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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 30     Les chapitres     5 Reviews    
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Un mariage et un enterrement

 

Un mariage et un enterrement

 

 

Lysbeth regarda tristement la communauté de l’anneau se séparer. Mais l’anneau n’était plus et les raisons de cette communauté non plus. Elle remonta sur Laurisië et suivit ses parents vers la Lothlórien. Elle était très triste de cette séparation, mais aussi heureuse de retrouver sa maison. Pour la dérider un peu, son père descendit de Numensúl son puissant étalon et dit à Lysbeth :

 

-Ma chérie, je voudrais faire une course avec toi. Entre Miel et Numensúl. Tu es d’accord ? Une chose, tu montes Numensúl et je monte Miel s’il est d’accord bien sûr.

 

-D’accord papa. Miel tu es d’accord pour que papa te monte ?

 

Le warg fit des bonds énormes et se mit près du roi en frétillant de la queue comme un malade. Lysbeth descendit de Laurisië et eut besoin de toute l’aide de son père pour grimper sur le puissant étalon. Celeborn lui monta Miel qui plaqua les oreilles en arrière prêt à la course qui allait débuter. Galadriel donnait le signal du départ et Olwir arbitrait la course et aussi protégeait le roi et sa fille tandis que la reine et Lenwen serait protégé par tous les autres gardes.

 

-Vous êtes prêt. ALLEZ – Y !

 

L’étalon et le warg partirent à toute vitesse, mais le warg était plus rapide car plus léger, mais Celeborn était plus lourd alors que Numensúl était plus lourd et plus lent, mais Lysbeth ne pesait presque rien. En un mot, la course était serrée entre les deux animaux. Ils foncèrent tous les deux sans s’arrêter une seule fois et dépassèrent en coup de vent Thranduil, Legolas et Gimli qui étaient parti avant eux. Thranduil fit un petit signe de la main à sa future épouse quand elle passa devant lui et Gimli devint rouge de confusion quand il vit passer devant lui Galadriel le corps secouer par le fou rire de voir son royal époux retomber en enfance pour les yeux d’une jolie petite brune. Quand elle arriva aux bois dorés, Celeborn serrait sa fille dans les bras . Il riait comme il n’avait jamais rit avant. Il avait des fleurs dans les cheveux et de la mousse sur le visage comme s’il s’était roulé dans l’herbe. Et d’après l’état de Miel et de Lysbeth, il n’avait pas été le seul. Les gardes saluèrent avec déférence leur reine mais en se retenant difficilement de rire. Galadriel tourna le dos à son époux afin de demander qui avait gagner la course. Mais ce bref moment d’inattention la conduisit à sa perte.

 

Les gardes durent s’esquiver derrière un buisson pour calmer leur fou rire quand Celeborn sans aucun remord ni scrupule jeta sa royal épouse toute gigotante et toute hurlante dans l’eau froide et vivifiante de la Nímrodel. Ensuite, il courut après Lysbeth qui tenta de se cacher derrière Haldir, mais fut attrapé rapidement et subit le même sort que sa mère. Quand Lysbeth et sa mère sortirent de l’eau toutes dégoulinantes, Celeborn trouva plus prudent de fuir. Quand ils entrèrent à Caras Caradhon, tous regardaient le roi encore plus sale qu’un rôdeur, la reine et la princesse trempées de la tête aux pieds. Quant aux gardes n’en parlons pas, ils n’arrivaient pas à calmer leur fou rire.

 

Ils rentrèrent dans leur palais et nettoyèrent Lysbeth qui s’endormit avant la fin du bain. Ils restèrent un peu dans la chambre de leur fille s’extasiant sur son innocence et sa douceur. Celeborn découvrit qu’il manquait quelque chose dans la lit de sa fille, il chercha des yeux ce qu’il manquait et vit qu’il manquait Mitzy, lui et Galadriel cherchèrent la poupée mais en vain. Ils savaient que leur fille en avait besoin pour bien dormir. Galadriel réfléchit et se rappela que le jour du départ pour Minas Tirith, Lysbeth n’avait pas voulu emporter sa poupée de peur de l’oublier et l’avait laissé…

 

-Je sais où elle se trouve, chuchota Galadriel à son époux.

 

Ils sortirent de la pièce et la trouvèrent non dans la chambre de leur fille, mais sur le trône de Celeborn. Ils apportèrent la poupée à leur fille qui l’attrapa en dormant et s’enfonça encore plus profondément dans le sommeil. Après avoir border une ultime fois leur fille et l’avoir embrassée sur le front, les parents pensèrent enfin à s’occuper d’eux, Galadriel croisa le regard chaleureux et passionné de son époux et rougie comme une collégienne à son premier flirt. Celeborn lui embrassa doucement sa paume de main et l’emmena tendrement vers leur chambre. Arrivé devant la pièce, il mit son bras sous les jambes de sa reine et l’emmena dans ses bras, dans la salle de bain. Galadriel le regardait avec un amour toujours plus fort et passionné. Ils prirent un long bain, un très long bain ensemble qui allait neuf mois plus tard donner un petit frère à Lysbeth. Mais on en est pas encore là. Revenons au bain de minuit. Les ébats amoureux de ses parents, ne réveillèrent pas Lysbeth, mais seulement la totalité de la cité qui se bouchèrent les oreilles pour pouvoir dormir tranquille le roi et la reine étant assez bruyant.

