L’orque Les jours passèrent puis arriva le moment du départ. Au plus grand regret d’Aragorn qui répugnait à voir la communauté de l’anneau se dissoudre. Il salua Boromir qui resta à Minas Tirith afin d’organiser la reconstruction du royaume, et escorta Frodon et les hobbits ainsi que le corps de Théoden roi de la marche pour qu’il soit inhumé selon les rites des rohirrims avant de s’en retourner à Minas Tirith. Les funérailles furent tristes, mais aussi joyeuses. Quand Théoden fut mit dans son tertre, Lysbeth se mit à osciller de gauche à droite, et dit d’une voix douce un peu rêveuse: -Au revoir Monsieur Théoden. Je leur dirais tout ce que vous m’avez dit. C’est promis. Merci c’est mon papa et ma maman qui me l’ont offert. D’accord, je vais leur donner. Au revoir. La fillette fit un pas en arrière et eut l’air de se réveiller d’un rêve, s’approcha d’Eomer, le poing serrer et lui murmura : -Monsieur Théoden trouve que vous avez beaucoup de goût Lothíriel la fille d’Imrahil est très belle. Mais il vous faudra beaucoup de ténacité avant de l’avoir, son père veut ce qu’il y a de mieux pour sa fille. Alors monsieur Théoden m’a donné ça pour vous. Eomer devint rouge comme une pivoine, mais eut les larmes aux yeux quand Lysbeth tendit une magnifique bague représentant deux chevaux stylisés aux yeux vert entourant un superbe saphir. Eowyn s’approcha de son frère et lui demanda : -Que t’arrive – t – il mon frère ? -Oncle Théoden vient de me donner sa bénédiction pour être un prétendant à la fille du prince Imrahil. Et la bague que je lui donnerais quand elle acceptera. -Elle est magnifique. Elle sera parfaite pour Lothíriel, elle est très douce et très belle, d’après ce que j’ai entendu dire. Cette bague est vraiment digne d’elle. -Madame Eowyn ? demanda Lysbeth. -Oui, ma puce. Heu… je veux dire princesse ? -Monsieur Théoden trouve que vous n’auriez pas pu trouver meilleur mari que Faramir. C’est quelqu’un de bien. Et il m’a dit de vous dire que Finduilas la maman de Faramir est très contente que son fils ait trouvé quelqu’un d’aussi bien que vous. Et il m’a donné pour vous ce pendentif, vous le cassez en deux, vous gardez une partie et vous donnez l’autre à Faramir comme gage d’amour. Elle donna à Eowyn un pendentif représentant deux chevaux galopant la crinière au vent. Eowyn se mit à pleurer du dernier présent de son oncle. Elle attira d’un geste brusque la fillette et la serra fort contre elle en pleurant toute les larmes de son corps. Lysbeth cru qu’elle avait quelque chose de mal et se mit à pleurer elle aussi entraînant la totalité des personnes présentes. Puis Eowyn se calma un peu et lui demanda : -Mon oncle t’as dit tout cela ? Mais il est mort, comment a – t – il pu te donner ça ? -Oui. Il est parti retrouver Théodred, il est heureux maintenant. Mais je ne sais pas comment il a fait, il m’a donné ça et ensuite il est partie. Mais il m’a dit que ma robe est très belle. -Oublions cela. Mais, tu as raison ma puce, il est heureux maintenant, Dirent le frère et la sœur les yeux à nouveau pleins de larmes et pourtant un sourire réjoui sur le visage. Trois jours plus tard, ils reprirent leurs chemin vers l’ouest. Mais avant d’aller en Comté, Gandalf voulait voir si Saroumane avait changé, s’il désirait retourné du côté de la lumière. Faramir, Imrahil et Arwen restèrent à Edoras. Eomer offrit à Merry un cor ancien d’une belle facture naine. Merry les larmes aux yeux baisa la main d’ Eowyn et fut étreint par le frère et la sœur. Après une courte escale au gouffre de Helm où Lysbeth s’amusa dans les grottes scintillantes, ils arrivèrent à Isengard. Tous furent émerveillés par la beauté de l’Isengard. Les ents avaient fait un travail merveilleux. Le cercle d’Isengard avait été détruit et à la place se trouvait un jardin empli de vergers et d’arbres, dans lequel coulait un ruisseau. Mais au centre ce trouvait un lac d’eau clair qui encerclait la tour d’Ortanc haute et orgueilleuse. Ils entendirent une voix se rapprocher en poussant des Houm – houm, houm – houm. Ils virent bientôt approcher Sylvebarbe et un autre ent Vifsorbier. Lysbeth descendit de Laurisië et demanda : -Maman, papa je peux aller jouer avec Vifsorbier ? -Mais bien sûr ma chérie. -Merci. A tout à l’heure. -A tout à l’heure ma puce. -Bonjour monsieur Sylvebarbe. -Appelle… – …moi…Sylvebarbe.... C’est ainsi…que…tu…me…nommais…il…y…a…si…longtemps. -Sylvebarbe. D’accord, Bonjour Sylvebarbe. A tout à l’heure. La fillette partit jouer avec le jeune ent. Ils jouèrent pendant longtemps dans le clos d’Ortanc Vifsorbier comme son nom l’indique était rapide et arrivait à rattraper la fillette en quelques enjambés. Ses rires joyeux faisaient sourire les ents. Sylvebarbe dit aux parents de la fillette : -Le passé…a…rattrapé…le…présent. Quand …Beriawen…aura …retrouvé…toute…sa …puissance ………( il s’endormit un moment puis se réveillant brusquement continua ) …… alors … peut …-…être…pourra… – …t… – …elle…sauver…les…ents… ? -Peut- être aîné, répondit Celeborn songeur. -Si Morgoth ne l’avait pas vaincu, mes frères seraient peut – être encore en vie, le Beleriand ne serait pas englouti et les royaumes elfiques seraient encore debout, murmura tristement Galadriel. Une voix éthérée et douce s’adressa à eux à travers la douce brise parfumée, la même qui avait prévenue Lysbeth de l'arrivée de Celebrian qui était en train de bécoter son époux sous le regard attendri de ses deux fils: -Galadriel. Vous ne devriez pas avoir de telles pensées. Vous connaissez notre fille, par amour pour vous elle serait prête à le faire et à ramener la paix dans le temps au péril de sa propre vie. -Vous avez raison. Oh ! Varda reine des Valar ! Mais je ne peux m’en empêcher, cette mélancolie étreint toujours mon cœur. Je me souviens que Beriawen me serrait dans ses bras quand j’avais du chagrin ou quand je venais de me disputer avec mes frère pour me consoler. Votre fille si douce et si forte me manque tellement. Pleura Galadriel soutenu par son époux. Même si je sais que nous sommes en train de l’élever comme notre fille, ce ne sera jamais comme avant et j’ai encore du mal à l’accepter. -Ne soyez pas triste Galadriel. Comme l’a dit Legolas à son frère et à sa sœur, elle est le joyau de la Lothlórien et nous savons que vous mènerez à bien son apprentissage de la vie. Cependant vous devez savoir que… -MMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAMMMMMMMMMMMMMMAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! ! ! ! ! HHHHHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! ! ! ! PPPPPPPAAAAAAAAAAAPPPPPPPPPPPPAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! ! Un hurlement d’effroi résonna dans le clos de l’Isengard interrompant Varda de façon peu polie. Galadriel, Celeborn Aragorn et tous les autres coururent vers le cri pour voir un orque empalé par une lance de glace à quelques pas de la berge. Lysbeth se trouvait devant la créature agonisante, totalement terrifiée mais tout de même environné d’une lueur bleue tandis que Vifsorbier la regardait avec un air effrayé mais aussi admiratif. Aragorn prit la petite princesse dans les bras et lui demanda : -Mais que c’est il passé ma petite chérie ? -On était en train de jouer avec Vifsorbier à cache – cache et c’était Vifsorbier qui se cachait. Quand i a le moche qui est à arriver en courant, il a sorti une épée et il a voulu me faire mal. Et puis d’un coup, l’eau lui a sauter dessus et elle est devenu toute dure et lui est rentrée dedans et là j’ai crié à l’aide. -C’est bien ma puce, c’est ce qu’il fallait faire. Tu jouais à cache - cache avec Vifsorbier. Alors cela devait – être facile de le retrouver ? -Trouver un arbre parmi d’autres arbres, c’est difficile tonton Aragorn. -C’est vrai que de ce point de vu, ça ne doit pas être très facile. Pendant ce temps, la voix de Varda continuait à parler aux elfes alors que les mortel tentaient de remonter le morale de Lysbeth qui commençait un peu à ce calmer: -C’est ce que je craignais murmura la douce voix. -Que c’est – il passé ? demanda Celeborn. -Les pouvoirs de Beriawen deviennent incontrôlables. Elle va bientôt devoir partir pour Valinor afin d’apprendre à les contrôler. La puissance des elfes n’est pas assez importante pour l’aider. Les deux arbres ont presque fini leur renaissance. Nous