La punition Pendant le repos bien mérité de Lysbeth, les cavaliers du Rohan envoyé par Théoden fonçaient comme des malades sur les routes afin de donner le plus vite possible le message du roi aux souverains de la Lothlórien. Il leur fallu trois jours pour arriver à la frontière du royaume elfique. Ils furent amenés devant les souverains qui furent surpris de voir des cavaliers du Rohan si loin de leur pays. L’un des cavaliers qui n’était autre qu’Eothred salua les deux souverains, et on ne peut pas dire que les rois elfes prirent la nouvelle sereinement : - KKKWWWWOOOAAAA !!! Comment osez vous venir ici nous annoncer une telle nouvelle de façon aussi nonchalante ? Notre fille a été battue et vous osez venir nous le dire, rugit Celeborn qui frôla l’attaque cardiaque devant trois hommes qui n’en menaient pas large. Sachant que Galadriel les menaçait des pires horreurs pour ce que les hommes avaient fait à leur future fille. - Nous venons de la part du roi du Rohan, qui nous a ordonné de vous annoncer la nouvelle, et vous demande quel est le châtiment que vous jugez le plus juste afin de punir comme il se doit les coupables. Ils se calmèrent rapidement et dirent aux hommes de se reposer en attendant leurs décisions. Les humains saluèrent à nouveau les souverains et quittèrent la pièce. Ils discutèrent ensemble un long moment avant de prendre leur décision. Après cinq heures de discussion, ils demandèrent aux humains de revenir afin de connaître leur jugement : - Vous allez transmettre à votre roi notre jugement. Ils recevront autant de coups qu’ils ont donné à notre fille. Est – ce clair, messieurs ? - Oui, ce sera avec plaisir vos altesses. Votre fille a sauvé nos frères et sachez que le roi Théoden était prêt à les exécuter pour crime de haute trahison et pour avoir tenté de déclencher une guerre entre nos deux peuples. Le roi a énormément de mal à contenir la rage des miens et des vôtres. C’est pour cela vos majestés, que nous devons repartir le plus vite possible, avant que le pire n’arrive. - Mais bien sûr, nous allons vous prêter des chevaux qui vous amèneront le plus vite possible au gouffre. Et pourriez vous apporter ceci à notre fille ? Demanda Galadriel d’une voix douce en tendant aux trois hommes deux paquets. - Nous vous remercions de cette preuve de confiance vos altesses, et nous apporteront ces présents à la princesse Lysbeth. Ils saluèrent une dernière fois les souverains de la Lothlórien et repartirent au galop vers le gouffre de Helm. Ils leur fallu deux jours pour y arriver. Quand ils y arrivèrent, ils allèrent directement voir le roi et lui donnèrent les instructions des souverains elfiques. Le roi ordonna aux enfants le nombre de coups qu'ils avaient infligé à la fillette et Théoden eut pour réponse trente. Donc, les enfants durent subir trente énormes claques sur les fesses. La punition fut ordonné pour le lendemain et ce devant toute la population du gouffre. Quand Lysbeth se réveilla le lendemain, la première chose qu’elle sentit, fut des bras forts entourant son petit corps endolori puis la douce odeur des bois qui caractérisait le jeune elfe. Elle sentait qu’il lui caressait doucement les cheveux, elle adorait quand il faisait cela. Elle entendait les battements forts et réguliers de son cœur. Mais au lieu de l’endormir, les battements la réveillaient. Elle ouvrit lentement les yeux et regarda Legolas. Il la regardait avec tendresse et inquiétude. Elle lui fit son plus beau sourire, mais quand elle voulut se relever, elle poussa un cri de douleur et des larmes de souffrances se mirent à couler le long de ses joues. Elle entendit Legolas étouffer un juron, il la déposa doucement dans le lit, prit un baume elfique et le passa sur tout le corps vermoulu de l’enfant. Elle sentait ses muscles douloureux se décontracter. En quelques minutes, la douleur avait disparu et la fillette était réellement soulagée. Elle put s’étirer sans sentir ses muscles hurler de douleur. Legolas l’aida à se rhabiller et la descendit à terre. Mais quand elle voulut marcher, ses