 

Le lendemain, ce fut Lysbeth qui allât réveiller ses parents d’une manière plus que radicale. Elle courut comme une malade dans les couloirs évitant de justesse les domestiques qui regardaient leur princesse avec attendrissement. Elle pila dans une longue glissade devant les gardes qui la regardèrent hilare rater la porte et s’arrêter quelques mètres plus loin. Lysbeth fit demi – tour, et demanda au garde d’ouvrir sans faire de bruit la porte pour faire une surprise à ses parents. Les gardes obéirent avec un sourire complice. La princesse passa une tête dans la chambre de ses parents afin de vérifier qu’ils dormaient encore, ce qui était le cas. Elle ressorti, retira ses chaussures sans faire de bruit, fit un grand sourire aux gardes qui se mordaient les lèvres pour ne pas rire et pour ne pas réveiller les souverains. Lysbeth s’engouffra dans la chambre de ses parents en courant et sauta sur le lit en hurlant :

 

-BONJOUR

 

-AAAAAARRRRRRRGGGGGGGGG ! ! !

 

Ses parents hurlèrent de terreur complètement surpris dans leur sommeil. Ils s’assirent encore endormis et la regardèrent d’un air hébété. Ils entendirent des éclats de rire devant la pièce, les gardes n’arrivant plus à se retenir. Elle leur sauta au cou, les embrassant tendrement dit d’une voix claire et cristalline :

 

-Papa, maman. Vous avez raté le petit déjeuné.

 

-Ah oui. Et quelle heure est – il ? marmonna difficilement Galadriel.

 

-D’après tonton Haldir, bien plus de dix heures.

 

-Dix heures. C’est la première fois que je dors autant, bailla Celeborn.

 

-Moi aussi, répliqua Galadriel en se frottant les yeux.

 

-A tout à l’heure, dit Lysbeth en repartant aussi vite qu’elle était entrée.

 

Les deux souverains mirent du temps avant de se lever complètement. Ils ne virent pas leur fille de la journée qui était trop occupée à faire tourner Haldir en bourrique. Le pauvre elfe passa le reste de la mâtiné à lui courir après sans s’arrêter une seule fois. Garder Lysbeth était plus fatiguant que de se battre contre une armée d’orque. A l’heure du repas, un elfe épuisé par une course – poursuite sans fin arriva tenant en travers de l’épaule une petite princesse qui gigotait comme un ver au bout de sa ligne. Elle était excitée comme une puce mais à l’instant même où Haldir la posa sur son siège, elle devint la digne fille de ses parents et pour la première fois, il ne plut pas. Mais les oiseaux chantèrent à tout bout de champ faisant sourire Galadriel et Celeborn qui étaient très fier d’elle et de ses efforts pour leur ressembler. Après le repas copieux, Celeborn et Galadriel donnèrent à Lysbeth l’autorisation de sortir de table. La fillette partie en courant dans les couloirs, et joua avec les enfants de la cité.

 

Elle était en train de courir dans un long couloir quand elle entendit des pleurs. Elle s’approcha et vit Elaurë qui pleurait toutes les larmes de son corps et de son cœur. Lysbeth alla la voir et lui demanda :

 

-Que t’arrive – t – il Elaurë ? Pourquoi pleures – tu ?

 

-C’est maman, elle va se remarier. Et je veux pas, parce qu’il va être aussi méchant que mon père.

 

-Monsieur Thranduil est quelqu’un de très gentil.

 

-C’est vrai ?

 

-Oui, c’est lui qui a chassé l’ombre qui emprisonnait le cœur de madame Lenwen. Maintenant, elle est très heureuse. Et tu vas voir, ton nouveau papa va t’adorer.

 

-J’espère. Maman m’a dis que nous allions partir dans une semaine retrouver le roi Thranduil. Mais j’ai peur. Et si mon père, mon vrai père revenait pour nous reprendre. Que va – t – on pouvoir faire ?

 

-Monsieur Thranduil ne va pas se laisser faire, et puis, il y aura Amaurëa. S’il est méchant, elle le saura immédiatement et il ne pourra pas rentrer dans ta maison. Comme Miel.

 

-Oui, vous avez raison princesse.

 

-Ne m’appelle pas princesse, et de toute façon, d’après ce que j’ai entendu dire, toi aussi tu es une princesse.

 

-C’EST VRAI ! ! !

 

-Oui, tu es la princesse des Noldor, comme ta maman. Alors comme on est toutes les deux des princesses, tu peux me tutoyer.

 

-Je vais demander à maman si je peux te tutoyer.

 

-Nous avons qu’à y aller ensemble ?

 

-Oui.

 

Les deux enfants se mirent à courir afin de trouver Lenwen. Cette dernière était en grande conversation avec les parents de Lysbeth. La fillette frappa à la porte et attendit que ses parents lui donnent l’autorisation de rentrer. Après cinq minutes, un garde arriva et leur dit qu’elles pouvaient entrer. Lysbeth fit un immense sourire à ses parents et Elaurë salua les souverains avec déférences puis se tourna vers sa mère, mais elle n’arrivait pas à dire ce qu’elle voulait, sa gorge étant trop nouée. Alors une fois encore Lysbeth vint à son secours :

 

-Madame Lenwen, voilà je voudrais vous demander, comme vous êtes princesse des Noldor, Elaurë l’est aussi donc comme nous sommes toutes les deux des princesses, peut – on se tutoyer ?

 

Les parents s’étaient demandés ce que les deux enfants voulaient et maintenant qu’ils étaient au courant, ils étaient ravis de la tournure des évènements, car quand Elaurë partira, elle aurait besoin de l’affection d’une véritable amie et qu’elle meilleure amie elle pouvait avoir que Lysbeth. Lenwen répondit avec douceur à la demande de la fille des souverains :

 

-Elaurë a toujours été seule et je suis contente qu’elle se soit faite une aussi bonne amie, fidèle et douce comme toi Lysbeth. Pour moi, il n’y a aucun problème, j’accepte avec joie.

