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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 24     Les chapitres     5 Reviews    
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Coeur brisé et réparé

 

Disclamer : tout appartient à Tolkien sauf les perso qui m’appartient.

 

 

 

 

 

 
Cœur brisé et réparé

 

 

 

Le lendemain, Haldir se prépara pour le voyage, il prit son épée, son arc, des provisions pour le voyage et un sac pour les affaires de Lysbeth. Quand il fut prêt, il partit rejoindre la reine qui l’attendait dans la salle du trône. Il la salua, et Galadriel lui dit de sa voix douce et feutrée :

 

- Haldir, je vous remercie de faire cela pour ma fille. Elle sera pleine de joie quand vous reviendrez de Minas Tirith. Elle est encore endormie, elle s’est couchée tard. Mais je sais que si elle était réveillée, elle…

 

- Tonton Haldir, tu pars ? demanda une petite voix toute ensommeillée qui, sans le vouloir, interrompit la reine.

 

Ils tournèrent tous deux la tête et virent Lysbeth, traînant sa couverture et le pouce dans la bouche venir vers eux en trébuchant de temps en temps, surveillée attentivement par les gardes prêts à l’attraper si elle venait à tomber. Ils furent vraiment attendris par la vulnérabilité de la fillette et par son visage encore tout rouge de sommeil. Haldir la prit dans ses bras et lui dit avec douceur :

 

- Princesse, vous devriez être en train de dormir. Pourquoi êtes – vous levée à une heure aussi matinal ?

 

- J’ai rêvé que tu partais et je voulais te dire au revoir. Même si je sais que tu reviendras quand ada sera revenu.

 

Les deux adultes soupirèrent d’aise, ils avaient cru un moment que la vision de Lysbeth avait une fin des plus tragiques. Mais il n’en était rien. Pour une fois, ça fait des vacances. La fillette lui fit un gros bisou sur la joue, et se laissa décrocher du cou d’Haldir par sa mère, puis la fillette enroula ses bras autour du cou de la reine, posa sa tête sur l’épaule de Galadriel et regarda Haldir droit dans les yeux avec toujours le même petit sourire ensommeillé. Il lui fit un grand sourire, salua la reine et sa fille d’un geste gracieux. La fillette répondit à ce sourire par un sourire éblouissant et libérant son pouce, elle lui fit des signes d’au revoir en baillant. Haldir fit demi – tour et partit vers la sortie quand la voix de Lysbeth retentit dans la pièce :

 

- Tonton Haldir, Mitzy elle est dans la chambre où je dormais, elle est sur le lit. Et mes affaires, la dernière fois elles étaient par terre.

 

- Merci, ma puce…heu…je veux dire princesse.

 

- Ce n’est pas grave. Haldir. Bien je vais aller la recoucher. Bon voyage mon ami et remerciez Irwin pour sa merveilleuse idée.

 

- Bien, votre majesté. Bonne journée votre majesté.

 

Haldir les salua une dernière fois, puis partit vers les écuries afin de prendre son cheval et d’aller à Minas Tirith avec Irwin le jeune elfe qui avait donné cette idée à la reine. Ce dernier était tout excité de partir loin de la Lothlórien et d’aller dans la cité des hommes de Minas Tirith au côté d’un guerrier aussi légendaire que le gardien des frontières de la Lothlórien. Ils prirent les deux chevaux les plus rapides de la cité elfique et quittèrent le royaume accompagnés des tintements joyeux des clochettes accrochées aux selles des chevaux. Ils ne mirent qu’un jour et une nuit pour arriver à Minas Tirith, mais les chevaux étaient assez fatigués par leur éreintante course sans repos.

 

Irwin même s’il ne le montrait pas était fasciné par la cité des hommes du Gondor. Haldir lui dit avec un sourire :

 

- Ce que tu vois ne sont que les ruines de la glorieuse cité du Gondor. Quand le roi aura fini les réparations, tu pourras vraiment être fasciné par la cité des hommes. Mais il est vrai que cette cité est encore majestueuse et garde encore des traces de son glorieux passé.

 

- Je voudrais bien la voir quand elle sera reconstruite. D’après les rumeurs, c’était la plus belle cité des hommes, presque aussi belle que les cités de l’ancienne Númenor.

 

- Oui, Cela est vrai, elle était aussi belle qu’elles. Bien, nous devons aller retrouver le roi et lui demander les affaires de Lysbeth.

