Dans les cuisines, le 17 Septembre

Harry,

En fait tu n'es pas seulement obsédé par Malfoy, tu es également obsédé par la masturbation et par moi ! Est-ce lié à un quelconque sentiment d'abandon causé par la perte prématuré de tes parents ? (Et je ne vois pas du tout pourquoi le fait que tu gardes ton caleçon devrait me rassurer, tu prends peut être plaisir à libérer les autres de certaines tensions...(bien que je n'en ai rien à faire)).
J'aimerais que tu m'expliques certaines choses : est-ce que les seules raisons pour lesquelles tu aimes être à Gryffondor sont toutes liées aux avantages que tes amis te donnent ? Parce que si c'est le cas, désolé mais tu aurais pu trouver la même chose à Serpentard...(au passage, je suis bien un Sang-Pur de Serpentard, je suis étonné que tu ais trouvé si vite !). Comment peux-tu penser que le fait de reconnaître certaines de tes qualités est un compliment ? Et quand bien même ça en serait pourquoi est-ce que ça te ferait rougir alors que les journaux écrivent des odes à ta petite personne depuis des années ? Comment peux-tu être jaloux de Malfoy ? Il n'a rejoint votre camp que parce qu'il avait trop peur de tuer, pas parce qu'il croyait réellement en toi.
Puisque tu ne supportes pas les gens qui mâchent la bouche ouverte comment peux-tu être ami avec les belettes ? Pour ce qui est de tes parents, je comprends ce que tu veux dire. C'est assez logique en fait, on ne peut pas pleurer quelqu'un qu'on ne connait pas...Mes parents ne comprenaient pas pourquoi je n'ai pas pleuré quand mon oncle est mort mais je le connaissais à peine et ce que je connaissais de lui n'était pas pour m'encourager à pleurer sa disparition...
Je pense en effet que Malfoy voulait respecter la tradition sorcière avec toi. Peut-être que tu l'as jugé trop vite alors qu'il ne faisait que respecter les règles qu'on lui a inculqué...
Non je n'ai jamais tenté la feinte de Wronski, c'est bien trop dangereux et je tiens à la vie. Et oui j'ai déjà surpris mes camarades de dortoir en train de se tripoter (tu ne penses vraiment qu'à ça?)
Pourquoi est-ce que je suis timide ? Je ne sais pas vraiment, je suppose que ça a à voir avec mon éducation. Quand j'étais enfant je n'avais pas le droit d'intervenir dans les conversations des grands, je devais rester assis silencieusement et ne parler que si on me posait une question (ce qui n'arrivait quasiment jamais, au mieux on me disait que je pouvais aller aux toilettes si j'en avais envie ou on me proposait quelque chose à boire ou à manger...). Du coup j'ai pris l'habitude de ne pas parler. Et ensuite il a fallut que je respecte les traditions sorcières dans toutes mes interactions sociales alors forcément je ne parle pas beaucoup de moi (sauf pour me vanter mais je ne pense pas qu'une correspondance puisse tenir sur ça). Et puis je pense que mon manque de confiance en moi (oui je sais, ça te surprend) joue un rôle dans ma timidité.
Ton rêve est...intéressant. Pourquoi est-ce que tu parles de quelqu'un sans jamais préciser qui (peut-être que tu ne t'en rappelles plus?) ou son genre (je suis SÛR que tu t'en rappelles!). Est-ce parce que tu as rêvé que tu embrassais un garçon ? Et qu'en plus tu as aimé ça ? Au point d'avoir une ÉRECTION DANS LE LIT DE TON AMI AVEC TON AMI DEDANS !!!!! Je veux plus de détails !

Sinon mes trois questions au débile de Gryffondor que je dois suporter encore longtemps :
-Quel est ton plat/aliment préféré?
-Est-ce que tu as déjà imaginé ce qu'aurait été ta vie si tu avais été à Serpentard ?
-Fais-moi la liste des personnes sur lesquelles tu as déjà fantasmé.

Bon courage pour ton heure de colle,

Y. (qui n'a pas besoin de photos)

P.S. : Quand j'avais sept ans mon père est venu me chercher dans ma chambre alors que ma mère dormait encore et on a préparé des crêpes façon moldu. J'avais mis de la farine partout en mélangeant la pâte et les trois premières crêpes étaient immangeables mais j'étais tellement heureux parce que j'avais fait à manger comme Harry Potter, sans magie. Du coup j'avais l'impression d'être plus proche de toi...( mon père savait, à ce moment, que je n'aurais aucun mal à ne pas te détester puisque je passais ma vie à vouloir faire comme toi).