Perdue chapitre 42 Lysbeth était ravie, elle avait réussit à citer tous les noms sans se tromper une seule fois. Si ses parents avaient été là, ils auraient été fiers d'elle. D'accord, ils sont tout le temps fier d'elle. Les elfes et l' homme retinrent de justesse un éclat de rire. Ils reprirent leur route vers le Nord, Finrod était devant, suivit par Beren, puis Amandil et quant aux autres, ils écoutaient la voix pure de Lysbeth qui les fascinaient et les reposaient. Elle était en train de chanter une chanson que lui avait apprise Estë. Finrod se retourna un instant, il avait déjà entendu cette voix, mais en plus grave. Il chercha dans sa mémoire, mais rien ne lui revenait. Il haussa les épaules et reprit sa chevauchée, mais Beren avait bien remarqué le trouble de l'elfe : -Que vous arrive – t – il mon Seigneur ? Vous aviez l'air songeur tout à l'heure, est – ce dû à cette enfant ? -Oui. Sa voix me rappelle quelqu'un, cependant je n'arrive pas à mettre un nom sur cette voix. -C'est une petite elfe et pourtant, elle ressemble à une humaine. Cela est vraiment étrange. Et pourquoi est – elle seule ? Et aussi armée ? -Mon ami, tu me poses des questions à laquelle je ne peux répondre. -Elle est mignonne cette petite ! ( ça vous rappelle pas quelque chose ? ;) ) -Oui. Très mignonne. Beren se mit à hauteur de la fillette et lui demanda : -Tu as quel âge petite fille. -Je ne suis pas petite ! Je suis une grande fille. J'ai neuf ans et demi. -QUOI ?! Finrod fit faire demi – tour à sa monture, se mit devant Lysbeth et lui demanda : -Tu as quel âge ? -J'ai neuf ans et demi. Pourquoi? demanda la jeune fille innocemment. -Et tes parents te laissent aller seule dans une région aussi dangereuse. Tu es trop jeune, c'est de l'inconscience ! -Je sais me défendre, ce sont mes tontons qui m'ont appris. Tonton Legolas m'a appris à utiliser des dagues, tonton Haldir m'a appris le tir à l'arc et tonton Aragorn m'a appris à me défendre à l'épée, dit – elle d'un ton boudeur et pourtant fier. -On va savoir cela tout de suite, s'exclama l'elfe Il était un peu énervé contre des parents assez inconscient pour laisser leur fille se promener seule dans les plaines du Talath Dirnen. Attendez qu'il soit arrivé à Gondolin, ils vont entendre parler de lui Finrod Felagund roi de Nargothrond. Il descendit de cheval, prit son épée et mit la jeune fille en joue. Lysbeth le regarda étonnée, puis pensant qu'il voulait l'entraîner à l'épée, descendit de Carnil et se tint prête. Tulkas lui avait toujours dit : « Quand tu t'entraînes, tu dois y mettre toute ta force physique, car c'est un entraînement pour toi, mais aussi pour ton adversaire. Tu ne dois lui faire aucun cadeau. Le combat s'arrête quand il est à terre et que son arme est hors de sa portée ». Elle sortit son épée qu'elle avait appelé Beriawen et le salua. Soudain, avec une rapidité rare, elle l'attaqua le prenant totalement par surprise. Elle était sacrément rapide et lui avait du mal à prévenir les coups suivant. Il n'avait jamais vu quelqu'un se battre ainsi, elle ne tentait pas de lui faire mal, mais tentait simplement de le désarmer. Soudain, il se mit à attaquer, tentant lui de la blesser pour la forcer à faire de même, comme du temps de la communauté de l'anneau, elle n'arrivait pas à blesser quelqu'un, ce n'était pas dans sa nature. Ils s'écartèrent l'un de l'autre, elle baissa son arme ainsi que sa garde et lui demanda : -Pourquoi vous voulez que je vous fasse du mal ? -Si tu veux être vraiment en sécurité, tu dois être capable de le faire ! Tu n'y arrives pas ? -Maman m'a toujours dit que je ne devais jamais faire couler le sang, et que de toute façon, ce n'était pas dans ma nature de faire du mal. -Oh! Mais et si on t'attaque ? -Et bien je me défends ! -Donc tu ne peux pas attaquer pour blesser, mais tu peux te défendre, c'est cela ? -Oui ! -Tu es une drôle de petite, je veux dire, de jeune fille. -Oui, c'est ce que mon papa me dit toujours quand il voit mes dessins, mais il dit aussi qu'ils sont mieux qu'avant. J'avais dessiné mon papa et ma maman de la Lothlorien et mon papa et ma maman d'ici. -Ah ! Ne put que répondre Finrod légèrement perdu dans les affaires familiales de la Lysbeth. -Le soleil va bientôt se coucher et tonton Aragorn m'a toujours dit que je devais monter mon camps à l'abri, là où personne ne pouvait me voire. J'avais trouvé un petit bois, mais comme j'ai traversé l'Anduin, je dois en chercher un autre. Et