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au 31 Mai 21 :
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Miyuki Hiu ou l'age d'or de la marine
Par choii-chan
One Piece  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
86 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Un club caché sous Marijoa

Arc 1 : Départ de Marijoa

Chapitre 1 : Un club caché sous Marijoa.

Marijoa était une immense cité tant imposante que gracieuse de par son architecture ouvragée et les arabesques du marbre sculpté. Elle était si belle qu'on la croirait forgée dans l'immuable, tel l'Olympe où seuls les dieux et certains privilégiés avaient le droit d'y pénétrer. C'était dans cette ville que vivaient en général tous les tenryubitos de la planète qui passaient leurs temps à se complaire dans le luxe et l'avidité dont ils avaient hérités de naissance. Tous passaient donc leurs temps à s'occuper bien au chaud dans leurs vastes demeures, se préoccupant le moins possible du reste du monde, convaincu que ceux-ci, n'étaient que partie ô combien négligeable. Mais ce que ces adultes ignoraient c'est que cette attitude pour le moins stupide servait à loisir les plans des jeunes, de ceux qui ne souhaitaient pas moisir au milieu de tels arriérés qui ne comprenaient pas leurs besoins évidents de liberté. C'est ainsi donc que plusieurs fois par semaine, se réunissaient des jeunes de grandes familles dans des planques à l'écart de celles-ci, à l'écart des politiques mondaines plus dévastatrices qu'elles n'y paraissaient au premier abord. En effet, les commérages pouvaient ruiner entièrement la vie d'un ou d'une tenryubito auprès des autres et ça pour eux, c'était l'enfer...

En sortant de la ville, on pouvait voir de nombreuses plateformes donnant sur des falaises cassantes sur lesquelles se jetaient les vagues impétueuses de Grand Line d'où on pouvait voir un vide à la fois étrange et absolu où certains jeunes tenryubitos allaient jusqu'à se pencher un peu pour pimenter leur quotidien si ennuyeux…. Ce jour là d'ailleurs, il y en eut justement un qui tenta l'expérience et qui failli tomber si l'on ne l'avait pas rattrapé de justesse... Surprit au possible, celui-ci se retourna vivement et vit une gracieuse jeune fille à la peau pâle et aux yeux bleus foncés devant lui. Elle semblait énervée au possible, tapotant du pied afin d'échapper à cette corvée que l'on venait de lui donner. Surprit de plus belle par son comportement, le garçon demanda alors :

- Qu'avez-vous ? vous aurais-je exaspéré ? demanda-t-il.

Ne supportant plus le caractère et la stupidité du garçon devant lui , elle finit donc par exploser :

- Vous êtes complètement malade ! vous avez failli vous tuer à l'instant !

Un peu secoué, le jeune garçon tenta de répondre :

- Mais je ne comptais pas...

- Peu importe, balaya-t-elle de la main. Si vous êtes ici, c'est que vous avez été recommandé par l'un d'entre nous non ?

Il sembla réfléchir un instant. C'est qu'il y avait deux jours à peine, juste après les cours que son percepteur lui avait dispensé, son ami, lui avait un jour parlé d'un club privé où se réunissaient les jeunes tenryubitos en quête d'inconnu et de réponses. Si certains disaient qu'il s'agissait d'un club cool et branché, d'autres en racontait les pires horreurs ! Mais lui, il était curieux. Et il savait que s'il ne se lançait pas, jamais il n'aurait d'autres chances de rencontrer d'autres jeunes tenryubitos comme lui avant sa majorité, les jeunes ne pouvant sortir sans l'autorisation de leurs parents et ne pouvant parler qu'à des tenryubitos que ceux-ci leur avaient présentés.

- Oui... fit il en regardant ses pieds, timide comme jamais.

-Bien ! fit-elle. Allons-y alors ...

Et il la suivit au travers d'un dédale de petites ruelles sombres jusqu'à un escalier qui semblait descendre encore plus bas que ne l'était la ville même. Au bout d'un moment, elle s'arrêta devant une porte ouvragée sertie d'or et de pierreries plus éblouissantes que jamais et frappa trois coups brefs à la porte. Une voix se fit alors entendre derrière et demanda :

- Le mot de passe...

- Liberté, fit-elle ironiquement.

- Vous pouvez entrer, déclara la voix tout en ouvrant la porte.

Elle s'avança à grandes enjambées vers la pièce principale et attendit que l'autre le rattrape. Quand il fut arrivé à sa hauteur, elle le laissa là et alla s'asseoir sur l'un des coussins en soie brodés qui étaient disposés en cercle dans la pièce. Elle le regarda et vit qu'il semblait vraiment stupide en triturant nerveusement ses mains alors qu'il était le centre d'attention d'une bonne dizaine de personnes. Soudain, alors que des chuchotements commencèrent à se faire entendre, un bref claquement de main mit fin à ceux-ci et la personne la plus éloignée du cercle se leva et s'avança jusqu'au garçon qui attendait, tétanisé par l'attente. Il fit alors :

- Sa Rakuto... jures-tu de protéger à n'importe quel prix l'existence de ce club privé ? Jures-tu par là même, de rester fidèle à ses membres et de ne pas chercher des embrouilles avec ceux-ci ? Si tu acceptes, alors toi aussi tu pourras siéger avec nous. Quelle sera ta décision ?

