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au 31 Mai 21 :
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Celui qui a survécu à la solitude
Par marine_p20
Harry Potter  -  Romance/Fantaisie  -  fr
72 chapitres - Complète - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 20     Les chapitres     4 Reviews     Illustration    
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Retour à la normalité du quotidien poudlardien

Chapitre 20

Retour à la normalité du quotidien poudlardien

Du coup, puisqu'il ne pouvait pas parler du soir du match à Crabbe et Goyle, Drago passa le trajet en Poudlard Express à leur raconter un peu tous les autres sujets qui lui passaient par la tête, se retrouvant ainsi à un moment au milieu d'un couloir à expliquer :
-En fait, mon père avait envisagé de m'envoyer faire mes études à Durmstrang plutôt qu'à Poudlard. Le directeur est un de ses amis. Vous savez ce qu'il pense de Dumbledore - ce type adore les Sang de Bourbe - et Durmstrang ne laisse pas entrer ce genre de racaille. Mais ma mère n'aimait pas l'idée que j'aille faire mes études dans un endroit éloigné. Mon père pense que Durmstrang a une position beaucoup plus sensée en ce qui concerne la magie noire. Là-bas, les élèves l'étudient. Ils n'ont pas ces cours idiots de défense contre les forces du Mal qu'on est obligés de subir à Poudlard...
Après quoi il dut bien entendu leur expliquer ce qu'était Durmstrang. En effet, son père lui avait fourni tous les sujets de conversation nécessaires pour le trajet, lorsque la veille du départ il lui avait parlé d'un événement majeur qui aurait lieu très bientôt à Poudlard... Drago s'était empressé de tout raconter à ses acolytes, et devait maintenant leur présenter les autres écoles concernées par l'événement. Lorsqu'il eut enfin tari ce fabuleux sujet de conversation, Drago se mit en quête du trio qu'il préférait embêter. Il arriva à leur compartiment pile à temps pour entendre Weasley se vanter de leurs places au match :
-On était dans la loge officielle...
-Pour la première et la dernière fois de ta vie, Weasley.
Drago fut ravi que son entrée en scène au moment opportun pour cette réplique ait l'air de rendre Potter soudainement absolument furieux.
-Il ne me semble pas qu'on t'ait invité, Malefoy, dit-il d'une voix glaciale.
-Weasley... qu'est-ce que c'est que ça ? demanda
Drago en montrant une cage à hibou couverte d'un tissu à hideux au bout duquel pendait une manchette de dentelle moisie qui se balançait au rythme du train.
Weasley se précipita pour cacher le vêtement, mais Drago fut plus rapide : il attrapa la manche et la tira d'un coup sec.
-Non mais, regardez-moi ça ! s'exclama
Drago d'un ton extasié, en déployant la robe de soirée pour la montrer à Crabbe et Goyle. Weasley, tu n'avais quand même pas l'intention de mettre ça ? C'était sûrement à la pointe de la mode en 1890, mais enfin...
-Va te faire cuire une bouse de dragon, répliqua
Weasley dont le teint avait pris la même couleur que la robe.
Il l'arracha des mains de
Drago qui éclata d'un grand rire, ponctué par les gloussements stupides de Crabbe et de Goyle.
-Au fait... Tu as l'intention de t'inscrire, Weasley ? Tu vas essayer d'apporter un peu de gloire à ta famille ? Il y a aussi de l'argent enjeu... Imagine que tu gagnes, tu pourrais enfin t'offrir des vêtements convenables...
-De quoi tu parles ? répondit sèchement
Ronald.
-Est-ce que tu as l'intention de t'inscrire ? répéta
Drago. J'imagine que toi, tu ne vas pas t'en priver, Potter ? Tu ne rates jamais une occasion de faire le malin...
-Soit tu nous expliques de quoi tu parles, soit tu t'en vas, Malefoy, dit
Granger avec mauvaise humeur en levant le nez du Livre des sorts et enchantements, niveau 4.
Un sourire réjoui s'étala sur le visage
de Drago. Bien entendu, ces imbéciles n'avaient pas été informés de ce qui allait se passer à Poudlard cette année, contrairement à lui.
-Ne me dites pas que vous n'êtes pas au courant ? s'écria-t-il d'un ton ravi. Weasley, tu as un père et un frère qui travaillent au ministère et tu ne sais même pas ? Mon Dieu, mais mon père m'en a parlé il y a une éternité... (bon, la veille) C'est Cornélius Fudge qui le lui a dit. Évidemment, mon père a toujours affaire aux plus hauts représentants du ministère... Peut-être que ton père à toi n'est pas à un niveau suffisamment élevé pour être au courant de ces choses-là, Weasley... Oui, ça doit être ça, ils n'abordent sûrement pas de sujets importants devant lui...
Avec un nouveau rire sonore,
Drago fit signe à Crabbe et à Goyle de le suivre et tous trois disparurent dans le couloir.
Derrière eux, Weasley referma la porte du compartiment avec tant de force que la vitre se brisa, et rien n'aurait pu faire plus plaisir à Drago pour démarrer cette nouvelle année.