puis j'ai hâte de rentrer à la maison. Elle réussit à grimper seule sur Carnil en tortillant son popotin dans tous les sens, sous les rires de ses nouveaux compagnons et continua tranquillement à blablater. -Mon papa et ma maman vont être très content de me revoir, ça fait deux ans que je ne les ai pas vu. Ils vont être fiers de moi, j'ai bien grandis et je ne fait presque plus de fautes d'orthographes quand j'écris des lettres. Et puis vous savez, tonton Frodon, il a eu une petite fille, elle s'appelle Primula, elle est brune et elle a des yeux bleus. Madame Lily dit qu'elle ressemble à son papa. Et puis, tonton Merry, il vient de se marier, il aurait bien voulu que je vienne, mais je ne pouvais pas encore partir. Et puis tonton Pippin il s'est marié et il va avoir un bébé, mais il m'a dis qu'il ne savait pas comment ils allaient l'appeler. Les elfes écoutaient amusés par le blablatage de la jeune fille qui était sans queue ni tête pour eux. Elle leur parlait de ces gens comme s'ils les connaissaient, ce qui n'était absolument pas le cas. Finrod avait tendance à pouffer de rire. Cette petite fille, qu'elle le veuille ou non, à neuf ans on est une petite fille, ( Mais quel rasoir cet elfe !) était l'innocence incarnée. Il écoutait cette petite voix cristalline qui lui donnait du baume au coeur sachant qu'ils allaient à une mort certaine en Angband. Il sursauta quand Lysbeth passa devant lui et les entraîna vers un creux protégé par des arbres et encore mieux, proche de la rivière. Lysbeth descendit de cheval et tous firent la même chose, comprenant que la petite n'avait pas l'intention de bouger jusqu'au lendemain. Elle farfouilla dans son sac et sortit sa couverture qu'elle mit bien protéger d'un arbre. Les elfes étaient impressionnés, ce n'était pas la première fois que cette jeune fille faisait du « camping ». Quand son bout de camp fut préparé, elle alla vers la rivière et revint dix minutes plus tard avec seize truites, elle en donna à tous le monde, en prit une pour elle et donna les trois autres au loup. Les autres se demandaient comment manger le poisson sans feu. Lysbeth répondit par la pratique à leurs questions. Elle prit l'une de ses dagues, et commença à le préparer. Elle le fit avec répugnance, mais elle ne pouvait pas se permettre de toucher à ses réserves de nourriture. Elle trouva des oeufs de poissons qu'elle mit à part et commença à couper le poisson en filet comme le lui avait appris Ulmo et Vaïrë. Les elfes commencèrent à blêmir quand Lysbeth prit l'un des filets, mit quelques oeufs de poissons au milieu, l'enroula et le croqua. Les oeufs craqua son sa langue et elle adorait cette sensation, même si elle préférait nettement les légumes, mais elle ne connaissait pas la flore du coin et ne savait pas ce qui était bon ou non. Beren, imita la jeune fille et eut une expression de pure ravissement, le poisson cru, c'était bon, mais le poisson qu'il avait n'avait pas d'oeuf. Les elfes se regardèrent mutuellement, puis prenant une grande respiration se lancèrent à l'eau et commencèrent à dépioter la bête se trouvant avec de beaux filets de truite. Ceux qui avaient des oeufs de poissons imitaient Lysbeth et avaient un sourire de ravissement en goûtant à ces sushis. Milui était repus, il avait mangé ses trois poissons ainsi que les entrailles des autres poissons. Il s'était endormit en tête de la couverture. Lysbeth partit vers la rivière, puis revint cinq minutes plus tard, encore un peu mouillée, mais toute propre, toute heureuse et toute fatiguée. Elle s'enveloppa dans sa couverture et s'endormit profondément Milui comme oreiller. Elle ne sentit pas, plongée dans son sommeil, un souffle de vent lui caresser tendrement la joue. Finrod fut étonné, car ce souffle de vent ressemblait à un soupir de soulagement. Les elfes regardaient cette enfant dormir profondément et furent surpris de voir qu'elle dormait comme Beren, les yeux fermés. Ils discutèrent longtemps de cette étrange petite fille. Les elfes sentaient le mal grandir à mesure que les pouvoirs de Lysbeth se faisaient discret. En effet, pour que Lysbeth ne soit pas capturé par les forces du mal, son inconscient ou plutôt son instinct de survit avait décider de cacher ses pouvoirs, mais ils pouvaient se libérer d'un coup et gare au retour de flamme. Il ne fallut que trois heures aux pouvoirs de Lysbeth pour la faire passer pour une elfe comme les autres. Lysbeth ne faisait vraiment