Lysbeth Chapitre 27 Lenwen rougit encore plus quand elle vit la réaction de Thranduil. Le roi tendit avec délicatesse le bras et la jeune elfe posa avec la main dessus acceptant la présence du roi à ses côté. Legolas et Aragorn pouffèrent de rire en voyant les deux elfes marcher côte à côte, comme un vieux couple marié. De voir son père aimer une autre femme lui fit vraiment plaisir. Mais son plus grand plaisir était de revoir Lysbeth en vie et en pleine forme. Il mit un genou à terre devant elle puis la serra fort contre lui en lui murmurant doucement à l’oreille : -Je t’aime ma petite puce. Et j’espère qu’un jour tu pourras me pardonner. Tu m’as tellement manqué. -Je t’ai totalement pardonné tonton Legolas. Et je t’aime aussi. TONTON FRODON ! ! Elle se précipita et se jeta sur le pauvre hobbit qui se retrouva les quatre fers en l’air sous la violence du choc. Il était en train de se noyer sous les câlins d’une petite elfe toute folle de joie et de bonheur. Il eut un peu de mal à se redresser, ouvrit la bouche et ne la referma pas. Il avait quitté une petite humaine, et il retrouvait une princesse elfique de toute beauté. Sam qui la regardait sous toutes les coutures s’exclama : -Mademoiselle Lysbeth. Cela fait tellement longtemps que l’on ne s’est vu. Vous avez drôlement changé. Sans vos cheveux noirs et vos yeux violets, je ne vous aurais pas reconnu. Vous ressemblez vraiment à une elfe maintenant. -Pourquoi tu me vouvoie tonton Sam ? -Parce que vous êtes une princesse elfe. -Et alors tonton Aragorn, il ne me vouvoie pas, il me tutoie. -Oui, mais lui il est roi. -Et alors, c’est mon tonton, comme toi. Tu fais parti de ma famille. -Heu… -Là tu t’es fait avoir mon cher Sam, ricana Frodon sous les rires de la communauté de l’anneau. Elle sauta au cou de Merry et Pippin. Puis Boromir l’attrapa et la fit tournoyer dans les airs pour la plus grande joie de l’enfant qui riait comme une petite folle. Boromir la mit dans les bras de son frère qui la serra contre lui en lui murmurant dans l’oreille avec un petit sourire mutin : -La prochaine fois, j’arriverai à t’attraper, et je t’accrocherais à ton lit et Miel à un arbre. Elle arriva bientôt devant Gandalf. Elle avait peur de sa réaction et lui avait peur qu’elle le rejette. Il prit les devants et s’approcha doucement d’elle avec un air penaud sur le visage. Il s’accroupit pour être à son niveau et lui dit d’une voix emplie de tristesse : -Princesse Lysbeth Beriawen. Je vous prie d’accepter mes plus humbles et plus plates excuses pour ce que je vous ai fait subir devant les portes noires. Je sais que ce n’est pas une raison, mais quand j’ai appris votre présence en ses lieux, j’ai eu très peur qu’il ne vous arrive quelque chose de regrettable. -Je ne risquais rien, car je ne me suis pas battue, c’est Beriawen qui l’a fait. Toute seule, l’œil moche m’aurait fait du mal, alors qu’il n’avait aucune chance contre Beriawen. C’est elle qui a tout fait. Mais elle est partie et elle ne reviendra jamais. Elle me manque, acheva – t – elle d’un ton plus triste. -Elle n’est pas partie, puisque c’est toi. Tu es Beriawen, mais Beriawen enfant. Plus tu grandiras, plus tu lui ressembleras, répondit Gandalf en la serrant tendrement contre lui. Aragorn s’approcha d’elle, et lui murmura à l’oreille : -Bien jouer Lysbeth. Je ne pensais pas que tu arriverais à changer le statut du roi Thranduil. Il va enfin passer de célibataire à elfe marié. -Merci tonton Aragorn. -Tu veux venir avec moi ? -D’accord. Miel tu viens ? -Warf. Elle allait pour sauter sur le dos du warg, quand le roi Thranduil l’attrapa par la taille et la remit sur ses pieds. -Désolé princesse. Mais votre père m’a demandé de vous empêchez de monter Miel. Vous devez apprendre à monter à cheval. Aragorn l’a prit dans ses bras, puis entra dans la cité pour commencer son travail de roi. Le peuple du Gondor criait de joie et de bonheur. Lysbeth avait entouré de ses bras le cou d’Aragorn qui lui soutenait ses fesses de son bras. Mais quand Aragorn enfin