 

Les deux enfants se tournèrent vers Celeborn et Galadriel qui acceptèrent aussi avec joie cette idée. Les deux enfants ravis repartirent dans la chambre de Lysbeth qui s’arrêta brusquement et demanda :

 

-Ce soir, Elaurë peut dormir dans ma chambre ?

 

-Mais bien sûr ma puce.

 

-YOUPPI ! ! ! Lysbeth rattrapa Elaurë, la fillette fit demi – tour et fit une magnifique révérence aux parents de Lysbeth et sauta au cou de sa mère pour l’embrasser, pour la plus grande joie de Lenwen qui en avait les larmes aux yeux. Quand les deux enfants furent partis, elle leur dit :

 

-C’est la première fois qu’elle est aussi démonstrative, je ne l’avais jamais vu si heureuse, je suis contente que Lysbeth soit ici. Je comprends enfin ce qu’elle représente pour tout le monde et pour vous vos altesses.

 

-Appelez-moi Galadriel, nous sommes parentes, votre grand – père était mon oncle. Chère cousine.

 

-Merci pour tout Galadriel, sire.

 

-Celeborn !

 

-Celeborn. Merci. Je ne sais toujours pas comment vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous durant tous ces siècles.

 

-Ce n’est rien. J’ai bien connu votre père et il m’avait dit avant de partir ce qu’il devait faire. Il m’avait demandé de faire la promesse de ne jamais le dire à qui que ce soit. Et de vous protéger au cas où il ne reviendrait pas. Mais votre mère et vous avez disparu. Vous pouvez donc imaginer ma joie quand je vous ai vu, là devant moi. J’ai toujours voulu dire ce qu’il avait fait, mais il m’a fait promettre sur Eru. Je suis désolée de n’avoir rien pu dire avant. Votre père était quelqu’un de très bien, vous pouvez être fier de lui.

 

-Merci, Galadriel. Pleura Lenwen. J’aimerai tellement que tout ceci ne se soit jamais passé, que mon père soit là en vie.

 

-Oui, c’est ce que tous les elfes désirent au plus profond d’eux – même. Dit Galadriel d’une voix douce. Mais surtout, cachez cette pensée au plus profond de votre esprit. Que Lysbeth ne l’entend jamais où elle serait prête à tout changer et combattre Morgoth au péril de sa vie.

 

-Bien, Galadriel. Je vais aller voir comment vont nos deux petits monstres.

 

-Lysbeth et Elaurë ?

 

-Non, Miel et Amaurëa. Thranduil voudrait bien que nos deux tourtereaux fassent des petits. Je ne sais même pas s’ils s’adorent.

 

Soudain Lysbeth arriva en courant suivit par Haldir qui tentait de lui faire entendre raison tout en riant de son affolement, et cria pour le malheur des oreilles elfiques :

 

-Papa, Maman, Miel est en train de faire du mal à Amaurëa. Mais elle est pas contente et elle pousse des cris bizarres.

 

Les elfes se regardèrent les uns les autres et commencèrent à comprendre ce qu’il se passait. Celeborn demanda en tentant de ne pas trop sourire :

 

-Et…heu….comment ils sont ?

 

-Comment, ils sont comment ?

 

-Euh…oui…heu…chérie, tu veux lui expliquer ?

 

-D’accord. Mon ange, comment est placé Miel ?

 

-Miel, il est sur le dos d’Amaurëa, mais il est trop lourd et ça lui fait mal, parce qu’elle crie.

 

-Il ne lui fait pas mal, Lysbeth. Ils sont en train de faire des bébés, dit Galadriel avec un doux sourire.

 

-Alors vous avez fait ça aussi pour avoir Celebrian ?

 

Il y eut un silence de mort brisé par la drôle de respiration d’Haldir qui faisait de laborieux efforts pour retenir son fou rire. Lysbeth elle regardait ses parents sans comprendre leur gêne et Lenwen était soudain fasciné par une mouche. Pendant ce temps sur la lointaine île de Valinor :

 

-AHAHAHAHAHAHAHAH ! ! ! ! Ça c’est envoyé. Manwë était mort de rire et quant à Varda elle secouait la tête l’air de dire, « et ça se dit grand roi des Valar ». Elle décida de reprendre les choses en main en lui disant :

 

-Aujourd’hui, ce sont Celeborn et Galadriel qui ont eut droit à la question innocente qui gêne. Mais sache que dans deux ans, c’est nous qui allons y avoir droit. Et tu te rappelle toutes les questions qu’elle nous posait.

 

Son Vala d’époux se calma immédiatement pour s’exciter à nouveau comme un enfant.

 

-Elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va revenir, elle va rev…

 

-Oui, elle va revenir. Mais maintenant, tu dois te calmer, rappelle-toi qu’il y a un conseil tout à l’heure et je pense que les elfes seront plus que surpris de voir le roi des Valar courir dans tous les sens en criant comme un éperdu. ALORS TU TE CALMES ! ! !

 

-Oui chérie, dit le grand roi tout penaud.

 

Nous voici de retour en Lothlórien. Lysbeth continuait à regarder ses parents avec de grands yeux innocents, Haldir à tenter de calmer son fou rire, Lenwen à regarder avec intérêt une mouche voler et le couple royal à tenter une retraite stratégique et une réponse acceptable. Galadriel prit une grande respiration et se lança tandis que Celeborn regardait le pauvre Haldir d'un regard noir.

