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au 31 Mai 21 :
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Paix, Force et Sagesse
Par Kalhan
Eragon  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 20     Les chapitres     4 Reviews    
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Un combat aisé

20) Un combat aisé.

 

Eragon observa les alentours sans parvenir à déceler la présence de leurs adversaires. Les dragonniers et leurs dragons étaient désavantagés, les Ra’zacs et leurs montures étaient dans leur élément, la nuit et l’obscurité étaient leurs éléments. Le dragonnier sentit un déplacement dans son dos, se retournant, il eut tout juste le temps de parer l’attaque avant que ne disparaisse la créature maléfique. Ne pouvant voir ses adversaires de ses yeux le jeune homme commença à se demander comment combattre. Il bouscula Murthag pour qu’il reprenne ses esprits et les aides à combattre, un Ra’zac attaqua le demi-frère du dragonnier et réduisit ce dernier à l’impuissance en enfonçant son épée dans l’épaule du jeune homme, et la remontant. L’épaule de Murthag était raccrochée à son corps par un fin lambeau de peau et de muscle. Eragon frissonna devant une telle vision, il se força à se concentrer sur le combat en cour, réfléchissant à toute vitesse sur les moyens à sa disposition pour arriver à voir ses adversaires à temps. Arya essuya quelques attaques qu’elle para au dernier moment avec difficultés. La réflexion était malaisée, le dragonnier fronça les sourcils lorsque les dragons crachèrent de gigantesques colonnes de flammes qui l’aveuglèrent encore davantage. Les Lethrblakas ne cessaient d’harceler les dragons, leurs blessures commençaient à devenir sérieuses. De plus, le jeune homme et sa compagne commençaient à se fatiguer face aux attaques incessantes de leurs ennemis, quelques blessures commencèrent à apparaître sur leurs bras et leurs jambes les privant peu à peu de leurs forces et de leurs vitesses. Le dragonnier se souvint alors de ce que lui avait dit le soldat devenu aveugle après la bataille des plaines brûlantes, il continuait à voir grâce à son esprit, il l’étendait à ce qui l’entourait et voyait leur énergie. Songeant que la situation ne pouvait pas être beaucoup plus désespérée le jeune homme étendit son esprit, il constata que Murthag vivait toujours, et se tourna pour affronter le Ra’zac qui venait de l’attaquer, le combat dura quelques secondes et le dragonnier en sortit vainqueur. Arya avait compris ce que le jeune homme voulait faire, elle agit de même. Ainsi, elle élimina rapidement le deuxième Ra’zac. Elargissant leur perception, ils laissèrent leurs dragons en profiter et éliminer les montures des Ra’zacs. Eragon soigna rapidement l’épaule de son demi-frère, puis se tourna vers Helen et Katrina qui étaient particulièrement pâle.

 

-         Ça va, vous n’avez rien ?

 

-         Non tout va bien grâce à vous deux. Déclara Katrina, tremblante après avoir consulté Helen du regard.

 

-         Bien, si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas à me le demander. Pour l’instant, reposez-vous si cela vous est possible, Arya et moi allons monter la garde. Demain, nous partirons à l’aube.

 

Helen regarda le jeune homme longuement avant de le serrer dans ses bras et de lui murmurer à l’oreille que si elle avait su, elle ne l’aurait pas cru. Puis tout aussi soudainement qu’elle l’avait prise dans ses bras, elle le lâchât puis rejoignit Katrina et s’installa pour la nuit tout comme elle. Le dragonnier les regarda un moment pensif, toutes deux avaient semblées apaisées à l’instant où elles avaient pris leurs fils dans leurs bras. Le calme revenu les dragons avaient fait en sorte de trouver un meilleur endroit pour dormir, loin des cadavres de leurs adversaires. Le jeune homme regarda longuement le ciel sans lune qui avait permis aux créatures de les attaquer, quelque chose n’allait pas et ce depuis que Trianna l’avait embrassé. Saphira semblait différente et mieux valait ne pas parler d’Arya, il ne l’avait jamais vu ainsi, elle semblait être à la fois la jeune femme de ses rêves, celle qui enfin le laissait l’aimer. Mais elle semblait aussi être faible et lâche, caractéristique qui ne correspondait pas vraiment à l’elfe qu’il connaissait et qu’il aimait. Et puis tout était à la fois si simple et si difficile, décidément quelque chose n’allait pas, mais quoi ? Il l’ignorait totalement mais le doute s’insinuait dans son esprit peu à peu. Il rejoignit sa dragonne et Arya toutes deux comprirent qu’il était perplexe et tentèrent de lui changer les idées. Ce qui énerva Eragon au plus haut point, après leur avoir demandé de cesser, il retourna à ses pensées jusqu’à ce que la voix de l’elfe le tire de sa léthargie.