Elessar voulu entrer dans la salle du trône, il étouffa une exclamation de douleur quand Lysbeth se mit à lui serrer le cou comme pour l’étrangler. Il coassa : -Lysbeth, serre moins fort. Tu m’étouffes. -Il y a le méchant monsieur qui va me faire du mal. -Tu n’as rien à craindre, le méchant est parti, il ne reviendra jamais, gémit – il. -C’est vrai ? demanda – t – elle d’une petite voix en desserrant un peu son étreinte. -Oui, je te le jure ! Aragorn put enfin reprendre son souffle et entra dans la salle du trône. Lysbeth ouvrait de grands yeux, car la salle avait complètement changé, il y avait de belles teintures aux murs, des fleurs qui décoraient toute la pièce et parfumaient agréablement l’atmosphère. Aragorn la déposa doucement devant le trône et allât s’asseoir dessus. Il rendit ses jugements. Donna des récompenses à ceux qui l’avaient mérité et des punitions à ceux qui l’avaient mérité, logique. Boromir demanda à rester dans la cité des rois et pouvoir ainsi tenir son rôle d’intendant du royaume du Gondor du mieux possible. ( Mea culpa, je reconnais que j’avais tort et que Boromir a du plomb dans la cervelle.) Il donna l’Ithilien à Faramir comme principauté à la seule condition d’habiter à Emyn Arnen à portée de vue de Minas Tirith. Car expliqua – il, la cité de Minas Ithil était vouée à la destruction le mal ayant régné trop longtemps dessus. Et comme Faramir aimait cette région, il était normal qu’il la dirige. Le jeune homme fut plus que ravi, il allait pouvoir fonder une famille avec Eowyn qui avait accepté sa difficile demande en mariage, il s’était entraîner avec son frère pendant un mois avant de faire le grand saut. Et nombreux était ceux qui continuaient à les regarder d’un œil bizarre après avoir vu Faramir un genou à terre faire une demande en mariage à son frère. Pendant le conseil, Lysbeth tenta de sortir de la pièce, mais à chaque fois, quelqu’un l’empêchait de partir. Une fois se fut Faramir qui la retint avant qu’elle n’arrive à sortir de la salle, puis se fut Eomer qui l’attrapa par le col, ensuite, se fut Imrahil qui lui fit les gros yeux en la remettant devant le trône. Enfin Boromir commença à pouffer de rire et la prit dans ses bras pour l’empêcher de gigoter dans tous les sens. Lysbeth soupirait comme une pauvre malheureuse et se mit à tresser les cheveux de Boromir à la manière des elfes. Le nouvel intendant du Gondor se retenait d’éclater de rire pour ne pas offenser le roi. Quand Aragorn eut terminé, il descendit du trône et éclata de rire quand il vit Boromir les cheveux tresser et attacher. Le jeune homme mit la fillette dans les bras du roi. Lysbeth ne voulait pas rester dans les bras des adultes, elle voulait courir et jouer, et pas s’ennuyer dans une grande salle remplie d’adulte, elle se tortillait dans les bras d’Aragorn pour descendre, mais en vain, car le roi l’amena dans la salle à manger pour le banquet. Enfin il la descendit, mais avant qu’elle ait pu faire un pas en direction de la table, elle fut assaillie par tous les invités. Elle ne savait plus où donner de la tête et commençait vraiment à avoir peur de tout ce monde sachant qu’elle ne connaissait personne et que les autres étaient très loin d’elle et introuvables. Elle fit la première chose qui vint dans son esprit effrayé : -HHHHHHHHHHHHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. TTTTTTTOOOOOOOOOOONNNNNNNNTTTTTTTTTTTTOOONNNNNNNNNNN ! ! Aragorn se leva d’un bond, se précipita pour trouver Lysbeth adossé au mur complètement terrifiée et en larme. Le roi l’a prit dans ses bras et la consola en ordonnant aux autres de s’éloigner. Elle s’agrippait à son cou et rien ne semblait la calmer. Elle pleurait : -Ze veux mon papa et ma maman. Les monsieurs y me font peur. Snif… -Cchhhhuuuuut. Calme – toi Lysbeth ! Je suis là, tu vois ? -Uuuuiiii ! ! pleurnicha – t – elle. -Tu vas rester près de moi et ils ne viendront plus t’embêter. -Uuuiiiiiiii ! ! renifla – t – elle. -Tu es d’accord ? -Uuuiiiii ! ! dit – elle en se calmant un peu. Il