Samedi 26 août 1978
Après le départ de Dumbledore, Arthur avait réconforté de son mieux Ophélia. Fabian avait été gravement blessé lors d’une échauffourée avec des mangemorts. Il était à sainte Mangouste et les guérisseurs ignoraient s’il survivrait. Gidéon bien que lui-même ayant eu une épaule démise et la mâchoire brisée étaient resté au chevet de son aîné. Albus avait offert d’y accompagner Molly. Quand Ophélia avait également voulu les y accompagné le vieux sorcier avec tout le tact possible lui avait expliqué que les médicomage n’autorisait que les proches. La jeune femme s’était indignée. N’était-elle pas la fiancée de Fabian. Le directeur de Poudlard, gêné lui avait rappelé que légalement elle n’avait aucun droit puisqu’ils n’avaient pas pratiqués de fiançailles sorcières officielles. Ophélia étant la détentrice du bijou les ayant emmenés dans ces souvenirs. Lily et Scorpius restèrent au Terrier. Lily ne pouvaient s’empêcher de sangloter. Certes elle était triste pour son grand-père, pour sa grand-mère, pour cet oncle qu’elle n’avait pas connu et même pour cette femme dont elle n’avait jamais entendu parler mais les sentiments étaient exacerbés. Scorpius, à ses côté n’en menait pas plus large, lui aussi éprouvait ce surplus d’émotions. En tentant d’analyser tout cela, ils en conclurent qu’ils ressentaient tout simplement la même tourmente que la jeune femme. Et Lily avait l’impression de mourir d’angoisse comme si on allait lui arrachait Scorpius. Pour elle la réalité tournoyait avec cette réminiscence. Scorpius avait perdu son air calme et regardait la jeune Potter avec une émotion lui faisant battre le cœur au rythme d’une samba effréné. Il savait que ce n’était pas lui qui ressentait cela, pourtant il cajola Lily la blottissant encore plus étroitement dans ses bras. Les heures s’égrenèrent puis les enfants se levèrent. Arthur était reparti au ministère et Ophélia tentait tant bien que mal de gérer ses futurs neveux quand enfin épuisés Gidéon et Molly furent de retour. Ophélia ne fut jamais plus heureuse de voir celle que Fab surnommait avec tendresse le dragon. Molly sourit à la jeune femme embrassa ses enfants qu’elle envoya jouer à l’étage pendant qu’Ophélia leur servait du café. Gidéon prit enfin la parole. « Il lui faudra quelques semaines de repos mais il est sauvé. » Et Ophélia s’effondra en larmes sut le banc en bois, évacuant son angoisse et exprimant son soulagement. Lily et Scorpius n’eurent pas le temps de s’appesantir sur cela que la rotation annonçant un nouveau souvenir les entrainèrent.
Jeudi 18 octobre 1979 *
Fabian s’essuya les yeux rageusement et tenta de sourire à Ophélia. Ils étaient attendu cher Lucrétia et Ignatius dans moins d’une heure mais le jeune sorcier était loin de cette préoccupation. Aussi Ophélia qui comptait portant le houspillait fronça les sourcils avec perplexité vient enlacer son homme et le fit asseoir dans le canapé. Il posa sa tête sur ses genoux et la jeune femme passa ses doigts dans la chevelure de son désormais officiel fiancé puisque six mois plus tôt suite à l’accident dont avait été victime les frère Prewett ils s’étaient promis magiquement l’un à l’autre. Ophélia bouillait d’envie d’interroger son compagnon mais elle connaissait assez pour savoir qu’il valait mieux patienter. Et effectivement quand les caresses l’eurent un peu apaisé il annonça d’une voix morne, le corps parcourut de silencieux soubresauts : « Marlène… Marlène est morte. » Ophélia porta sa main à sa bouche laissant tout de même échapper un glapissement d’horreur. Elle savait que les Mc Kinnon s’étaient engagé dans la lutte contre Voldemort. Des larmes de détresse et d’effroi perlèrent entre les longs cils bruns. Scorpius se figea. Son deuil récent cumulé à tout es les émotions déferlant en lui le plongea dans une abîme de désespoir. Lily l’appela mais il ne bougea pas d’un pouce. Elle le secoua, le supplia, le cajola mais rien n’y fit. L’adolescente se mordit la lèvre inférieure, soupira et se résigna. Elle gifla le meilleur ami de son frère. Ce qui eut le mérite de le réveillé de son état végétatif. Il se massa sa joue endolorie et plongea son regard onyx dans les yeux de la Serdaigle qui déjà s’excuser. Scorpius sourit tristement et la rassura. Ophélia pleurait toujours puis Fabian reprit : « Ils l’ont tué d’un avada dans le dos et ils ont massacré ses parents et son jeune frère. » Le couple était à présent étroitement enlacé. Puis Ophélia écarquilla les yeux alors qu’une pensée s’insinuait dans son esprit : « Et Gid’ ? - Je l’ai laissé avec Tante Lucrétia. Il était recroquevillé sur lui-même. J’ai préfèré le laissé là-bas plutôt que chez Molly.» Ophélia avala sa salive avec difficulté. Gidéon et Marlène se fréquentaient depuis plus de dix mois. Il n’y avait rien d’officiel mais pour tous leurs proches, il était entendu que leur relation était sérieuse.
