Lily aurait donné tout son argent de poche pour retourner dans son présent mais déjà un nouveau souvenir se dessinait devant ses iris noisette.
Lundi 28 septembre 1981
Scorpius et Lily se retrouvèrent dans une grande sale sombre et austère, devant une assemblée de mangemorts. Certains portaient leurs masques et d’autres, principalement ceux appartenant aux plus fidèles serviteurs, avait abandonnaient leur anonymat. Un homme aux cheveux sombres d’entretenait avec le Lord dans une position semi-soumise. Ce fut Scorpius qui réalisa en premier que le mangemort en question, n’était autre que le fameux Severus Rogue.
Celui dont on n’osait déjà plus prononcé le nom exultait. A ses côtés, Bellatrix paraissait extatique, accentuant encore cette lueur machiavélique dans ses yeux.
« Je vous assure maître que Dumbledore me croit acquis à sa cause. Il hésite encore un peu à me faire totalement entrer dans son maudit ordre mais attends de moi que je vous espionne pour lui. C’est d’ailleurs pour cela qu’il m’accordé le poste de professeur de potion. Mais je parviendrais à le tromper. Il finira par me faire totalement confiance.
- C’est bien Severus, approuva Voldemort. Mais as-tu obtenu des informations sur les Potter ou sur les Londubat?
- Je sais juste que Dumbledore et ses sbires les protègent et qu’ils ne restent jamais longtemps aux mêmes endroits ou quand ils font des apparitions publics jamais seuls. »
Le mage noir plissa les yeux, fouillant l’esprit de son espion. Il parut satisfait. Il prit un instant de réflexion avant de bramer :
« Sortez sauf vous et toi là-bas en désignant un des partisan masqué.. »
Le cercle intérieur du Seigneur des ténèbres et le mangemort désignait attendirent que leur maître reprit la parole.
« Concentrer vos recherches sur les Potter. Je suis quasiment certain que ce sont eux qui nous faut trouver en premier. Partez à présent.
- Je vous donnerais satisfaction mon maître, s’écria Bellatrix avant de sortir. »
Severus blême resta sur place la tête basse. Il savait qu’il allait jouer avec le feu mais il devait à tout prix essayait. Voldemort surpris s’enquit un peu durement :
« Hé bien Severus aurait-tu autre chose à me dire.
- En fait maître, je… j’aurais une requête à vous faire, se reprit-il en relevant la tête. Je sais que c’est le fils Potter qui vous intéresse mais je ferais tout ce que vous voudrez si vous vouliez bien épargnez Lily.
- Lily ! s’amusa le Lord avec un sourire sadique. Oui c’est vrai Lucius m’avait laissé entendre que tu avais eu le béguin pour cette sang de bourbe. James Potter m’a trop de fois défié. Il mourra de ma main tout comme son fils. Mais si tu n’avais pas entendu cette prophétie… Hé bien soit, j’éviterais de toucher à ta sang de bourbe. Sors maintenant, ma baguette me démange. »
Bellatrix restait à l’entrée de la salle regarda Rogue avec un rictus méprisant et s’en fut sans un mot de plus.
Lily seconde du nom tremblait de tous ses membres. Scorpius la tenait fermement contre lui, lui murmurant des paroles qu’il espérait réconfortante, tout en lui caressant le dos.
De nouveau le souvenir changea.
Lundi 2 novembre 1981
Une ambiance malsaine régnait dans l’air. Ils étaient dans un vaste salon aux couleurs chaleureuses. Un homme se dressait devant son épouse et son fils qui debout, appuyé sur les rebords de son parc pleurait de terreur.
Trois mangemorts ne cachant même pas leur identité avaient envahi la demeure des Londubat. Bellatrix fut la première à lancer un sort impardonnable.
« Vous refusez toujours de nous dire où est notre maître. »
Elle visa Franck et cria :
« Endoloris. »
L’auror s’écroula au sort convulsant de douleur. Alice pâlit davantage et se dégagea sur la droite. Essayant ainsi que Neville ne se prenne pas de sort perdu. Bartemius Croupton junior lança le même sort sur la femme. Bellatrix leva le sort imité par son confrère.
« Alors vos langue vont-elles ce délier ? Alors Londubat ? Non ? alors regarde ta femme souffrir. »
Franck essaya de se jeter u devant de Bellatrix pour protéger sa femme mais Rastaban le pétrifia et ricana moqueur :
« Ainsi tu ne perdras pas une miette du spectacle. Puis se tournant vers Alice, tu ne veux toujours rien dire. »
Alice regarda Franck, les yeux pleins de larmes contenues difficilement et observez Neville, mimant un je vous aie avant de répliquer :
« Nous ne savons rien et même si c’était le cas nous préfèrerions mourir. »
Furieux, Bellatrix et Barty lancèrent sur la pauvre sorcière le sortilège doloris. Alice hurla à s’en déchirer les cordes vocales tandis que Frank ne pouvait qu’assister impuissant à cette douloureuse vision. Mentalement il crier Alice, mon amour. Il se fichait des larmes qui dévalait sur ses joues.
