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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 56     Les chapitres     5 Reviews    
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Petit tour de Lysbeth Chapitre 56

 

 

Petit tour de Lysbeth Chapitre 56

 

Quelques heures plus tard, toutes les délégations de tous les royaumes se pressèrent sur la plaine du Pelennor devant les portes de Minas Tirith. Les souverains gondoriens étaient séparés de la foule par un cordon de soldats armés qui les menait jusqu'à une tente où étaient déposés quatre trônes en bois magnifiquement ouvragés. La famille royale du Gondor, Arwen, Aragorn, Eladiel et le prince héritier Eldarion, remontèrent jusqu'à la tente. La reine, la princesse et le prince portaient une couronne, mais le roi était nu tête, car l'intendant comme à son couronnement devait lui apporter la couronne. Près de la tente royale se trouvait Frodon qui avait l'air en pleine forme et excité comme une puce avec sa famille qui tentait de retenir leur cri de joie, Sam était dans le même état que l'ex – porteur de l'anneau alors que sa femme enceinte ( encore) et ses enfants se demandaient ce qui lui arrivait. Merry et Pippin eux aussi étaient accompagnés de leurs familles respectives et ne savaient pas du tout que Lysbeth était de retour, Sam, Frodon, Lily et Primula avaient voulu leur faire la surprise. De l'autre côté se trouvait Legolas, son père, sa belle, mais vraiment très belle – mère, ses frères et sa soeur et sa toute nouvelle soeur qui avait un petit air triste, car Lysbeth n'était pas là. La famille royale d'Eryn Lasgalen était protégée par une grosse masse de poil soyeux, Amaurëa. Gimli et Gandalf se trouvaient à côté de leur ami elfique heureux que le mal ait été vaincu mais triste que la fille des Valar ne soit pas là avec eux. Boromir lui était en train de remonter le chemin suivit de quatre gardes qui portaient le coffret contenant la lourde couronne royale. Arrivé devant les souverains, il posa un genou à terre et les salua avec tout le respect dû à leur rang. Ensuite, il ouvrit le coffret et une chose incroyable se passa, la couronne s'éleva dans les airs empêchant quiconque de l'attraper. Il y eut de nombreux cris de stupeur que ce soit du côté des hommes ou des elfes d'Eryn Lasgalen. Les autres ayant compris qui était responsable de cette plaisanterie.

 

Aragorn se leva pour attraper sa couronne, quand un vent d'une violence rare le renvoya au fond de son siège et l'empêcha de faire le moindre mouvement. Le ciel s'obscurcit comme du temps de la bataille du Pelennor, de gros nuages noirs s'enroulant sur eux – même alourdissant ainsi l'atmosphère. La température chuta d'un coup et il se mit à neiger. Mais avant de toucher le sol, elle se transformait en pétales d'elanor, la fleur préférée de Lysbeth. Tous étaient à la fois fascinés et effrayés. Soudain, une puissante lumière venant de l'ouest apparu éblouissant tout le monde empêchant de voir quoique se soit. Ce qu'ils ne virent pas, fut la lumière avancer et devenir de plus en plus éblouissante, de plus en plus intense. Mais ils sentirent une immense puissance les forcer à se pousser créant ainsi un large chemin. Des elanor se mirent à pousser et formèrent un passage fleuri digne d'être foulé par une Valië. La lumière baissa un peu d'intensité, et ils virent tous une grande silhouette tendre le bras et la couronne se posa délicatement sur sa main. La silhouette s'avança toujours méconnaissable, puis arrivée devant le roi, tout s'arrêta d'un coup. Le vent tomba, les nuages disparurent de même que la lumière. Et tous virent debout devant le roi du Gondor, une femme d'une immense beauté, avec de long cheveux noirs qui dévalaient librement sur son dos et s'arrêtaient à mi – cuisse. Elle portait une robe d'une blancheur virginal rehaussant les formes épanouies de la jeune femme qui contrastait avec la noirceur de ses cheveux. Sa chevelure était surmontée d'un diadème où était enchâssé un des Silmarils perdus.

