Les Lettres II chapitre 38 Finwë observait fasciné les paysages qui se déroulaient sous ses yeux. Il avait hâte de voir Imladris sa prochaine destination. Il avait un gros paquet pour Elrond et sa famille. Il avait beaucoup entendu parler d'Elrond et de ses jumeaux par Celebrian et il avait hâte d'aller les rencontrer. Il fallut deux jours à Thorondor pour arriver en vue d'Imladris. Elrond et ses jumeaux étaient en train de poursuivre un warg tout boueux sous les rires de Celebrian et de sa fille qu'elle tenait étroitement dans ses bras. Les elfes d'Imladris étaient mort de rire quand ils virent le chiot dégringoler les escaliers pour éviter le bain qu'il allait avoir. Soudain, la pauvre bête trébucha et il tomba dans les escaliers dans un tonnerre de couinement de douleur. Les trois elfes arrivèrent en courant et commencèrent à vérifier s'il n'avait aucune fracture, mais non, il n'avait rien. Ils poussèrent un soupir de soulagement et dorlotèrent le fauve avant de lui faire prendre son bain. Le pauvre warg criait comme un malheureux appelant Celebrian à l'aide. Mais personne ne vint le libérer de ce cauchemar. Quand Elrond, Elrohir et Elladan revinrent vers leur épouse et mère, ils étaient trempés. Coronfast, boule de poil, surnom aimablement donné par Elladan à l'arrivée de ce bout de chou, réussit à s'échapper des bras d'Elrond et se réfugia dans ceux de Celebrian pour pleurer tranquillement les malheurs que lui avait fait subir le terrible Elrond qui se fit rapidement pardonner quand il lui gratouilla le dos et la tête. Mais le terrible fauve alla se cacher dans les vêtements trempés d'Elrond quand une ombre gigantesque apparu et cacha un instant le soleil. Elrond se releva avec une grosse bosse au niveau de la poitrine qui tremblait comme une feuille. Ses fils tentèrent de retenir leur rire tandis que leur mère n'y arrivait pas. Ils ne craignaient rien, car le mal avait été totalement éliminé. Mais ils furent quand même surpris quand ils virent un gigantesque aigle atterrir devant eux. Elrond salua d'un signe de tête l'aigle et lui dit : -Bienvenu Gwahir. Il sursauta assez violemment quand une voix résonna en quenya : -« Ce n'est pas pas Gwahir seigneur Elrond, mais Thorondor. » -« Qui êtes – vous ? » demanda Elrond dans la même langue. Finwë sauta du dos de Thorondor et s'inclina devant Celebrian et sa famille. Celebrian se releva mit Luthien dans les bras d'Elrohir et prit l'elfe dans ses bras. -« Finwë, mon ami. Comment allez – vous, comment va votre père? Et comment va la princesse? » -« Je vais bien, je vous remercie de vous en inquiéter. Mon père aussi va bien. Il vous envoie tout ses voeux de bonheur à tous deux. Et quant à la princesse Lysbeth, elle va bien Dame Celebrian. Je viens justement de sa part. Elle m'a demandé de vous apporter des présents de sa part. » -« Donnez- les nous vite, Finwë, » murmura Celebrian de sa douce voix. -« Bien, Dame Celebrian » L'elfe prit un gros colis et le donna à la femme d'Elrond. Celui – ci se tourna vers Finwë et lui demanda : -« Vous n'avez pas répondu à ma question, qui êtes – vous? » -« Je vous prie de me pardonner, Seigneur Elrond. Je me nomme Finwë, je suis le fils de Finarfin. » -« Le fils de Finarfin, le frère de Galadriel ? » -« Oui. » -« Donc, vous êtes l'oncle de Lysbeth. » -« Oui. » -« Elrond, tu peux continuer à discuter si tu veux, mais moi, j'ouvre le colis, » lança Celebrian entourée de ses fils et du peuple d'Imladris. -« J'arrive, j'arrive, chérie, » s'écria Elrond tandis que Finwë pouffait de rire. Le jeune elfe dit à la famille d'Elrond: -« Je dois vous laisser Seigneur Elrond, je dois aller au Rohan apporter les colis au Roi du Rohan » -« Bien. Quand vous reviendrez en Valinor, pourriez – vous dire à la princesse Lysbeth qu'elle