« Oh mais Londubat commence à se défaire de son immobilité s’exclama Rodolphus et Rastaban jeta à son tour le sortilège impardonnable.
Lily et Scorpius saisi d’effroi s’étaient blottis étroitement l’un contre l’autre. Sous l’impact du ressenti des Doloris Scorpius avait créé involontairement un puissant bouclier. Ils ne ressentaient plus les sentiments et émotions des gens ni la surcharge de magie mais le spectacle était insoutenable.
Dorénavant, ils ne pourraient plus jamais regardait le professeur Londubat de la même manière.
« Je veux partir hurla Lily de toutes ses forces. »
L’améthyste scintilla et les deux adolescents s’écroulèrent sur le parquet des combles du square Grimmaurd.
Jeudi 1 août 2023
Harry soupira d’aise en rentrant dans le salon familiale du square Grimmaurd. La journée avait été chargée, une des plus chargée depuis qu’il était devenu chef du bureau des Aurors. Officiellement il aurait dû être en congé la veille au soir mais une affaire de dernière minute l’avait retenu au bureau. Il avait à peine eut le temps d’envoyer un hibou à Ginny pour annuler la fête d’anniversaire qu’invariablement, elle avait dû lui préparer. Il consulta la montre ayant autrefois appartenu à Fabian Prewett et que Molly lui avait offert plus d’un quart de siècle plus tôt. Il était à peine seize heures.
Il aurait pu être rentré plus tôt mais il avait voulu terminer de parafer les derniers rapports de missions puis il avait reçu la visite inattendue de Drago Malefoy.
En songeant à son ancien rival, Harry songea à Scorpius et d’un seul coup, il trouva les lieux bien trop silencieux. Albus lui avait pourtant assuré que Lily et le jeune Malefoy resterait ici alors que lui-même avait prévu de remplir les formalités pour l’école de légimagie, car contrairement à sa cousine Rose qui entrait directement au ministère dans le département de la justice magique que dirigeait sa propre mère, Al avait décidé de suivre le cursus universitaire le préparant soit à devenir avocat soit à siéger au Magenmagot.
Après la guerre Hermione avait d’abord combattu pour l’égalité de toutes les créatures magiques, puis avait fait carrière dans la justice magique, voulant que des cas comme Sirius Black ne soit plus jamais possible. La loi qu’elle avait fait voter portait d’ailleurs le nom de celui-ci. Elle assurait à tout accusé le droit à un procès et celui d’être défendu par un légimage.
L’éducation avait, elle aussi été revue. Des crèches, des écoles primaires et des universités avaient été crée. L’enseignement de Poudlard avait aussi sensiblement subit des modifications. Entres autres l’étude des moldus avait été rendu obligatoire pour toutes les premières années et facultative à partir de la seconde et un cours sur les traditions sorcières avait vu le jour, pour permettre au né-moldu de mieux appréhender ce nouveau monde.
Harry se releva péniblement. Et se mit à la recherche des adolescents. Il fouilla le rez-de chaussée puis le premier et le second étage. Il finit par les trouver dans l’ancienne chambre de Regulus. Les deux enfants avaient la mine défaite et se tenaient étroitement enlacés dans un large fauteuil capitonné. Des sanglots incoercibles ravageaient le doux visage de Lily tandis que Scorpius avait les yeux rouges et brillants et qu’il passait tendrement sa main dans la longue chevelure auburn de sa fille.
Si seul, Scorpius avait été dans cet état pitoyable. Il aurait pu croire que c’était la mort de Narcissa ayant la responsabilité de ce fait mais Lily bien que peinée n’avait aucune raison d’être autant touché.
En bon Auror, Harry nota les mains de sa petite fille accrochées au fin chandail de Scorpius et l’attitude protectrice et amoureuse du jeune homme. Harry eut un petit rictus de désillusion. Lily n’était décidément plus sa petite princesse mais une jeune femme découvrant ses premiers émois. Et si l’air aboré par les enfants ne criait pas autant de détresse il serait ressorti sur la pointe des pieds.
Il se racla la gorge pour leur signaler sa présence. Et d’une voix douce mais ferme s’enquit :
« Puis-je savoir ce qu’il vous est arrivé ?
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