jambes la trahirent et elle s’effondra au sol. Legolas se précipita, et la prit dans ses bras. - Je vais te porter ma douce jusqu’en bas, tu es d’accord ? - Oui, tonton Legolas. J’ai faim tonton. - Eh bien c’est parfait, car tu vois le Seigneur Celeborn et la Dame Galadriel ont envoyé un présent pour toi. - C’est vrai, c’est quoi ? - Il y a un panier rempli de bonnes choses et l’autre cadeau est emballé et personne ne l’a ouvert pour te laisser la surprise. A mesure que le jeune elfe descendait l’escalier, la fillette s’enfonçait peu à peu dans un douce somnolence. Il voulut savoir où en était la punition des enfants. Il sortit du bastion et regarda au dehors. Eomer et ses hommes frappaient les enfants pendant que les elfes comptaient à rebours. Son regard survola l’assemblée et vit de nombreuses femmes étouffer des sanglots. Il les regardait froidement trouvant que cette punition était encore trop douce par rapport à ce qu’ils avaient fait. Les elfes en étaient à dix neuf quand un glapissement de stupeur résonna dans le gouffre. Toutes les têtes se tournèrent vers l’origine du bruit. Les elfes et les soldats pouffèrent de rire en voyant les grimaces et les mimiques du jeune elfe. Ils sourirent au jeune prince de Mirkwood et à la fillette qui tétait bienheureusement l’oreille de Legolas, puis ils se retournèrent vers les enfants et reprirent là où ils avaient arrêté. Gimli, Aragorn et Boromir s’approchèrent du jeune elfe et discutèrent de l’état de santé de l’enfant. Soudain l’un des enfants hurla de douleur. Lysbeth sursauta violemment entortilla sa langue autour de l’oreille de Legolas qui lui sursauta sous la sensation aussi forte que déconcertante. Il tenta de retirer son oreille, mais rien à faire, elle y était accrochée comme une moule à son rocher. Le calme revint et la fillette reprit là où elle avait été interrompue. Aragorn prit sur lui de détacher l’enfant. Il lui prit l’épaule et la secoua doucement pour la réveiller un peu moins violemment. Elle ouvrit des yeux fatigués et marmonna la bouche pleine de l’oreille de l’elfe : - Quf, mmff nrf gorn ? - Kwoahahahahah ? rit Aragorn Elle relâcha enfin l’oreille de Legolas et murmura en baillant : - Qu’est ce qui se passe, tonton Aragorn ? - Tu as bien dormi ? - Oh oui, j’ai fait aucun cauchemar, rien que de beaux rêves. Mais je m’en souviens pus. Elle reposa sa tête sur l’épaule de Legolas et regarda ses tontons le pouce dans la bouche et les yeux ensommeillés. Elle allait dire quelque chose, quand un grondement retentit : - Tu as oublié que tu avais faim, ma grande, dit Boromir en riant. - Oui, tonton Boromir, murmura – t – elle avec un sourire attendrissant. Legolas l’emmena dans le quartier où se reposaient les elfes et donna les présents de la dame Galadriel à Lysbeth qui d’un coup n’était plus du tout fatiguée. Elle arracha avec joie le papier et découvrit une robe de toute beauté qui allait merveilleusement bien avec ses cheveux et ses yeux. Elle en pleura de joie et quand Haldir arriva, elle lui sauta au cou et lui demanda d’embrasser les deux souverains de sa part pour le beau cadeau qu’ils lui avaient fait. Elle était tellement heureuse qu’elle en oublia complètement sa faim, jusqu’au moment où son estomac plus qu’en colère refit des siennes pour montrer à l’enfant qu’il n’avait pas disparu et qu’il était aussi vide que la tête d’un troll. Elle partagea avec ses tontons le bon repas que lui avait préparé ses futures parents et mangea avec beaucoup d’appétit. - Ouf, c’était bon ! soupira – t – elle en massant son ventre bien rebondi sous les sourires des autres. - Tu as encore faim, ma puce ? demanda Haldir d’une voix douce. - Non merci, tonton Haldir, j’ai bien mangé, j’ai plus faim du tout. - Tu veux dormir ? - Non, je voudrais aller dans les cavernes, tu veux venir avec moi, s’il te plaît ? - Heu…. (comment pouvait – il dire à Lysbeth qu’il haïssait les cavernes et qu’il préférait mille fois mieux serrer Gimli dans ses bras plutôt que d’y aller. Mais il ne voulait pas que la fillette se perde, ou pire se fasse à