 Cependant ce retour à Poudlard n'avait pas encore fini de le surprendre. En entrant trempés par la pluie dans le château, Drago eut encore l'immense bonheur d'assister à de nouvelles mésaventures Weasley.
Un gros ballon rouge plein d'eau venait de tomber du plafond et d'exploser sur sa tête, le laissant ruisselant et crachotant, il tituba et heurta Potter au moment où tombait une deuxième bombe à eau qui manqua de peu Granger. Autour d'eux, des élèves s'enfuyaient en tous sens, se poussant les uns les autres, lançant des cris stridents car Peeves, l'esprit frappeur, flottait à cinq ou six mètres au-dessus du sol. Il avait l'apparence d'un petit homme coiffé d'un chapeau à clochettes, une cravate orange autour du cou, son gros visage malveillant tendu par la concentration tandis qu'il visait à nouveau.
-PEEVES ! hurla une voix furieuse. Peeves, descends IMMÉDIATEMENT !
Le professeur McGonagall venait de sortir en trombe de la Grande Salle. Elle glissa sur le sol humide et saisit
Granger par le cou pour se rattraper.
-Aïe... Désolée, Miss Granger...
-Il n'y a pas de mal, professeur ! bredouilla
la première de classe en se massant la gorge.
-Peeves, descends TOUT DE SUITE ! aboya le professeur McGonagall. Je vais appeler le directeur ! Je te préviens, Peeves !
Elle redressa son chapeau pointu et lança à l'esprit frappeur un regard noir derrière ses lunettes rectangulaires.
-Je ne fais rien de mal, caqueta Peeves.
Puis l'esprit frappeur lui tira la langue, jeta en l'air la dernière de ses bombes à eau et fila dans l'escalier de marbre en glapissant comme un fou.
Hilare, Drago alla s'installer à la table des Serpentard avec Crabbe et Goyle, se lançant dans le récit détaillé de la scène à laquelle il venait d'assister, pour le plus grand plaisir de Pansy.
Une fois son histoire terminée, Drago s'impatienta du début du repas, il commençait à avoir vraiment faim. Il regarda autour de lui et aperçut le professeur Dumbledore, assis au centre de la table des enseignants, vêtu de sa magnifique robe de sorcier vert foncé brodée d'étoiles et de lunes, ses longs cheveux et sa barbe argentés scintillant à la lumière des chandelles. Dumbledore avait joint ses longs doigts fins sous son menton et contemplait le plafond à travers ses lunettes en demi-lune, comme perdu dans ses pensées. Drago leva également les yeux vers le plafond enchanté qui reproduisait exactement l'aspect du ciel au-dehors. Jamais il ne l'avait vu aussi sombre et orageux. Des nuages noirs et pourpres s'y entremêlaient et, lorsqu'un coup de tonnerre retentit au-dessus du château, un éclair fourchu traversa le plafond magique.
Les portes de la Grande Salle s'ouvrirent et le silence se fit
tandis que le professeur McGonagall entrait, à la tête d'une longue file d'élèves de première année qu'elle amena au bout de la salle, près de la table des professeurs. Les malheureux nouveaux étaient trempés : on aurait dit qu'ils avaient traversé le lac à la nage plutôt qu'en barque. Lorsqu'ils se mirent en rang face aux autres élèves, tous frissonnaient de froid et d'anxiété.
Le professeur McGonagall posa alors sur le sol un tabouret à trois pieds et y plaça un très vieux chapeau de sorcier, sale et rapiécé. Les nouveaux élèves, comme les anciens, l'observèrent attentivement. Pendant un moment, il y eut un grand silence. Puis une déchirure dans l'étoffe élimée du chapeau, tout près du bord, s'ouvrit comme une bouche et le chapeau se mit à chanter :
                       Voici un peu plus de mille ans,
                     Lorsque j'étais jeune et fringant,
                     Vivaient quatre illustres sorciers
                    Dont les noms nous sont familiers :
                Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine,
               Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes,
                Serdaigle le loyal régnait sur les sommets,
                  Serpentard le rusé préférait les marais.
               Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve,
                 Le projet audacieux d'éduquer des élèves,
                           Ainsi naquit Poudlard
                        Sous leurs quatre étendards.
                          Chacun montra très vite
                             Sa vertu favorite
                            Et en fit le blason
                            De sa propre maison.
               Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge
                Montrer par-dessus tout la vertu de courage,
               La passion de Serdaigle envers l'intelligence
               Animait son amour des bienfaits de la science,
               Poufsouffle avait le goût du travail acharné,
                 Tous ceux de sa maison y étaient destinés,
                Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action,
                Recherchait en chacun le feu de l'ambition.
                      Ainsi, tout au long de leur vie,
                       Ils choisirent leurs favoris,
                      Mais qui pourrait les remplacer
                   Quand la mort viendrait les chercher ?
                       Gryffondor eut l'idée parfaite
                         De me déloger de sa tête,
                        Les quatre sorciers aussitôt
                       Me firent le don d'un cerveau
           Pour que je puisse sans erreur
                      Voir tout au fond de votre cœur
                           Et décider avec raison
                         Ce que sera votre maison.