pensons que dans deux ans, les deux arbres serons complètement guéris. -Deux ans, si tôt, murmura Celeborn une lueur triste dans le regard. -Elle ne peut pas rester plus longtemps, ses pouvoirs risquent de faire autant de dégâts que les troupes du Mordor. Je suis désolée de vous faire subir à nouveau cette séparation, sachant que celle là risque d’être plus longue car elle a énormément de choses à apprendre. Mais vous serez toujours en contact et elle rentrera de temps à autre. Cela je vous le promets car je sais que vous allez souffrir autant qu’elle va souffrir de cette séparation. -Nous comprenons votre altesse, dirent les deux souverains elfiques d’une voix brisée par le chagrin devant leur fille qui ne comprenait pas la cause de cette soudaine tristesse qui s’était emparée de l’âme de ses parents. -Papa, maman pourquoi êtes – vous triste ? -Car vois – tu ma puce, dit Celeborn d’un ton doux, tes pouvoirs grandissent très vite, trop vite. Dans deux ans, tu vas partir pour Valinor pour apprendre à les contrôler. Et nous sommes tristes car nous ne te verrons plus pendant longtemps. -Mais on pourra toujours se voir avec l’arche de fleurs. -Ce n’est pas possible ma petite fleur de violette, répondit une voix douce et pleine d’autorité. Jusqu’à ce que tu contrôles entièrement tes pouvoirs, tu ne pourras pas ouvrir d’arche. -Mais…mais…heu…je…Les oiseaux ! ! ! On pourra toujours s’écrire et demander aux oiseaux d’apporter nos lettres et puis je me souviens que Cédric disait que pendant l’été il était en vacance. Alors, je pourrais peut – être revenir à la maison de la Lothlórien en été. Cédric disait que ça durait deux mois. -Et bien voilà, tout est arrangé, elle reviendra en Lothlórien durant deux mois d’été. Je demanderais aux aigles d’apporter vos missives ainsi vous ne serez pas coupés les uns des autres. -Merci vos altesses. Cela est déjà un immense honneur et une immense joie pour nous d’avoir pu l’avoir près de nous durant tout ce temps. Merci. -Merci à vous. Grâce à l’amour que vous lui avez apporté, Lysbeth n’est pas tombé sous le joug de Sauron ni de Saroumane. Mais le temps passe vite et nous sommes déjà en retard pour une fête qu’organise votre père, Galadriel. Je ne le pensais pas aussi enfantin. Depuis le retour de Beriawen, il ne fait que courir dans tous les sens en ordonnant que Valinor soit parfaitement rangé pour son retour et il commence à y avoir des envies de révoltes du côté des Valar et du côté des elfes. Les elfes éclatèrent de rire en entendant le souverain de Valinor parler ainsi d’un grand roi elfe. Le vent joua un peu avec les cheveux de Lysbeth puis reparti vers l’ouest. Tous furent tristes de savoir que Lysbeth allait bientôt quitter la terre du milieu pour son pays d’origine Valinor. Mais à nouveau l’enfant était un danger pour ceux qui l’aimaient. Mais au moins, ils savaient où elle sera et qu’elle sera à l'abri protéger par les Valar. Lysbeth, elle était en train de jouer à essayer d’attraper un papillon quand soudain elle perdit l’équilibre et tomba dans l’eau en éclaboussant tout le monde. Ils se tournèrent rapidement vers le bruit et comprirent qu’elle était à nouveau tombé dans l’eau. Celeborn et Galadriel regardaient l’eau en souriant. Puis une trombe d’eau apparu qui déposa les vêtements de la petite avec délicatesse sur le sol. Lysbeth, elle, réapparu à plusieurs mètres du bord ses cheveux noirs tombant sans volume sur son dos. Elle se tourna vers les autres qui poussèrent un « ouf » de soulagement et sourirent en voyant la princesse jouer dans l’eau comme un petit poisson. Elle replongea et disparu complètement. Legolas commença à s’inquiéter, s’approcha du bord de l’eau, s’accroupit se pencha pour essayer de voir Lysbeth finissant de totalement paniquer quand une silhouette jailli hors de l’eau, lui attrapa le cou et le fit basculer dans l’eau glaciale du lac. Il réapparu sous les rires de tous et les parents de Lysbeth lui dirent : -Vous ne pensiez tout de même pas qu’on ne lui avait pas appris à nager. Lysbeth est devenu un véritable petit poisson. N’est – ce pas ma chérie ? -Oui papa ! ria une voix cristalline et impertinente