nous manque et que nous l'aimons énormément. » -« Bien sûr, Seigneur Elrond, » répondit Finwë avec un petit sourire. Le jeune elfe remonta sur Thorondor et tous les deux s'envolèrent vers le Rohan tandis que la famille d'Elrond lui faisait des signes d'au revoir. Quand l'aigle et l'elfe disparurent de leurs champs de vision, ils se jetèrent sur le colis devant tous les elfes qui se demandaient ce que c'était. Elrond ouvrit le colis et éclata de rire quand il vit que la lettre était adressé à Monsieur Elronde. Tous éclatèrent de rire quand ils virent la faute d'orthographe. Elrond se mit à lire à haute voix la lettre de la fillette : Cher monsieu Elronde J'espère que vous zallé bien. Moi je vai très bien. Mon papa et ma maman sont très genti et tou le monde aussi. Mais vous me manqué bocou. Tonton Irmo m'a di que vous alié très bien, alors je ne sui pas triste. Sauf que je n'ai pas pu visité votre maison, c'est domage. Mais papa m'as di qu'un jour j'irai et que je pourai visité votre maison entièreman comme j'ai visité Minas Tirith et Edoras. J'espère que ma soeur va bien et que ma nièce va bien aussi. Je suis contante, c'est ma première nièce. J'espère que se ne sera pas la dernière. Milui va très bien, comme Carnil, c'est le nom de mon cheval, je trouvais que chaussette ce n'étai pa un beau nom pour un cheval. Oh! Tonton Orömë m'appèle pour monter Hilluin. Vous me manqué tous bocou, bocou, bocou, bocou. Je vous aimes tous. Lysbeth. Tous eurent une petite larme en voyant que la fillette ne les avait pas oublié. Elrond sortit le paquet et l'ouvrit. Il y eut un tonnerre de cris d'admiration et de stupeur quand il sortit la réplique de Valinor dans une boule de verre. Il y avait tout, les villes, les forêts, les rivières, les lacs, les montagnes et les deux arbres. Il vit une note accroché au globe. Il l'a lu devant tout le monde : Cher Elrond, ce présent a été confectionné par ma fille et personne ne l'a aidé. Elle l'a faite grâce à ses pouvoirs et à son amour pour vous et votre famille. Elle vous aime énormément et cela l'a aidé grandement à effectuer ce prodige. C'est la première fois qu'elle arrive à concevoir quelque chose d'aussi complexe. Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Manwë Sülimo. La famille d'Elrond, ainsi que le peuple elfique d'Imladris étaient attendris par l'attention de la famille de Lysbeth, et de Lysbeth. Qui pensait toujours aux autres même si elle se trouvait à des milliers de kilomètres d'eux. Elrond rangea avec beaucoup de respect les deux lettres et garda précieusement les deux missives comme si c'était des trésors de l'ancien monde, et du premier âge. Elrond observa avec beaucoup d'attention la maquette. Et là, il vit en se rapprochant des formes qui bougeaient et compris que la maquette étaient un miroir qui montrait la vie sur Valinor. Il toucha le verre et au plus profond de lui même, voulu voir la princesse. Il hurla de joie quand il y eut un espèce de zoom et qu'il vit Lysbeth faire une course à cheval. Tous les autres furent plus que ravi, ils pouvaient la voir quand ils le voudraient. Elrond avec un immense respect, prit le miroir de Valinor, c'est comme cela qu'était maintenant nommée la maquette, et l'emmena pour qu'il trône dans la salle du feu pour la plus grande joie de ceux qui observait le cadeau de Lysbeth. Tous les jours, Elrond, Celebrian, Elladan et Elrohir venaient regarder la miniature du continent d'Aman et rêvaient de la vie de Lysbeth. Pendant ce temps, Finwë vola vers le Rohan et sa capitale, Edoras. Quand il arriva là – bas, il ne fut pas accueillit par des fleurs, mais plutôt par des flèches. Thorondor dut s'élever pour éviter de se faire abattre. Pour ne pas que le roi des aigles finisse en brochette, Finwë prit la pénible décision