 

-         Eragon qu’est ce qui ne va pas ? Parle-moi, je t’en prie.

 

Le jeune homme sortit de sa réflexion et observa longuement Arya, elle lui faisait de nouveau penser à la jeune femme dont il était désespérément tombé amoureux. Il sourit ne pouvant s’en empêcher, il constata qu’il se souvenait de quelques fois où elle avait été elle-même mais « l’autre Arya » était présente plus souvent dans son esprit. Il prit une profonde inspiration et se lança.

 

-         Rien seulement tu… tout est si diffèrent, si simple et pourtant si compliqué. Comme… Un peu comme si nous étions dans un autre monde, un monde qui serait dans un certain sens parfait. Je sais que c’est ridicule mais c’est l’impression que j’ai depuis quelque temps… Ne me demande pas comment mais je sens qu’il y a quelque chose qui cloche.

 

-         Je suis différente ? Tu plaisante, c’est toi qui as changé Eragon.

 

-         Je n’ai pas dit « tu », j’ai dit tout.

 

La jeune femme l’observa longuement cherchant à deviner le fond de la pensée du dragonnier, heureusement pour lui, elle finit par renoncer. Et par changer d’angle d’attaque, elle ressemblait plus que jamais à la femme qu’il aimait.

 

-         Soit, je trouve aussi que bien des choses son différentes, je dirais même étonnement facile et… illogique. D’autre tout aussi illogique nous emplissent… Eh bien, de joie, comme les résurrections de nos amis.

 

Saphira projeta son esprit aux deux jeunes gens et après un moment de réflexion déclara :

 

« - Je ne vois vraiment pas ce qui vous dérange, tout est normal, ne serai-ce pas le bonheur qui vous fait peur ? »

 

-         Je ne pense pas que le bonheur fasse peur a quiconque ici. Bien au contraire, c’est juste qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Le puzzle ne se forme pas correctement une pièce ne s’emboîte pas bien.

 

« - Qui sait ce que c’est ? Dormons, la nuit porte souvent conseil qui sait ? Demain, la solution nous apparaîtra peut-être clairement. »

 

Le dragonnier observa longuement Arya, l’elfe qui avait pris son cœur venait de disparaître à nouveau pour laisser la place à cette autre, si différente, et qui pourtant partageait les désirs et les sentiments du jeune homme. Il songea à ce qu’elle avait dit quelque temps auparavant, il avait changé. Comment pouvait-il savoir si c’était vrai ? Comment être sûr que la jeune femme qui partageait ses nuits et la dragonne qui partageait ses pensées les plus intimes étaient les véritables amies du dragonnier ? Sans un mot, il enlaça la jeune femme et, l’embrassa longuement. Elle était là, sans être là. Il se demanda un moment s’il n’embrassait pas la jeune femme qu’il voyait dans ses rêves éveillés sans vraiment le vouloir. Celle qu’il imaginait et qui partageait ses sentiments, la Arya qui n’était pas elle. Tant de questions restées sans réponse et auxquelles personne n’était apte à répondre. Il se détendit, sentant l’elfe dans ses bras se détendre aussi. A quoi bon y penser, il pouvait très bien laisser la nuit s’écouler normalement. Arya dans ses bras, Eragon ne savait plus quoi faire, devait-il continuer à réfléchir quitte à perdre le bonheur qu’il avait trouvé dans ce monde ci ? S’il y avait bien un autre monde. Ou bien devait-il en profiter autant que possible ? Quitte à laisser les Vardens, les elfes et même toutes les personnes qui comptaient sur lui pour vaincre le Roi félon ? Non, il ne pouvait en aucun cas les laisser seul alors qu’ils avaient tant besoin de lui. Les lèvres d’Arya se firent plus pressantes. Le jeune homme finit par s’endormir, la tête remplit par les questions sans réponses qui ne cessaient d’y tourner. Ses questions lui firent faire d’étranges rêves :

