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Le grenier
Par ALTHAIS
Harry Potter  -  Action/Aventure  -  fr
49 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     5 Reviews    
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5- La fuite

*** 5- La fuite ***

 


Samedi 9 août 1970

Ted faisait les cent pas dans sa chambre. Il savait que dans les heures qui allaient suivre se jouerait l’avenir de la jeune femme qu’il aimait, leur avenir. Le jeune Serdaigle n’avait jamais été aussi anxieux, pas même à la veille de ses buses. Le jeune homme ne s’était jamais senti aussi inutile que ce jour là. 
Il était à peine quatorze heures et il savait grâce aux miroirs de Sirius que Dromeda comptait s’enfuir d’ici environ onze heures. Si tout se passait comme la jeune femme l’avait planifié ils se retrouveraient dans le Londres moldu où ses parents n’auraient pas l’idée de la chercher. Les jeunes gens savaient qu’une fois de retour à Poudlard, ils seraient à l’abri d’une quelconque vengeance des Black. 

De son côté, Andromeda subissait l’attention constante des membres de sa famille. Le lendemain, la Serpentard fêterait ses dix-sept ans et de par la loi des sorciers, serait majeure. Sa sœur Bellatrix et son mari Rodolphus étaient arrivés dans la matinée et avaient été conviés à rester dormir au manoir jusqu’aux fiançailles virtuelles prévues par Arcturus et Cygnus. 
Druella avaient passé la matinée à revoir chaque détail de la réception prévue pour le lundi avec Walburga pendant qu’Orion et Cygnus discutaient tranquillement d’un article paru dans la gazette des sorciers sous le regard exaspéré d’Andy qui n’avait eu d’autre choix que de s’installer auprès de sa tante. 

Après un déjeuner interminable, Bella invita sa cadette à la suivre dans le parc et Andromeda soulagée d’échapper aux yeux inquisiteurs de ses aînés accepta avec empressement. 

Bellatrix emprunta l’allée en gravier qui menait à un kiosque où les trois sœurs jouaient des heures durant lorsqu’elles étaient enfants, s’imaginant au bal, lors de leurs fiançailles ou le jour de leur mariage. Narcissa se voyait parée de milles diamants et d’une robe digne d’une princesse de noble lignage. Plus modeste, Andromeda rêvait d’un mariage d’amour dans une simple robe en mousseline blanche. Bella, elle se fichait de ce qu’elle porterait, elle voulait simplement être l’égale du sang-pur qu’elle épouserait. Elle avait lu trop de roman d’aventure d’après ses cadettes car elle se figurait se battre auprès de son époux lors de duels magique. 

Les deux jeunes femmes marchèrent un long moment en silence attendant que l’autre prit l’initiative d’engager la conversation. Andromeda avait peur de ce que son aînée aurait à lui dire tandis que celle-ci hésitait sur l’attitude à adopter, prise entre son affection pour Andy et ses convictions. 

Arrivées au kiosque, Bellatrix se tourna vers sa sœur et lui dit :

« Tu te souviens Andy des rêves que nous faisions ici ? Je … Je te déteste Andromeda. Je déteste ce à quoi tu aspires. Je voudrais te voir morte pour ne pas avoir à te considérer comme mon ennemie. Je voudrais que nous redevenions enfants lorsque nous étions simplement trois sœurs. Je te jure que le plus beau jour de ma vie sera de piétiner tes rêves et de te voir souffrir comme tu me fais souffrir aujourd’hui. Va. Va vers ton destin, je te souhaite de réussir mais pour moi tu n’existes déjà plus. »

Andromeda sentit un flot de larmes perler sur ses joues. Elle acquiesça, serra brièvement sa sœur qui ne lui rendit pas son étreinte et repartit sur ses pas. 
Bellatrix contempla sa cadette jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Seuls ses yeux un peu plus brillants qu’à l’ordinaire trahissait son émoi. 
Sortant alors d’un bosquet d’arbre, Narcissa vint à sa rencontre. Elle posa sa main sur l’épaule de la brunette. 