pas attention à ses pouvoirs et quand elle se réveilla le lendemain, elle ne vit aucune différence alors que les créatures du mal se rapprochaient d'eux. Ils pensaient que la terrible puissance était repartit et qu'ils pouvaient tranquillement les attaquer. Lysbeth était en train de s'étirer quand elle entendit le bruit caractéristique de l'approche d'un orque. Devant les elfes plus qu'étonnés, elle sauta sur ses pieds et sortit Beriawen en se tournant vers les orques. Milui se mit à côté de Lysbeth et se mit à gronder dangereusement. Les elfes et l'homme comprenant qu'un danger s'approchait, se mirent en position. Il n'y avait rien, et pendant cinq minutes il n'y eut rien. Beren cru que la fillette s'était trompée, il allait baisser sa garde quand les orques attaquèrent. C'était la première fois que Lysbeth se battait vraiment. Elle faisait son possible pour que ses entraîneurs soient fière d'elle. Au début elle tenta simplement de les désarmer, mais quand un orque tenta de la tuer, elle se mit à se défendre, donc à tuer aussi. Elle n'avait pas l'air, mais elle était impressionnante, petite fille tenant une épée qui découpait ses ennemis comme des morceaux de mozzarella. Après une âpre bataille de trois heures, le dernier orque fut trucidé par Finrod. Celui – ci se tourna vers Lysbeth, elle était aux prises avec l'ultime orque plus puissant que les autres, il fonça pour l'aider, quand elle frappa violemment et le tua d'un seul coup. Il fut impressionné par la force de cette jeune fille. Et surtout par ses sens hyper développés. Sans elle, ils seraient tombés dans une embuscade sanglante pour eux. Alors que là, ils n'avaient perdu aucun compagnon. Il soupira d'aise, prit la main de Lysbeth et l'entraîna vers les autres, car elle était légèrement à l'écart. Elle trottina tranquillement derrière Finrod en tentant de retirer le sang qui tâchait ses vêtements. Arrivé devant la compagnie, qui les regardait avec un soupçon de sourire, Finrod hissa Lysbeth sur Carnil et lui – même monta sur son cheval. Il enjoignit les autres à partir le plus vite possible. Carnil fut ravi, mais pas Milui qui n'avait pas pu déjeuner, ni Lysbeth qui était sale et qui détestait l'odeur qui s'échappait de ses vêtements. -Monsieur Finrod, on ne peut pas s'arrêter ? -Non ! - Mais Pourquoi ? demanda – t – elle étonnée. -Pourquoi ?! Parce que nous venons de nous faire attaquer voilà pourquoi nous ne nous arrêtons pas ! répondit l'elfe grognon -Mais je sens mauvais ! dit – t – elle d'un ton larmoyant. -Tu te laveras plus tard ! -Mais maman va me gronder, dit - elle affolée. -N'aies crainte, on dira que c'est de notre faute. -D'accord ! schouina – t – elle. Ils chevauchèrent toute la journée et Lysbeth était vraiment épuisée, elle voulait pouvoir dormir ou au moins faire la sieste, mais Finrod le lui interdit car ils n'avaient pas le temps. Elle bougonna qu'elle pouvait rentrer chez elle toute seule et comme cela ils n'auraient plus de problème avec elle. Finrod lui lança un regard tellement noir, que s'il y avait eut un trou de souris, elle se serait cachée dedans. Elle décida de ne plus ouvrir la bouche de la journée pour ne pas encore énerver le grand elfe qui pourrait lui donner la fessée et par Eru, elle avait une peur bleue des fessées. Elle demanda à Carnil de ralentir et l'air de rien, tenta de s'esquiver de la petite troupe, mais c'était sans compter le coup d'oeil de Finrod. Elle devint blanche comme un linge, déjà qu'elle était pâle, mais là elle ressemblait à un fantôme. Finrod fronça légèrement les sourcils et la petite eut l'air affolé. Finrod comprit, elle avait peur de lui. Il tenta de se rapprocher d'elle, mais la peur de l'enfant contamina Carnil qui rua et partit au triple galop suivit par Milui qui montrait la même puissance que son père. Finrod n'avait jamais vu cheval plus rapide, à part Nahar, mais lui, c'est un cas. Il demanda aux autres d'installer le campement, et se mit sur la piste de la petite jeune fille. Jeune fille qui était affolée, car là où il y aurait dû avoir la Lothlorien, ou même Mirkwood, il n'y avait rien. Une grande plaine gigantesque à perte de vu, et aucune forêt, rien. Elle se mit à pleurnicher, puis à pleurer franchement et se mit à crier: -MAAAAAAAMMMMMMMMMAAAAAAAAAAANNNNNNNNN !!!!!! PPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!! Où - êtes vous ? rajouta – t – elle dans un pauvre murmure. Finrod entendant le cri de détresse de