 

[i]Le dragonnier était dans une vaste pièce, les plantes y poussaient sans difficultés apparente. La lumière pénétrait dans la pièce par une lucarne au plafond, elle suffisait cependant à illuminer la pièce malgré le temps couvert. Au centre se dressait une table totalement ronde, la lumière éclairait la table de façon à ce que les personnes assises tout autour restent dans la pénombre. Toutes les chaises étaient occupées, sauf une sur laquelle le jeune homme prit place. Il remarqua alors que sur la table une carte magique était déroulée, l’Alagaësia y était représentée sur une partie et, se reflétait étrangement sur l’autre. Alors que le demi-elfe se demandait à quoi ça rimait. Il remarqua que d’étranges points étaient dessinés sur la carte et qu’en se concentrant sur l’un d’entre eux, il pouvait se rapprocher jusqu’à voir la personne qu’il représentait et ce qui l’entourait dans les moindres détails. Troublé par ce détail, il ne remarqua pas que les personnes présentes sur l’une des deux parties ne l’étaient pas forcément sur l’autre. Quand il eut terminé de contempler cette étrange carte -qui était de toute évidence magique- il posa son regard autour de lui et déglutit avec difficultés. Tout autour de lui, une dizaine d’hommes et de femmes étaient installés. Le jeune homme reconnut Oromis, Brom et celui qui se présentait comme étant Vrael. Tous arboraient une expression sur laquelle on pouvait lire aisément leur mécontentement et leur désaccord avec la façon dont se comportait le jeune dragonnier.

 

-         Veuillez pardonner mon comportement, je suis un peu… comment dire ? Perdu.

 

Vrael qui était assis en face de lui acquiesça sans un mot puis, se pencha et désigna une partie de la carte, au niveau de la vallée de Palancar. Plus exactement, il désigna les contreforts de la Crête. Une des femmes présente se pencha alors sur la table, laissant la lumière illuminer ses traits. Même s’il l’avait voulu le dragonnier n’aurait pu douter de l’appartenance de cette femme au peuple des elfes, ses traits la trahissaient. Ses yeux étaient d’un étrange violet, rappelant au jeune homme Elva sans qu’il ne le souhaite. Ses cheveux avaient la couleur de la lune, ils descendaient en cascade le long du dos de cette jeune femme qui lui était à la fois familière et totalement inconnue. D’ailleurs en y réfléchissant, le dragonnier remarqua que toutes les personnes même celles qu’il ne pouvait voir lui donnaient l’impression d’être de vieux amis perdu de vue. Alors qu’il s’interrogeait sur la raison de cette impression, la femme avança sa main droite au-dessus de la table, paume vers le bas puis d’un geste vif - prouvant qu’elle n’était pas humaine et  trahissant ainsi ses oreilles rondes- la retournât. Au centre de sa main, se dessinait la Gedweÿ ignasia, la marque des dragonniers, celle-ci se mit à briller intensément lorsque la dragonnière passa sa main au-dessus du désert du Hadarac dans la deuxième partie de la carte.

 

-         Je suis Elisabeth, mon dragon se nomme Emerald. Je te pardonne dragonnier, tu ne peux pas tout savoir. Mais écoute ce que nous avons à te dire, regarde ce que nous te montrons. Et surtout garde tout ceci dans ton esprit. Voici ma mise en garde, ne te précipite pas pour trouver le rocher de Kuithan, quand l’heure de le trouver aura sonnée, celui-ci se montrera. Et maintenant observe les zones que Vrael et moi-même te désignons.