 

Le roi s'était levé d'un bond en voyant cette jeune femme, et tout le monde se demandait pourquoi les larmes coulaient sur les joues d'Arwen et d'Aragorn tandis qu'Eladiel ouvrait la bouche en grand et qu'Eldarion ouvrait de grands yeux en se demandant qui était cette grande dame. Le roi se jeta sur la jeune femme et la serra fort contre lui en murmurant de douces paroles qu'elle seule pouvait entendre. La couronne se remit à léviter tandis qu'Arwen se jetait elle aussi dans les bras de la jeune femme l'étreignant avec force. La couronne s'approcha doucement de Boromir qui la regardait d'un oeil méfiant se demandant qui était responsable de ce truc et surtout se demandant si un esprit du mal n'était pas responsable et n'avait pas ensorcelé la couronne. Soudain, une voix pure comme le cristal résonna dans le silence:

 

-Tu n'as rien à craindre d'elle, ce n'est qu'une couronne. Tonton Boromir.

 

Tous les regards se tournèrent vers la silhouette qui avait toujours le dos tourné, se demandant vraiment qui pouvait être cette jeune femme. Aragorn et Arwen s'écartèrent d'elle et la jeune femme, enfin la jeune elfe se retourna, le visage n'étant visible que par les hobbits. Merry et Pippin ouvraient des bouches de la taille d'un hangar à dirigeable en reconnaissant l'elfe qui leur fit un clin d'oeil. Puis, la jeune femme se tourna complètement et Boromir la regardant de la tête aux pieds balbutia :

 

-L... Ly....LYSBETH !!!

 

Il oublia la couronne et se jeta au cou de la jeune princesse, de même que toute la Communauté de l'Anneau, de Faramir, d'Eomer et d'Eowyn. Les retrouvailles furent très joyeuses, ils avaient attendu douze ans et comme d'habitude, la petite... heu.... la jeune femme réapparaissait au moment où on s'y attendait le moins. Eladiel du haut de ses quatorze ans demanda à sa mère :

 

-Mère qui est – elle ?

 

-Mon Eladiel chérie, je te présente Lysbeth Beriawen. Fille de Galadriel et de Celeborn ainsi que fille de Manwë et de Varda.

 

-C'est une....

 

-Valië, ma toute douce, répondit son père avec un sourire.

 

Lysbeth regardait avec un doux sourire la fille aînée d'Arwen et d'Aragorn, l'adolescente ressemblait à Arwen, même cheveux noirs, même sagesse dans ses traits juvéniles et surtout et cela Lysbeth le sentait même puissance. Cependant cette puissance elle lui venait de sa Grand – mère Galadriel. Il ne lui manquait donc que les oreilles pointues pour être une elfe. Lysbeth regardait avec un sourire tout son petit monde, ce petit monde qui lui avait tant manqué, mais Lysbeth d'une voix recélant toute la sagesse de sa lignée leur dit :

 

-La cérémonie se doit d'être terminée, nombreux sont ceux qui attend avec hâte ce moment.

 

-Mais....

 

-N'aies aucune crainte Boromir, je suis chez moi en Terre du Milieu, comme en Valinor. Le monde est mon chez – moi. Je ne risque pas de repartir. J'attends ce moment depuis treize longues années. Si vous me cherchez, je serais près de mes parents.

 

Elle les salua d'un léger signe de tête, puis marcha vers ses parents ne voyant pas tous les elfes la suivre des yeux. Legolas près de Gimli la regardait les yeux écarquillés et murmura :

 

-Et dire qu'il y a treize ans, elle dormait dans mes bras et me suçotait l'oreille.

 

-Mazette ?! C'est vraiment notre petite Lysbeth ? s'exclama Gimli ébloui comme les autres, mais peut – être moins touché.

 

-Et oui mon cher Gimli ! Il m'est arrivé quelque chose de magique que l'on appelle communément la croissance ! s'esclaffa Lysbeth de sa belle voix.

 

Elle se positionna près de ses parents et envoya à tout le monde un sourire éblouissant qui acheva de faire chavirer les coeurs des elfes. Legolas la regardait complètement subjugué tandis que Gimli riait devant la tête que faisait son ami elfique. La cérémonie continua sans autre dérangement. Lysbeth discutait avec son père sur son entrée spectaculaire, et celui - ci était assez amusé du numéro qu'elle leur avait fait. Répondant joyeusement à son père, elle lui rendit un sourire remplit de tendresse qui rendit dingues les elfes mâles. Celeborn les observait avec un regard noir, menaçant quiconque oserait l'approcher. Elrond de là où il était, voyait parfaitement son beau - père et tentait de contenir ses rires, chose que n'arrivait pas à faire les autres membres de sa famille. Celebrian était celle qui riait le plus fort en voyant son père si sage, si vieux transformé en un smaug elfique. Après ce moment de pure joie, la cérémonie de l'anniversaire de la chute du Sauron commença sans autre problème à part un évanouissement de temps à autre du côté des elfes quand la jeune Valië les regardait et leur souriait.