Tous le regardaient, attendant avec impatience sa réponse. Elle en revanche préférait éviter de trop faire confiance aux gens bizarres qui tentaient de se suicider pour un rien… mais elle n'eut guère le temps d'y accorder plus d'attention car elle entendit :

- Dans ce cas, bienvenue dans le cercle insolite de Marijoa, Sa Rakuto, fit le chef du club. Je me nomme Sorento Shi et je suis le président du club. Ravi de t'avoir parmi nous, fit-il en souriant.

Et tandis que tous les autres membres se présentaient tour à tour, elle resta dans son coin à penser à une manière de s'échapper de la ville sans pour autant alerter la milice qui la ramènerait à ses parents... Puis, elle trouva la solution ! Son sourire s'agrandit, non pas pour le nouveau, mais pour la découverte d'un plan génial. Le plan génial ! Mais elle dut le garder précieusement dans un coin de sa tête en attendant l'occasion d'en éprouver une quelconque utilité... C'est alors au moment où elle sortit de ses rêveries que le garçon qu'elle avait escorté jusqu'à la planque s'approcha et lui tendit la main :

- Sa Rakuto... merci de m'avoir amené jusqu'ici.

- Ce n'est rien, répondit-elle de manière brève en de mettre fin à la conversation.

- Euh... mais vous ne m'avez pas dit votre nom..., tenta t'il nerveusement.

Elle leva alors son regard vers lui, comme on regarderait un déchet perdre de sa splendeur, se ratatinant dans la honte de sa condition. Devait-elle lui dire son nom ? Qu'est ce que cela changerait ? Ce fut au prix de lourdes secondes empreintes de silence et de tension qu'elle finit alors par dire :

- Je me nomme Miyuki, Miyuki Hiu, enchanté.

Elle se nommait donc Miyuki et appartenait au clan des Hiu. Nous étions en l'an de grâce 1452 et elle faisait parti d'un club secret où les jeunes tenryubitos avaient pour habitude de se réunir plusieurs fois par semaine dans le but de débattre, parler voir même extérioriser leur indignation au sujet du refus de leurs rêves ou leurs espoirs par des parents incompréhensifs et surtout cupides à souhait. On pouvait donc dire de ces jeunes qu'ils formaient une sorte de cercle intellectuel secret, se moquant éperdument des mœurs et des coutumes dépassées de leurs aïeuls. Cependant, ce jour là était spécial car le club fêtait l'entrée de l'héritier du puissant clan des Sa : Rakuto.

Après avoir salué tout le monde, il se tourna vers Miyuki et conversa avec elle au grand dam de celle-ci qui n'appréciait pas trop parler avec des nouveaux venus. Elle ignorait un peu pourquoi, mais même si tous ses camarades rêvaient de liberté et d'absolu, cela ne l'empêchait pas d'être mal à l'aise et de se mettre à l'écart toute seule. Elle, ce qu'elle voulait, ce n'était pas survivre dans un milieu aseptisé avec des jeunes rêvant de liberté, mais vivre à l'extérieur, voir des forêts, des îles, autrement que sur des tableaux ou des livres d'images, elle voulait voir le monde et rencontrer des gens qui n'étaient ni des tenryubitos, ni des esclaves.

Puis elle sentit qu'on lui tapotait légèrement sur l'épaule. Elle se retourna et croisa le regard de son amie d'enfance, Midori qui était lui avait été présenté par ses parents il y avait maintenant près de quatre ans, au cours d'une de ces longues et barbantes réceptions qu'entretenaient les nobles mondiaux, afin de prouver à quel point ils étaient riches et puissants. Par contre, beaucoup se demandaient comment tout cela pouvait être possible... Ces deux là, pourtant n'avaient rien en commun si ce n'était leurs rêves et la proximité de leurs demeures respectives... En effet, les deux jeunes filles se connaissaient depuis au moins quatre ans depuis que leurs parents les ont toutes deux présenté et informé qu'à partir de cet instant elles seraient amies et confidentes. C'est donc ainsi qu'elles se sont retrouvées à passer leur temps ensemble à tenter de se comprendre mutuellement sans pour autant véritablement y parvenir.

Suite à ce tapotement, Miyuki se retourna tandis que Midori lui chuchota :

- Alors ? Tu crois que ton plan marchera ? Demanda t'elle l'air de rien .

En effet, quelques temps plus tôt, Midori l'avait surprise en train de commencer à faire des recherches sur le moyen de tromper la vigilance des gardes de la ville. Celle-ci comprit alors très vite que son amie comptait fuguer à un moment ou un autre. Et bien que ça l'exaspérait de savoir qu'elle la laisserait toute seule, elle n'eut d'autre choix que de l'aider , au moins par besoin d'aventure et de frisson qu'autre chose .