Lorsque le Choixpeau magique eut fini sa chanson, la Grande Salle éclata en applaudissements.
Quand le premier élève - Baddock, Malcolm - envoyé à Serpentard rejoignit leur table, Drago l'applaudit avec enthousiasme, en espérant du coup que le jeune garçon de onze ans n'entendrait pas les sifflets des jumeaux Weasley à la table des Gryffondor. Chaque action médisante des autres maisons envers la sienne renforçait sa ferveur d'être un Serpentard et sa fierté d'appartenir à celle qui lui paraissait de loin être la plus noble des quatre.

A la fin du dîner, Albus Dumbledore se leva. Presque aussitôt, la rumeur des conversations s'évanouit et l'on n'entendit bientôt plus que le gémissement du vent et le martèlement de la pluie.
-Et voilà ! dit Dumbledore avec un grand sourire, maintenant que nous avons été nourris et abreuvés, je dois, une fois de plus, vous demander votre attention afin de vous donner quelques informations. Mr Rusard, le concierge, m'a demandé de vous avertir que la liste des objets interdits dans l'enceinte du château comporte également cette année les Yo-Yos hurleurs, les Frisbees à dents de serpent et les Boomerangs à mouvement perpétuel. La liste complète comprend quatre cent trente-sept articles, si mes souvenirs sont exacts, et peut être consultée dans le bureau de Mr Rusard, pour ceux qui seraient intéressés.
Les coins de la bouche de Dumbledore tressaillirent.
-Je voudrais également vous rappeler, poursuivit-il, que, comme toujours, la forêt est interdite à tous les élèves et le village de Pré-au-Lard à celles et ceux qui n'ont pas encore atteint la troisième année d'études. Je suis également au regret de vous annoncer que la Coupe de Quidditch des Quatre Maisons n'aura pas lieu cette année.
-Quoi ? bredouilla
Drago. Il savait bien entendu ce que Dumbledore allait ensuite annoncer, cependant il avait totalement occulté que cela affecterait le tournoi de Quidditch, or il avait espéré obtenir sa rédemption d'attrapeur cette année là.
-Cela est dû, continua Dumbledore, à un événement particulier qui commencera en octobre et se poursuivra tout au long de l'année scolaire, en exigeant de la part des professeurs beaucoup de temps et d'énergie. Mais je suis persuadé que vous en serez tous enchantés. J'ai en effet le grand plaisir de vous annoncer que cette année, à Poudlard...
Mais, au même instant, un coup de tonnerre assourdissant retentit et les portes de la Grande Salle s'ouvrirent à la volée.
Un homme se tenait sur le seuil, appuyé sur un grand bâton et enveloppé d'une cape de voyage noire. Toutes les tètes se tournèrent vers le nouveau venu, soudain illuminé par un éclair qui zébra le plafond magique. L'homme ôta son capuchon, secoua une longue crinière de cheveux gris sombre, puis s'avança en direction de la table des professeurs.
Un claquement sourd, régulier, résonnait en écho dans la Grande Salle, ponctuant ses pas. Lorsqu'il eut atteint l'extrémité de la table des professeurs, il se dirigea vers Dumbledore d'un pas lourd et claudicant. Un autre éclair illumina le plafond et
Pansy eut un haut-le-corps.
L'éclair avait jeté une lumière crue sur le visage de l'étranger, on aurait dit qu'il avait été taillé dans un vieux morceau de bois usé, par quelqu'un qui n'aurait eu qu'une très vague idée de la physionomie humaine et de l'art de la sculpture. Chaque centimètre carré de sa peau paraissait marqué de cicatrices. Sa bouche avait l'air d'une entaille tracée en diagonale et il lui manquait une bonne partie du nez. Mais c'étaient surtout ses yeux qui le rendaient effrayant.