 

-On peut dire ça comme cela ma chérie. Dans les grandes lignes, c’est comme cela que l’on fait les bébés.

 

-Oooooh d’accord. Tata Audrey elle m’avait dit que les petits garçons naissaient dans les choux, les petites filles dans les fleurs et que c’était les cigognes qui les apportaient au papa et à la maman.

 

Tous éclatèrent de rire devant les paroles de l’enfant. Ils riaient encore au repas. Celeborn et Galadriel s’y mettaient à deux fois avant de pouvoir avaler quelque chose, ils n’étaient pas aidés par les pouvoirs de Lysbeth qui n’en faisaient qu’à leur tête Ensuite après dîner, les deux princesses allèrent jouer dans la chambre de Lysbeth. Elles jouèrent à la poupée et quand leurs parents vinrent leur souhaiter bonne nuit, Lysbeth raconta à Elaurë les aventures qu’elle avait vécu avec la communauté de l’anneau.

 

Le lendemain matin, Elaurë eut la surprise d’assister au traditionnel réveil de Lysbeth qui riait comme une petite malade, embrassant tendrement ses parents et inondant la salle de bain et Galadriel. Elaurë pouffa de rire de voir la reine des elfes trempée de la tête au pied. Elle était sur le lit en train de rire quand elle sentit une présence derrière elle, elle tourna la tête et vit le roi qui la regardait sévèrement. Croyant qu’elle avait fait quelque chose de mal, elle tenta de se faire pardonner, mais le roi l’attrapa, l’amena dans la salle de bain, lui envoya un petit sourire sadique et la laissa tomber dans l’eau toute habillée. Galadriel étant totalement trempée, lui fit aussi prendre son bain. Mais la fillette étant moins gigoteuse que Lysbeth ne mouilla presque pas la reine. Celeborn était parti pour habiller Lysbeth et donc Galadriel et Elaurë étaient seule dans la salle de bain. Elaurë demanda :

 

-Majesté, où sont les parents de Lysbeth, je veux dire les vrais parents, ceux qui l’ont vu naître ?

 

-D’après le prince de Mirkwood, ils sont morts quand le navire qui les transportait à fait naufrage, il n’y a eut aucun survivant. Ça a traumatisé Lysbeth qui n’a jamais pu leur dire au revoir. Mitzy est la dernière chose qu’ils lui ont offerte, voilà pourquoi elle y tient tellement.

 

-C’est triste, pauvre princesse. Je ne pensais pas qu’elle avait autant souffert.

 

-Oui, c’est triste. Surtout Elaurë, ne lui remet pas en mémoire ces tristes souvenirs, c’est à elle d’en parler, il ne faut pas la forcer.

 

-D’accord majesté.

 

Quand Elaurë fut toute propre et toute sèche, se fut Celeborn qui l’habilla avec soin. Quand se fut fait, ils descendirent tous dans la salle à manger, ça faisait toujours un choc quand ils y entraient. Peu à peu cette salle devenait plus une salle de repos qu’une salle à manger car la lassitude des longs trajets disparaissait quand on y entrait. Elaurë lâcha la main du roi et sauta au cou de sa mère, voyant tout ce qu’elle avait manqué par peur de se faire rejeter. Sa mère fut assez surprise, mais aussi ravi, sa fille devenait l’enfant espiègle qu’elle aurait pu être sans son père.

 

Le repas fut délicieux et très joyeux, mais Elaurë et sa mère devait partir pour Eryn Lasgalen. Depuis que Lysbeth et Elaurë avaient discuté, Elaurë tannait sa mère pour partir dans l’autre royaume elfique. Les au revoir furent joyeux car il était convenu que la famille royale de Lothlórien soit présente au mariage de Thranduil et de Lenwen. Quand la mère et la fille furent loin, Lysbeth disparu. Celeborn et Galadriel se demandèrent où était passé leur fille, car ils n’entendaient aucun de ses rires ou de ses cris. Ils commencèrent à s’inquiéter jusqu’au moment où ils virent que les habitants de la cité couraient tous vers le même endroit. Ils virent passer devant eux un enfant qui parlait à son ami.

 

-C’est la princesse Lysbeth, elle vient de replanter l’arbre blanc.

 

-L’arbre du Gondor ? !

 

-Oui. Viens vite, je ne veux pas rater ça.

 

Les parents de Lysbeth non plus et suivirent le troupeau qui les emmenèrent au pied de Cerin Amroth. Les elfes voyant leurs souverains leur firent un passage pour leur permettre de rejoindre leur fille. Quand ils arrivèrent en haut de la colline, ils virent leur fille remercier chaleureusement les elfes qui avaient planté la dépouille de l’arbre blanc. Tous se demandaient pourquoi leur princesse avait demandé de planter cette carcasse en haut de la plus belle colline de la Lothlórien. Les elfes saluèrent leur princesse. Celle – ci s’approcha doucement de l’arbre blanc et posa délicatement le visage sur le tronc de l’arbre, une larme coulant sur sa joue. Et devant toute la population de la cité elfique, une douce lueur entoura l’arbre et la fillette. Cette lueur devint de plus en plus puissante, et éblouissante. Quand elle disparut, tous virent le vent jouer dans les feuilles de l’arbre Blanc et la princesse évanouie à ses pieds.