l'enfant, accéléra la course de son cheval, et trouva Lysbeth entouré de ses animaux, en larmes. Elle avait passé ses bras autour de l'encolure de son cheval et de son warg. Voir son petit corps secoué par les sanglots lui brisait le coeur. Il s'approcha d'elle, descendit de son cheval, s'assit derrière elle, la prit sur ses genoux et se mit à la bercer en lui parlant avec douceur : -Je suis désolé si je t'ai fait peur. Je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose. C'est pour cela que j'ai été dur avec toi. Je pense que tu es vraiment trop jeune pour te promener seule dans le pays. Mais je te promet que je te ramènerai à tes parents. Là, ce fut le déferlement de larmes. Elle s'accrochait à sa tunique et pleurait plus que bruyamment. Il comprit que cela avait à faire avec ses parents. Peut – être étaient – ils morts. Il lui demanda : -Que t'arrive -t – il ? -Je me suis perduuuuuuuuuuuuuue ! -Pourquoi dis – tu cela ? -Parce que.... parce que.... parce que normalement ma maison est devant nous. Et il n'y a rien, ni la Lothlorien, ni Eryn Lasgalen. Chuiiiiiiiiiisssssssssss pppppppeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrddddddddduuuuuuuuuuuuuuuueeeeeeeeee ! -Tu veux dire que tu n'habites pas à Gondolin ? -Gondolin ? C'est qui ? lui demanda – t – elle en reniflant. Elle n'était pas encore arrivée à ce chapitre en histoire de la terre du milieu. -Ce n'est pas c'est qui, c'est quoi. Gondolin est une ville, caché dans les montagnes, nul ne sait réellement où elle se trouve, dit le grand elfe en tentant de cacher un sourire. -Ma maison elle est dans une forêt, la forêt des bois dorés. C'est la plus belle forêt du monde et à côté de ma maison, il y a la forêt noire, c'est la maison de tonton Legolas.. -Alors cela change tout, tu ne sais pas où se trouve Gondolin, donc tu ne peux pas nous montrer le chemin de la cité. Je ne peux pas te laisser ici. Et il serait dangereux de t'emmener avec nous. Mais je crois qu'il est trop tard. Nous ne pouvons faire marche arrière, pensa – t – il tout haut. L'enfant le regardait avec des yeux ( heureusement que c'est avec des yeux, elle ne peut pas regarder avec ses pieds !!) donc je disais, elle le regardait les yeux encore rougies par les larmes. Il la prit dans ses bras et remonta sur son cheval, suivit par Carnil et Milui très sages. Elle regardait de temps à autre derrière elle pour voir la plaine vide et semi – désertique. Ils leur fallut une heure pour retrouver le campement et cela grâce à Milui qui avait sentit une bonne odeur de nourriture. Finrod éclata de rire quand il vit Milui tourner autour de Beren qui était chargé de préparer le repas. Finrod mit Lysbeth dans les bras de Salmar qui adorait Lysbeth, la petite fille le lui rendait bien par ailleurs. Puis il descendit de cheval. Il connaissait bien la région, et même si le Narog était proche, il savait qu'il n'y avait pas d'eau. Il s'approcha de ses compagnons, Lysbeth avait à nouveau disparu, mais Edrahil la surveillait du coin de l'oeil. Personne ne faisait attention à eux. Finrod leur dit : -Nous n'avons pas beaucoup d'eau et il n'y aucune source près d'ici. Nous devons faire attention et la rationner. -Heu.... Seigneur Finrod ? demanda Edrahil. Siiii.... il n'y a pas d'eau dans les environs, comment cela se fait – il que la petite soit en train de se laver dans un lac ? -Quoi ?! s'écria Finrod. Il se précipita à côté d' Edrahil et vit Lysbeth en train de se laver dans un petit lac scintillant. Lui qui avait parcouru le Beleriand en long, en large et en travers ne connaissait pas le lac. La petite jeune fille s'amusait à arroser Beren qui était descendu pour la ramener. Il entra dans son jeu et tous deux s'arrosèrent mutuellement dans de grandes gerbes d'eau. Finrod s'approcha pour leur dire de cesser, mais quand il vit le regard malicieux de la jeune fille et le sourire amusé de l'humain, il fit précipitamment marche arrière pour ne pas se retrouver tremper de la tête au pied. Les elfes étaient très amusés de voir le Seigneur elfique fuir devant une petite fille. En remontant vers le campement, il vit que Milui surveillait les environs, la langue pendante et le regard perçant. Finrod caressa doucement le crâne du chien qui lui lécha la main. L'elfe reparti vers les autres qui se composait de Salmar car la presque totalité des autres étaient partis jouer avec Lysbeth. Les cris et les rires des elfes résonnaient dans le silence. A suivre |