 

Le dragonnier se remit rapidement de sa surprise, ainsi il y avait déjà eu un Emerald, un dragon de la couleur de l’émeraude. Etrangement le jeune homme grava chaque mot qu’avait prononcé la dragonnière dans son esprit et s’exécuta. Il se concentra sur le désert du Hadarac, sur la partie que désignait Vrael et ne découvrit rien, à part sable et des dunes à perte de vue. Troublé par ce « détail », il se concentra sur la partie que lui désignait la femme. Et, sa grande surprise, il découvrit le petit groupe dont il faisait partit. Il releva la tête, étonné et désorienté et croisa le regard d’Elisabeth qui l’encouragea sans un mot à poursuivre son examen. Il observa donc la zone que lui désignait le chef de la caste des dragonniers sur la même partie de la carte et ne découvrit rien. En dehors de trace trahissant la présence récente d’un groupe de dragon. Sur la partie que lui désignait la dragonnière au dragon émeraude, il découvrit deux personnes étendues chacune à un bout d’une clairière, la clairière que venait d’observer le jeune homme. Etonné, il se concentra alternativement sur les deux personnes que la végétation commençait à recouvrir. Sans un mot, les yeux écarquillés, le souffle court, il se redressa.

 

-         C’est impossible, comment peut-on être à deux endroits à la fois ?

 

Vrael eu un léger sourire, un rictus d’indulgence.

 

-         Dis-moi dragonnier, que penses-tu de ce que nous venons de te montrer en dehors du fait que c’est impossible ?

 

Eragon eut du mal à en croire ses oreilles, le chef de la caste des dragonniers insinuait qu’une telle chose était possible.

 

-         Eh bien, je ne sais pas, on dirait… Deux mondes parallèles. (D’un signe de la tête le dragonnier lui demanda de poursuivre) Je vois mal comment une personne pourrait traverser la « barrière » qui doit se dresser entre ces mondes. Mais d’après ce que j’ai vu seul…

 

Il s’arrêta prenant conscience de ce qu’il allait dire, « seul son esprit sembla avoir traversé cette barrière. » Le sourire de Vrael s’élargit et Eragon comprit qu’il avait vu juste. Quelqu’un lui avait fait traverser cette barrière mais depuis quand ? Et pourquoi Arya était-elle, elle aussi prisonnière de ce monde parallèle ? Une autre question frappa alors l’esprit du dragonnier et lui échappa avant même qu’il ait pu songer à la retenir.

 

-         Où est Saphira, où est ma dragonne ?

 

La peur perçait dans sa voix, cette fois, ce fut Brom qui se pencha et qui désigna un point bleu qui évoluait à une vitesse impressionnante à proximité de la forêt des elfes en direction de Gil’ead ce qui était loin de réjouir le jeune homme. Oromis prit la parole d’une voix calme.

 

-         Elle te cherche partout, mais dis-moi Eragon lequel de ces deux mondes est le vrai ?

 

Le jeune homme faillit répondre qu’il n’en avait pas la moindre idée mais se ravisa, il observa longuement les deux cartes, si semblables et pourtant si différentes. Il se remémora ses conversations avec Arya et Saphira qui lui paraissaient si différent depuis quelques temps, il connaissait la réponse, il la connaissait depuis le début mais, avait tout fait pour ne pas le voir, car cela aurait signifié la fin de sa paix, de sa tranquillité mais aussi et surtout, la fin de ce qu’il vivait en ce moment avec une certaine elfe…Et pourtant Saphira et Arya lui manquait terriblement, ses véritables amies lui manquaient. Sans un mot, il désigna la carte sur laquelle sa dragonne filait partout à la vitesse de la lumière pour le retrouver et où la végétation était en train de le recouvrir tout comme elle recouvrait Arya. Il murmura un remerciement inaudible alors que tous reprenaient la place qu’ils occupaient avant son arrivée. Dans l’ombre ils redevinrent invisible, tout autour de lui l’obscurité se faisait plus présente, plus oppressante. Le silence s’installa uniquement troublée par la respiration du jeune homme. Le décor se modifia, il était dans une clairière, un ruisseau la traversait, de sublimes fleurs la recouvraient. Les arbres qui entouraient la clairière semblaient vivants. Le jeune homme n’avait jamais rien vu de semblable, il songea à la forêt des elfes et se demanda si un tel lieu y existait. Une elfe arriva, jeune, belle, pleine de vie, elle chantait mais le dragonnier ne comprenait pas un mot des paroles de cette chanson. Elle s’arrêta devant lui, ses yeux teintés du même bleu que le ciel les jours sans nuages brillaient de malice. Ses cheveux bruns, coupés court été irisé sur son crâne. Le jeune homme resta sans voix devant l’étrange elfe qui se tenait devant lui. Elle cessa de chanter et lui décocha un léger sourire, un sourire supérieur.