l’emmena vers sa place et l’assit sur un siège près de lui. La fillette regarda d’un œil soupçonneux les invités qui étaient un peu gêné d’avoir effrayer la fille des souverains de la Lothlórien. Assise entre Boromir et Aragorn, elle se sentait en sécurité et papotait tranquillement avec ses tontons jusqu’au moment où les domestiques apportèrent les entrées. Elle ouvrait de grands yeux émerveillés devant la diversité des mets qui se trouvaient devant elle. Elle attendit qu’Aragorn commence, car chez papa et maman on ne mange qu’après que maman et papa aient commencé à manger. Elle s’assit bien droit sur la chaise et attendit, attendit, attendit sans savoir que les autres attendaient que se soit elle qui commence le repas étant l’invité d’honneur. Elle leva les yeux et vit que tout le monde l’observait. Elle regarda Aragorn et lui demanda dans sa tête : -Tonton, pourquoi tout le monde il me regarde ? -Ils attendent que tu commence à manger ! -Mais chez papa et maman, on doit attendre que papa et maman ils commencent avant de manger ! -D’accord, alors je vais commencer. Devant les invités un peu surpris, le roi commença le repas, et les autres suivirent. Lysbeth fit honneur au plat et à ses parents en mangeant avec toute la grâce que lui avait appris Lenwen au grand dam de celle – ci et de Thranduil qui se doutaient de se qui allait arriver. Miel et Amaurëa s’étaient déjà réfugié sous la table. Les deux elfes regrettaient de ne pas pouvoir faire la même chose, mais c’était faire fi de toutes les convenances. Le repas fut assez calme et il n’y eut pas trop de dégâts. Si bien sûr on ne compte pas la pluie torrentielle qui s’abattit dans la grande salle trempant tout le monde, puis les chèvres qui coururent dans toute la pièce pour brouter les cheveux des hobbits qui ne comprenaient plus rien comme les autres. Ensuite, ils eurent droit à des abeilles qui commencèrent à butiner les fleurs qui venaient de pousser sur la table et à bourdonner autour les oreilles des convives. Puis des papillons se mirent à voleter dans toute la pièce et certains se posèrent sur le nez des convives qui éternuèrent entraînant les rires des autres. Lysbeth n’avait pas l’air dérangé par ses manifestations, car son pouvoir la protégeait. Elle était l’une des seules à ne pas être mouillée car son pouvoir la protégeait. Les autres secs étaient Thranduil et Lenwen qui avaient oublié pour une soirée les convenances et c’étaient réfugiés sous la table avec les deux fauves qui les protégeaient des chèvres. Tous s’étaient demandés pour quelle raison le roi d’Eryn Lasgalen et la jeune femme qui l’accompagnait, s’étaient cachés sous la table. Lysbeth releva la tête en entendant les éternuements répétitifs des invités. Et quand elle les vit tout mouillé, elle demanda : -Qu’est ce qui c’est passé ? Pourquoi êtes – vous tout mouillé ? Aragorn lui lança un regard noir et compris pourquoi les elfes s’étaient cachés. Ils savaient ce qui allaient arriver, et ils ne les avaient pas prévenus. Thranduil et Lenwen sortirent de dessous la table et pouffèrent de rire en voyant la tête des autres. Le roi Sylvestre leur dit d’un ton apaisant : -Veuillez pardonner à Lysbeth Beriawen. Quand elle essaie de manger avec grâce, ses pouvoirs se déchaînent sans qu’elle puisse les contrôler et sans qu’elle le sache. -Père ? demanda Legolas dans le bruit ambiant, d’un ton un peu froissé, car il était trempé alors que son père n’avait pas reçu une seule goutte d’eau. -Oui, yondo ? -Tu savais qu’elle allait venir et qu’elle était à l'abri en Lothlórien. C’était plus une affirmation qu’une question. -Oui. -Alors pourquoi ne m’as – tu pas prévenu ? -Parce qu’elle voulait te faire une surprise. Et s’en a été une. Non ? -Oui, ada. Tu as raison, ça a été une belle surprise. Et c'est aussi une surprise de te voir avec une aussi belle elfe. J’espère que vous serez heureux ensemble. Cela fait bien longtemps que je ne t’ai pas vu rire, ni même sourire. En fait, depuis la mort de mère. -Tu accepte que je regarde et