 

Les deux elfes continuèrent leur course, s’approchant de plus en plus de Minas Tirith. Puis, quand ils furent devant les portes défoncées de la cité, Irwin s’étonna :

 

- Pourquoi les drapeaux sont – ils en berne ? Ils devraient plutôt flotter haut dans le ciel et claquer librement dans l’air, libre de tout mal.

 

- Oui, c’est étrange. Mais je pense que nous aurons toutes les réponses à nos interrogations quand nous aurons parlé à Aragorn.

 

Quand ils entrèrent dans la cité, tous les hommes les regardèrent avec des yeux remplis de tristesse et certains se mirent à pleurer à leur approche. Une vieille femme s’approcha d’Irwin et lui dit d’une voix chevrotante remplie de larmes :

 

- Messeigneurs, je vous prie d’accepter toutes nos condoléances. Et j’espère que la douleur se dissipera avec le temps et que vos souverains nous pardonneront.

 

Avant que l’un des elfes ait pu en placer une, la vieille femme disparue dans une ruelle en sanglotant désespérément. Ils commencèrent à être vraiment très inquiets et poussèrent une dernière fois leurs chevaux à aller au galop pour arriver au plus vite au palais. Toutes les portes étaient ouvertes, et il ne leur fallut pas longtemps pour arriver devant les portes du palais. Une odeur âcre de fumée continuait à flotter dans l’air. Ils comprirent tous les deux que c’était les dernières preuves de la mort de Lysbeth.

 

Ils descendirent de cheval avec grâce, souplesse et rapidité et demandèrent audience auprès du souverain du Gondor. Le garde entra dans le palais et quelques minutes plus tard, arriva Boromir, les yeux rouges après avoir tant pleurer, vint les retrouver. Les elfes se regardèrent plus qu’étonnés de voir Boromir dans cet état de décrépitude avancée. Il les invita à pénétrer dans le palais. Les deux elfes entrèrent et virent la totalité de la communauté sauf Sam et Frodon qui dormaient toujours, pleurer comme des malheureux. Legolas, Elladan et Elrohir étaient pâles comme la mort, Gimli ne faisait que sangloter, ils n’avaient jamais vu un nain faire ça. Ils se dirent qu’une catastrophe était arrivée depuis la fin de la guerre. Aragorn et les autres pleuraient comme Gimli. Haldir et Irwin n’avaient jamais vu une victoire si étrangement fêtée. Ils se regardèrent et tournèrent leurs regards étonnés vers les membres de la communauté et les fils d’Elrond qui continuaient de pleurer. Haldir se rapprocha du roi, le salua et demanda :

 

- Mais que vous arrive – t – il, Aragorn ? Pourquoi pleurez – vous tous ?

 

- J’ai une mauvaise nouvelle Haldir, dit difficilement Aragorn.

 

- Laquelle est – ce Aragorn ? demanda l’elfe très intrigué et très inquiet.

 

- La princesse Lysbeth de la Lothlórien s’est noyée, il y a sept jours à Cair Andros. Je suis désolé. Tout est de notre faute, si on ne l’avait pas grondé, elle ne se serait pas enfuie, sanglota le roi qui s’attendait à toutes les réactions sauf à celle qui arriva.

 

- AHAHAHAHAHAHAH !!!

 

Legolas, Elladan, et Elrohir eurent subitement une envie folle de les massacrer. Tous se tournèrent outrés vers les deux elfes qui pleuraient de rire à l’annonce de la mort de leur princesse adorée. Les elfes avaient du mal à se tenir debout tellement ils riaient, Irwin commença à tituber et dû se retenir à un poteau pour pouvoir rire sans risquer de s’aplatir sur le sol. Aragorn plus que courroucé, frôlant la folie furieuse même, hurla à Irwin qui se tenait les côtes et le poteau avec de plus en plus de difficulté :

 

- Je vous apprend la mort de votre princesse et tout ce que vous faite, c’est rire. Je n’ai jamais vu une chose plus offensante que ça.

 

- Pardo… pardon… pardonnez – nous votre altesse mais… AHAHAHAH !!! La princ… la princesse Lysbeth… AHAHAHAH !!!

 

Le pauvre Irwin ne put continuer à parler et ce fut Haldir qui réussit à reprendre son souffle et à calmer son fou – rire qui reprit et termina la phrase du jeune elfe.

 

- Mon ami ne voulait pas vous offenser, loin de là. Mais La princesse Lysbeth n’est pas morte.

 

- Si, nous avons trouvé ses empreintes qui allaient jusqu’au fleuve dont le courant était très fort, trop fort pour que Miel arrive à nager.