 

Les cérémonies terminées, tout le monde voulut entrer dans la salle de bal, mais Aragorn avait un doute qui se mua en stupéfaction en voyant que les gens rentraient et pourtant la salle n'avait pas l'air de devenir plus remplie. Et bientôt tout le monde fut installé. Lysbeth en voyant la stupéfaction d'Aragorn s'exclama :

 

-Pourquoi avoir des pouvoirs si on ne peut pas les utiliser ?

 

-Excellent Lysbeth, s'exclama – t – il époustouflé.

 

-Merci Aragorn !

 

-Tu ne m'appelles plus tonton ? demanda – t – il un peu déçu.

 

-Aragorn, je n'ai plus cinq ans, lui répondit – elle comme si elle parlait à un enfant un peu turbulent.

 

-C'est bien dommage, tu étais très mignonne.

 

-Merci. Mais il y en avait de plus mignonne que moi.

 

-Ah oui ?

 

-Oui ! Lenaë, elle est vraiment très belle, encore plus que moi.

 

-Je ne crois pas que ça puisse exister ! marmonna Gimli à l'oreille de Legolas qui hocha vigoureusement la tête.

 

Alors que Lysbeth mangeait avec le plus de grâce possible, les autres se crispèrent, car ils craignaient qu'une ondée les surprennent et les trempent. Mais il n'y eut rien, enfin rien encore. En effet, elle avait l'intention de bien les arroser et de bien les mouiller. Elle protégea Frodon puis s'amusa avec ses pouvoirs. Il y eut un coup de tonnerre et tout le monde fut trempé par une violente pluie. Ensuite, des papillons apparurent d'un coup poursuivit par des oiseaux qui tentaient de les bouffer. Des moutons apparurent et se mirent à sauter au – dessus des tables inlassablement. Certains convives se mirent à compter les moutons et s'endormirent ce fut le cas de Boromir qui piqua du nez dans sa salade. Toute cette pagaille était faite sous les rires des autres et de Lysbeth qui était aussi trempée qu'eux. Le seul à être sec était Frodon afin qu'il ne prenne pas froid, il était et resterait beaucoup trop fragile.

 

Les rires étaient très bruyants et pourtant, Lysbeth sentait une lourde tristesse qui lui meurtrissait le coeur. Elle utilisa ses pouvoirs et découvrit Aelita qui se forçait à sourire. La jeune Valië fit apparaître une chaise, prit la main de la femme de Boromir et lui murmura :

 

-Dame Aelita. Ne laissez pas votre soeur détruire ce que vous avez.

 

-Ce que j'ai ? Mais je n'ai plus rien.

 

-Plus rien? Et Boromir ? Minas Tirith ? Est – ce rien ? Vous êtes la femme de l'intendant du Gondor soit, mais surtout vous êtes la femme de Boromir et vous êtes tout pour lui.

 

-Tout?

 

-Oui. Il serait complètement perdu s'il ne vous avait pas. A – t – il regardé votre soeur? Non, il vous a vu, vous, il vous a épousé car il vous aime plus que sa propre vie. Vous avez perdu votre enfant, c'est une blessure qui ne guérira jamais entièrement. Mais si vous vous remettez à vivre, si vous recommencez à aimer la vie, alors vous aurez vaincu votre soeur. Vous prouverez que la femme de l'intendant est forte et que rien ne peut détruire l'amour qui vous lie à Boromir.

 

-Mais je lui ai dit des choses horribles. J'ai tellement honte.

 

-Alors faites – vous pardonner. Montrez – lui tout l'amour que vous ressentez envers lui.

 

-Oui, vous avez raison votre altesse.

 

-Désirez – vous que je le réveille ?

 

-Non merci, je vais le faire. Merci votre altesse, répondit Aelita avec un véritable sourire.

 

Elle se rapprocha de son dormeur d'époux, lui retira la tête de sa laitue et commença à lui nettoyer tendrement le visage. Elle le cajolait, le caressait, lui faisait des baisers papillons sur tout le visage. Sous ce doux traitement, Boromir ouvrit doucement les yeux et croisa le regard remplit d'amour et de tristesse de sa chère épouse. Il avança en hésitant son visage vers le sien et délicatement posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser chaste, puis ils se séparèrent. Alors qu'ils allaient recommencer, une violente lumière blanche interrompit le repas et quand elle disparut, les deux amoureux s'étaient volatilisés. Aragorn, Faramir, Gandalf, Eowyn et Eomer demandèrent à Lysbeth où se trouvaient les deux tourtereaux et la jeune Valië leur répondit avec un sourire :

 

-Ils ont bien le droit de se retrouver après tout ce qu'ils ont vécu.