 

Galadriel et Celeborn se précipitèrent vers leur fille. Ils tentèrent de la réveiller mais en vain. Elle ne bougeait plus et ne faisait même plus mine de respirer. Ses parents l’emmenèrent dans sa chambre et la couchèrent. Ils ordonnèrent à Miel de garder Lysbeth et d’empêcher quiconque de la déranger. Le loup se mit devant la porte et n’en bougea pas. Toutes les heures, les parents venaient voir leur fille suppliant les Valar de la guérir sans penser que sur la lointaine île de Valinor, deux autres parents priaient Eru de la guérir. Pendant tout le sommeil de la princesse, il n’y eut aucun chant n’y aucune fête que se soit sur Valinor ou en Lothlórien, l’angoisse de ne pas voir la princesse se réveiller étreignait le cœur de tous. Les membres de la communauté de l’anneau furent mis au courant du coma de la fillette. Les hobbits étant trop éloigné ne pouvaient venir. Aragorn, Arwen, Boromir, Faramir et Eowyn arrivèrent rapidement de Minas Tirith et d’Ithilien, ainsi qu’Eomer du Rohan. Gimli et Legolas arrivèrent deux jours plus tard. Elrond, Celebrian et les jumeaux arrivèrent avec une semaine de retard en même temps que Thranduil et Lenwen qui s’inquiétèrent énormément de la santé de l’enfant. Tous se relayaient au chevet de Lysbeth. Enfin, trois semaines plus tard arriva Gandalf sur le dos de Gris poil. Il avait fallu à Gandalf un temps fou avant que le méaras lui accorde à nouveau le droit de le monter. Il arriva en courant voir les souverains elfiques et leur demanda :

 

-Comment va – t – elle ?

 

-Elle dort. Mais nous sommes incapables de la réveiller.

 

-Que c’est – il passé ?

 

-Venez, je vais vous montrer, dit Celeborn tandis que son épouse restait au chevet de leur fille lui caressant d’une main tremblante les cheveux.

 

Tous les invités suivirent le roi elfique et le magicien. Celeborn les mena jusqu'à Cerin Amroth. Aragorn ouvrit la bouche en grand et murmura :

 

-Mais, c’est l’arbre blanc. Ce n’est pas possible. Il est mort. Il est magnifique.

 

-Lysbeth l’a ressuscité trois jours après notre retour à Caras Caradhon. Elle s’est évanouie et ne se réveille pas depuis.

 

-Ce n’est que cela, soupira soulagé le magicien.

 

-COMMENT ÇA CE N’EST QUE CELA ! ! ! rugit Celeborn ulcérer tandis que les autres secouaient la tête d’un air de dire « la boulette ».

 

-Calmez – vous votre altesse. L’arbre blanc est en train de revivre et pour cela, il a besoin des forces de votre fille. Voyons voir.

 

Gandalf s’approcha de l’arbre et l’observa sous toutes les coutures. Il eut un sourire et rejoignit les autres.

 

-Si mes déductions sont exactes, dans quelques heures votre fille va pleurer parce que son estomac sera plus que vide. L’arbre est totalement guéri, mais maintenant il faut que Lysbeth se repose et reprenne des forces. Elle en a perdu beaucoup.

 

-Vous me soulagez d’un grand poids Gandalf. Quand ma fille est malade, je perds toutes mes notions de guérison.

 

-N’oubliez pas ce que Sylvebarbe a dit. Les rires de Beriawen donnent la vie, les larmes de Beriawen rendent la vie et elle seule peut défier la mort.

 

-Oui, vous avez raison Gandalf. Allons nous préparer au retour de notre princesse.

 

Tous repartirent vers le palais en attendant le retour de leur princesse adorée. Toutes les chambres d’amis avaient été utilisées pour les membres de la communauté et les elfes. Si la situation n’était pas si préoccupante, Galadriel et Celeborn auraient ris de voir Boromir et Legolas tourner en rond comme des papas attendant la naissance de leurs premiers enfants. Le Soleil s’était couché depuis quelques heures et Arwen était au chevet de Lysbeth quand la fillette commença à s’agiter dans son lit. Elle gémit un peu puis doucement et difficilement, elle ouvrit les yeux. Elle croisa le regard doux, inquiet et attentif de la reine du Gondor qui lui fit un magnifique sourire.

 

-Bonjour ma puce. Tu as bien dormi ? chuchota Arwen.

 

-Oui, madame Arwen. Je dors depuis combien de temps ?

 

-Cela va faire trois semaines que tu te reposes. Je vais prévenir tes parents que tu t’es réveillée et je vais demander qu’on t’apporte à manger. Tu as faim ma puce ?

 

-Oh oui, madame Arwen.

 

-D’accord, je vais t’apporter cela, mais à une seule condition ?

 

-Laquelle Madame Arwen ?

 

-Nous sommes parentes maintenant alors appelle-moi Arwen. Et tu peux me tutoyer.

 

-D’accord…Arwen, Grande sœur ?

 

Arwen la serra fort contre elle en l’embrassant sur le front et en lui disant :

 

-Mais oui, ce serait avec honneur si je pouvais te considérer comme ma petite sœur Lysbeth.

 

La fillette se serra contre sa nouvelle sœur. Soudain elle lui demanda :

 

-Arwen, pourquoi n’as – tu plus les oreilles pointues ?

 

-J’ai épousé Aragorn, j’ai choisi une vie de mortelle et donc j’ai abandonné mon statut d’elfe comme Lúthien a choisi d’en être une par amour pour Beren.

 

-Ah d’accord.

 

Arwen se leva et sortit de la pièce un sourire aux lèvres. Legolas et Boromir se précipitèrent vers elle.

 

-Comment va – t – elle votre altesse ? Demandèrent – ils en même temps.