que j’aime quelqu’un d’autre que ta mère ? -Oui ada. -Tu ne m’en veux pas ? -Non, car j’ai enfin compris ce que tu as pu ressentir à la mort de mère. Enfin, je pense. C’est comme si mon cœur c’était brisé en petits morceaux. C’était horriblement douloureux. -Yondo nin, tu n’as pas ressenti ce que j’ai subi à la mort de ta mère, car tu serais mort de chagrin, comme je serais mort si je ne vous avais pas eu toi ainsi que tes frères et sœurs. Pendant tous ces siècles, je n’ai vécu que pour vous sans penser à moi. Et pour la première fois je vais le faire et pourtant j’ai peur. Yondo nin et si elle ne m’aimait pas ? Elle est si belle et si sage qu’elle doit – être déjà marié, et son époux a bien de la chance. Qu’est ce que je dois faire, Legolas ? En voyant son père si sage, si vieux et si rempli d’expérience lui demander des conseils comme un adolescent amoureux, Legolas ne put retenir un petit rire joyeux. Il murmura à son père : -Tu n’as qu’à lui demander si elle ressent des sentiments envers toi. Et tu seras fixé. -NON ! Tous se tournèrent vers lui étonnés par son cri il s’excusa d’un signe de tête et reprit doucement en même temps que les conversations : Cela ne se fait pas, et de plus je n’oserai jamais lui demander. Mais toi, tu pourrais le faire. S’il te plaît ? Soudain, ils entendirent un petit rire et se tournant vers le son, ils virent Lysbeth regarder alternativement Thranduil et Lenwen, un immense sourire aux lèvres. Le roi commença à blêmir quand il vit la fillette se tortiller pour descendre de sa chaise, s’approcher de Lenwen et lui murmurer quelque chose à l’oreille qui la fit rougir. Puis elle remonta sur sa chaise avec l’aide d’Aragorn, fit un petit sourire aux deux elfes et un clin d’œil comme si elle avait révélé ses sentiments les plus profonds à Lenwen. Il se leva avec un air paniqué quand il vit Lenwen le regarder bizarrement, un air déçu sur le visage. Il parla tout fort dans un silence quasi – religieux : -Je vous prie de me pardonner, si je vous ai blessé de quelque manière que ce soit dame Lenwen. Vous connaissez maintenant mes sentiments envers vous et je vous prie à nouveau d’accepter mes excuses si l’amour que je ressens pour vous vous porte ombrage. Tous le regardaient avec de grands yeux et Lenwen devenait rouge comme une pivoine et le regardait avec un air de stupéfaction la plus complète sur le visage. Elle n’avait l’air de rien comprendre. Thranduil ne comprenait plus rien non plus. Il tressaillit quand Legolas éclata de rire. Thranduil lui lança un regard noir qui fit redoubler le rire de son fils qui était littéralement plié en deux. Soudain, ils entendirent des petits rires venant de Lysbeth. -J’ai réussieuh, j’ai réussieuh, chantonna – t – elle tandis que tous les invités éclataient de rire et recommencèrent à discuter sans s’occuper du roi sylvestre. Lenwen et Thranduil comprirent que la fillette leur avait tendu un piège et qu’ils étaient tombés allègrement dedans. Thranduil demanda d’un ton furieux : -Pourquoi ? -Parce que vous étiez tristes tous les deux et puis je savais que vous vous aimiez alors je vous ai un peu aider et comme ça maintenant vos cœurs ils battent à nouveau ensemble. -J’oubliais que tu pouvais lire dans les pensées. Que lis – tu maintenant ? -Que si vous m’attrapez, je risque la pire des fessées. Que vous trouvez Madame Lenwen très jolie, mais que même si vous aimez Madame Lenwen, vous aimerez toujours Lyana. Que vous êtes très fier de vos enfants et que vous espérez qu’ils l’acceptent totalement. Et puis vous êtes très content d’Amaurëa, que sa langue est très douce et que vous adorez quand elle vous lèche le visage. Et puis vous avez peur que Madame Lenwen ne vous aime pas et qu’Amaurëa ne l’aime pas, et puis vous aimeriez que Miel et Amaurëa aient des bébés. Et enfin que tonton Legolas il se trouve enfin une petite amie et qu’il arrête de regarder Madame Lenwen comme cela où il va passer un sale quart d’heure. Thranduil qui passait par toutes les couleur de l’arc en ciel