« Il y a longtemps que tu nous espionnes, Cissy ? 
- Assez pour vous mettre toutes les deux en fâcheuses postures. Ne t’inquiète pas Bella. Je ne dirai rien mais tu aurais pu me mettre dans la confidence. 
- Je ne suis même pas sûre qu’elle prévoie de partir. 
- Hum, sourit Narcissa, je pense au contraire que tu sais qu’elle va le faire. Sinon, tu ne lui aurais pas fait ton numéro de déclaration de guerre. Maintenant excuse moi, je souhaiterais être seule. » 

La benjamine coupa à travers la pelouse pour rejoindre le manoir familial et alla retrouver Andy qui s’était réfugiée sous la véranda ; En apercevant sa jeune sœur, Dromeda sourit. 

« Dis Andy, je voulais te demander un service ? 
- Demande. Je verrai si je peux t’aider, répliqua t’elle en haussant un sourcil. 
- Voudrais-tu me servir de modèle pour un dessin ? 
- Oh ! Je ne sais pas si tu auras le temps, déclara la brune alors que Narcissa lui adressait son plus beau sourire. 
- Ne t’inquiète pas je ne ferai qu’un croquis que je retravaillerais plus tard. Tiens tu n’as qu’à t’installer sur cette bergère. »

Andromeda prit place dans le fauteuil indiqué par la blonde et tint la pose que celle-ci lui indiqua. Cissy sortit son matériel et se mit à dessiner en chantonnant. Andy sentit les larmes monter à ses yeux en réalisant que ce serait sûrement leur dernier moment de complicité. Alors la jeune fille mêla sa voix à celle de Narcissa comme elles le faisaient autrefois avec leur mère et Bellatrix. 

Ce fut ainsi que Druella les trouva alors que Cissy allait achever son esquisse. Elle admira quelques minutes ce charmant tableau puis se raclant la gorge elle s’écria : 

« Vous voilà mes filles. Nos invités vous attendent pour prendre congé puis votre père souhaiterait Andy que tu ailles le voir dans son bureau. » 

******

Andromeda patientait à côté du secrétaire où se tenait son père qui rédigeait une lettre. Dés qu’il eut posé sa plume, Cygnus leva les yeux vers sa fille. Il l’admira en se demandant comment elle pouvait ressembler autant physiquement à Bellatrix et avoir un caractère si diamétralement opposé. Cygnus soupira silencieusement. Il n’était pas fier de tromper son enfant comme il s’apprêtait à le faire et pria en son fort intérieur pour que l’adolescente croie à la fable qu’il allait lui proférer. 

« Andromeda, je voulais te voir pour que nous parlions de ton…, Cygnus s’interrompit, se racla la gorge et reprit : de tes fiançailles. »

La jeune fille se contenta d’opiner du chef et attendit la suite. 

« Il est prévu que la réception ait lieu chez ton oncle Orion et ta tante Walburga comme tu le sais déjà. Après dîner tu prépareras tes malles en y mettant ce que tu souhaiterais emporter pour l’année à venir car après tes fiançailles ta sœur Narcissa et toi partaient en vacances avec Lucretia Prewett jusqu’à la rentrée. Il nous sera toujours possible de te… vous envoyer ce que vous aurez oublié. »

Andromeda se força à sourire sachant que ce fallacieux prétexte lui servait à couvrir son départ en voyage de noce avec le jeune Nott. 

« Si tu le souhaites, ta mère t’aidera à préparer tes bagages. Maintenant, conclut Cygnus en se levant et en poussant sa fille vers la sortie, allons dîner. »

******

Andy, le cœur battant à tout rompre, s’assura l’oreille collée contre sa porte de chambre, que plus aucun bruit ne filtrait de chez ses parents. 
Munie d’un simple sac en toile qu’elle portait en bandoulière et de sa cape en velours, la jeune femme s’avança avec précaution vers le petit salon où sa mère s’installait parfois, quand lui prenait l’envie de broder. C’était la seule pièce avec le bureau et la chambre parentale à disposer de balcons. 