 

-Elle vient de se réveiller, mais elle a grand faim.

 

Galadriel partit quelques minutes puis revint accompagné d’une domestique qui portait assez de nourriture pour rassasier dix Miel affamés. Les parents de la fillette frappèrent doucement à la porte puis tous entrèrent. Lysbeth se releva rapidement et tendit les bras vers ses parents :

 

-Papa, maman.

 

Celeborn et Galadriel la serrèrent fort contre eux, heureux qu’elle soit à nouveau consciente. Au loin sur Valinor, deux Valar poussèrent un « ouf » de soulagement. Lysbeth recula un peu de ses parents et demanda toute contente :

 

-Maman, papa, comment allez – vous l’appeler ?

 

-Qui ? demandèrent ses parents qui se regardaient étonnés.

 

-Ben mon petit frère, dit – elle comme si c’était l’évidence même.

 

-Mère, vous êtes enceinte ? demanda Celebrian.

 

-Heu, je crois que…Oui. J’ai confiance en Lysbeth, quand elle prédit quelque chose, vous êtes sûr que ça arrivera. Le bon comme le mauvais.

 

-Mais alors, nous allons attendre nos enfants en même temps mère, dit Celebrian en souriant.

 

Elrond ouvrit de grands yeux puis prit sa femme dans ses bras et la fit tournoyer en l’embrassant avec passion sur les lèvres. Puis la reposant, il mit sa main sur le ventre de son épouse et lui murmura de douces paroles d’amour qui faisait rougir Celebrian de bonheur. Arwen s’approcha de ses parents et dit avec un large sourire :

 

-Il n’y aura pas deux grossesses simultanées, mais trois.

 

Comme son beau – père, Aragorn prit Arwen dans ses bras et la couvrit de baisés fougueux et passionné.

 

-Hum, hum, toussota Faramir.

 

Tous se tournèrent vers le prince d’Ithilien qui secoua la tête et désignant le chiffre quatre avec ses doigts.

 

-Eowyn, vous attendez aussi un enfant, s’extasia Aragorn.

 

-Oui, majesté.

 

Eomer s’approcha et leur dit un immense sourire au lèvres :

 

-J’ai une bonne nouvelle à annoncer aussi, je suis fiancé avec Lothíriel la fille du prince Imrahil. Et heu…elle attend un heureux événement. Notre mariage a été avancé et nous nous marierons à mon retour.

 

-Félicitation Eomer, dit Aragorn avec un grand sourire. Il se tourna vers Boromir et demanda avec un petit sourire :

 

-Et vous Boromir, vous n’avez rien à nous annoncer ?

 

-Désolé, je ne suis pas enceinte, votre altesse.

 

Il y eut un tonnerre d’éclat de rire. Depuis que la guerre de l’anneau était terminée, Boromir montrait un humour que son frère n’avait jamais vu. Mais cet humour ne gâchait pas ses qualités, loin de là. Il était le meilleur intendant qu’un roi pouvait rêver d’avoir et aidait au maximum Aragorn. Celui – ci lui envoya une tape amical dans le dos et lui dit :

 

-Vous aussi vous trouverez l’amour.

 

-Et bien, votre altesse, je crois avoir trouver une femme bien.

 

-Non, elle n’est pas bien. Elle ne t’aime pas. Elle n’aime que ton rôle et rien d’autre, tonton Boromir, dit Lysbeth avec un sérieux rare qui fit froncé les sourcils de tous.

 

-Alors qui serait bien pour moi ? demanda le jeune homme faisant aussi confiance absolue à la fillette.

 

-Sa sœur, mais il faut faire vite, elle va bientôt être fiancée à un homme mauvais qui lui fera du mal. Elle est brune avec de grand yeux gris et se nomme Aelita. Elle est très gentille et est parfaite. Et quand tu vas la voir, des papillons vont se cogner dans ton ventre.

 

-Heu…

 

-Et bien qu’est – ce que vous attendez Boromir ? Allez – y, ordonna Aragorn avec un large sourire.

 

Aragorn appréciait vraiment son nouvel intendant, mais il trouvait qu’il en faisait trop. Il ne rentrait pas dormir le soir et plus d’une fois, le roi l’avait vu dormir sur son bureau épuisé par des semaines de soixante dix heures, voir même plus. Aragorn commençait sérieusement à s’inquiéter pour la santé de son ami. Alors savoir qu’un femme allait combler son vide affectif le remplissait de joie.

 

-Mais le temps d’y arriver, il sera trop tard. Elle doit se fiancer dans trois jours, protesta Boromir vaincu avant même de combattre. L’épuisement de ces semaines de travail se lisait sur son regard. Il sursauta violemment quand Lysbeth hurla le plus fort possible :

 

-MMMMMMMMMIIIIIIIIIEEEEEEEELLLLL ! ! ! !

 

Le fauve arriva en courant et se mit à grogner en voyant tout ce petit monde qui avait envahi la chambre de la petite malade.

 

-Miel, tonton Boromir doit arriver le plus vite possible à Minas Tirith, avant trois jours. Tu crois y arriver ?

 

L’animal réfléchit rapidement et secoua la tête en signe de dénégation. Boromir soupira tristement, c’était perdu d’avance. Il devait se faire un raison, il n’aurait jamais personne dans sa vie, alors autant continuer à remettre le Gondor sur le bon chemin. Mais une infime lueur d’espoir pointa son nez quand il entendit Lysbeth demander à son warg :

 

-Miel, tu crois que tu pourrais demander à Gris poil s’il voudrait bien porter tonton Boromir à Minas Tirith ?