 

- Elle n’est pas morte mon ami. Nous l’avons vu il y a trois jours.

 

- KWOA !!! s’exclamèrent toute la communauté dans un parfait ensemble à faire baver de jalousie les petits chanteurs à la croix de bois.

 

La stupéfaction fit peu à peu place à la joie la plus pure. Ils séchèrent leurs larmes et soupirèrent de soulagement à cette annonce. Legolas se remit à pleurer, mais cette fois – ci de bonheur, elle était en vie, il allait pouvoir bientôt la revoir. Mais cet espoir fut balayé très rapidement par l’annonce d’Haldir.

 

- Cependant, la princesse ne veut plus vous voir après ce que vous lui avez fait.

 

- Mais qu’est – ce que… commença Boromir.

 

- Vous l’avez punie. Vous l’avez punie sans lui permettre de se défendre, sans lui permettre de donner les raisons de sa désobéissance. Elle a eut une vision de votre mort à tous. Et elle savait que seule Beriawen pouvait vous sauver la vie. Vous lui avez brisée le cœur. Car elle a fait cela par amour pour vous.

 

- Nous sommes vraiment désolés. Nous avons eut tellement peur pour elle que nous n’avons pas pensé qu’elle avait fait ça pour nous. Que pouvons nous faire pour nous qu’elle nous pardonne ?

 

- Rien, je le crains. Elle vous en veut beaucoup, je ne l’ai jamais vu réagir de cette façon. Je crains que seul le temps pourra changer cet état de fait.

 

- Bien, dit Aragorn d’une voix morne. Mais pourquoi êtes - vous venus à Minas Tirith ?

 

- Nous sommes venu chercher les affaires de notre princesse, elle les a laissé ici et ses parents souhaiteraient les reprendre. Ensuite, nous rentrerons en Lothlórien et attendrons que notre princesse revienne, si un jour elle revient.

 

Haldir avait terriblement honte de mentir à des amis, mais la reine avait été on ne peut plus clair, ils ne devaient pas savoir que la fillette se trouvait en Lothlórien. Irwin mit un peu de temps avant de se calmer, puis se repositionna près d’Haldir. Il regardait avec intérêt la salle du trône, et les armoiries de la famille royale du Gondor. Faramir s’approcha des deux elfes, les yeux encore rouge et leur dit d’une voix encore un peu tremblotante :

 

- Venez, je vais vous conduire à sa chambre enfin, à son ancienne chambre.

 

Les deux elfes le remercièrent et le suivirent dans l’immense palais de Minas Tirith. Les membres de la Communauté de l’Anneau discutèrent ensemble de l’arrivée des deux elfes. Pippin dit :

 

- C’est étrange, Haldir avait l’air vraiment mal à l’aise quand il nous a parlé.

 

- C’est pourtant simple, jeune Peregrïn, dit Gandalf d’une voix triste en entrant dans la pièce. Il était mal à l’aise, parce qu’il mentait et que les elfes n’aiment pas mentir et ont dû mal à mentir. Lysbeth est en Lothlórien, et il obéit à leur reine. J’ai fait une très grave erreur et je dois en assumer les conséquences. Mais vous, vous ne devriez pas être punis par ma faute. Et malheureusement, je pense qu’il est trop tôt pour aller demander pardon à Lysbeth, elle risquerait de ne pas vouloir me voir. La seule chose qu’il reste à faire, c’est de demander à Haldir s’il veut bien donner un message de notre part à Lysbeth. Êtes – vous d’accord ?

 

- Oui, Gandalf. Et sachez que vous n’êtes pas le seul à avoir fait une grave erreur, nous avons tous fait une grave erreur qui nous a fait perdre notre petite puce, dit Legolas d’un air soucieux. J’espère qu’elle acceptera nos excuses.

 

- Oui, ce serait tellement bien si on pouvait la revoir. Même voir ce gros baveur de Miel. Ses aboiements au petit déjeuner me manque, soupira Gimli.

 

- Oui, et au Gouffre de Helm, quand il a couru après tous les elfes de la Lothlórien. Chaque fois que je pense à cet épisode, je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire, pouffa Aragorn.

 

- Et quand il a forcé Haldir à grimper sur son dos et qu’il a couru dans les bois dorée, dit d’un ton rêveur Boromir.

 

- Elle me manque, je voudrais pouvoir à nouveau la serrer dans mes bras, soupira Legolas.