L'un d'eux était petit, sombre, perçant. L'autre était grand, rond comme une pièce de monnaie et d'un bleu vif, électrique. L'œil bleu remuait sans cesse, sans jamais ciller, roulant dans son orbite, d'un côté et d'autre, de haut en bas, totalement indépendant de l'œil normal. Il pouvait également se retourner complètement pour regarder en arrière. On ne voyait plus alors qu'un globe blanc.
L'étranger arriva devant Dumbledore. Il tendit une main aussi labourée de cicatrices que son visage, Dumbledore la serra,
et lui fit signe de s'asseoir sur une chaise vide, du côté droit de la table.
L'homme s'assit, secoua sa crinière grise pour dégager son visage, tira vers lui une assiette de saucisses, la leva vers ce qui restait de son nez et renifla. Il sortit ensuite de sa poche un petit couteau, en planta la pointe dans une des saucisses et commença à manger. Son œil normal était fixé sur son assiette, mais l'œil bleu ne cessait de s'agiter dans son orbite, embrassant du regard la Grande Salle et les élèves assis autour des tables.
-Je vous présente notre nouveau professeur de Défense contre les forces du Mal, déclara Dumbledore d'une voix claire qui rompit le silence. Le professeur Maugrey.
D'habitude, les nouveaux professeurs étaient salués par des applaudissements. Cette fois, pourtant, ni les élèves ni les professeurs n'applaudirent, à l'exception de Dumbledore et de Hagrid. Mais il y avait quelque chose de lugubre dans ces quelques battements de mains dont l'écho résonna dans le silence général et ils n'insistèrent pas. Tous les autres semblaient tellement pétrifiés par l'étrange apparence du professeur Maugrey qu'ils se contentaient de le regarder fixement.
Le professeur Maugrey paraissait totalement indifférent à cet accueil peu chaleureux. Négligeant le pichet de jus de citrouille posé devant lui, il fouilla à nouveau dans la poche de sa cape, en sortit une flasque et but une longue gorgée de son contenu.
Dumbledore s'éclaircit à nouveau la gorge.
-Comme je m'apprêtais à vous le dire, reprit-il, en souriant à la foule des élèves qui contemplaient toujours Maugrey Fol Œil d'un air stupéfait, nous allons avoir l'honneur d'accueillir au cours des prochains mois un événement que nous n'avons plus connu depuis un siècle. J'ai le très grand plaisir de vous annoncer que le Tournoi des Trois Sorciers se déroulera cette année à Poudlard.
Drago ne put s'empêcher de penser avec fierté que lui, il le savait déjà.
-Vous PLAISANTEZ ! s'exclama Fred Weasley. L'atmosphère de tension qui s'était installée dans la salle depuis l'arrivée de Maugrey se dissipa soudain.
Presque tout le monde éclata de rire et Dumbledore lui-même pouffa d'un air amusé.
-Non, je ne plaisante pas, Mr Weasley, dit-il. Mais si vous aimez la plaisanterie, j'en ai entendu une très bonne, cet été. C'est un troll, une harpie et un farfadet qui entrent dans un bar...
Le professeur McGonagall s'éclaircit bruyamment la gorge.
-Heu... c'est vrai..., dit Dumbledore. Le moment n'est peut-être pas venu de... Où en étais-je ? Ah, oui, le Tournoi des Trois Sorciers... Certains d'entre vous ne savent pas en quoi consiste ce tournoi, je demande donc à ceux qui savent de me pardonner d'avoir à donner quelques explications. Pendant ce temps-là, ils sont autorisés à penser à autre chose.