nouveau attaquer. Donc il répondit d’un ton qu’il espérait convainquant ) D’accord, se serait avec plaisir. Ils allèrent tous les deux dans les cavernes, enfin tous les quatre, car Gimli avait réussit à tirer Legolas dedans. Elle joua avec eux à cache – cache et ne comprenait vraiment pas comment ils arrivaient à la trouver à chaque fois. - Holala ! Ce que vous êtes fort tontons. Vous voyez dans le noir aussi ? - Tu sais Lysbeth, avec tes yeux qui brillent comme des étoiles dans la nuit, c’est facile de te voir, répondit en souriant Haldir pendant que les deux autres pouffaient devant l’air étonnée de la fillette. - Ah d’accord ! - LYSBETH, HALDIR, GIMLI, LEGOLAS, GANDALF VA PARTIR ET IL VEUT QUE LYSBETH AILLE AVEC NOUS ! cria Boromir. Les quatre sortirent des cavernes et ils virent Gandalf monté sur Gris poil, Aragorn, Boromir et tous les autres prêts à partir. Miel se trouvait près de Gris poil et portait les affaires de sa jeune maîtresse. Haldir monta l’enfant sur le warg et lui dit avec un sourire en l’embrassant doucement : - On se retrouve en Lothlórien, ma toute douce. - D’accord tonton Haldir. A bientôt. La petite troupe parti vers l’Isengard. Lysbeth se trouvait au milieu de la troupe, afin d’être entièrement protégée et ainsi, elle ne risquerait pas de tomber entre des mains ennemis. Gimli demanda doucement à Gandalf alors qu’ils s’approchaient de la forêt nouvellement apparue: - Gandalf, pourquoi ne voulez – vous pas qu’elle reste auprès des rohirrims, elle ne risquerait pas de tomber entre les mains de Saroumane. - Vous avez vu dans quel état ils l’ont mis ? C’est hors de question, elle n’est en sécurité qu’auprès des adultes et des elfes. Donc, elle restera avec nous. - Parfait Gandalf, dit Boromir d’un air sombre, toujours en colère contre les enfants rohirrims. Ils trouvaient que trente coups sur les fesses était une punition trop douce, sentiments partagés par les soldats d’Eomer qui fulminaient contre les leurs et marmonnaient de quelconques menaces sur les enfants. Lysbeth quant à elle, elle discutait avec Aragorn sur ce qu’elle avait fait dans les cavernes avec Legolas, Gimli et Haldir. Gandalf s’approcha d’elle et lui demanda doucement : - Mon enfant, comment fais – tu pour soigner de loin ? - Je sentais quand ils avaient mal. Ça a commencé quand Monsieur Hama a eut mal à son cou. - Et avec la muraille ? - J’ai eu mal aussi. - Tu as toujours mal quand il y a un mort ? - Oui, là où ils ont été tapés. - Nous sommes désolés de t’avoir fait souffrir mon enfant, dit Théoden avec douceur. - C’est pas grave. J’aime bien, parce que quand je soigne la douleur à quelqu’un, je me sens tellement bien que je voudrais le faire tout le temps. Et en plus je me rapproche des deux arbres. Tonton Gandalf, on va où ? - En Isengard. Il n’y eut aucune réponse et quand l’Istari se retourna pour connaître la raison de ce silence, il vit deux yeux violets écarquillés par la terreur. - Pas le méchant vieux. Il est mauvais. Il va me faire du mal et il va faire du mal à tonton Boromir. - Il ne pourra rien te faire, car nous sommes tous là pour te protéger car nous avons une dette envers toi et nous te protégerons aussi bien que tu nous as protégé. Tu as confiance en nous ? demanda Boromir. - Oui. - Alors nous te protègerons, renchéri Legolas. - D’accord tontons. Mais je peux rester près de toi tonton Legolas. J’ai peur…des hommes. Aragorn entendit la peur de l’enfant et compris la mort dans l’âme qu’une nouvelle fois, les hommes venaient de montrer toute l’étendue de leurs stupidités et de leurs bêtises. - Tu as peur des hommes ? - Oui, de ceux – là, dit la fillette en montrant les hommes sauvages qui tremblaient aux abords de la forêt. Tous les rohirrims poussèrent un discret mais intelligible « ouf » de soulagement. Soudain sur un ordre de Lysbeth, Miel dépassa tout le monde et fonça vers la forêt. Legolas fut d’abord surpris et poussa son cheval pour la suivre. Quelques minutes plus tard, il éclatait de rire accompagné par Gimli, car la fillette était accrochée à un tronc d’arbre comme