 

- Oui, comme nous tous, maître elfe, dit Gimli en tentant une pointe d’humour qui fit sourire Legolas tandis que Boromir quittait silencieusement la pièce.

 

Pendant qu’ils discutèrent de savoir comment faire pour que l’enfant leur pardonne, Haldir et Irwin suivaient Faramir dans les couloirs gigantesques du palais. Irwin était fasciné par les décorations, les boiseries et les tapisseries qui tapissaient les murs tout autour d’eux. Haldir ne regardait pas autour de lui, plus vite ils arriveraient dans la pièce, plus vite ils retrouveraient leur royaume et leur princesse. Enfin après trente minutes de marche, ils arrivèrent devant une grande porte en chêne sombre. Faramir ouvrit tout doucement et ils entrèrent dans une pièce magnifique et chaleureuse qui donnait envie de dormir et de se reposer. Les elfes apprécièrent immédiatement cette pièce et furent ravis que leur princesse ait dormi dans une chambre aussi belle. Ils se partagèrent les tâches, et cherchèrent dans toute la pièce les affaires de Lysbeth éparpillées par terre. Cependant, ils ne trouvèrent pas Mitzy, et pourtant c’était pour elle qu’ils étaient venus à Minas Tirith. Ils n’imaginaient même pas la peine et la douleur de la fillette s’ils ne la ramenaient pas. Ils continuèrent à chercher quand la porte s’ouvrit sur Boromir qui tenait la poupée dans ses bras avec un air vraiment malheureux. Il leur dit d’une voix lourde de tristesse :

 

- Je pensais qu’elle était morte, alors j’ai gardé sa poupée pour qu’il me reste un souvenir d’elle. Quand vous rentrerez en Lothlórien, pourriez – vous lui dire qu’elle nous manque, que nous sommes vraiment désolés pour ce que nous lui avons fait. Je sais que ce n’est pas une raison, mais a eu tellement peur de la perdre que nous avons mal réagi à sa présence sur le champ de bataille. Pourriez – vous lui dire aussi que nous l’aimons plus que tout et que nous sommes tellement fier de ce qu’elle a fait et que nous sommes vraiment heureux qu’elle ait retrouvé ses parents ? Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire. Bon retour dans votre beau pays .

 

- Vous ne restez pas ? demanda Haldir.

 

- Non, j’ai reçu pour mission d’aller combattre les pirates de l’Umbar qui ont de nouveau attaqué le port de Pelargir.

 

- Pourquoi voulez – vous continuer à combattre alors que la guerre contre Sauron est enfin terminée ? demanda Irwin d’un air étonné.

 

- Comme cela je ne pense plus à Lysbeth et le fardeau de la culpabilité est plus léger à porter. Legolas et Gimli ont décidé de me suivre, ainsi qu’Eomer, Imrahil, les fils d’Elrond et mon frère. Bonne journée. Viens mon frère, nous allons partir.

 

- Oui, Boromir. Pourriez – vous apporter tout nos vœux de bonheur à la princesse Lysbeth et à ses parents ?

 

- Mais avec joie, répondit Haldir de plus en plus mal à l’aise.

 

- Vos chevaux vous attendent dans les écuries royales, Aragorn ainsi que Gandalf et les hobbits resteront à Minas Tirith. Adieu.

 

Les deux frères partirent laissant les deux elfes dans le plus grand embarras. Ils n’avaient pas pensé et la princesse non plus que la communauté aurait si mal réagi. Ils décidèrent de repartir le jour même afin d’arriver le plus vite possible à Caras Caradhon. Ils descendirent vers la salle du trône, et demandèrent à Aragorn l’autorisation de rentrer dans leur royaume. Le roi enfin, le futur roi accepta leur demande d’un signe de tête et leur donna de superbes chevaux afin de permettre aux leurs de se reposer. Devant la communauté un peu moins triste qu’auparavant, mais c’était quand même pas la joie absolue, les deux elfes partirent à fond de train vers leur royaume elfique. Irwin se retourna un instant et cria :

 

- Haldir, regardez !

 

Le gardien des frontières se retourna et sourit doucement quand il vit les drapeaux et les bannières flotter haut dans le ciel et claquer dans le vent chaud et parfumé du Sud. Il vit aussi une grande troupe quitter Minas Tirith et suivre le fleuve pour rejoindre le port de Pelargir. Il salua brièvement la cité et les hommes puis ils reprirent tous les deux leur chemin vers leur pays.

 

A suivre.

 

 

 

 
 
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