La brunette ouvrit la porte-fenêtre et se dirigea sur la mezzanine qu’elle enjamba s’appuyant d’une main sur la rambarde et de l’autre sur le mur de granit. Dromeda prit une profonde inspiration puis lâchant la balustrade et avançant son autre main le long de ma paroi rocheuse, s’étira de sorte à attraper le rebord du balcon adjacent. 

L’adolescente se retrouva le corps pendu dans le vide et elle dût faire appel à toute sa volonté physique pour remonter sur la terrasse à la seule force de ses avant-bras. 

A califourchon sur le garde-corps, elle vacilla et tomba sur le sol encore gorgé de la chaleur d’une journée d’été. Reprenant son souffle et espérant que sa chute n’ait pas alerté sa famille, Andromeda essaya de maîtriser les tremblements qui la parcouraient. 

Si la porte-fenêtre du salon restait toujours ouverte par pure négligence de Druella, il n’en était pas de même pour celle du bureau que Cygnus laissait tout le temps fermée. Ce fut ce qui avait motivé la jeune fille à laisser tomber son mouchoir un peu plus tôt dans la journée.

*** Flashback***

«Maintenant, conclut Cygnus en se levant et en poussant sa fille vers la sortie, allons dîner. »

Dromeda suivit son père dans le corridor et venait de descendre la quatrième marche de l’escalier en marbre, quand elle s’exclama :

« Père, j’ai laissé mon mouchoir dans votre bureau, me permettez-vous d’aller le chercher .
- Fais vite, soupira celui-ci en pointant sa baguette sur la porte de son bureau, ta mère déteste que nous arrivions en retard pour le repas. »

L’adolescente se précipita en arrière, s’engouffra dans le cabinet de son père, y ramassa son mouchoir de batiste blanc et déverrouilla la porte. Avant de se précipiter sur le palier où Cygnus l’attendait. 

***Fin du flashback***

Andromeda embrassa la pièce du regard. Elle se souvint de ces lointaines soirées d’hiver où ses sœurs et elle-même étaient installées devant l’âtre de la cheminée pendant que leurs parents étaient confortablement assis dans les sofas. Chassant ses souvenirs, la jeune femme se rendit directement jusqu’au secrétaire où elle savait que Cygnus rangeait sa baguette. Elle essaya de ne pas déranger les affaires de son père bien qu’elle sache que l’absence de sa baguette ne passerait pas inaperçue. La trouvant enfin, Andy en sautilla presque de joie. 

Une fois arrivée dans le vestibule, la brune regarda une dernière fois la demeure où elle avait grandi. Elle s’apprêtait à partir quand sa mère ayant entendu le grincement du plancher sortit de la cuisine où, n’arrivant pas à dormir, elle buvait un thé. Druella ouvrit la bouche, s’apprêtant à retenir sa fille qui avait déjà la main posée sur la poignée de la porte d’entrée. Puis, un triste sourire apparut sur son doux visage et une larme y roula. Elle ne pouvait se résigner à faire le malheur d’une de ses filles. Mue par un pressentiment, Andromeda se retourna.

« Mère ! murmura-t-elle d’une voix chevrotante. 
- Meda, ma petite fille. Va, dépêche toi avant que Bella ou ton père n’arrive. »

Alors la Serpentard fit une chose qu’elle n’avait plus faite depuis des années et se précipita dans les bras de sa mère, la serrant près de son cœur puis l’embrassant furtivement elle se hâta hors du manoir.

A deux kilomètres de là, Ted Tonks attendait sa dulcinée avec impatience, priant Merlin et Morgane pour que rien ne vienne entraver sa fuite.

 
 
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