une sangsue sur la jambe d’un homme. Elle lui parlait, le serrait dans ses bras et le caressait : - Tu m’as manqué Granderacine. Avec mes tontons, on va voir le méchant vieux. Tu veux venir avec nous ? Oui, YOUPI ! - Lysbeth, viens mon enfant. Nous devons avancer. - D’accord monsieur Théoden. Elle remonta sur Miel avec l’aide de l’arbre et tous recommencèrent à avancer y compris les arbres au grand dam de Gimli qui ne consentit à entrer dans cette forêt mouvante que pousser par le grande amitié qui le liait au jeune elfe. Legolas, Aragorn et Gandalf lui parlèrent en elfique pendant une grande partie du trajet, puis ce fut au tour de Gimli qui avec l’aide de Gandalf continua son cours de khuzdul sous le regard attentif des hommes qui surveillaient la fillette afin que rien ne lui arrive. Enfin, ils arrivèrent devant les portes de l’Isengard. Celles – ci gisaient arrachées et tordues sur le sol et partout de la pierre fendue, brisée répandue dans tous les environs. La grande arche restait debout, mais elle ouvrait à présent sur un vide sans voûte : le tunnel était dénudé et le peu de murs restant étaient fragilisé par d’énormes fissures et par de grandes brèches. Au delà de l’arche, le cercle était rempli d’eau fumante où flottaient toutes sortes d’épaves, des barriques, des caisses et des coffres. Des colonnes tordues et penchées se dressaient au – dessus de l’inondation, mais toutes les routes étaient noyées. Et au milieu de cette vision cataclysmique, se dressait la tour d’Ortanc tel un rocher au milieu d’un océan de désolation. En voyant ce paysage, Lysbeth se mit à trembler de peur, leva les yeux vers Legolas et lui demanda : - Tonton Legolas, je peux être dans tes bras, j’ai peur. - Mais bien sûr, ma toute douce. Il l’a prit doucement dans ses bras et la serra fort contre lui, tentant par là de calmer les tremblements de l’enfant. Quant à elle, elle enfouit son visage apeuré dans le creux de l’épaule du jeune elfe, ses bras lui entourant le cou. Elle entendit soudain : - Pshhiiiiiittt ! ! Etonnée, elle releva la tête et vit Gimli qui lui faisait une grimace. En retour, elle lui fit un énorme sourire. Mais la peur se lisait toujours dans son doux regard. Legolas lui massa doucement le dos et lui murmura à l’oreille : - Regarde qui nous attendait, ma puce. Elle tourna doucement la tête et poussa un cri de joie : - Tonton Merry, tonton Pippin. On a eut tellement peur que les méchants vous aient fait du mal. - Tu vois, il ne nous ait rien arrivé. On est en pleine forme, dit Merry en faisant un grand sourire à toute la compagnie. - C’est ce que nous voyons, bande de petits lâcheurs. Gronda Boromir. Puis Merry et Pippin saluèrent comme ils le devaient le roi du Rohan et les cavaliers, puis ceux – ci partirent avec Gandalf voir le chef des ents, Sylvebarbe. La Communauté de l’Anneau amputée de Sam et de Frodon était à nouveau ensemble. - Tonton Legolas, tu peux me descendre s’il te plaît ? demanda Lysbeth. - Non ma douce, dit – il en descendant de cheval et en s’approchant des hobbits d’un pas souple et félin. - Pourquoi, tonton ? - Parce que je veux te faire un gros câlin. Il lui fit le plus gros câlin de tous les temps. Elle frottait sa joue contre celle du jeune elfe quand il murmura dans son oreille : - Merci, ma toute douce. Tu nous a sauvé la vie. Je t’aime ma petite chérie. - Je t’aime fort, tonton Legolas. Elle pensa : que c’est bon les câlins d’un tonton. Legolas lui caressa doucement les cheveux et enfin il la relâcha. La fillette se jeta sur les deux hobbits, les embrassa longuement et leur posa des tas de questions sur ce qu’il leur était arrivé. Mais Boromir objecta que ce serait beaucoup mieux de discuter devant un bon repas. Ils entrèrent donc dans les ruines et les hobbits apportèrent de la viande, des légumes, des fruits, du main blanc, de la crème et du miel. Ils firent tous honneur au plat même Lysbeth qui mangea de tout sauf de la viande. - Lysbeth mange ta viande, demanda Gimli. - Mais tonton Gimli, elle me brûle ma langue. - Fait voir ça ? demanda Pippin d’un