprit de Faramir, une étrange rougeur teinta ses joues halées par le grand air et le soleil. Mais comme il courait, cela passa inaperçu même au regard perçant de son aîné. Il leur fallu vingt minutes pour arriver aux maisons de guérison, et là une douce et fraîche odeur de printemps, de renouveau de rosée matinal sur une terre desséchée les accueillit, et ils entendirent Aragorn murmurer : - Eowyn fille d’Eomund, éveillez- vous ! Car votre ennemi est mort ! Il écrasa à nouveau des feuilles d’athelas et les jeta dans de l’eau fumante et il en baigna le front et le bras droit qui reposait, froid et inerte sur le couvre – lit. Il reprit : - Éveillez – vous Eowyn, Dame du Rohan ! Éveillez – vous ! L’ombre est partie et toute l’obscurité a été balayée ! La jeune femme ouvrit doucement les yeux et fut remplie de joie de voir son frère bien aimé devant elle. Puis elle demanda ce qu’était devenu Merry. Faramir s’approcha et lui dit d’une voix douce avec une étrange rougeur aux joues et une légère tendance à bégayer qui ne passât vraiment pas inaperçu : - L…le…le jeune p…perian se trouve i…ici, a...a…attendant d…d’être soigné par le roi. M…Ma…Madame. Il rougit encore plus et s’enfuit presque de la pièce. Son frère éclata de rire tandis qu’Eomer s’assombrissait un peu, il regarda sa sœur et vit qu’elle se demandait ce qui était arrivé à ce beau jeune homme pour qu’il se soit ainsi enfuit. Elle avait été subjuguée par les deux yeux gris emplis de tristesse, d’espoir et d’amour. Eomer s’assombrit encore plus quand il la vit rougir également en regardant vers la porte. Il salua sa sœur et sortit pour retrouver Faramir et avoir une petite discussion quant à ses intentions envers sa sœur. Il n’eut pas à chercher longtemps, car il le trouva en train d’essayer désespérément d’abattre un arbre avec sa tête et à côté de lui se trouvait son frère qui se tenait les côtes tellement il riait. Eomer s’approcha et entendit Faramir s’insulter : - Crétin…(boum)…Idiot (boum)….Mais pourquoi ai – je réagis aussi stupidement…( boum )… - Arrête Faramir, tu vas faire mal à l’arbre ! AHAHAHAH !!!! Faramir se tourna vers son frère toujours aussi en colère contre lui - même et lui répondit : - Je n’ai plus aucune chance avec elle. Elle est belle, intelligente, courageuse. Et moi qu’est ce que je suis ? Je rougis à chaque fois que je vois une jeune fille et je bégaie comme un idiot. Maintenant elle va croire que c’est ce que je suis, un idiot de première catégorie, je ne suis vraiment pas digne d’elle. Mais quand je pense à elle, c’est comme si j’allais m’envoler, je serais capable pour elle de vaincre toutes les armées du Mordor, et même d’abandonner mon nom et notre cité et de m’installer à Edoras si elle me le demandait. - Vous aimez ma sœur à ce point ? dit une voix grave. Les deux frère se retournèrent et virent Eomer qui les regardait avec un petit sourire en coin. - Je n’ai jamais vu un homme aimer une femme avec une telle ferveur. Et je crois que ma sœur serait plus que ravi d’avoir un tel prétendant, mais pour le mariage, il faudra le lui demander et trouver le courage de le lui dire sans trop bégayer. Faramir rougit encore plus en entendant la bénédiction du roi du Rohan. Et il se dit qu’Eomer avait bien raison et qu’il allait devoir rassembler tout le courage que ses glorieux ancêtres lui avaient légué. Eomer reprit : - Si je vous accorde le droit d’être un prétendant auprès de ma sœur, c’est que je sais qu’il n’y aura aucune rivale en votre cœur. - Votre majesté, il y en a une. Elle se trouve dans une des chambres du palais et elle sera la plus belle elfe que la Terre du Milieu ait porté. - Je veux bien accepter cette rivale, car elle est inaccessible et elle appartient à tous les gens de bien de la Terre du Milieu. Et ceux qui l’ont ou qui vont la rencontrer verront l’amour et l’espoir guider leur vie, et celle de leurs descendants. - Oui, vous avez raison votre majesté. Merci. Les deux hommes devant Boromir qui souriait doucement se serrèrent la main. Par cette poignée de main, Eomer accordait le droit à Faramir de courtiser sa sœur et quant à lui, il le remerciait. Dans la chambre où dormait Eowyn, Aragorn et Gandalf souriaient du malaise et de la gaucherie du frère de Boromir face à la fière vierge du Rohan. Le futur roi et Gandalf partirent pour soigner Meriadoc qui se trouvait dans une chambre à part. Auprès de lui se trouvait son cousin qui pleurait de peur à l’idée de le perdre. Aragorn appela à lui Merry et écrasa deux feuilles d’athelas. Le doux et frais parfum des fleurs embaumèrent la pièce et le jeune hobbit se releva d’un coup en demandant à pouvoir manger, et fumer, mais un ombre passa sur son visage quand il se rappela que l’homme à qui il avait fait serment d’allégeance n’était plus. Il abandonna l’idée de fumer, mais Aragorn réussit à le convaincre de le faire en mémoire de ce glorieux roi qu’avait été Théoden et qu’à chaque fois qu’il fumerait, il se rappellerait des meilleurs moments avec l’ancien souverain du Rohan. Aragorn et Gandalf prirent congé des deux hobbits et partirent voir Legolas et Lysbeth. Il n’eurent aucun mal à trouver la chambre, car c’était la seule où la porte était gardée par un énorme warg. Le loup les regardait bizarrement et même, les empêchant d’entrer. Aragorn comprit immédiatement, l’animal ne voulait pas que le cauchemar qu’il avait vécu avec Denethor ne recommence. Aragorn vit que le loup saignait du museau, il prit un baume et soigna l’animal puis il lui demanda l’autorisation de rentrer avec Gandalf pour voir Lysbeth, mais en faisant en sorte de ne pas la réveiller. Le loup leur accorda l’autorisation de rentrer en poussant son gros derrière de la porte. Tous les deux entrèrent en faisant le moins de bruit possible et virent Legolas tenir l’enfant dans ses bras et la bercer doucement, les larmes continuant à couler de temps à autres sur ses joues. Quand il vit qu’il n’était plus seul, il essuya rapidement ses larmes et déposa délicatement la petite fille au creux des couvertures et mit Mitzy qu’il avait trouvé dans ses affaires, dans les bras de Lysbeth qui s’accrocha à sa poupée comme un noyé à une bouée. Il se leva et s’approcha des deux hommes qui lui demandèrent à voix basse : - Comment va – t – elle ? - Elle dort profondément du sommeil du juste. Les émotions d’aujourd’hui ont été très intenses. Mais quand elle se réveillera je pense qu’elle ira beaucoup mieux. Gandalf s’approcha doucement d’elle et dit toujours à voix basse : - Maintenant, c’est une elfe à part entière, je sens le fluide de l’immortalité couler dans ses veines. Mais je pense que sa croissance sera la même que pour un humain, très rapide, toutes les épreuves qu’elle a eut à passer l’ont aidée à mûrir plus vite qu’une enfant du même age. Ils discutèrent encore un peu, puis les deux hommes sortirent laissant Legolas auprès de l’enfant qui ne se réveilla pas le lendemain, ni le surlendemain. Il fallut attendre quatre jours avant que Lysbeth ne rouvre les yeux, et à nouveau elle rata le départ pour la bataille de ses amis. A suivre. |