de balancer le colis et il repartit vers le Gondor, laissant les Rohirrims observer le paquet comme des poules regardent un couteau. Gamelin, l'un des conseillés de feu le roi Theoden fonça chercher le roi Eomer et ordonna aux gardes de ne pas toucher le colis. On ne sait pas ce qu'il y a dedans, il pourrait y avoir un maléfice. Eomer arriva rapidement et poussa un cri de joie quand il vit l'écriture enfantine. Devant son peuple qui n'en revenait pas, il défit le paquet comme un enfant défait ses cadeaux de Noël. Il cria excité comme une puce : -C'est un colis de la princesse Lysbeth ! Elle est venue ? Où est – elle ? -Ben en fait majesté, c'est un aigle qui est venu et nous avons cru qu'il voulait nous attaquer et nous lui avons tiré dessus, dit Hama en rougissant de honte tandis qu'Eomer rougissait de colère. -VOUS AVEZ FAIT QUOI?! Mais c'est pas vrai, comment peut – on être aussi stupide. Vers où est allé l'aigle? -Vers le Gondor, répondit Gamelin tout aussi honteux. La princesse leur avait sauvé la vie et ils recommençaient à faire des bêtises. La honte. -Bien, si j'envoie un cavalier, l'aigle sera déjà parti donc, envoyez un cavalier vers la Lothlorien et quand l'aigle arrivera, vous lui donnerez un message, nos excuses et une lettre que j'avais écrite à la jeune princesse il y a longtemps de cela. Il laissa le paquet un peu défait et partit chercher la lettre et envoya le plus rapide de ses cavaliers vers la Lothlorien. Quand le cavalier fut loin, il recommença à ouvrir le paquet sous les regards intéressés de sa femme et de son peuple. Il vit une lettre et commença à la lire à son peuple qui eut bientôt les larmes aux yeux. Cher Monsieu Eomer, cher Monsieu Gamelin, cher Monsieu Hama, cher Monsieu Wilheim, cher Monsieu ..... Oh! Mon papa me di que la lètre sera tro petite pour mètre tou vos nom ( il y eut quelques rires) alors bonjour tou le monde. ( Tous éclatèrent d'un rire bruyant ). J'espère que vous zallé bien. Moi je vais trè bien, je monte tou les jour Hilluin le cheval de mon papa, après tou les cour que j'ai. Papa dit que c'est important comme cela j'ai un moillien de m'amusé sinon, je risque de m'enuyé. Carnil va trè bien, il cour tou les jour. Il veut devenir le cheval le plu rapide de Valinor. Il veut batre Nahar à la course, mai Nahar est tro rapide. Ma maman trouve que Carnil représente bien les Rohirrim, libre et indépandan. ( tous rougirent sous le compliment de varda ) Milui est très contant aussi, tata Estë le trouve trè minion. Vous me manqé tous bocou, bocou, bocou. Je vous aime. Lysbeth. -Mais nous aussi nous t'aimons ma puce, dit Eomer avec un petit sourire triste qui disparu quand un chiot lui sauta dessus et se mit à lui lécher le visage. Il éclata de rire devant toute la population qui adorait le chiot que le roi avait baptisé ambre, car il était fasciné par les yeux couleur ambre du louveteau. Il prit le chiot dans ses bras et continua à ouvrir le paquet en étant de temps en temps lécher par le warg. Il vit un long et large paquet dans le fond du colis et dû reposer Ambre pour pouvoir sortir l'objet. Quand il le fit, il y eut des cris d'émerveillement, c'était un bas relief en bois d'une chaude couleur miel. Eomer savait que Lysbeth adorait le miel et la couleur du miel. Le bas relief montrait la charge héroïque des Rohirrims face à l'armée du Mordor avec en tête Theoden et Eomer. Les chevaux avaient l'air d'être en vie, comme les cavaliers. C'était vraiment merveilleux et plus d'un pleurèrent de fierté de voir que leur courage ne sera jamais oublié. Eomer le serra un instant contre son coeur et ordonna que le bas relief soit accroché dans la salle du trône au – dessus du trône, ainsi tous les visiteurs connaîtront l'histoire de Theoden et des Rohirrims. A suivre |