air inquiet devant les autres qui regardaient aussi avec inquiétude la viande. La fillette lui montra son assiette, le jeune hobbit sentit le morceau de barbaque bien cuit et sanguinolent. Mais avant que quiconque ait pu faire quelque chose, il attrapa la viande et tenta de la dévorer. Merry se releva d’un coup et se mit à lui courir après en lui criant : - Rends lui sa viande ! - Non. - Si. - Non. - Si. - Non, et de toute façon, c’est une elfe. Et les elfes ne mangent pas de viande. Il s’arrêta net quand il sentit quelque chose derrière lui, quelque chose de très gros, de très poilu et de très grognant. Il se retourna et fit face à un warg énorme et baveux qui le regardait droit dans les yeux. Le hobbit lui fit un sourire jaune et murmura : - Tu sais Miel, c’était pour rire, je n’avais pas vraiment l’intention de la manger cette viande. Le fauve s’approcha encore de lui, puis en un éclair, il y eut un grognement, un claquement de dents, un bruit de déglutition et le cri désespéré d’un pauvre hobbit affamé : - Miel, c’était la viande de Lysbeth. Tu n’avais pas le droit de faire cela et en plus j’ai encore faim. Le loup eut un grognement qui ressemblait un peu à un rire. Les autres éclatèrent de rire devant la déconfiture de Pippin qui ne put que regretter de n’avoir pas avalé la viande plus tôt. Le repas terminé, ils sortirent tous et discutèrent longuement sur ce qui leur était arrivé depuis leur séparation d’Amon Hen. Merry et Pippin leur racontèrent tout ce qui leur était arrivé depuis qu’ils étaient entrés dans la forêt. Ils leur décrivirent leur rencontre avec Sylvebarbe sur la colline au milieu de la forêt. Puis ils leur racontèrent la chambre des ents et le temps qu’ils leur avaient fallu pour prendre la décision d’attaquer l’Isengard. Les chants et les cris de bataille des ents. Puis ils leurs racontèrent la bataille à proprement parler de la bataille d’Ortanc. Les autres écoutaient avec attention le récit des exploits des deux hobbits qui avaient réussit à entraîner cette race plus que millénaire dans un pareil combat. Quand ils eurent terminé leur récit, ils demandèrent aux chasseurs de raconter ce qu’ils leur étaient arrivés. Aragorn leur raconta la course durant des jours et des nuits, la rencontre avec Eomer et Lysbeth, les retrouvailles d’avec Gandalf, leur arrivée à Edoras, l’attaque des wargs leur arrivée au gouffre de Helm, l’entrée des elfes et surtout, la bataille. Les hobbits furent sidérée en apprenant tout ce qu’ils leur étaient arrivée, et savoir que la fillette avait vu ses pouvoirs encore augmenter. Ils furent eux aussi furieux quand ils apprirent ce que les enfants avaient fait à Lysbeth mais eux trouvèrent que la punition avait été un peu trop forte. Ils disaient tout cela sous les rires de Lysbeth qui jouait avec un ent. La fillette jouait comme une petite folle ainsi que la créature quand arriva Gandalf, Théoden et un très vieil ent. Celui – ci s’approcha d’elle et lui dit : - Bouraroum ! C’est un plaisir………..pour moi………………de te revoir………..Beriawen. Depuis bien……………..longtemps tes pas……….., tes chants…………….. et tes rires………….n’ont pas résonné………………dans nos forêts. - Qui êtes – vous ? Et c’est qui Beriawen ? demanda toute étonnée Lysbeth. - C’est…….celle………qui………….protège…… (il s’endormit un instant puis se réveillant brusquement, reprit ). La fille…………..chérie de ……….Manwë et de………….Varda……., celle…….. dont……les rires…. donnent………..la vie……… dont……les larmes…………… rendent……..la vie……. et qui…………. seule……… peut…………… défier la…………..( il se rendormit à nouveau, resta dans ses rêves quelques secondes, se réveilla à nouveau et reprit)…….mort. Tous regardaient l’enfant avec des yeux exorbités. Quant à Lysbeth, elle était partie au début de l’explication à la chasse aux papillons, Sylvebarbe parlant beaucoup trop lentement à son goût. Mais Théoden blêmit en se rendant compte qu’ils n’avaient pas tabassé une elfe, mais la fille des Souverains de Valinor. Il n’avait plus peur, il était terrifié de la réaction de ses parents, de ses vrais parents. A suivre |