- Bien sûr, affirma Miyuki, mes parents sont stupides. Ils ne savent même pas distinguer un chien d'un autre. Je te parie qu'ils n'y verront que du feu !

- HIHIHI ! Tout cela m'a l'air bien excitant ! Quelle chance tu as d'avoir une cousine qui se trouve être ton sosie parfait. Mais je crois qu'elle n'est pas une tenryubito non ?

- En effet, son père, mon oncle est à la fois tenryubito et marine, mais il a épousé une femme de petite noblesse venant de South Blue. La fille, ma cousine donc, une dénommée Shizuka a toujours rêvé d'être traitée comme une vraie princesse, elle acceptera sans hésiter ma proposition ...

- Et elle a le même âge que toi ? Surprenant.

- Oui, j'ai eu l'idée quand je l'ai vue l'année dernière. Par contre, je pense que le plus dur sera de berner son père qui lui en revanche, est très intelligent !

- Vraiment ? Et quel est son grade ? demanda Midori les yeux brillants.

- Il est contre-amiral de la base de la marine de Sodum, c'est à South Blue il me semble. Mais bon, après ce n'est pas vraiment comme si je voulais devenir une marine.

Puis elle entendit avec surprise la sonnerie de son mini escargophone qui retentit avec insistance jusqu'à ce qu'elle décroche le mini combiné. Elle entendit la voix froide de son frère lui dire :

- Personnellement je me contrefiche de l'endroit dans lequel tu traînes, mais t'as intérêt à rappliquer en vitesse car nos vieux affirment que l'oncle débarquera chez nous dans une heure !

- Hé ! Mais tu as vu la manière avec laquelle tu parles de nos parents ?

- Ce qu'ils ignorent ne leur font jamais de mal ! Tu te magnes ?

C'était toujours comme cela avec son frère, Hisashi Hiu. Bien que doté d'une grande intelligence, il était malheureusement d'une grande impolitesse avec les gens qu'il considérait comme « négligeable». Enfin, ils avaient au moins ça en commun. Ainsi, Miyuki avait l'habitude de se faire traiter de tous les noms par son frère qui était malheureusement le prochain chef de clan de la famille. Et il n'arrêtait pas de lui faire froidement comprendre qu'elle lui faisait constamment perdre son temps avec ces bêtises de réunions. Mais aujourd'hui, elle était bien trop contente de l'arrivée de sa cousine Shizuka pour s'en formaliser.

- C'est bon ! J'arrive ! s'écria-t-elle si fort que certaines personnes se retournèrent surprises.

Elle éteignit l'escargophone, s'excusa rapidement et dit à son amie qu'elle devait absolument partir. Chose qu'elle fit sans hésiter. Elle remonta en trombe l'escalier avec des manières qui étaient à mille lieux de celle de la gentille petite tenryubito docile qu'elle était censée être et rentra chez elle par l'entrée des esclaves tout en évitant d'en croiser un seul. Après cela, elle se retrouva nez à nez avec son frère qui lui dit :

- T'as fait vite.

- La ferme, lui répondit-elle.

Il fronça les sourcils, mais retrouva vite le sourire au bout de quelques secondes. Miyuki quant à elle se dit que le voir ainsi ne présageait rien de bon et comme pour démontrer ses pensées, il dit :

- Mais je te pardonne car je sais très bien qu'il est fort probable que l'on ne se revoit jamais, n'est-ce pas ?

- Et que veux-tu dire par là ? demanda suspicieusement Miyuki.

- Me crois tu stupide au point de ne pas avoir remarqué que toi et Shizuka vous vous ressembliez comme deux gouttes d'eau ? ou encore le fait qu'elle puisse lorgner nos meubles ou nos bijoux avec envie ? Je ne suis pas débile tout de même ! fit-il amusé.

Il avait tout comprit. Miyuki frissonna à cette idée décida d'éviter son regard amusé tout en lui demandant de la laisser seule pour qu'elle puisse se changer. Il se retourna une dernière fois vers elle et lui dit que de toute manière, ce ne serait pas lui qui cafterait aux vieux. Après ça, il referma la porte, la laissant ainsi seule pour profiter du peu de temps qu'il lui restait pour se donner une tenue décente (c'est à dire se mettre des vêtement hors de prix sur le dos et enfiler le plus de bijoux possible).

30 minutes passèrent et un esclave informa les tenryubitos que les invités étaient arrivés. Miyuki en profita pour sourire de toutes ses dents, ravie que tout semble fonctionner comme elle l'avait prévu. Et alors que sa cousine Shizuka passait le pas de la porte en ne se doutant de rien, Miyuki se dit que cette fois ci, en s'armant de patience et de ruse, elle pourrait enfin voir Grand Line et le monde qui s'étendait à ses pieds...

À suivre ...

 
 
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