 

-Wirf !

 

Le fauve fit demi – tour et partit en courant. vingt minutes plus tard, il revint toujours en courant la langue pendante. Il aboya plusieurs fois et un hennissement strident confirma les hypothèses de Lysbeth.

 

-Tonton Boromir, Gris poil t’attend en bas. Et vous partirez immédiatement et vous arriverez dans deux jours à Minas Tirith, mais il faut partir maintenant.

 

Boromir embrassa rapidement la fillette sur la joue, puis dévala les escaliers, en se retenant de crier de joie. Il était excité comme une puce, si Lysbeth lui avait dit qu’Aelita serait parfaite, c’est que cette jeune fille devait être véritablement un ange. Il sauta sur le dos de gris poil et lui enjoignit de courir vers Minas Tirith dans un nuage de poussière. Pendant tout le voyage, il bassina le cheval sur Aelita, enfin sur ce qu’il imaginait d’Aelita. En deux jours, ils arrivèrent à Minas Tirith, l’étalon en ayant franchement marre de cette pipelette. Boromir, s’épousseta, retirant rapidement la poussière de la route. Il frappa à la porte d’une maison appartenant à une famille noble, l’une des dernières familles à avoir un sang de Númenor intacte, et attendit cinq minutes qu’on lui ouvre. Ce fut une magnifique jeune femme avec des long cheveux blonds et de grands yeux bleus ciel qui lui ouvrit. Boromir la salua comme il se doit, mais n’y prêta pas plus attention, il venait de comprendre pourquoi Lysbeth ne lui faisait pas confiance, il y avait une lueur dans son regard, une lueur qu’il avait déjà vu dans le regard de son père. Elle avait un regard calculateur et froid. Il lui demanda :

 

-Mademoiselle, puis – je voir vos parents je vous prie ?

 

-Mais bien sûr altesse, minauda – t – elle d’une voix gloussante qui exaspéra au plus au point Boromir, il se demandait même comment il avait pu avoir même l’idée de vouloir l’épouser.

 

La jeune femme le conduisit au salon, et il put voire la plus belle créature qui ait jamais foulée le sol. La jeune femme était assise près de son père et lui lisait d’une voix douce et chaleureuse un livre sur les aventures extraordinaire de « Nanar le goujon géant » ( ne riez pas, il a existé. Et c’est une légende Nanar le goujon géant. Peut – être qu’un jour je vous raconterais son histoire). Il resta comme un benêt sur le pas de la porte et souhaita un moment que son frère soit près de lui pour le soutenir. Il n’avait jamais eut aussi peur de sa vie, peur de rater l’occasion d’épouser la femme de ses rêves, peur de tout rater et de se retrouver seul comme son père aigri et fou. Il prit une grande respiration et il sentit soudain des papillons se cogner contre sa paroi abdominale. Un rayon de soleil illumina la jeune femme qui cessa de lire et leva son doux visage vers le jeune homme qui se sentit rougir comme une tomate trop mûre. Il ne pouvait pas la lâcher des yeux, comme l’avait dit Lysbeth, elle avait de long cheveux noirs coiffés en une épaisse natte qui tombait négligemment sur sa poitrine bien faite. Elle avait de grands yeux gris acier qui respiraient la joie de vivre, la jeunesse, l’honnêteté et une gentillesse incroyable. Elle avait une peau très blanche mais qui avait tendance à rougir sous le regard émerveillé de l’Intendant du Gondor. Il se réveilla rapidement et dit d’une voix chaleureuse au père de la jeune fille :

 

-Monsieur, je me nomme Boromir.

 

-Oui, je sais qui vous êtes, vous êtes l’intendant du Gondor. Puis – je vous demander votre présence en ma demeure ? Demanda le vieil homme d’une voix méfiante.

 

-Je suis venu pour vous demander la main de… Avant qu’il ait pu dire le nom de la personne que son cœur avait choisi, le père l’avait interrompu en disant :

 

-Fiona ! ! ! Elle sera ravi.

 

Du coin de l’œil, Boromir vit Aelita écraser une larme qui venait de perler à travers ses long cils. Boromir prit une voix un peu plus sèche, la voix qu’il utilisait quand il donnait des ordres et lui dit :

 

-Non, je ne viens pas demander la main de Fiona, mais d’Aelita.

 

-Aelita. Mais vous ne l’avez jamais vu. Comment pouvez vous être sûr de vouloir l’épouser ?

 

-Car j’ai une confiance absolue en une petite fille qui sait tout avant tout le monde et elle m’avait dit que votre fille serait la femme de ma vie et quand je l’ai vu vous lire cette histoire, j’ai vu qu’elle avait encore raison. Il rajouta l’air un peu rêveur : J’ai senti des papillons qui cognaient dans mon ventre.

 

Le père eut un sourire ravi et dit à l’intendant :

 

-Je vous crois car voyez – vous, le jour où j’ai rencontré mon épouse, j’ai senti des papillons dans mon ventre aussi et nous avons été heureux ensemble durant cent vingt ans jusqu’à ce que la grande peste me l’enlève. Je suis vieux et je sais que je n’ai plus beaucoup de temps à vivre alors je suis vraiment heureux de voir que ma fille cadette aura le même bonheur que moi. Je vous accorde la main de ma fille.

 

Boromir crut qu’il allait hurler de joie, il se retenait de trépigner pour montrer son bonheur et d’aller embrasser sa future épouse qui comme lui se retenait visiblement de ne pas faire la même chose. Mais il y eut un flottement quand le père rajouta :

 

-Mais à une seule condition.