derrière son dos. Il se retourna et vit la fillette littéralement se gausser de lui. Il fit une grimace désappointé puis soudain se mit à nager puissamment pour la rattraper. Lysbeth éclata de rire et tenta par tous les moyens d’échapper à la vengeance du prince d’Eryn Lasgalen mais en vain. Il sorti de l’eau en tenant Lysbeth comme un sac à patate tandis que la fillette gigotait dans tous les sens en riant comme une dingue faisant sourire les autres. Ses parents prirent les affaires trempées de leur fille et suivirent Legolas. Soudain ils entendirent des hurlements de rire. Ils s’approchèrent rapidement pour voir Lysbeth aux prises avec Legolas qui la chatouillait partout. La pauvre petite se tordait dans tous les sens en riant et en criant. Legolas s’arrêta quand Lysbeth se mit à trembler un peu et à éternuer plusieurs fois de suite. Il prit une serviette épaisse et la sécha en retirant ses sous – vêtements trempés. Galadriel lui donna des sous – vêtements et des vêtements de rechange. Mais la petite parenthèse de rire était terminée et Lysbeth fit ses au revoir en pleurant à Frodon, Sam, Merry et Pippin qui la serrèrent fortement contre eux. Lysbeth allât fouiller dans ses affaires et offrit des cadeau d'adieux à ses oncles hobbits d’adoption. -Tonton Sam. Tiens comme je sais que tu adores les plantes, ces deux branches appartiennent à Laurelin et Telperion je les ai pris hier quand je me suis promené sur Valinor quand je dormais. Si tu les plantes, des arbres magnifiques pousseront et les elfes du monde entiers viendront les voir et comme ça de loin je pourrais te voir. Acheva Lysbeth en larme. Elle se serra contre Sam qui était dans le même état qu’elle. Il renifla un peu et sécha difficilement les larmes qui continuaient à couler le long de ses joues. -Tonton Pippin, pour toi, tiens c’est une branche de l’arbre blanc comme ça tu vas pouvoir te faire une belle pipe et tu te rappellera de moi quand tu feras des ronds de fumées. -Merci ma puce. C’est un magnifique cadeau. Et je le chérirais toute ma vie. Pippin la serra fort contre lui en pleurant et il lui embrassa doucement la joue d’un baisé humide de larme. Lysbeth se tourna vers Merry et lui dit la voix tremblante : -Tonton Merry, tiens pour toi. C’est une fleur de Valinor, elle se nomme cuivelotë, elle ne pousse qu’au pied des deux arbres d’après mes parents de Valinor. Et elle ne se fanera jamais. Si tu la plantes, ton jardin sentira encore plus bon que les jardins de la Lothlórien. Et comme ça tu te souviendras de moi quand je serais partie. -Merci ma petite princesse. Je t’aime tellement, ça va me faire un vide énorme de ne plus te savoir en Lothlórien. Merry lui aussi se mit à pleurer en serrant la belle fleur contre son cœur. Il serra la fillette dans ses bras lui embrassa la joue et le front en la remerciant de son cadeau. Enfin elle se tourna vers Frodon et lui dit les yeux rougie par les larmes et la voix complètement brisée par le chagrin de la séparation : -Tonton Frodon. Quand j’ai plongé tout à l’heure, Monsieur Ulmo m’a donné ça. Il m’a dit que ça t’aiderai dans les pires moments. Alors tiens je te le donne. Et pour aller avec, tante Audrey m’avait offert une chaîne en argent, je te la donne, comme ça tu auras quelque chose pour te souvenir de moi. La voix de Lysbeth se brisa sur les derniers mots et elle se mit à hoqueter incapable de continuer de parler tellement elle pleurait. Frodon prit la magnifique pierre bleue et la belle chaîne en argent à fine maille et serra la fillette en pleurant lui aussi. Il n’arrivait même plus à parler tellement sa gorge lui serrait. Les parents de Lysbeth avaient du mal à ne pas pleurer, il leur était difficile de voir la douleur de leur fille. Puis tous se séparèrent difficilement, Lysbeth, ses parents, Lenwen partirent pour la Lothlórien. Aragorn reparti vers Edoras et puis de là vers Minas Tirith. Elrond et sa famille repartirent vers Imladris avec les hobbits et quant à Thranduil, Legolas et Gimli, ils retournèrent dans leur royaume respectif. Legolas aider à la préparation du mariage royal de son père et Gimli revoir son père et son royaume. A suivre |