Jeudi 4 janvier 1980
Gidéon, Ophélia et Fabian avaient dîné chez Lucrétia et Ignatius. Ils étaient à présent installés dans le petit salon où les hommes dégusté un digestif. Lors de leurs réunions familiale, il était que fusse évoquer l’ascension du Lord Noir pourtant ce soir là, ce fut Lucrétia elle-même qui amena le sujet dans la conversation. « Les garçons, je sais que même si vous ne nous en parlez plus que vous faîtes toujours parti de la résistance et je ne tenterais pas de vous en dissuader. Je connais assez mon époux pour savoir qu’il a dû essayer des douzaines de fois. » Lucrétia se tut, hésitante. Ignatius lui attrapa la main qu’il pressa gentiment tandis que la mâchoire de Gidéon s’était contractée et que Fabian croisa les bras. « C’est juste que…, reprit Lucrétia d’une voix et avec un mal aise profond et évident que l’on n’avait jamais vu chez elle, faîtes attention à vous. Les Bones, Edgar Bones et sa famille sont tous morts. C’était dans la gazette ce matin. Il y a énormément de disparitions. Il y a trois semaines une certaine Dorcas a été assassinée. Il se raconte que c’est Vol… Volde… Vous savez-qui lui-même qui s’en est chargée. - Meadowes, précisa Gidéon d’une voix blanche. Elle s’appelait Dorcas Meadowes c’était une amie de Sirius. » Lucrétia hocha la tête. Elle n’avait pas besoin qu’on l’en lui dise plus. Son neveu que son frère avait par ailleurs renié, était sûrement lui aussi engagé auprès du groupe de Dumbledore. « Tous les Bones ne sont pas mort. Amélia et l’un de ses frères étaient chez des amis, intervint Fabian. »
Samedi 1 mars 1980
Ophélia et Arthur attendait dans la salle d’attente du service natalité de Sainte Mangouste. Fabian et Gidéon étaient restés avec leurs cinq autres neveux. Ophélia sourit elle souhaitait bien du plaisir aux deus jeunes hommes Si Bill et Charlie, à presque dix et huit ans étaient d’un naturel posés, ils adoraient s’amuser et taquiner leurs oncles. Avec Percy, âgée de bientôt quatre ans ils ne devraient avoir aucun mal. Il suffisait de lui donné un imagier pour qu’il se blottisse dans un fauteuil et n’en bouge plus si ce n’était pour poser des questions, un peu trop souvent au goût d’Ophélia mais Gidéon avait pour le gamin une patience d’ange pour tout lui expliquer. Cependant les jumeaux Fred et Georges, pas encore deux ans étaient deux catastrophes ambulantes. Ophélia les aimaient bien mais elle espérait de tout son cœur que ses futurs enfants seraient plus calme. A ces côtés, Arthur attendait le sage mage qui installait Molly en salle d’accouchement. « Je crois souffla Lily que Mamy Molly est en train de mettre au monde Oncle Ron. » Scorpius hocha simplement la tête. Il n’était pas sûr de vouloir revoir de près un accouchement. « Tu crois que l’on verra celui de ma mère ? - Je ne sais pas, chuchota le blond qui comprenait l’envie de son amie mais qui ne partageait pas son enthousiasme. - Tu es tout pâle tu veux qu’on sorte prendre l’air. Tu sais que l’on peut s’éloigner un peu. - Oui je m’en souviens. » Aussi les deux adolescents sortir de l’hôpital sans toutefois trop s’éloigner. Ils ignoraient jusqu’où le charme agissait.
Mercredi 30 juillet 1980
Bien que ne faisant pas parti de l’ordre à proprement parlé, Ophélia assistait souvent aux réunions puisqu’elle faisait souvent des recherches pour le professeur Dumbledore. Ce soir l’honorable sorcier avait réuni l’ordre au grand complet à l’exception des Londubat, de Remus Lupin et de Lily Potter. Ophélia supposa que l’absence des deux femmes s’excusaient par la proximité de leur terme de gestation mais elle se demandait où était Lupin. Peut-être était-il en mission ? Quand tout le monde fut installé Albus Dumbledore se leva, le silence se faisant instantanément. « Avant de commencer cette réunion, je voulais vous annoncer qu’Alice et Frank Londubat sont les heureux parents d’un petit Neville en parfaite santé. » James Potter et Sirius Black échangèrent un long regard. Leur amitié n’avait plus besoin de mots pour communiquer.
Si Lily n’accouchait pas cette nuit où demain alors leur fils serait sauf et cette maudite prophétie ne les concerneraient plus.
* D’après le site EHP Marlène serait morte entre la sortie de Poudlard des Potter et le 31 octobre 1981 alors que sur Wiki elle serait morte en juillet 1981. Si quelqu’un sait quand la photo du premier ordre du phénix aurait été prise ??, Car malgré toute les recherches rien n’est certain. Toutes les dates sont donc aléatoires |