 

-         Bonjour à toi, Eragon le tueur d’ombres.

 

Sa voix était plus mélodieuse que celle de la plupart des elfes et les plantes environnantes s’accordèrent au ton supérieur qui y était adopté. Toutes les plantes semblaient plus belles et grande que l’instant précédent. Déroutés par les réactions de la nature qui l’entourait, le ton supérieur adopté par cette elfe et tout simplement la présence de l’elfe. Il mit un moment à comprendre ce que venait de dire l’elfe et ce que cela impliquait. Il réfléchit aux personnes qu’il avait croisées, cherchant une jeune femme aux cheveux courts sans succès. Sa voix elle-même lui été inconnu et pourtant, elle le connaissait, mais qui était-elle ?

 

-         Je m’appelle Linnëa, et, tu m’as un jour juré de me donner tout ce que je souhaitais pour que je te laisse la vie sauve.

 

La voix été devenu celle que le dragonnier connaissait, ses yeux se teintaient peu à peu de vert, un vert brillant et pur. Le dragonnier frissonna à cette vue, et recula de quelque pas mais les plantes l’immobilisèrent l’empêchant d’aller plus loin. La peur s’insinuait dans son être, le contraignant-elle aussi à s’immobiliser. Se souvenant de l’histoire de l’elfe que lui avait raconté Arya, il tenta de se reprendre sans grand succès et fit face à l’elfe qui lui paraissait si soudainement menaçante. Inspirant profondément pour se calmer, le dragonnier cessa de tenter de reculer, il regarda l’elfe dans les yeux et déclara d’une voix qui à la grande fierté du dragonnier ne trembla pas.

 

-         Bonjour à vous Linnëa, que puis-je donc faire pour m’acquitter de mon serment ?

 

L’elfe sourit, redevenant soudain la jeune femme aux yeux bleus qui avait abordé le jeune homme, les plantes le relâchèrent. Lui permettant de se calmer totalement, il se détendit attendant le verdict de l’elfe.

 

-         Pour t’acquitter de ton serment, tu devras rejoindre les Vardens, perdre une personne qui est chère à ton cœur, trouver ton vrai nom puis le rocher de Kuithan pour enfin pénétrer dans la crypte des âmes. Mais garde toujours à l’esprit qui tu es sinon, tu te perdras toi-même.

 

Le dragonnier frissonna, il devait perdre un être cher. Mais qui ? Roran, Nasuada ou encore Arya ? Perdre un seul d’entre le détruirait sans parler de la douleur que lui causerait la mort de sa dragonne. Comment pourrait-il supporter une telle chose ? Comment trouver son vrai nom si une personne qu’il aime est morte, comment trouver le rocher de Kuithan ? Comment vivre si eux doivent mourir ? La colère se mêla au désespoir qui envahissait peu à peu le jeune homme. L’elfe devenu l’arbre Menoa avait disparu le laissant seul et désespéré. Les larmes vinrent brouiller sa vue, tout autour de lui tout devint flou. Il tomba à terre et pleura, il pleurait pour ceux qui étaient mort, et ceux qui allaient mourir. Il tuerait le Roi mais l’idée d’ôter une vie supplémentaire le torturait.[/i]

 
 
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