éclata de rire quand elle lança cette menace sur Legolas qui rougit de gêne. Il lui demanda : -Et que pense dame Lenwen ? -Papa m’a dit que si quelqu’un me donnait la permission, je pouvais dire ce qu’il pensait mais sinon c’était secret et je ne devais rien dire, absolument rien dire. Madame Lenwen ne m’a pas donné la permission, alors je ne dirais rien. Lenwen lui fit un grand sourire et lui murmura avec douceur : -Que suis – je en train de penser ? -Et bien, que vous avez fait du bon travail avec moi, mais que je devrais cesser de tenter de ressembler à maman ou alors vous allez tous finir noyer. Que vous êtes fier de m’avoir eut comme élève et que vous trouvez que Miel et Amaurëa sont beaucoup mieux élevés que tonton Merry et tonton Pippin. Que les conversations de monsieur Ereinwë sont franchement ennuyeuses et vous vous demandez comment vous avez pu vivre aussi longtemps près d’un rasoir pareil. Et puis vous vous demandez comment monsieur Thranduil peut avoir des yeux aussi beaux et vous vous demandez aussi pourquoi il vous regarde alors que vous n’êtes rien. C’est pas vrai, vous êtes quelqu’un, et quelqu’un de très gentil et le premier qui dit le contraire, je demande à Miel de le manger. -Et moi, je le demande à Amaurëa, dit Thranduil d’un ton sombre. -Mais vous ne comprenez pas. Je ne peux quitter la Lothlórien car c’est le seul endroit où l’on ne me juge pas selon mes origines. Je suis la fille d’Ilyann. Ilyann le traître, celui qui a trahi les elfes pour Morgoth. Personne ne pourrais aimer la fille d’un traître, pleura – t – elle alors que le silence venait à nouveau de se faire. Certains regard se firent haineux surtout du côté des jumeaux. Lysbeth avait à nouveau cet air endormi, comme si son esprit était parti vers un autre monde. Mais personne ne faisait attention à elle jusqu’au moment où elle reprit la parole d’une voix forte et claire : -Ilyann, dit la fillette d’un ton rêveur, tous se tournèrent vers elle. Ilyann, reprit – elle. L’elfe le plus courageux de la Terre du Milieu qui partit pour Angband afin d’espionner Morgoth et donner les informations à Fingolfin le roi des Noldor. Mais il fut trahi quand il tenta de sauver les elfes pris par ce démon. Il réussit son entreprise mais paya de sa vie son héroïsme. Elle eut l’air de se réveiller et regarda étonnée les autres qui la regardaient avec les yeux ronds, sauf Lenwen qui fondit à nouveau en larmes. Après tous ses millénaires, le nom de sa famille était enfin lavé de tout soupçon de traîtrise. Gandalf parlât d’une voix douce : -Vous pouvez être fier de votre père et de votre famille. Et sachez que par le sang, votre père était descendant de Fingolfin. Il était en fait son fils cadet. De ce fait Dame Lenwen, vous êtes la princesses des Noldor donc vous êtes plus que digne d’être unie au roi Thranduil. -Les seuls à m’avoir accepté, ont été le seigneur Celeborn et la dame Galadriel. Et voilà que maintenant je peux enfin vivre la tête haute sans avoir honte de mon nom. Merci princesse. Je ne sais pas comment vous remercié. -Ben en fait, si vous vouliez dire vos sentiments à monsieur Thranduil, peut – être qu’il oublierai de me donner la fessée. Lenwen lui fit un grand sourire et dit au roi Thranduil qui était d’un beau blanc quoique légèrement teinté de gris. -Majesté, les sentiments que vous ressentez sont réciproques. Mais par mon ascendance, je n’osais vous avouer les sentiments qui remplissais mon cœur. -Vous parlez bien, madame Lenwen. J’espère qu’un jour, je parlerai aussi bien que vous et que mon papa et ma maman soient très fier de moi. -Je crois qu’ils le sont déjà. Mais il est vrai qu’ils le seront encore plus si à leur arrivé, votre syntaxe et votre grammaire deviennent excellente. -Oui. D’accord, je ferai…heu… -Pas de …heu… -Oui, D’accord, je ferai…ce qu’il faudra pour que mes parents soient fiers de moi, dit – elle avec un grand sourire tandis que Lenwen la félicitait ainsi que Thranduil qui la rassura en lui disant qu’elle avait échappé à la fessée. A suivre |