Drago ne s'en priva pas. Il connaissait déjà l'historique du Tournoi, et était également au courant de la nouvelle limite d'âge qui l'empêchait de pouvoir s'imaginer champion de Poudlard. Mais après tout, même en apprenant que le Tournoi aurait lieu, Drago ne s'était pas vraiment imaginé champion de Poudlard. Si la gloire du titre le tentait, les épreuves à traverser pour y parvenir l'emballaient beaucoup moins. A chaque table, Drago voyait des élèves chuchoter avec ferveur à l'oreille de leurs voisins ou regarder Dumbledore d'un air extatique. Mais, dès que Dumbledore reprit la parole, un silence total revint dans la salle, du moins jusqu'à ce que le directeur annonce enfin la fameuse limite d'âge fixée à dix-sept ans ou plus ce qui provoqua des exclamations scandalisées à la ronde.
-Je vous demande donc de ne pas perdre votre temps à essayer de vous porter candidat si vous avez moins de dix-sept ans. Comme je vous l'ai déjà dit, les délégations des écoles de Beauxbâtons et de Durmstrang arriveront en octobre et resteront parmi nous pendant la plus grande partie de l'année scolaire. Je ne doute pas que vous manifesterez la plus grande courtoisie envers nos hôtes étrangers tout au long de leur séjour et que vous apporterez votre entier soutien au champion de Poudlard lorsqu'il - ou elle - aura été désigné. Mais il se fait tard, à présent, et je sais combien il est important que vous soyez frais et dispos pour vos premiers cours, demain matin. Alors, tout le monde au lit ! Et vite !
Dumbledore se rassit et se tourna vers Maugrey Fol Œil. Tous les élèves se levèrent dans le vacarme des chaises qui glissaient sur le sol et se dirigèrent en masse vers la double porte donnant sur le hall d'entrée.

 Dès le lendemain matin, le hibou grand duc de la famille de Drago s'était posé sur son épaule, apportant son habituel colis de friandises et de gâteaux envoyés par ses parents. Certes, il n'y avait malheureusement pas de lettre dans leur envoi, mais l'intention derrière ces gâteries lui fit quand-même très plaisir. Levant la tête vers la table des Gryffondor, il vit que, comme à son habitude, Potter n'avait pas de courrier. Mais ce jour-là, celui-ci affichait un air particulièrement triste et dépité. Drago fut momentanément pris d'une inexplicable envie de partager son paquet de friandises avec lui, et secoua vite sa tête pour se remettre les idées en ordre. Quoi qu'il en fut, son plaisir était désormais un peu gâché et il finit son petit déjeuner sans grand appétit.

 
 
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