 

Aragorn eut un grand sourire et lui dit :

 

-Merci Lysbeth, Depuis la mort de leur fils, ils ne se parlaient plus et vivaient totalement séparé l'un de l'autre.

 

Lysbeth lui fit un sourire impertinent et le reste de la soirée fut très joyeuse. Lysbeth discutait avec Faramir et Eowyn quand Eomer s'approcha et lui demanda :

 

-Comment va Carnil ?

 

-Viens, je vais te le montrer.

 

Elle lui attrapa la main et l'entraîna à l'extérieur de Minas Tirith sur les champs de Pelennor. Gandalf les suivit et poussa une exclamation de stupeur quand il vit que Gris poil avait de sérieuses difficultés pour rattraper un étalon à la robe noire, aux paturons et à l'étoile blanche. Le Méaras complètement épuisé abandonna la course et reconnu la victoire du jeune étalon qui s'approcha de sa maîtresse l'air de dire :

 

-« Regardez moi, je suis le plus fort, le plus beau et le plus rapide. »

 

Mais il pencha la tête sur le côté quand il vit l'expression inquiète de sa maîtresse. Gandalf lui demanda :

 

-Que t'arrive – t – il Lysbeth ?

 

-Le mal s'est réveillé. En Mordor il s'est installé. De nouveau nous allons combattre, répondit – elle rêveusement.

 

Gandalf seul put entendre les paroles de la jeune fille et fut heureux de savoir qu'elle serait à leur côté dans les heures les plus sombres. Elle s'approcha de Gandalf et lui dit :

 

-Ne dis rien aux autres. Que cette soirée soit faite pour le rire et la joie et non la guerre et la tristesse.

 

Il comprit que ce n'était pas l'enfant qu'il avait connu qui lui disait cela, mais bien la fille des Valar toute puissante.

 

-Bien altesse, je ne leur dirait rien. Mais demain....

 

-Demain, nous commencerons à nous préparer pour une guerre sans merci. Rentrons et amusons nous. Le temps qui arrive n'est plus un temps de fête, dit – elle avec sagesse.

 

Ils rentrèrent tous dans la grande salle sauf Lysbeth qui regardait fixement le Mordor. Une lumière blanche l'entoura et elle lança avec un sourire :

 

-Maintenant, tu sais que je suis de retour Morgoth et le combat ultime vient de commencer.

 

Une ombre noire s'approcha de Minas Tirith et une voix remplie de malveillance retentit dans la plaine vide :

 

-Tu es encore trop jeune pour être un obstacle contre moi. Petite fille.

 

-Et toi trop vieux.

 

-Je vais...

 

-Faire quoi ? Te cacher au plus profond d'Utumno en maudissant une fois de plus mon nom. La dernière fois que nous nous sommes affrontés, tu as perdu et je n'avais que seize ans. Maintenant les choses ont changé et je suis beaucoup plus puissante qu'avant.

 

L'ombre noir se retira précipitamment vers le Mordor. Mais Morgoth ne put échapper au violent tremblement de terre que lui envoya Lysbeth. Il se calfeutra dans sa forteresse à moitié reconstruite maudissant sa mauvaise fortune. Il ne pensait pas que Beriawen reviendrait aussi tôt. De nouveau, elle faisait capoter tous ses plans. Il dût se rendre à l'évidence et réfléchir à un autre plan. Lysbeth eut un grand sourire en sentant la rage vaine de Morgoth sous la puissance de son tremblement de terre. La secousse fut ressentie jusqu'à Minas Tirith. Aragorn sortit et vit que l'enfant des Valar regardait fixement le Mordor. Il comprit immédiatement le problème, mais fit une mauvaise hypothèse :

 

-Sauron est de retour ?

 

-Non Elessar. Sauron est détruit. Enfin, il est réduit à l'état larvaire sans possibilité de reprendre des forces. Non mon oncle.

 

Aragorn eut un sourire en entendant la façon dont elle l'avait appelé.

 

-Ce n'est pas à Sauron que nous avons à faire. Mais à Morgoth.

 

 

A suivre

 

 

 

 
 
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