 

-Laquelle ? demanda Boromir un peu méfiant.

 

-Vous allez épouser aujourd’hui même ma fille, que je puisses l’amener à l’autel.

 

-Mais ce sera avec plaisir monsieur, dit Boromir en s’inclinant devant le père de la future mariée.

 

Boromir entendit derrière lui un bruit bizarre et se retournant, il vit Fiona écumer littéralement de rage. Boromir remercia encore une fois Lysbeth pour lui avoir fait changer d’avis. Il s’approcha d’Aelita et lui tendit la main que la jeune fille prit avec une grâce divine. La jeune femme alla s’habiller d’une magnifique robe de mariée blanche tandis que le père de la mariée prêtait à Boromir une tunique qui lui allait parfaitement. Après deux heures de pouponnage, ils furent prêt tous les deux au plus beau jour de leur vie, leur mariage. La cérémonie fut célébrée dans le salon de la demeure, car le pauvre vieux était complètement impotent et ne pouvait plus se déplacer sans une aide extérieur. La cérémonie fut discrète et brève, mais elle fut aussi très émouvante. Boromir ouvrit à sa future épouse l’alliance ayant appartenu à sa mère Finduilas. C’était une bague très simple, mais pourtant magnifique. C’était un anneau où s’entrelaçait joyeusement trois autres anneaux, l’un en or, l’autre en mithril et le troisième en ithíldin. Boromir eut un immense sourire quand il passa cet anneau au doigt de sa bien – aimée en répétant les paroles consacrées. Aelita quant à elle lui passa au doigt une bague venant des trésors aujourd’hui engloutis de Numenor. Elle passa avec douceur cette anneau qui semblait de création elfique. C’était une bague en mithril avec une pierre bleue incrustée. Quand le prêtre les déclara mari et femme, le père d’Aelita parti retrouver son épouse heureux que sa fille soit à l'abri dans les bras d’un époux aimant et responsable. Aelita pleura longuement la mort de son père, mais Boromir réussit à lui remonter le moral en lui disant que son père avait enfin retrouvé son épouse chérie et qu’il était heureux pour elle. Après la cérémonie qui s’acheva par un enterrement, Boromir aida Aelita à faire ses affaires pour les transférer dans le palais et plus exactement, dans sa chambre. Il fallu trois jours pour tout déménager et quand cela fut fait, Les deux époux prirent le chemin vers la Lothlórien.

 

Justement A la Lothlórien immédiatement après que Boromir soit parti en coup de vent, Aragorn ébouriffa les cheveux de Lysbeth en riant tandis que la fillette appelait ses parents à l’aide. Galadriel et Celeborn pouffèrent de rire en voyant les cheveux tout ébouriffés de leur fille. Aragorn lui demanda :

 

-Qu’allait faire la dame à Boromir ?

 

-A tonton Boromir, rien enfin sur le moment. Mais elle aurait tuer ma sœur Arwen. Aragorn serra son épouse contre lui comme pour la protéger, la peur se lisait dans son regard bleu. Il l’avait échappé belle. Il prit la décision de doubler les gardes et d’en avertir Boromir à son retour. La fillette continua : Il faut que tu fasses attention tonton Aragorn, j’ai rêvé qu’elle tenterait de faire du mal à Aelita et à tonton Boromir et à toi aussi.

 

-N’aies crainte Lysbeth. Je vais écouter tes conseils et me méfier d’elle. Je vais doubler les gardes afin de protéger mon épouse et notre enfant à naître.

 

Une semaine plus tard, Boromir revint avec une nouvelle heureuse, Aelita était son heureuse son épouse. Il l’avait amené pour lui faire connaître le trésor de la Lothlórien, Lysbeth Beriawen. Aelita comme 99,99 % de la population mondiale fondit pour les grands yeux violets de la fillette. La jeune fille avait été plus que surprise quand l’intendant du Gondor était arrivé sur son cheval gris était passé devant sa sœur sans la voir et avait demandé sa main à son père. Elle, le vilain petit canard venait d’épouser l’intendant du Gondor qui était en plus un très jolie garçon et il avait l’air tellement doux. Il ne faut pas croire qu’elle était laide. Non, elle était même ravissante mais elle n’avait pas la beauté parfaite de sa sœur aînée Fiona. Elle avait de grand yeux gris et une ample chevelure noire. Quand Celebrian la vit, elle donna un coup de coude à son époux en lui murmurant :

 

-Je ne savais pas que nous avions une autre fille.

 

Il était vrai qu’elle ressemblait à Elrond, les même yeux gris et les même cheveux noirs. Il n’y avait qu’une chose qui différait, les oreilles, elle avait des oreilles rondes. Boromir la regardait avec des yeux énamourés, comme l’avait prévu Lysbeth, il avait eut le coup de foudre en la voyant et il avait senti des papillons danser dans son ventre. Thranduil fut ravi de son arrivée et convia toute la compagnie à assister à son mariage qui était prévu deux semaines auparavant. Il l’avait repoussé, car il voulait que Lysbeth soit présente pour leur mariage. Maintenant plus rien n’empêchait maintenant le mariage de se faire. Thranduil et Lenwen partirent le lendemain en souhaitant tous les revoir le plus vite possible. Les parents de Lysbeth avertirent les fiancés qu’ils partiraient dans deux jours pour laisser le temps à Lysbeth de se reposer. Quand le jour du départ arriva, Lysbeth était excité comme une puce et ne tenait plus en place, elle allait retrouver Elaurë. Cela faisait plus de trois semaines qu’elle était parti.

 

 

A suivre

 

 
 
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